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    Si Beale Street pouvait parler
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    poet75
    poet75

    257 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2019
    C’est un roman qui ne peut laisser de marbre qu’a adapté Barry Jenkins pour son troisième long-métrage. Écrit par James Baldwin et paru en 1974, il raconte l’histoire d’un amour plus grand, plus fort que tout ce qui s’emploie à le détruire. Situé dans le Harlem de 1970, le récit s’attache à deux personnages de la communauté noire, Tish (jouée par Kiki Layne dans le film) et Fonny (Stephan James). Tous deux se connaissent depuis l’enfance, ils sont inséparables et, bien sûr, leur complicité en vient à s’épanouir dans un amour total. Ils ont 19 et 20 ans et se préparent à se marier et à passer le reste de leur vie ensemble.
    Or leur projet s’écroule lorsque Fonny est accusé faussement d’avoir violé une Portoricaine. Emprisonné, il a beau clamer son innocence, rien n’y fait. L’Amérique n’en est pas à une erreur judiciaire près, surtout quand il s’agit des Noirs. De son côté, Tish annonce à ses proches, puis à Fonny lui-même, qu’elle est enceinte. Ce qui ne l’empêche pas, avec le soutien des membres de sa famille, de mener son combat pour prouver l’innocence de Fonny.
    Un tel sujet méritait d’être magnifié par une mise en scène inventive mais, malheureusement, ce n’est, le plus souvent, pas le cas. Les deux personnages principaux sont beaux comme tout, mais ils sont à la ressemblance de l’esthétique plan-plan que le réalisateur a le mauvais goût de privilégier, prenant ainsi le risque de faire sombrer le spectateur dans l’ennui. Les scènes sont jolies, si l’on veut, mais elles s’étirent et n’ont pas plus de force, bien souvent, que des images de papier glacé. Quant aux personnages secondaires, la plupart d’entre eux sont massacrés par une mise en scène qui n’en fait que des pantins caricaturaux : ainsi la mère « cul-bénit » de Fonny ou le flic raciste.
    Restent néanmoins quelques séquences ou quelques scènes qui échappent au style peu inspiré qui en plombe beaucoup d’autres. spoiler: Ainsi, quand Fonny fait visiter à Tish un entrepôt qu’il prévoit d’acheter pour y faire leur future demeure. Sceptique, la jeune femme finit néanmoins par se prendre au jeu et à imaginer à quels endroits pourraient être placés les différents meubles. Fonny, avec la complicité d’un jeune juif, propriétaire des lieux, qui les accompagne, fait semblant de déplacer et d’installer des appareils électroménagers. Une fois ce petit jeu terminé, Fonny s’étonne de la complicité et de la gentillesse du juif envers eux. Ce à quoi ce dernier répond : « J’adore les gens qui s’aiment » !
    Tout simplement. Dommage, vraiment dommage, que tout le film ne soit pas aussi inspiré que cette séquence-là !
    benoitG80
    benoitG80

    3 326 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2019
    « Si Beale Street pouvait parler » est magnifiquement filmé, une véritable beauté formelle qui à elle seule pourrait presque suffire à rester en suspens et à nous émouvoir.
    Un écrin sans doute somptueux et à la hauteur, pour ce film de Barry Jenkins, dont le roman éponyme de James Baldwin en est l’inspiration...
    En effet, les éclairages sur les visages sont tout simplement sublimes et que dire de tous ces regards fabuleux presque hypnotisants !
    Seulement voilà, si on est séduit par cette esthétique indéniable, puisque tout est misé sous cet angle, le cinéaste enfonce le clou jusqu’au bout avec une musique également au diapason et des dialogues d’un lyrisme redondant, même si cette atmosphère empreinte de romantisme et de mélancolie pourrait nous envoûter à elle seule quelque part...
    La voix off de la malheureuse Tish, ne fait que renforcer cet aspect très descriptif, jusqu’à entrer dans une contemplation qui devient envahissante et très pesante, à la limite gênante, au point de laisser les personnages principaux en retrait.
    On aurait envie face à cette histoire d’injustice, où l’erreur judiciaire est apparemment le thème central, de rugir sous forme d’échanges où la colère et la rage sont à fleur de peau, alors que même à la prison, lors des parloirs, on philosophe sur la différence entre un artiste et un artisan !
    Cette réalisation semble tellement sensible et belle, qu’elle en devient édulcorée, presque mièvre dans le traitement des personnages, de leurs caractères sans compter ce manque de naturel flagrant ressenti dans les dialogues, avec bien souvent des considérations ampoulées pas toujours explicites ou pertinentes, ce qui produit un côté artificiel plein d’affèterie.
    C’est d’autant plus dommage, que quelquefois on perçoit enfin de la sincérité, une forme de vibration qui frémit tout à coup, sous forme d’un trop bref instant de justesse et de vérité pour retomber de plus belle dans ce maniérisme de principe.
    De plus, on se demande parfois quel était l’enjeu principal car on pourrait en voir plusieurs, à moins que Barry Jenkins ait voulu justement croiser ses intentions et ses messages au risque de se perdre et de nous perdre aussi.
    Du cinéma très stylé, un peu comme un exercice esthétique qu’il faut absolument réussir en oubliant l’essentiel, les vrais rapports humains faits à la fois d’amour, de vengeance et de haine, surtout dans ce terrible contexte, que cette forme doucereuse et très étudiée finit par desservir absolument...
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 février 2019
    Le réalisateur nous avait éblouis avec un "Moonlight" incisif et poétique dont la force pamphlétaire et poétique constituait un tour de maître. Cette fois, le cinéaste poursuit son travail de dénonciation du rejet que subit la communauté noire aux Etats-Unis en transposant son récit dans l'Amérique des années 60. Cela pourrait être une histoire banale, celle d'un couple qui s'aime, qui se rêve un avenir, sauf que leur destin commun est mis à mal par une dénonciation apparemment calomnieuse de viol par une jeune mexicaine à l'encontre de Fonny qui se retrouve incarcéré. La famille décide alors de mener un combat acharné contre la machinerie judiciaire, elle aussi convaincue de la culpabilité évidente du jeune-homme noir.

