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    Si Beale Street pouvait parler
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    112 critiques spectateurs

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    Epikouros
    Epikouros

    30 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2019
    Je me faisais une telle joie d'aller voir ce film ! Je l'imaginais romantique, bouleversant, vibrant... Or, bizarrement, je n'ai ressenti aucune émotion palpable, pas le moindre œil mouillé ni gorge serrée. C'est une étrange romance, plutôt languissante, esthétisante, sur fond politique noirci d'images d'archive, une romance surtout longuette. Peu de dramaturgie, d'interminables dialogues. Bien sûr, certaines scènes sont très belles, presque léchées (l'accouchement dans la baignoire,; les retrouvailles finales au parloir...). J'e me suis assoupi durant une scène interminable (la visite d'un appartement ?). Il y a aussi quelques clichés, des outrances : le rictus du méchant flic, les roulements d'yeux de la belle-mère cul-béni... Heureusement, les deux jeunes acteurs interprétant Tish et Fonny sont très beaux, très touchants, là encore d'une perfection morale presque outrancière, mais, je me répète, leur histoire d'amour contrarié m'a laissé de glace, pas captivé, à peine en empathie. J’ajoute que l'image mordorée, genre chromo à l'ancienne, est lassante pour les yeux et ne donne pas de punch au récit, loin de là ! Tout baigne dans une sorte de halo, de flou... soporifique. Bref, déception et ennui. Et regret : qu'est devenue la patte du réalisateur de MOONLIGHT, flagrante et enthousiasmante dans son 1er opus ? Je pense que Berry Jenkis est menacé de "communautarisme artistique". Qu'il élargisse sa vision des êtres (et de l'histoire américaine). Sans doute se renouvellera-t-il alors, pour notre plus grand plaisir !
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 406 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2019
    " Si Beale Street pouvait parler " de Barry Jenkins oscarise pour le chef oeuvre " Moonlight " est un drame romantique profond. En effet en dépit de longueurs et d'un thème rabâche (la ségrégation des noires aux États Unis ) est une oeuvre émouvante et cruelle avec une sublime bande sonore et mention spéciale à Regina King nommée au oscar en mére courage.
    SANDRINE Riii.
    SANDRINE Riii.

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2019
    Bon film mais l'actrice principale a un jeu qui rend son personnage un peu trop niais. Le film ne fait pas "pleurer" comme je l'avais imaginé, moins d'émotions que prévu, un peu déçue.
    traversay1
    traversay1

    3 147 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2019
    Avec Moonlight et maintenant Si Beale Street pouvait parler, Barry jenkins possède déjà sa carte de grand réalisateur. Attention quand même à une tendance qui s'affirme encore davantage dans son dernier film, celle d'un certain esthétisme qui n'est pas loin de toucher au maniérisme, en particulier dans des passages qui ne requièrent aucun effort de beauté formelle, a priori. Ceci posé, Si Beale Street pouvait parler est un somptueux long-métrage, une histoire d'amour fou telle qu'on peut en trouver chez Frank Borzage, rempart contre l'iniquité et le racisme rampant de l'Amérique des années 70. Bien entendu, cette adaptation de Baldwin vaut aussi pour son message social et politique dans un contexte sans ambigüité, celui de l'injustice de la justice blanche à l'égard de la population afro-américaine (symbolisée par un flic à la peau pâle cependant un tantinet caricatural). Si l'on veut trouver un autre reproche à faire au film, ce serait peut-être quelques langueurs dans son montage avec une propension à abuser des scènes contemplatives et ornementales alors qu'une poignée d'autres montre une énergie farouche qui contraste habilement avec la douceur générale de la mise en scène (le crêpage de chignon dans la rencontre entre les familles des deux héros est superbe d'intensité et d'humour ravageur). Les deux interprètes principaux sont excellents : Stephan James et surtout Kiki Layne, au jeu nuancé qui fait de Si Beale Street un émouvant portrait de femme : passionnée, forte, résignée et lumineuse.
    Steph N.
    Steph N.

    39 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2019
    Remarquablement filmé, bien joué. Manque juste un petit peu de rythme... 1H40,ça aurait été parfait... Excellente musique qui accompagne le film un peu à la façon d'un certain M. Legrand...
    Lorry M
    Lorry M

    13 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 février 2019
    Sur le papier, le scénario est beau : une histoire d'amour, une lutte contre l'injustice et la ségrégation raciale. Sur l'écran, il manque cette étincelle, de poésie et de délicatesse, qui aurait pu faire chavirer le film vers un chef d'œuvre. L'inertie et la placidité remplacent la pudeur des sentiments et la passion charnelle est réduite à la démonstration proprette voire superficielle d'une romance. On est loin du sublime "In the Mood for love" de Wonk Kar-Waï
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2019
    Si Beale Street pouvait parler, elle dirait sans doute à Barry Jenkins de se taire.... car, voyez vous, je n'ai jusqu'à présent jamais lu, je l'avoue, de James Baldwin. Eh bien, après ce film, je n'ai plus du tout envie de le découvrir. Preuve que le film est mauvais....ou qu'on ne sait pas exactement ce qui est vraiment dû à Baldwin dans le film.

