Derniers Avis : Benedetta - Page 7

Ce film est une parodie de film d'auteur éritico-religieux qui n'a pas grand intérêt, pas même celui tant recherché de la transgression - hormis l'aspect abusif sur le plan émotionnel qui ressort de la narration et qui nous contraint à assister à ce spectacle désolant jusqu'au bout.

La provocation, Paul Verhoeven connaît et il n’en est plus à une près. Sauf que là, je le trouve plutôt soft notre perturbateur. Habituellement plus tranchant, il ne prend ici aucun parti pris sur un sujet alliant pourtant religion, sexe et violence, laissant le spectateur se faire seul sa propre opinion. Traité non sans humour, j’ai bien aimé le portrait joliment photographié et mis en musique de cette mystique nonne toscane du 17ème siècle. Dans le rôle de Benedetta, Virginie Efira confirme tout le bien que je pense d’elle. Charlotte Rampling et Lambert Wilson sont tout aussi excellents. Par contre, je n’ai pas été convaincu par la jeune Daphné Patakia.

Nul, sans émotions, tout est prétexte à montrer les femmes à poils, même si Efira est un joli bout de femme, franchement, ce film est une parodie! Manquait plus que Lambert Wilson dans un rôle de cinglé, comme d'habitude. c'est pervers, même pour la torture, le réalisateur qui semble aimer tout ce qui est du cul (y'a qu'à voir ses films!), choisi évidemment un objet de torture sexuelle non avérée (la fameuse poire d'angoisse, qui était soi-disant insérée dans le vagin pour les femmes, dans l'anus pour les homosexuels et dans la bouche pour les menteurs. Puis, elle s'écartait, mutilant l'accusé de l'intérieur )!
Bref, c'est caricatural, les scènes lesbiennes aussi (zéro sensualité, on voit bien que c'est un mec qui réalise, aucune finesse!), ça ne choquera que les vieux qui n'ont jamais vu la moindre scène érotique. Même sans avoir vu du porno, ce n'est pas "osé", non, c'est juste mal fait, gore, et tout le reste des scènes n'est que du remplissage en fait, mal fait en plus . Verhoeven ou l'alter égo d'Abdellatif Kechiche. Ils auraient dû ne tourner que des pornos, plutôt que de se servir du cinéma pour exprimer leurs fantasmes.

Un film qui a le mérite d'être remarqué, à la fois original et sombre, l'intrigue nous porte facilement.
Tout ça n'est pas très catholique, mais le plaisir est là,"On a tous un péché, le tiens c'est quoi ?" disait Soeur Jacopa (Guilaine Londez). Le scénario met un peu de temps à s'installer, à situer les personnages et les acteurs dont Louise Chevillotte qui est une belle surprise et que je ne connaissais pas, mais je n'ai pas ressenti de moments de vide. Les seuls bémols sont parfois des personnages surjoués comme ceux de David Clavel et Olivier Rabourdin qui pour moi en font (beaucoup) trop et ne sont pas convaincant, ainsi que le personnage de Benedetta joué par Virginie Efira, qui est très bipolaire au final. Virginie a un visage et un corps très angélique, j'ai eu du mal à ressentir son agressivité, son animosité, son coté sombre et même parfois sa sensualité qui sont des parties essentielles du personnage de Benedetta Carlini.

"Bendetta", soeur Benetta vis dans un couvent à Pescia en Italie, pays dont la peste ravage le pays ...cette dernière est faiseuse de miracle...imposture ou vrai don. Cela ce complique quand soeur Benedetta prend sous son aile Bartolomea une jeune femme qui va donner un sens différent à l'histoire.
Paul Verhoeven plein de film à son actif et totalement différent (Robocop, Total Recall, Basic instinct entre autres...) et ici il nous livre un film sulfureux dans le monde religieux. Cela peut choquer et/ou déranger bon nombres car sexe et religion, il y a toujours un tabou. Perso alors il n'était pas obliger de montrer les scènes car au final elle n'apporte rien de spécial au film et son histoire, juste suggéré aurait suffit à faire sa trame mais bon le film fait parler surtout à cause/grâce à ce côté chaud.
D'autant plus que le film est tiré d'une histoire vrai donc cela rajoute à l'émotion. Virginie Elfira est étonnante dans ce rôle, elle a souvent joué des rôles bien différents et ici elle ne fait pas semblant. Ce qui m'a fait bizarre et c'est la le bémol, elle passe pour le messager de Jésus toutes sainte nitouche , à une femme calculatrice et parfois limite possédé (oula la grosse voix qu'elle prend, vite LES WARREN!!!!) donc bon bizarre bizarre... Après beau casting avec Wilson et Rampling qui sont justes et sans chichi.
Reste un film spécial à voir une fois...mais pas pour tout le monde...mon dieu!loool
NOTE : 6/10

Mouai... inspiré d une histoire vraie on se demande jusqu'à quel point ce film est une œuvre remarquable. Certes la dénonciation, ou le parfum de scandale reste toujours un angle d attaque à qui cherche à attirer l attention, voire le spectateur. Mais ça ne peut suffire pour en faire un film attrayant. On y verra des acteurs qui se donnent dans ce film, Virginie Efira en particulier, et de bonnes interprétation dont celle de Charlotte Rampling. Mais pour ce qui est de l intrigue, ça laisse à désirer dans son exploitation, certaines scènes étaient elles utiles ? A voir. Mais bon ce film me laisse un sentiment de confusion dans le traitement du sujet ; difficile d être pris par cette histoire. D'où une note moyenne.

tout aussi ridicue que clovis. Avec des acteurs qui aprlent avec un accent anglais. Des scenes ridicules. des actrices quijouent sans jouer, aui parlent comme en 2022. C est nullissime.

