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    On ne joue pas avec le crime
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    2,5
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    Caine78
    Caine78

    6 015 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2020
    Moyennement apprécié des amateurs de Film noir, j'avoue pourtant avoir été plutôt séduit. Je note d'ailleurs avec amusement que ce qui gêne certains apparaît au contraire comme des atouts pour moi. D'abord, faire d'étudiants les protagonistes d'un genre très codé, je trouve ça vraiment intéressant, malgré un casting incontestablement beaucoup trop âgé pour les rôles. De plus, cette idée de presque jouer la carte de la comédie « teenage » pendant une bonne partie de l'intrigue, cela peut surprendre, mais permet justement de s'éloigner des passages habituellement obligés, trouvant assez drôles ces répliques balancées avec beaucoup d'aplomb, cette belle répartie amenant quelques moments vraiment savoureux, quitte à souffrir, c'est vrai, d'un léger manque de densité. Enfin, cette manière d'amener la raison du braquage, presque plus par défi « intellectuel » qu'appât du gain est également intéressante, la maîtrise de Phil Karlson prenant d'ailleurs toute son ampleur durant sa réalisation, et ce malgré un dénouement spoiler: un peu facile
    , pas forcément dans le ton d'ensemble. Interprétation correcte, dont on retient surtout l'intense Brian Keith, la sublime Kim Novak, très éloignée de ses habituelles rôles de femme fatale et donc d'autant plus séduisante, étant toujours une merveille pour les yeux. Une œuvre singulière, non sans quelques faiblesses, mais aussi bien charmé par son étonnant « mélange des genres » que des protagonistes peu accoutumés au Film noir.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2012
    Phil Karlson est un réalisateur méconnu qui aurait mérité une célébrité du genre de celle de Gordon Douglas (69 films)ou de Samuel Fuller(24 films) mais il n'a pas eu les moyens nécessaires. Aussi ses films sont inégaux et à coté du ''Salaire de la violence'',''thunderhoof'' ''kansas city confidential'' qui sont superbes, il y a un western nullissime '' La poursuite des tuniques bleues'' compensé par un beau film de guerre '' l'assaut des jeunes loups'. Ses films sont rares en France, je n'en ai vu qu'une dizaine sur sa cinquantaine tournée. Il a fallu un festival Kim Novak pour avoir la joie d'en découvrir un autre. Je l'ai trouvé tout à fait remarquable à tous points de vue et particulièrement beau sur l'amitié. Il mélange avec talent l'humour, la vengeance du bizut rendant ridicule son tortionnaire, et la gravité: le moment ou l'ancien de la guerre de Corée manque de tuer un jeune homme. Les acteurs sont à l'unisson avec un Brian Keith exceptionnel dans un rôle difficile. Kim Novak à 22 ans est sublimement belle et chante tout à fait agréablement, mais n'a rien à voir avec Marylin Monroe. Ce fut une stupidité de vouloir les comparer. Chacune d'elle ayant un registre très différent. On reconnaît souvent les bons metteurs en scène à la façon dont ils choisissent et filment certains décors. C'est exactement le cas ici avec ce magnifique parking avec ascenseurs en plein centre de la ville de Reno.