              Dit autrement: est ce que le militantisme est soluble dans l'esthétisme? On est tentés de répondre non....

              L'histoire semble bien simple pourtant. Tish (la ravissante KiKi Layne au visage délicatement expressif) et Fonny (le très body-buildé Stephan James) s'aiment. Ils sont amis d'enfance et voilà, ils s'aiment. Elle est innocente; il veut devenir sculpteur. Ils cherchent un appartement pour se marier; et puis elle est enceinte. Ses parents, Sharon et Joseph (Colman Domingo) sont ravis. Tout va donc pour le mieux, jusqu'à ce que Fonny soit accusé d'un viol avec violences qu'il n'a pas commis, à l'autre bout du Bronx de plus. La victime s'enfuit à Porto Rico. Mais seule compte la parole de l'accusateur, un petit flic raciste (la tête du flic! on n'a pas peur de la caricature....) qui s'est déjà opposé à Sonny et lui a promis "de le retrouver". Sharon (Regina King), dans une séquence particulièrement ridicule, toute en perruque chic et en paillettes, tente de retrouver à Porto Rico cette victime pour la convaincre de changer son témoignage, sans succès. Finalement Fonny plaidera coupable, pour avoir une moindre peine.

              Cette dénonciation de la discrimination subie par la communauté noire vis à vis de la justice, elle devrait nous toucher, nous bouleverser, d'autant que, de nos jours encore, on sait que les armes restent inégales; toutes ces victimes noires de bavures policières.... Elle nous toucherait si elle était racontée simplement, à la Eastwood....  Mais ici, les temps s'étirent, les scènes se traînent, tandis que nous regardons interminablement les amoureux se regarder interminablement... avec des yeux de charolaise. Parfois l'esthétisme tombe juste, comme pour la "première nuit" merveilleusement cadrée et éclairée. Mais, le plus souvent, c'est juste de l'ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 février 2019
    c'est dommage : l'histoire commençait bien. Il y vaut de l'idée dans le scénario et pourtant..qu'elle déception !! Les scènes sont extrêmement lentes, on a l'impression que les personnages ne ressentent aucune émotion. Vraiment déçue
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    166 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2019
    Après le magnifique "Moonlight", Barry Jenkins revient avec l'adaptation d'un livre de James Baldwin, son auteur préféré. L'histoire montre l'amour entre deux jeunes de la communauté afro-américaine dans les années 70 et les injustices policières et justicières face à leur communauté qui les séparent sans raison. C'est beau et touchant. La réalisation, à la fois contemplative et énergique, apporte une dimension poétique spectaculaire. Les images sont superbes. Les acteurs sont très bons, surtout l'actrice jouant la mère. Il faut bien dire que c'est très réussi mais on notera des petites longueurs, surement dues par le côté contemplatif. Du coup on accepte cette envie de réalisation car elle est assumée. Barry Jenkins nous promet de très beaux films à venir.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2019
    Nombreux sont les aficionados de Moonlight qui attendaient Barry Jenkins au tournant après une telle réussite. Le réalisateur oscarisé continue sa percée dans le cinéma américain avec un second film où il se place une nouvelle fois porte parole d’une communauté à laquelle il appartient. If Beale Street Could Talk plonge le public dans le récit de James Baldwin et propose une merveilleuse romance sur fond d’injustice.
    Min S
    Min S

