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    Si Beale Street pouvait parler
    Note moyenne
    3,3
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    112 critiques spectateurs

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    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    112 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2019
    Magnifique film!!
    L’histoire, tristement classique, est totalement transcendée par le réalisateur !
    Barry jenkins par son choix des acteurs, par sa façon de filmer et de sublimer les corps et les visages, par son découpage du temps du récit, par son choix d’un rythme délibérément lent , par sa bande Son sublime et mélancolique, par sa volonté de ne jamais rien démontrer mais de tout nous faire ressentir , imprime en notre âme toute la force de son récit .
    On ressort profondément ampli de cette belle histoire d’amour et de désespoir face au système américain profondément inégalitaire et raciste .
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    815 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2024
    2 ans après le triomphe de Moonlight, le réalisateur revient pour adapter un des romans phares de feu James Baldwin, auteur et figure incontournable de la culture afro-américaine des 40 dernières années.

    "If Beale Street Could Talk" nous conte l'histoire tragico-romantique de Aflonso "Fonny" Hunt et Clementine "Tish" Rivers, 2 jeunes adultes s'étant connus toute leur vie, jusqu'au jour où une grossesse inattendue survient au même moment que l'emprisonnement de Fonny pour un crime qu'il n'a pas commis.

    Barry Jenkins insuffle une pureté à cette histoire d'amour, retranscrite à l'écran avec une sincérité affolante, magnifiée par une mise en scène sublime. La caméra est fluide et capture des séquences de toute beauté où la photographie de James Laxton, renvoyant au travail de Roy Decavara, célèbre pour ses images de Harlem, compose de véritables tableaux.

    C'est simple, on est dans des influences à la Wong Kar-Wai ou Jonathan Demme (pour les formidables close-ups des divers acteurs) le tout mélangé à la pertinence du texte de James Baldwin.

    Les acteurs sont tous excellents, que ce soit le duo Fonny-Tish (Stephan James et la révélation Kiki Layne, tout en délicatesse et naturel) ou les rôles secondaires comme Colman Domingo, Brian Tyree Henry ou l'exceptionnelle Regina King (à noter la présence de Dave Franco, Diego Luna, Ed Skrein et Pedro Pascal qui font des caméos

    La narration non-linéaire peut peut-être déconcerter par moments, mais le tout se révèle fluide et ne perd jamais le spectateur, dans cette histoire touchante où l'amour côtoie l'injustice pénitencière et sociale dans ce New York des années 70, superbement reconstitués par le chef décorateur Mark Friedberg dans un souci du détail auquel on ne peut que s'incliner.

    Et que dire de l'OST divine de Nicolas Britell, nous abreuvant de passages lyriques à la puissance poétique sans précédent.

    En conclusion, il s'agit ni plus ni moins d'un excellent film poignant, riche de maîtrise et d'émotion, ainsi que d'une superbe adaptation.
    LucilleG2308
    LucilleG2308

    5 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2019
    Je trouve ça aujourd'hui époustouflant de réussir à faire des films d'amour qui nous font ressentir cette émotion à travers l'écran. Si Beale Street Pouvait Parler se rapproche plus d'une romance que d'un drame judiciaire, c'est un film visuellement magnifique, ses plans et ses cadrages sont splendides, la bande son est à couper le souffle, et bien entendu l'interprétation de chaque acteur est parfaitement maîtrisée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 avril 2019
    C’est encore un film américain, de Barry Jenkins, le réalisateur de Moonlight, qui a eu l’oscar du meilleur film en 2017. Ça se passe à Harlem, dans les années 70. Tish et Fonny se connaissent depuis l’enfance et comptent se marier, Tish est enceinte. Fonny est emprisonné à cause d’une erreur judiciaire donc Tish commence un combat acharné aidée de sa famille pour prouver l'innocence de Fonny. En parallèle, les souvenirs de moments marquants de leur histoire sont filmés avec un beau grain. Le film est néanmoins un peu long parfois et leurs regards trop « langoureux » sans étincelle, ce qui peut être un peu quelconque à certains moments.
    barbarafels
    barbarafels

