Mon compte
    Les Éblouis
    Note moyenne
    3,8
    2636 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Éblouis ?

    211 critiques spectateurs

    5
    31 critiques
    4
    90 critiques
    3
    55 critiques
    2
    20 critiques
    1
    8 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 732 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2019
    La réalisatrice Sara Suco nous offre le film de son enfance dans une secte traditionnaliste. C’est donc une autobiographie que l’on va voir lorsqu’on rentre dans la salle. C’est important de le savoir car, sans cette précision, on pourrait trouver son film caricatural, à la limite du grotesque parfois. Or, c’est probablement devant ce risque de malentendu que le film trouve sa raison d’être. Je m’explique : de l’extérieur, on a difficilement idée de se qui se passe dans une secte, Sara Suco, elle, elle le sait et elle le montre : c’est ahurissant, c’est grotesque, c’est caricatural, mais c’est vrai. En tous cas, je lui fais crédit de ça, je pars du principe qu’elle sait de quoi elle parle et je me laisse emporter par le film. Ce n’est pas bien difficile d’ailleurs car il fonctionne très vite. Il faut dire qu’on presque immédiatement dans le nœud du problème, peut-être même un peu trop vite. spoiler: Un embrigadement doit prendre des semaines, des mois, or ici tout se déclenche terriblement vite et avec la force d’une lame de fond
    . Ca m’a un peu dérangé au début du film, cette rapidité. Mais le scénario est assez malin pour ralentir et pour laisser la place à une progression vers l’absurde qui semble ne jamais devoir s’arrêter. On suit Camille, petite gamine en âge de raisonner (contrairement à ses frères et sœurs), qui regarde d’un œil incrédule ses parents basculer vers le mysticisme. Elle résiste, elle tente un dialogue, elle se résigne, elle se révolte, elle rebascule, jusqu’au dénouement, qui nous apporte à nous une sorte de soulagement. Aspirée des deux côtes, du côté de la vie normale avec ses copines, ses vêtement « normaux », son petit ami Boris et du côté de ses parents rigoriste, austères, tout entièrement tournés vers un Dieu qui lui échappe, Camille est tiraillée en permanence entre les deux mondes, avec beaucoup de souffrance muette à la clef. Le scénario montre le fonctionnement de l’intérieur d’une secte évangélique : le code vestimentaire, les rites répétés à l’infini, l’abandon de tout bien matériel (enfin, pas pour tout le monde surement…), la manipulation mentale aussi, le lavage de cerveau, la culpabilisation permanente qui vous maintient, même adulte, de le rôle de l’éternel enfant, le rôle du gourou, et les déviations qui vont avec le pouvoir absolu. Tout cela nous est connu sur le papier, mais quand on le voit à l’écran par le truchement d’une famille normale, éduquée, c’est à la limite de la science fiction. Comme je l’ai dit, si Sara Suco ne racontait pas sa vérité d’enfant, on serait à deux doigts de ne pas y croire. Certaines scènes sont pétrifiantes de grotesque, d’autres laissent songeur et même vaguement inquiet. C’est apparemment très simple de manipuler une psyché, il suffit de savoir quel levier actionner et ça va tout seul. On peut penser que cela fonctionne sur un « terrain favorable », qu’il faut être prédisposé pour basculer, je n’en suis pas absolument certaine pour ma part. On voudrait penser qu’on est à l’abri de ce genre de chose, le film de Sara Suco est là pour nous dire que non, pas forcément. La jeune Camille est incarnée par Céleste Brunnquell, qui n’a pas un rôle facile mais qui s’en sort diablement bien. Derrière elle, Camille Cottin fait très peur en femme manipulée et aveuglée. Son personnage trouve dans cette congrégation une reconnaissance spirituelle et sociale que son mariage avait étouffée. Elle entraine son mari, Eric Caravaca (trop rare sur grand écran), un suiveur de plus en plus suiveur et de plus en plus pathétique. Lui porte une vraie responsabilité, par lâcheté, il aurait pu arrêter le désastre des le début, il se laisse embarquer par passivité. Quant à Jean-Pierre Darroussin, son personnage de Berger met mal à l’aise car, en dépit de tous ses excès, ses rites ridicules, ses formules toutes faites, on n’arrive pas à savoir s’il croit sincèrement à son propos ou s’il est d’un cynisme absolu. Cette ambigüité, entretenue par le scénario et l’acteur, apporte à son rôle une odeur de soufre, légère mais persistante, et cela apporte beaucoup au film, dans la foulée. Le film, techniquement, est très appliqué, bien cadré, bien mis en lumière. La musique est discrète, les scènes difficiles sont filmées avec pudeur. Sara Suco aime les gros plans, les images soignées (le générique de début est très beau), on sent qu’elle apporté à son film un soin particulier et qu’il lui tient à cœur, ce qui est bien normal. Son affiche, au passage, est remarquable dans le sens où elle dit tout du fonctionnement de cette famille : elle, éblouie par la foi ferme les yeux, lui baisse lâchement la tête et Camille les regarde avec incompréhension, amour et inquiétude : tout est là. « Les Eblouis » (qu’on aurait pu appelés « Les Aveuglés », mais c’est moins joli) est un film édifiant, qui porte un sujet édifiant dont on ne devrait pas sous-estimer l’ampleur. Malraux pensait que le XXème siècle serait spirituel, en réalité, il est fondamentaliste, il est aveuglé.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 582 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 avril 2023
    Ce film décortique les mécanismes sectaires : approche, séduction, endoctrinement, enfermement communautaire, délivrance. Très documenté, on nous propose de suivre une famille sur cet itinéraire ; et plus particulièrement la fille aînée, jeune adolescente gentiment rebelle. Cette dernière très attirée par le monde extérieur dont on la coupe progressivement (copines du collège, premier amour, cirque, grands-parents), s’efforce de maintenir un lien avec la vie réelle à l’insu de la communauté. Et c’est bien ce monde extérieur qui est sa planche de salut et qui lui permet de ne pas accepter l’inacceptable, même si l’endoctrinement limite petit à petit son libre arbitre. La jeune actrice y est épatante. Cependant à vouloir traiter de tout le processus de manière assez didactique conduit à des ellipses sèches et à un traitement haché de tous les rouages sectaires. Un film bien utile mais dépourvu d’âme et assez mécanique.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    orlandolove
    orlandolove

