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Albert
3 abonnés
250 critiques
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0,5
Publiée le 30 août 2023
Mise en scène burlesque sans raison suivant une écolo qui prend la voiture, qui laisse sa télé allumée et qui a un portable dernier cri… Sans parler de sa sœur jumelle prof de yoga totalement ridicule. Aucun intérêt.
Certains combattent des moulins à vent, d'autres font exploser des lignes à haute tension. C'est le cas d'Halla qui recours au "terrorisme écologique" afin de protester contre un accord industriel sino-islandais. Une version actuelle et écologiste de la lutte entre David et Goliath . Le traitement n'est pas dénué d'une certaine poésie ni d'humour. Un ton rafraichissant qui ne fait heureusement pas oublier les réflexions politiques et écologiques. Une belle histoire bien filmée et interprétée mais avec cependant une intrigue un brin redondante qui accuse quelques peties longueurs.
C’est un excellent film comme pour les adultes ou les ados. Pour expliquer qu’on peut sauver notre planète qu’il n’est jamais trop tard. C’est un film fantastique
Un film surprenant mais assez génial. L'histoire est super, l'image est belle, la musique excellente, les thèmes sont traités avec subtilité et il y a même de l'humour bien placé. Un excellent film
Partie pour regarder un biopic "avec de beaux paysages" islandais, je suis rapidement tombée sous le charme prise par le jeu de l'actrice principale et par la mise en scène y compris musicale.
Drôle de film. Je n'ai pas du tout accroché à cette "héroïne" vindicative. L'histoire fait tout pour rendre sa lutte juste: combattre un géant quitte à être hors-la-loi. Moui. Sauf que ses méthodes relèvent davantage d'une radicalité douteuse pour ne pas dire d'une terroriste que de la justicière. Peu importe que son propos soit défendable ou compréhensible. Comment défendre une guérilla menée par une mamie en colère radicalisée ? La justice personnelle est toujours suspecte. Le reste (l'adoption; le propos féministe) ajoute 0 la surenchère du propos dans le "on-va-faire-payer-aux-responsables-des-maleurs-de-notre-société". Quitte à faire la guerre donc. Et il faut dire bravo ?
Film islandais sur une femme qui décide de saboter le réseau électrique de son pays dans un esprit de résistance contre les multinationales de l'énergie, Woman at War se distingue par son ton décalé, à l'image de sa bande-son "intégrée" au film (un orchestre qui apparaît dans la plupart des scènes) : suspense et humour noir se côtoient dans un joyeux mélange typiquement nordique, avec de surcroît une photographie inspirée qui permet de s'émerveiller devant les magnifiques paysages de l'Islande.
Voilà un film qui offre un paquet d'émotions à travers l'histoire de cette femme qui entre en guerre contre la domination des hommes et leur corruption. La manière dont elle le fait est totalement inattendu, original et efficace. Le message est clair, à l'heure où les élites de notre pays nous imposent leurs choix : la 5G par exemple, sans débat. Woman at war est un exemple d'action radicale face à des institutions anti-démocratiques.
À la fois haletant, sensible, poétique et politique, magnifiquement joué et filmé. La musique est remarquable. Le sujet est nécessaire et traité avec finesse
Woman at War, c'est le récit d'une Islandaise aux idées fortes. Halla a un portrait de Gandhi et un autre de Morgan Freeman dans sa maison, elle sait tirer à l'arc, camper seule dans les montagnes et saboter le réseau électrique de la moitié du pays. Ses actes vont mettre l'économie islandaise au bord du gouffre, menaçant ses contrats avec la Chine et obligeant à en appeler aux moyens des amis américains. Tout cela fait d'elle un personnage-clé dans le paysage économique mondial.
Prétentieux, superficiel, ridicule ? Rien de tout ça. C'est juste Erlingsson qui s'amuse à dépeindre l'Islande comme un pays contradictoire : tout fragile et charmant, mais aux mains de Vikings restés très forts. Car Vikings ils sont, et pas seulement Halla : déterminés, efficaces en tout et humains juste comme il faut, ils font tous honneur à leurs ancêtres et Erlingsson ne fait que démontrer sa propre légitimité en réalisant ce bijou. Ses fantaisies ne sont risibles que parce que la réalité leur a donné une raison d'être ; dans le film, elles sont un concentré de saveurs.
Souvent absurde et très naïf, Woman at War n'a aucun mal à prendre les problèmes de la société islandaise à bras-le-corps sans s'en moquer. C'est par exemple avec humour qu'on met en scène le touriste hispanique servant de running gag en sa qualité de victime récurrente aux interventions policières. Quant au micro-orchestre qui suit Halla partout (chapeau à la logistique, d'ailleurs), ses notes saccadés au tuba sont là pour nous rappeler que c'est un film surréaliste et que c'est de là que l'œuvre tire ce qu'elle a de plus drôle et de plus pittoresque.
