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Cinemadourg
694 abonnés
1 433 critiques
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2,0
Publiée le 12 juillet 2021
Paul Verhoeven ("RoboCop", "Total Recall", "Basic Instinct", "Starship Troopers") se lance ici à l'assaut de la religion, et notamment de la vie sulfureuse de la religieuse Benedetta Carlini (début du XVII ème siècle) ayant marqué l'histoire de l'église avec son étiquette de Sainte et de lesbienne à la fois. Le sujet est évidemment malsain, surtout pour les personnes sensibles à la spiritualité de Jésus-Christ et de la vierge Marie. La réalisation est particulièrement crue et sans fard, les scènes dénudées et blasphématoires sont bien présentes, surtout dans la seconde moitié de ce drame biographique. Malgré le talent indéniable des comédiens (Virginie Efira, Charlotte Rampling, Lambert Wilson...) et une vraie démarche de reconstitution fidèle de la vie au monastère des Théatines à Pescia (Italie), je n'ai pas accroché du tout à cette oeuvre nauséabonde et sans grand intérêt à mes yeux. Globalement assez indigeste. Site CINEMADOURG.free.fr
Une leçon de male gaze, insupportable en 2021...J'ai aussi eu du mal avec les actrices maquillés et siliconées pour incarner des soeurs du XVI e siècle !!
Un très grand Paul Verhoeven, dressant un tableau très réaliste du Moyen-Age avec comme point de vue celui de cette nonne, sœur Benedetta, dont l'évolution au sein de cette Abbaye va être des plus étonnantes... Si vous êtes amateur de son style, foncez., car on retrouve tous les ingrédients de la recette Verhoeven : érotisme, tensions dramatiques, violence esthétisée et non gratuite. Un un mot: dans la lignée de ses films précédents tout en s'ancrant dans un univers inédit dans sa filmographie (si l'on excepte "la chair et le sang") : celui du Moyen-Age et de l'église toute-puissante. Gros cliffhanger à la fin résolu de manière assez inattendue !
Cette histoire de nonnes saphiques est un hallucinant OVNI. On jurerait un nanar italien des années 60 entre carton pâte et hémoglobine, beau Jésus sulpicien et larmes de crocodile. Durant toute la projection, je n’avais qu’une envie : RIRE, franchement ou sous cape — mais j’étais visiblement le seul. J’ai donc étouffé sous mon masque ma bonne humeur iconoclaste. Je n’ai pas cru un seul instant à cette histoire paranormale, paraît-il, authentique et je confesse m’être un peu ennuyé sur la fin, avec une pointe de nostalgie du “Nom de la Rose”. Néanmoins, je mets presque la note maximale car, en ce 21ème siècle déjà bien entamé, rarement le Kitsch, le Grotesque et l’Insincérité auront atteint selon moi ce degré d’humour involontaire, de talents gâchés, de réputation surfaite , bref, de FACTICITÉ géniale. Il faut le voir pour le croire. Ou plutôt, il faut y croire pour le voir ! Car, au Paradis du 7ème Art, tel est le mystère de la crédulité aveugle, tel est en somme, le miracle, très décalé, de Sancta Benedetta façon Verhoeven ! AMEN.
Benedetta est un film correcte. Dans les points positifs on retrouve l’histoire, le scénario, qui est très constructif et si j’ai bien compris tiré de faits réels. On retrouve aussi les personnages qui sont tous bien développés et interprété. On retrouve aussi une bonne image, et une mise en scène qui nous fait sentir très mal sur certaines scènes qui sont horribles : spoiler: comme le suicide de la sœur Christina. Les visions de Benedetta de Jésus sont juste nul au niveau de la mise en scène, comme je l’ai dit à part pour certaines scènes cette façon de présenter le film est ridicule ! Outre la mise en scène, l’histoire parle de plein de sujets différents en plus de la religion. Je parle de l’homosexualité qui est traité dans le film. S’en suis donc des scènes d’amours entre les deux personnages principaux avec beaucoup de nudité et très exagéré, c’est de la pornographie. Plus tard, ces événements feront, en plus de l’histoire de possession par Jésus sur Benedetta, partis de l’intrigue principale. Bref, Benedetta est un film que je conseille mais qui selon moi, ne mérite pas assez la palme d’or du festival de Cannes 2021, contrairement à d’autres. Je ne le conseille pas vraiment...
Autrement perturbant, le film fait peur dans l'histoire, la situation. Ce film est assez triturant psychologiquement et plutôt difficile à voir parfois, mais reste tout de même pas mal étant donné qu'on vois pas cette intrigue partout.
Paul Verhoeven est un cinéaste de renom, il le prouve encore avec ce film réalisé avec prouesse et une belle mise en image et des acteurs tous à niveau, Virginie Effira sublimant le film par une présence jamais vu dans ses autres films, bravo ! Le fond est aussi intéressant sur ce clergé d’une époque entre pouvoir, hypocrisie, cupidité et hiérarchie malmenés avec une note d’humour et d’ironie bien dosée. Un vrai film pour le festival de Cannes.