    117 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2020
    La réalisatrice prend soin d'apporter des nuances et de la subtilité à son sujet, tant sur le plan des personnages que du scénario. Le résultat n'en est que plus implacable et glaçant. Le film révèle également une jeune actrice fantastique, Céleste Brunnquell.
    petitbandit
    petitbandit

    79 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2019
    Servi par une excellente interprétation, les Eblouis nous raconte la dérive d'une famille au sein d'une communauté religieuse sectaire. Beaucoup de crédibilité dans la narration, la mise en scène et la réalisation. La jeune interprète qui joue Camille est très juste dans son rôle tout au long de l'histoire. Seul Jean Pierre Daroussin ne colle pas au casting en "gourou" mais cela nuit assez peu au film toutefois.Une tension prégnante font de ce film un agréable divertissement.
    Philippe C
    Philippe C

    81 abonnés 1 018 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2023
    Un film utile qui réussit à être intéressant, voire émouvant de temps en temps que cette histoire, sans doute banale, d'une famille, dont la mère est instable et le père faible, tombe sous l'emprise d'une communauté sectaire aux dehors fraternels et solidaires quoique plutôt coincés et impitoyables avec ceux qui s'écartent de la parole du berger, lequel se prétend inspiré par l'esprit sain lui-même.
    Les acteurs sont crédibles, l'ambiance sécurisante et puérile de la communauté est bien rendue. La jeune héroïne est sympathique, partagée entre l'amour pour parents et frères et sœurs, ses pulsions d'adolescente et une rébellion salvatrice. Le rôle de la police (brigade des mœurs) est bien présenté, celui de la hiérarchie catholique, aveugle ou complice, semble en revanche hors de la réalité dans ce genre de situation
    Roub E.
    Roub E.

    761 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2021
    Le lent embrigadement volontaire d’une famille dans une communauté sectaire, voilà ce que veut nous raconter « les éblouis » film en parti autobiographique de Sarah Suco. On sent bien en effet qu’elle a mis beaucoup d’elle même dans le personnage de Camille (solidement interprété par la révélation Céleste Brunnquell). Même s’il y a une volonté par moment d’avoir de la retenue et du recul il y a aussi quelques maladresses liées au genre autobiographique. Parfois il réussit à vraiment prendre aux tripes: la scène de l’interrogatoire à la brigade de protection des mineurs, quand les personnages de Camille va chercher son frère dans sa cellule, la cérémonie des vœux... Parfois comme je le disais il est plus maladroit et semble s’éparpiller à l’image du personnage de Camille qui est bridée dans cette « communauté » et qui a par moment des réactions épidermiques. Ça n’est pas parfait loin de là mais pour un premier film c’est remarquable.
    cinono1
    cinono1