Pittoresque : encore une épithète qu'il est important de ne pas prendre du côté péjoratif. Comment toutefois désigner autrement la manière que le réalisateur a de recycler le thriller à la mode islandaise ? Il n'y a que le petit pays scandinave pour être le berceau d'une scène aussi sérieuse qu'adorable où une source chaude permet d'arranger un problème d'hypothermie : c'est horriblement pittoresque et pourtant anti-touristique à l'extrême, car ce n'est pas en voyageant physiquement dans le pays qu'il peut revêtir de tels atours compassionnels et exotiques.
Tout cela, c'est encore sans compter sur les magnifiques images (oui, c'est clairement l'argument le plus nul que je puisse donner sur un film islandais) et le conflit intérieur que Halla va vivre en soupesant tour à tour ses idées révolutionnaires et celle d'adopter une petite fille. Bref, Woman at War est encore une preuve s'il en fallait que la créativité n'a pas de limites, qu'on peut concilier divertissement, patrimoine et nouveauté, et que l'Islande n'a pas fini de surprendre pour d'autres raisons que sa seule iconicité du monde viking.
Très joli film sur le combat de cette femme écolo contre le géant minier. Comme souvent en Islande le style est tout à fait singulier avec une mise en scène originale pleine d'humour et des plans de toute beauté de cette nature sauvage. Le scénario est rudement bien écrit avec une pirouette à la fin qui en surprendra plus d'un. Et excellente idée d'avoir mis cette fanfare dans tous les plans accompagnés de musique.
Un cinéma extraordinaire. Je regarde peu de film mais celui-ci m'a "scotché". Et c'est réaliste. Tourné dans de superbes paysages Islandais avec une actrice sublimissime dans ce rôle.
Sur un thème à la mode (l’écologie), mais peu approfondi, le réalisateur Islandais livre un patchwork de genres : il y a du thriller (les poursuites de l’héroïne par la police), avec son lot de suspense, des grands sentiments (les relations entre les deux sœurs jumelles, le projet d’adoption de la petite Ukrainienne, au passé à faire pleurer dans les chaumières) et une volonté poétique (les musiciens et chanteuses qui apparaissent régulièrement dans le film, de façon anachronique et inexpliquée). Ce dernier élément crée une forme de distanciation bienvenue, plaçant le film dans le registre de la fable, et en empruntant à l’univers d’Emir Kusturica. Le film n’atteint pas des sommets, mais on se souviendra de cette lutte solitaire d’une femme dans les étendues Islandaises.
Personnage intéressant et bien interprété, mais scénario invraisemblable à bien des égards. Des plus la présence répétée de l'orchestre aurait pu être une bonne idée mais celui-ci revient beaucoup trop souvent au point de perdre son intérêt, sa pertinence, et de fatiguer.
3 441 abonnés
18 103 critiques
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5,0
Publiée le 12 juillet 2020
Woman at War fonctionne aussi bien à un niveau absurde ou symbolique mais certainement pas au niveau littéral. Elle mène le bon combat contre la pollution des entreprises mais si c'était la réalité plutôt qu'un film absurde elle nuirait probablement à l'environnement et ne l'aiderait pas. En réalité les environnements sans arbres du Nord dans des endroits comme l'Islande et l'Écosse étaient autrefois couverts d'arbres. Le changement climatique pourrait être évité en replantant ces forêts anciennes. Mais cela pourrait nuire à la culture traditionnelle des bergers dans les régions rurales de l'Islande. Le film dépeint ces bergers traditionnels comme des héros de l'environnement tandis que l'usine d'aluminium est le méchant. L'industrie de l'aluminium a toujours désespérément besoin d'électricité bon marché car elle en utilise beaucoup. Donc si vous essayez vraiment de lutter contre le changement climatique alors quel meilleur endroit pour implanter une telle usine que l'Islande où toute l'énergie électrique est générée sans brûler aucun combustible fossile ? Je ne suis pas naïf du fait que les entreprises en général sont généralement les pires méchants du monde d'aujourd'hui. Nous libéraux occidentaux aimerions peut-être imaginer que les socialistes démocrates des pays scandinaves vivent dans une sorte de paradis utopique anti-entreprises. Mais le film nous rappelle que notre utopie est naïve. En réalité les dirigeants islandais se sont récemment révélés aussi corrompus que tous les dirigeants brésiliens. Je pense que le réalisateur du film Benedikt Erlingsson est probablement du côté des écologistes les plus naïfs, les plus hippies et les plus désemparés. Tout ce qui est grand et corporatif est par définition mauvais et tout ce qui est petit et local (par exemple, les bergers) est par définition bon. Aucune réflexion supplémentaire n'est requise. Même si la politique de ce film est carrément dans le camp écologiste hippie qui semble incapable de pensée rationnelle cela vous amènera certainement à réfléchir sérieusement aux questions qui comptent le plus aujourd'hui. Tout film qui mène à une discussion approfondie par la suite est un très grand film que vous soyez d'accord ou non d'accord avec la politique du film. Une autre marque d'un très grand film est de savoir si un film vaut la peine d'être vu deux fois. Celui-ci l'est certainement. Si c'est suffisant que notre héroïne descende dans la rue alors peut-être, juste peut-être nous pourrons sauver le monde...