    Evidemment, il est difficile de résister à l'horreur discriminatoire que subissent les populations noires aux Etats-Unis qui se veut pourtant la nation de la réussite sociale et économique. Le sujet du film est noble et habile. Mais hélas la mise en scène se perd dans une série de dialogues longs, très longs, dans des portraits totalement manichéens de deux familles, et surtout dans des effets visuels sirupeux et inutiles. La musique accompagne d'un bout à l'autre le récit qui aurait à gagner à plus de simplicité et de dépouillement. Les ralentis alourdissent le propos qui, au lieu de provoquer la colère contre l'injustice, accroît l'ennui et l'agacement. Si la photographie particulière du cinéaste avait tout son sens dans "Moonlight", ici, elle se transforme en une sorte de bonbon indigeste superfétatoire.

    Bref, "Si Beale Street pouvait parler" passe à côté de son sujet. Et pourtant, il faudra encore des décennies de films pour que la tragédie de la discrimination raciale disparaisse de nos sociétés modernes.
    Aubert M.
    Aubert M.

    3 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 février 2019
    Film trop long et ennuyeux , sans substance, scénario plat
    Aucune émotion l'histoire d'amour est d'une platitude, un navet, à fuir
    Zeu d'Homme
    Zeu d'Homme

    13 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2019
    Perso, j’ai clairement vu une beauté plastique indeniable au travers d’une très belle photographie avec des éclairages travaillés, des gros plans sur les très beaux visages de ces personnages et des mises en scène intérieures ou extérieures très réussies.
    Mais je n’ai pas ressenti de réelle émotion et d’empathie vis à vis de ce couple. Les personnages manquent de dimension et sont un peu enfermés dans leur rôle monolithique.
    J’ai trouvé certaines scènes et certaines relations entre les personnages assez ampoulé et le tout un peu trop manichéen.
    C’est un peu trop lisse à mon sens, un peu trop appliqué, classique et linéaire dans la forme. Le style trop romantique ne m’a pas totalement convaincu.
    Le film a plein de qualités mais je suis resté assez extérieur à ce qui m’était montré.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 février 2019
    Malgré un esthétisme un tantinet poussé et une longue scène de réunion familiale un peu lourdingue (l'enlever aurait rendu le film un chef d’œuvre) c'est un film puissant, avec deux comédiens qui restent en tête, avec leurs émotions silencieuses. A ne pas rater
    Mac Ready
    Mac Ready

    4 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2019
    Film avec de belles images et de beaux acteurs. Pourtant, on s'ennuie ferme. De nombreuses pistes sont lancées mais jamais traitees: le travail de l'avocat, la belle-mere aigrie, la recherche de l'appart mais aucune n est vraiment suivie. Un film avec un potentiel mais pas très bien traité. Dans le genre, il y a mieux!
    PLR
    PLR

    412 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2019
    L’adaptation d’un roman est toujours quelque chose de difficile. Car aucun auteur n’écrit et ne construit son récit comme un scénariste. Pour l’adaptation à l’écran, le scénariste ne retient donc généralement du récit que l’action et laisse de côté les pensées et réflexions de l’auteur original pour demander aux acteurs de les remplacer par quelque chose relevant de leur jeu. Mais ici, le scénario a voulu garder en partie le style propre à l’écrit. Il s’ensuit que l’action s’estompe et s’aplatit en perdant du rythme au profit de quelques pensées au travers de la voix off d’un des personnages principaux. Mais regarder un film, ce n’est pas tourner les pages d’un livre à son rythme, avec cette capacité de s’arrêter au besoin sur un élément essentiel dans la pensée et en revenant un peu en arrière si nécessaire. Au cinéma, l’immersion dans le récit se doit donc d’être plus rapide, plus directe, plus franche. C’est ce qui manque ici, apportant une certaine lenteur à ce propos et finissant par affecter son intensité dramatique. Ce qui n’était certainement pas l’objectif sur ce type de sujet sociétal.
    Serge V
    Serge V