    mistermyster
    mistermyster

    34 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2022
    Il y a un je ne sais quoi, un tour de main ingénieux qui pousse à aller plus loin, même s’il ne se passe pas grand-chose dans une bonne moitié du film, on se demande où le metteur en scène veut nous emmener. Et il y parvient grâce à des acteurs attachants et une interprétation toute en justesse. La dernière partie est la plus captivante, avec un fric frac classieux. Kim Novak, la belle de service, n’est qu’accessoire, même si le mot est fort. Sans être transcendant c’est un film attachant et à découvrir.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 avril 2020
    Phil Karlson était un réalisateur de studio, ayant fait ses armes dans l'assistanat de 1932 à 1943 pour la Universal. Après un passage à la Monogram Pictures qui lui permet d'accéder à la réalisation , il réalise deux westerns pour la Columbia où il rencontre le producteur Edward Small avec lequel il entame une relation fructueuse. Sur 30 ans de carrière, il mettra en scène près de 50 films dans presque tous les genres. Mais c'est grâce à sa prédisposition pour le film noir qu'il trouvera des appuis auprès de la critique européenne,notamment auprès de Bertrand Tavernier qui dans son ouvrage référence ("50 ans de cinéma américain") lui consacre un long article. En 1955, sort sur les écrans "On ne joue pas avec le crime" inspiré d'une nouvelle de Jack Finney ("5 against the house" comme le tire original du film). Le scénario est écrit par Stirling Silliphant et William Bowers . Quatre étudiants un peu désoeuvrés spoiler: se mettent en tête comme un défi de réussir un hold-up au Harold's Club
    , le plus grand casino de Reno (dénommée dans le film "la plus grande petite ville du monde"). La scène d'ouverture se passe dans le casino, donnant l'occasion à Karlson de dresser les personnalités bien différentes de chacun des membres du groupe. spoiler: Un rebelle revenu traumatisé du front coréen (Brian Keith), un fils (Kevin Matthews) de riche industriel qui ne pense qu'à se démarquer par un coup d'éclat pour s'affirmer au sein de sa famille, un suiveur infantile (Alvy Moore) et enfin un beau gosse (Guy Madison) lui aussi ancien de Corée
    . L'entame plutôt réussie promettait beaucoup avant que spoiler: l'action n'emmène tout ce beau monde pour un trop long moment sur leur campus où l'âge canonique de ces quatre trentenaires n'apparaisse comme une incongruité
    . Le scénario devenu alors très bavard semble tourner en rond même si la très sensuelle Kim Novak alors à ses débuts vient faire diversion. On s'ennuie ferme à la vision des blagues potaches entrecoupées des interrogations existentielles un peu vaines et trop démonstratives de chacun. Heureusement, la dernière partie consacrée à la spoiler: réalisation du hold-up
    montre que Phil Karlson n'est pas maladroit quand il est dans son élément. Ce film déséquilibré sans grand intérêt n'est pas à conseiller pour découvrir la filmographie. "Le quatrième homme" tourné en 1952 avec John Payne est plutôt recommandé.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Ça commence par des blagues de collégien, ça continue par des discussions interminables sur la réussite en société. Leur idée pour briller: braquer un casino........et ça finit en queue de poisson.
    Vraiment raté. Bavard et ennuyeux
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 novembre 2011
    Le metteur en scène Phil Karlson ètait l'un des princes de la sèrie B qui fut injustement mèprisè en France mais très apprèciè aux Etats-Unis. Pourtant son "5 Against the House" est un film de braquage qui dèçoit! Le film se dèroule dans la ville de Reno, la plus grande petite ville du monde ("The Biggest Little City in the World") où jadis on n'annonçait dans les casinos le Jackpot gèant au micro! Une bande d'ètudiants infantile (dont l'excellent Brian Keith en ancien vétéran de la guerre de Corèe) vont passer le point de non retour en dèrobant l'argent d'un casino! D'habitude Karlson excelle dans le film à petit budget mais là il manque le coach malgrè la magnifique Kim Novak qui se rèvèle dans un numèro à la Rita Hayworth et d'une très belle photographie dans les scènes de nuit! C’est parfois exagèrè (le dèroulement du braquage) avec une distribution qui gagne en sympathie mais qui perd en èpaisseur psychologique hormis le personnage de Brick, ce qui affaiblit l’histoire et nuit aux idèes gènèreuses du cinèaste! Pas dèplaisante non plus cette sèrie B tout en sachant que Karlson peut faire beaucoup mieux...
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2011
    Après un début prometteur cool un peu à la "Ocean's Eleven", le film traîne en longueur pendant une heure. On pourrait penser que le film prend son temps pour approfondir les différents protagonistes à l'instar du magistral "Quand la ville dort" de John Huston. Ce n'est pas le cas, en fait on abonde en séquences inutiles, n'apportant absolument rien à l'intrigue. De plus, à part Brian Keith, le casting est franchement peu brillant, trop monolithique même pour Kim Novak qui jouait ici un de ses premiers rôles au cinéma. Quelques échanges de dialogues piquants sont quand même à signaler et à sauver. Bon si la première heure n'a pas endormi le spectateur, ce dernier peut apprécier la scène du hold-up ainsi que la poursuite dans le parking qui s'ensuit. Un film noir très mineur.
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