un film à propos de l’art : c’est tout pour moi !
bien que je ne sois pas une très grande fan de la peinture, je n’en reste tout de même point touchée. alors qu’est-ce qui m’a séduit dans ce film ? sans surprise aucune : le casting. c’est d’ailleurs presque toujours en raison du casting, que je me lance corps et âme dans un film. et cela lui, eh bien, je n’ai pas regretté mon expérience !
alors qui de ce merveilleux casting a fait pencher la balance pour que j’ose sauter le pas ? sans surprise non plus, je dirais Jake Gyllenhaal (vraiment tout le monde est choqué là, c’est si… inattendu de ma part ?) non brèves de plaisanteries, en ce moment, je suis à un stade de ma vie où me faire l’entièreté de la filmographie de ce si talentueux Jake Gyllenhaal me parait être primordial. étant une très grande admiration du 7e art, je trouve que Jake Gyllenhaal possède ce petit quelque chose en plus, qui fait de lui un immense acteur. peu importe le genre du film dans lequel il joue, il est tout simplement hypnotisant. il m’est impossible de détacher mon regard de ses très nombreuses personnages. pour moi, je le mets dans le même panier que Ryan Gosling : deux grands acteurs aux rôles si diverses mais avec eux, nous ne sommes jamais déçus !
Natalia Dyer est la seconde actrice qui m’a séduite dans ce casting hors pair. très fan de Stranger Things, j’ai été très ravie de la retrouver dans un autre rôle différent de Nancy. seul bémol peut-être : son personnage Coco n’a pas énormément de temps à l’écran, car c’est un personnage très secondaire.
j’ai été également très ravie d’y retrouver Tom Sturridge dans le rôle de Jon Dondon, un personnage au style décalé et affirmé (que j’aurais aimé voir davantage) et connu pour avoir joué dans Far from the madding crowd et Mary Shelley, et Billy Magnussen dans le rôle de Bryson (connu pour avoir joué Into the woods).
commençons donc par le scénario complètement loufoque auquel nous sommes confronté. on suit donc Morf Vandewalt (joué par l’excellent Jake Gyllenhaal), personnage très attachant, qui est un célèbre critique d’art. avec Josephina (interprétée par Zawe Ashton, tout simplement fabuleuse), ils s’emparent des œuvres d’une personnage âgée décédée ; un célèbre Vetril Dease. seulement voilà, il s’avère qu’au fur et à mesure que ses œuvres se font découvrir du grand public, il arrive toutes sortes de malheur aux personnages… si bien, qu’on parle carrément de meurtres !
tandis que les minutes défilent, l’ambiance ne fait que s’assombrir au point de complètement finir par étouffer nos personnages principaux et les plonger dans une sorte de paranoïa auditive et visuelle. attention à ceux qui osent ouvrir leur bouche et se confier sur ce qu’ils voient des tableaux de Dease au risque de connaître un destin bien funeste. la façon dont les tableaux prennent vie est totalement terrifiante ! on a carrément l’impression de se faire aspirer par les œuvres sombres et torturées d’une âme en peine. c’est ce côté extrêmement obscur et ébène qui je dois reconnaître, m’a énormément attiré.
plus un film est sombre et plus je me sens comme envoûtée par cet univers qui dépeint des âmes criant leur souffrance au détour de l’art. ce film ne fait donc pas exception à la règle ! bien que nous n’avons aucune explication quant au fait que les nombreux tableaux de Dease prennent vie, j’aurais d’ailleurs aimé avoir une petite explication à la fin du film, mais c’est sans doute cela son charme au film, je ne me suis jamais ennuyée. les morts étaient cependant très imaginatives et très bien réalisées !
la scène où Morf se fait poursuivre par le robot risque de hanter mes pensées pour un moment encore, et j’adore ça ! Jake Gyllenhaal était tout simplement incroyable, à couper le souffle.
un film à revoir sans modération aucune !