Ce film voudrait réconcilier la religion et l'érotisme ?! Les images sont trés belles, le film un tout petit peu moins. Il aurait gagné à être un peu plus court.
Excellent film qui permet à la sublime Virginie Efira de délivrer toutes les palettes de son talent. Et le film, avec son côté grand-guignol qui provoque de nombreux moments comiques (ce qui déplaît fortement aux critiques bob-intello genre Télérama), est passionnant de bout en bout. J'ai l'impression que le réalisateur a voulu faire un film un peu à l'ancienne, ayant pour unique objectif la distraction du spectateur qui ne s'ennuie pas un instant. Sans pour autant oublier l'aspect critique, envers l'Eglise de l'époque, les croyances superstitieuses..... Une petite ombre, une erreur historique : le prévôt, à un moment, dit qu'il demandera l'avis du Vatican, faisant ainsi référence au pape. Ce n'est que depuis 1929 et les accords de Latran que le Vatican est utilisé pour désigner le pouvoir du pape. Auparavant, on disait le pape, tout simplement.
Est-elle schizophrène ? Est-elle une élue de Dieu choisie pour se marier avec le Christ et réaliser des miracles ? Le nouveau film de Verhoeven garde le mystère et construit toute sa narration sur cette ambiguïté. L'enjeu est de taille car le risque est de verser sans garde dans la caricature psychologique ou fantastique. Or, le réalisateur naturellement expérimenté et doué échappe à ce risque sans difficulté et parvient à rendre un récit haletant et rythmé.
On ne connaît pas Verhoeven et Virginie Effira dans un film de costume. On les connaît d'autant moins que l'histoire se passe dans un couvent tenu par une Charlotte Rampling absolument étonnante. Les personnages évoluent dans ce registre avec une aisance remarquable, même quand le long-métrage s'invite dans le fantastique, le thriller et l'érotisme. Les fantasmes pernicieux hantent le scénario où la vengeance, le pouvoir, l'ambition et le désir de liberté côtoient l'opportunisme religieux. On se demande pendant 2 heures si tout est construit de fond en comble par Benedetta ou au contraire, si elle est promise à un destin divin.
Un petit regret assombrit toutefois le film. On ne comprend pas toujours l'intérêt du réalisateur de faire dériver son récit la possession mystique. De même la provocation assumée laisse penser une volonté suspecte de créer le scandale, le long-métrage faisant remonter à la mémoire la révolte qui avait accompagné en son temps la sortie du film de Godard "Je vous salue Marie".
J'ai rarement été aussi déçu par un film... En voyant la bande annonce et le sujet traité, je m'attendais à tout sauf à ça! Il y'avait tellement mieux à faire ! Verhoeven se vautre dans ses propres fantasmes et l'étale en public pour faire profiter tout le monde: tout est caricaturale et grossier, et n'allez pas faire passer ça pour je ne sais quel coup de génie cinématographique! Bien que je respecte énormément la carrière du réalisateur, lorsque l'on aborde un sujet qu'on ne maîtrise pas peut être mieux vaut-il s'abstreindre... Sa vision de "l'amour" lesbien est totalement réductrice, j'avais l'impression de regarder un porno réalisé par des hommes qui n'ont jamais vu de femmes jouir! La relation entre les deux femmes est bâclée, comment une nonne du moyen âge peut tomber amoureuse et renoncer à toutes les convictions qu'on lui a inculqué en une seule scène où l'action qui soude les deux jeunes femme est chier??? Il n'y a aucune évolution, aucune découverte de la sexualité féminine aucune nuance! L'anticléricalisme puéril du film est d'ailleurs aussi pathétique que sa vision des lesbiennes, on dirait un enfant de 5 ans qui nous crache à la gueule que La ReLiGiOn C pA bIeN... Merci de ce message plein de finesse. Bref je me perds dans mes pensées tellement j'ai à redire sur ce film, si on peut retenir une seule chose de ce film c'est qu'il est sans nuance, réducteur et écrit par des hommes cis pour des hommes cis en train de se br*nler sur leur scénario en se disant qu'ils sont super woke UN FIASCO À FUIR! PS: Le jeu d'acteur est pas ouf mais Lambert Wilson et la mère supérieure joue bien. PPS: Les musiques et les décors sont pas mal.
Histoire très troublante ! Eglise puissante, amour interdit, Peste... Charlotte Rampling magistrale, Virginie Efira déroutante, Daphné Patakia la surprise. En route pour une récompense ou plusieurs... J'ai aimé !
Bien pour le plongeon dans cette époque , le quotidien âpre , décors et costumes. Les acteurs et actrices pas mal , réalisation correct mais quand même difficile de croire a cette supercherie.