Un cinéma affirmé, voir dispurtif car source d'un réalisateur qui n'a plus rien à prouver.
Une mise en scène envoûtante, parfois gênante, toujours soignée. Le Septième Art porté aux nues.
Reste à s'imprégner de cette sensibilité pour en apprécier toute la substance. Car sinon, la magie n'opère pas.

Bonne prestation de Virginie Efira en Soeur dans un monastère pendant le temps de la peste au début du 18ème siècle..Le sujet de la sexualité entres les protagonistes du couvent est abordée avec tacte...on reste sur sa faim car le réalisateur reste en retrait en gros..mais la deuxième partie avec l'excellent Lambert Wilson en cardinal c'est la ou le film décolle..À voir par curiosité..

Les films de Paul Verhoeven se font de plus en plus rares, réalisateur des cultes Robocop, Totall recall, Statship troopers, Basic instinct... toujours accompagné de son aura sulfureuse, il signe avec Benedetta une oeuvre intéressante mais inégale. Se déroulant au 17ieme siècle dans un couvant en pleine pandémie de peste, cette histoire d'homosexualité entre 2 sœurs dans une église inquisitrice tient en haleine, malheureusement le tout reste très survolé, la peste, cette eglise hypocrite, les tortures pratiquées par l'inquisiteur tout est très nuancée et pas toujours bien retranscrit, l'époque devait être bien plus dur et terrible que ce qui est montré à l'écran. De plus certaines scènes notamment les visons du Christ n'apporte rien et font très cheap. Verhoeven place toujours quelques plans sulfureux par-ci par-là mais pas toujours nécessaire. Le casting est très correcte et sûrement que quelques scènes n'ont pas été des plus facile pour les actrices. Paul Verhoeven démontre qu'il en a toujours sous le pieds à plus de 80ans.

Ce qui confirme que la source du Christianisme sont l'homosexualité et la schizophrènie... Blague ou blasphème à part, quel film. Ca fait 'waw'! Je ne vous en dis pas plus mais ça retourne. Je ne suis pas croyante mais homosexuelle et j'ai pourtant été choquée et trouvé tout ça très osé, très 'blasphèmatoire'. Si c'est tiré de faits réels en plus, cela montre encore plus la folie des Hommes, et à quel point ils sont rongés par le péché (la luxure et l'orgueil dans cette histoire). Et je vous jure que je suis athée ! Je pensais m'ennuyer pendant 2h, j'ai été perturbée pendant 2h. Bon film !

Dans la complexité d’un récit historique, flamboyant et contesté, Paul Verhoeven expose avec une maîtrise totale, les tenants et aboutissants d’une mise en scène qui ne se contente pas de reproduire, voire même de montrer. Il se détache de la réalité des faits pour n’en conserver que la profondeur intemporelle d’un monde en proie au déclin. La peste ici en est la cause, comme tout autre épidémie d’hier et d’aujourd’hui, colportée par le vent, la peur, les gens… On y verra les allusions que l’on voudra, mais le film demeure une grande aventure cinématographie nourrie au cœur de la grande Histoire. Le réalisateur la réécrit à sa guise à partir des parchemins d’époque et de pages romanesques puissantes imaginées par des scénaristes inspirés (David Birke et lui-même) d’après l’œuvre de Judith C. Brown. Le décor est construit, la mise en scène fiévreuse, modulée par ces événements dramatiques qu’il exhausse dans leur flamboyance. L’affiche est remarquable. Charlotte Rampling, est exemplaire dans sa bure monacale, Virginie Efira rayonnante, Daphne Parakia intrigante, Louise Chevillotte, désespérante … Et puis Lambert Wilson, Olivier Rabourdin, Hervé Pierre, David Clavel… Verhoeven y ajoute sa patte. Intense et généreuse. AVIS BONUS Entretien avec le réalisateur et les interventions de Virginie Efira - Des extraits de films et de scènes de tournage enrichissent l’entretien par ailleurs très instructif.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com

Une incursion dans la vie d'un couvent italien du 17ème siècle.
Les soeurs accueille une jeune fille qui a des pouvoirs.
Mais le film s'attache surtout à nous présenter ses visions du christ sanguinolantes et sa découverte par une novice de la sexualité qui finit par lui dérégler la cervelle.
Sera t-elle brûlée comme une sorcière ou pas ?
Une fin bâclée.
Reste la plastique de Virginie Efira qui ravira certain.e.s

Beaucoup de scènes ne sont pas dignes de ce magnifique réalisateur, ce qui rend ce film parodique.
La nonne qui prend une voix d'homme pour vociférer les paroles de Jésus relève du petit film à exorcisme.
La trivialité de la scène des latrines, la Ste Vierge qui lui parle, le baiser du Christ, le joujou obscène blasphémateur, le visage de Charlotte en zombie, le magnifique corps de Virginie tout à fait anachronique, la succession des miracles, l'oiseau qui lâche sa fiente : trop c'est trop!

Paul Verhoeven a le mérite de rendre sulfureux toute situation alors une nonne lesbienne à l’époque de la peste, autant dire qu’il s’en donne à cœur joie. Au diable les éventuelles hérésies, il traite ce fait réel sans donner sa version des faits mais joue parfaitement l’ambiguïté. Passer quelques aberrations historiques dans les dialogues, on a un film qui ne peut pas laisser indifférent.