    51 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2019
    Un film très romantique mais il manque d’émotions et de contenu intéressant, jolie à regarder, un petit peu lent mais je pense que c’est l’intention du réalisateur. A voir oui mais bon...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 janvier 2019
    Je suis désolé mais il faut m'expliquer. Je n'ai pas l'impression d'être un Monstre inhumain, une boule de testostérone sans fêlures ou un bodybuilder primaire... Pour preuve j'ai récemment pleuré devant un documentaire animalier. Je m'égare, tout ça pour dire que ce film ne m'a provoqué presque aucune émotion. Encéphalogramme plat. Une histoire d'amour d'une platitude sans égal. Deux amoureux transis séparés par l'injustice... MERCI L'ORIGINALITÉ. Les noirs étaient persécutés aux US pendant les années 70 ? Sans blague. Ce que certains qualifient de Poème Cinématographique ont du se laisser emporter par la photo qui est certes très belle. Car pour le fond, on a beau creuser on ne trouve pas grand chose. Quelques scènes ou la voix s'élève et les personnalités se révèlent - l'annonce aux parents - sauvent un film ou s'enchaînent les scènes molles et inutiles. Le sujet, si peu original mais je veux bien l'accorder - avec une résonance pertinente aujourd'hui aux US - méritait un traitement plus poussé, un parti pris plus clair. Ici, il ne se passe RIEN. Peut-on m'expliquer les critiques dithyrambiques à l'égard de ce film ? Je pense que mon intellect doit être trop limité ou mon coeur de pierre ?
    Claudine G
    Claudine G

    181 abonnés 485 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 janvier 2019
    Un film plein d'émotions et surtout d'un romantisme absolu. Il semble que rien ne pourra altérer les sentiments profonds que ressent ce jeune couple. Malgré tout beaucoup de longueurs, les yeux dans les yeux, la main dans la main, les regards qui en disent long sans pour autant s'exprimer, tout cela est attendrissant mais un brin lassant. Par contre, je sais que les années 70 étaient difficiles pour les noirs même dans leur propre pays, mais ce qui m'a le plus interpellée c'est de se déclarer coupable pour écoper d'une peine sans doute allégée, alors que l'on est innocent, par manque d'avocat qui normalement doit se battre pour rendre justice. Ces deux jeunes acteurs sont excellents dans leur rôle respectif. Film un peu trop romantique à mon goût...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 janvier 2019
    Une vision sans concession de la société américaine, sur l'injustice, le racisme ordinaire, le fatalisme mais avec des rires pour contrebalancer les larmes. Un opus très académique, bien propre , un peu rigide . Plaisant à voir mais on est loin du roman éponyme de James Baldwin.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    596 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2019
    Quand on a été séduit par "Moonlight" qui a remporté l'Oscar du meilleur film il y a deux ans, il est logique qu'on ait de très grandes attentes envers "Si Beale Street pouvait parler". Toujours animée par des sentiments frustrés, et cette fois-ci adaptée d'un roman, cette histoire met en exergue les dysfonctionnements d'un pays où le racisme est au coeur des mentalités, voire même de sa politique. Avec la simplicité des émotions et la violence des injustices, Barry Jenkins pointe du doigt la condition de vie afro-américaine dans les années 70 par le biais d'une très belle histoire d'amour. Mais bien que passée, l'écho à notre actualité se fait sentir !
    "L'amour plus fort que la haine", voilà de quoi relate le film pour faire bref. Mais la mise en scène aiguisée et élégante du réalisateur fait toute sa force. Par ses plans serrés, propres et ses adresses caméra, il rend justice aux victimes d'une société paralysée et intolérante. Les séquences sont longues et bavardes, plus ou moins intenses, en désordre dans le temps, et témoigne de la force incassable des sentiments dans une infime douceur. Toutes notions d'anéantissement ou de misérabilisme sont mises de côté pour laisser place à l'espoir, à l'égalité et à la liberté véhiculés par un pur amour. Moi qui ne suis pas très sensible aux romances au cinéma, j'avoue que celle-ci se veut très touchante, exemplaire et efficace. Pas de pathos ni de déjà-vu ennuyeux, seulement une sincérité portée par deux superbes acteurs, Kiki Layne et Stephan James. Et il ne faut pas oublier de mentionner la très belle partition de Nicholas Brittell qui accompagne cette bataille de vie de façon intemporelle.
    Personnellement, "Si Beale Street pouvait parler" se révèle moins percutant que "Moonlight" mais il prouve une nouvelle fois la grande maitrise de son réalisateur pour faire d'une inavouable vérité le coeur de son film. Le travail autour des personnages m'a beaucoup plu ; on y décèle une vraie recherche, une volonté de dessiner un portrait le plus juste possible. Regina King, dans le rôle de la mère par exemple, offre une performance remarquable car très compliquée. La beauté lyrique des images et des sentiments se marie parfaitement aux injustices violentes et soudaines, prenant alors des reflets réalistes surprenants. Le réalisme se répercute aussi dans la longueur des séquences qui prennent le temps qu'il faut pour se développer. C'est à la fois une qualité mais aussi un défaut car ça plombe parfois le rythme, donnant l'impression de contempler une fresque stylisée aux dialogues à rallonge. Néanmoins, cela reste un très beau film, avec une vraie pâte !
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