    6 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 mars 2019
    Seigneur, 2 heures pour ne rien raconter, c'est long. Je ne suis pas fan des films d'action, j'apprécie la lenteur, la sensibilité, les belles images, mais là, malgré une musique souvent chouette, une très belle lumière et une actrice sublime, j'ai détesté ce film au bout d'une heure et j'étais impatiente que cela aille vers la fin. J'espérais qu'il se passe quelque chose, mais non, aucun dénouement ! Et le summum c'est ce style ampoulé et ridicule des dialogues, et les émotions omniprésentes.... déjà quand c'est surjoué c'est pesant, mais là ce sont des émotions pour aucune raison, on ne comprend pas, puis on finit par s'agacer.
    thenewchamp
    thenewchamp

    34 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2019
    Une histoire d amour vécu aux Etats Unis lorsque les noirs américains ne jouissaient pas de leurs droits. On dépeint une histoire d amour qui va être brisée par une injustice conduisant le mari en prison. L univers dans lequel on est transporté est tres précaire que ce soit au niveau du logement ou du travail. On voit qu à causes des mentalités de l époque de nombreuses vies on étés brisées. Les noirs américains survivent dans un pays qui les rejettent. J ai bien aimé le film, les allers retourq dans le récit cependant il est un long et comporte des scènes inutiles.
    Jorik V
    Jorik V

    1 206 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2019
    Il y a des films qu’il semble impossible de dénigrer tant leur douceur s’apparente à une caresse, tant leur message est porteur d’humanité et d’espoir et tant ce qu’ils nous font ressentir est empreint de sentiments vrais, bons et forts. « Si Beale Street pouvait parler » fait partie de cette catégorie rare d’œuvres qui, même si elles ne sont pas forcément inoubliables ou à qualifier de chef-d’œuvres, forcent le respect et l’admiration par cet angélisme artistique qui n’est pourtant jamais synonyme de naïveté ou de positivisme exagéré. La beauté de leurs intentions, la beauté de ce qu’elle nous procure et la beauté de ce qu’elle reflète dans nos yeux font de ces œuvres, des moments de cinéma doux et agréables. Pourtant, le nouveau film de Barry Jenkins est loin de dérouler une histoire à l’eau de rose où tout est parfait dans un monde qui le serait tout autant.

    Non, au contraire, il y est question de rejet maternel, de racisme, d’amour contrarié et d’injustice policière dans une Amérique encore bien frileuse au niveau des droits civiques. Mais encore plus que dans « Moonlight » qui suivait le parcours d’un jeune noir gay à Miami, Jenkins insuffle à son long-métrage une dose de lumière si forte, prégnante et éloignée des clichés inhérents à ce type de sujets qu’il contourne tout misérabilisme. Il fait ainsi de « Si Beale Street pouvait parler » un film gorgé d’espoir mais aussi vecteur de notions fortes comme la liberté et l’égalité. Mais d’abord et avant tout, ce film porte l’amour dans son plus simple appareil comme étendard. On est dans le romantisme le plus simple (le plus efficace ?) et le plus beau qui soit. Sans jamais sombrer dans l’aspect fleur bleue ou la bluette sentimentale, le film montre l’amour dans ce qu’il a de plus pur. Des scènes à priori anodines deviennent craquantes à souhait quand d’autres, en forme de passage obligé comme la première fois ou les scènes de parloir, évitent de sortir les violons. C’est adroit quoique ça éloigne peut-être parfois le spectateur de l’émotion, comme dans « Moonligh », de manière un peu trop significative.

    La sublime partition de Nicholas Britell enrobe le film dans des sommets de lyrisme insoupçonnables et inattendus. Entre cuivres et claviers, cela donne un aspect romantique intemporel au film. Quant à la réalisation, elle est juste parfaite. Jenkins filme ses acteurs et ses scènes à la manière de Todd Haynes. Il y a d’ailleurs un peu de « Carol » dans la mise en scène élégante, propre et racée établie ici. Le choix de déconstruire le récit est judicieux et le dynamise pour éviter tout aspect plat qui ne devait pas déranger dans le roman de James Baldwin. Il y a tout de même quelques longueurs et répétitions et une fin que l’on aurait aimé moins abrupte mais « Si Beale Street pouvait parler » n’en demeure pas moins une œuvre à la fois mignonne et réaliste, sentimentale et dure, qui n’en oublie pas quelques traits d’humour bienvenus comme dans la scène de l’annonce du bébé, peut-être la meilleure du film, où Regina King fait montre d’un talent hors pair et insoupçonné. Un beau film tout simplement.

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