    82 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2019
    un couple de noirs américains dans les années 60 s ' aimaient d ' un amour tendre , vous ne me croyez pas , mais regardez , ils se regardent les yeux dans les yeux de longues ( très longues ! ) secondes , regardez , ils se tiennent les mains dans les mains langoureusement , d 'ailleurs ils s ' aimaient déjà dans leur prime enfance . leur si bel amour va être brisé par l ' accusation de viol , injuste bien sûr , de l ' amoureux ! on dirait l ' adaptation d ' un roman à l' eau de rose ! bon , passons aux choses positives , une interprétation excellente , une photo et une musiques remarquables ! mais pourquoi cette lenteur !!!
    Carloscritique
    Carloscritique

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 septembre 2022
    Si Beale Street pouvait parler elle en dirait bien plus que ce film.
    Nous sommes humains, nous avons tous déjà aimé alors oui ces deux jeunes gens transpirent l’amour, le vrai, le grand. Je dirai même que leur amour les transcendances. On voit une telle alchimie à l’écran qu’on en vient à se demander si les acteurs ne sont pas tomber amoureux l’un de l’autre. Jenkins communique des émotions douces, un romantisme égaré mais n'a pas le sens du rythme. Alors Beale street est un diamant dans sa forme, une photographie sublime, une bande son magnifique, des dialogues partiellement excellents, des costumes extremment bien tailles. Malheureusement perd de sa valeur quand on comprend le manège pénible de longues séquences ralenties enchâssé par de courtes séquences très rythmées, comme pour dire "Il y a toujours un enjeux, restez bien accrochez à vos sièges." Il n’en est rien ! Mon problème c’est que le film ne veut pas seulement raconter les retords d’une histoire d’amour. Il veut aussi donner à voir la situation des noirs dans les 70's au sein du Bronx alors on peut sentir l’intention par les photos en noir et blanc balançaient ci et là, l’attitude du policier, quelques commentaires etc. Mais voilà ça retombe à plat parce que voulant être un peu politique, un peu romantique, un peu intellectuel, Beale Street n’est rien du tout.
    tupper
    tupper

    120 abonnés 1 318 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2019
    Esthétisme léché, interprétations subtiles et justes, ambiance feutrée et romantique, ce film déploie des atouts de forme indéniable qui auraient pu lui permettre de délivrer des messages forts, émouvants. Malheureusement il n’en a rien été pour moi. J’ai trouvé le film creux et convenu sur le fond. Reste un bel objet, une histoire d’amour poétique et un goût d’inachevé.
    titicaca120
    titicaca120

    354 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2019
    un drame humain d'une grande force dans cette Amérique ancrée de façon
    néfaste et honteuse dans le racisme primaire, la seule scène avec le flic en dit long
    sur le quotidien de ces pauvres gens.
    le film prend le temps de raconter, la lumière est extraordinaire , la BO envoutante
    les acteurs excellents et la scène de la rencontre parents beaux parents est jubilatoire.
    le grand oublié des oscars.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 février 2019
    extrèmement déçue. Tout est très lent. On a l'impression souuvent que les gens n'ont pas d'émotions.
    cinono1
    cinono1

    260 abonnés 1 990 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2019
    Il n'aura fallu que de deux films à Barry Jenkins pour s'imposer comme l'un des meilleurs cinéaste contemporain. La douceur qui émane de sa manière de filmer, est subjuguante et donne force à son récit et ses personnages. Pour lui, dans un monde chaotique et violent, l'amour et la paix sont les chemins à emprunter pour parvenir à la libération des êtres. On pourra toutefois reprocher dans ce film-ci un manque d'apreté et un discours trop timoré sur la condition souvent déplorable des afro-américains. Mais encore une fois, son discours est porté par la foi, l'espérance que la bonté, la compréhension l'emporteront. Au sein d'une magnifique photo cuivrée, de légers ralentis, les acteurs font exister chaque vibrations de leurs personnages, Kiki Layne réalise une performance fantastique entre force et renoncement, son charisme inonde l'écran.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 2 février 2019
    Un film d'amour tout à fait oubliable. Je ne m'en souviens que pour lui attribuer une note faible pour le déconseiller.
    Je regrette les longueurs de ce film et un intrigue loin d'être palpitante.
    Loin d'être un must...
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