    261 abonnés 1 993 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    Sarah Suco raconte une histoire à fort parfum autobiographique, ou comment une famille va tomber sous l'emprise d'une communauté religieuse. Récit à la première personne, là ou le film est réussi, c'est qu'il parvient à donner quelque chose d'attachant, d'attractif à cette "communauté de la colombe", ou les adultes espèrent panser les plaies de la vie, ou pour reprendre Alain Souchon, "il y a tant d'anti-douleur dans ces jolies cantiques". La lumière est d'Yves Angelo qui réussit une jolie photo cuivrée. Le film aurait pu prendre plus d'ampleur si son récit avait été moins prévisible, et ce malgré le talent des deux ainées des enfants, et surtout sans un final trop expéditif.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    173 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 décembre 2020
    Le thème était intéressant. Malheureusement la réalisatrice n'a fait qu'effleurer son sujet. Par exemple, on ne comprend pas pourquoi cette famille se laisse ainsi phagocyter par cette secte. Les personnages restent très superficiels. En particulier le père. Si on comprend qu'il est faible, on a tout de même du mal à admettre qu'il ne réagisse pas au moins un peu, le film ne nous dit vraiment rien de sa psychologie. Le fonctionnement de la secte est à l'avenant : on n'en voit que quelques aspects sous forme de sketchs mais on ne sait rien des rapports entretenus entre eux par les adeptes. Par exemple, la pédophilie est-elle un acte isolé et dissimulé ou au contraire une pratique admise ou tolérée ? La méthode, vaguement psychanalytique, qui consiste à faire avouer en confession à des femmes qu'elles auraient été violées par leurs pères, alors qu'il n'en est rien, était intéressante, mais elle n'est pas développée. Darroussin aurait pu sauver le film, mais son charisme et son emprise sur ses "brebis" manquent de crédibilité. On comprend que la réalisatrice a voulu faire un collage de ses souvenirs, et les souvenirs sont généralement trompeurs. Ce choix nous donne une sorte de téléfilm à la limite de la reconstitution documentaire. Ca ne décolle jamais. Les comédiens jouent à peu près correctement, mais la mise en scène est particulièrement plate et la photo médiocre. Dommage.
    CH1218
    CH1218

    161 abonnés 2 773 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2020
    Inspiré de son vécu, le film de Sarah Suco doit beaucoup à son sujet, moins à sa forme. Trop de retenue peut-être car, bien que présent, le sentiment de malaise, d’oppression et de danger lié à l’emprise sectaire qui s’est refermé sur cette famille et plus intimement sur l’adolescence (Céleste Brunnquel, à suivre) ne prend qu’à petites doses homéopathiques. Dommage.
    tupper
    tupper

    120 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    Ce film utilise habillement la souffrance d’enfants pris au piège par le fanatisme de leurs parents endoctrinés pour faire la démonstration de la dangerosité des communautés radicales, même les plus respectables en apparence. C’est douloureux, révoltant et donc efficace.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    70 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2019
    Camille Cottin à l’affiche, j’y suis allé en courant! Au fur et à mesure du film, mon enthousiasme baissait d’un cran.
    Trop de scènes de groupe, qui ne font pas avancer l’intrigue ?
    Sujet délicat où la réalisatrice craignait d’en faire trop ?
    Ces réserves, empêchent mon adhésion sans failles. Je suis resté trop extérieur à l’intrigue et j’ai regretté un manque de force, d’émotion.
    Aux côtés de Camille Cottin (transfigurée par la grâce?), Daroussin fait un gourou, très crédible, alternant onctuosité et violence rentrée et puis le « mouton noir » (jean et baskets) ou « brebis » (jupe plissée) prénommée Céleste dans la vraie vie, (ça ne s’invente pas) résiste de toutes ses forces et de tout son talent….
    Ces groupes sectaires ont détruit trop de familles et d’individus; ce film est utile !
    T-Tiff
    T-Tiff

    74 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2020
    "Les Eblouis" de Sarah Suco est entre l'autobiographie et la fiction. En effet, lorsqu'elle avait huit ans, la famille de Sarah Suco a rejoint une communauté charismatique, un groupe religieux catholique, dont les pratiques ont des dérives clairement sectaires. La jeune Céleste Brunnquell incarne avec brio l'adolescente, qui doit arrêter sa passion, le cirque, afin que sa famille et elle puissent intégrer la communauté. Le film est assez dur, montrant une famille qui se décompose en rejoignant ce qui ressemble en tous points de vue à une secte. On pourra justement regretter que certains éléments du film relatifs aux pratiques de la communauté soient probablement un peu caricaturaux, comme l'évocation de la pédophilie ce qui semble être un peu hors-sujet. Également, Camille Cottin, tête d'affiche, n'est finalement qu'au second plan dans le rôle de la mère, et l'évolution psychologique qui s'opère chez elle et son mari n'est pas assez détaillé. Mais c'est aussi parce que le film se place du point de vue de l'adolescente. "Les Eblouis" est un film coup de poing, qui éclaire sur une certaine réalité assez inquiétante, mais qui aurait peut-être gagné à être un peu plus nuancé.
    VOSTTL
    VOSTTL

    70 abonnés 1 807 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2020
    Film en partie autobiographique. spoiler: Sarah Suco, comédienne qui réalise là son premier film a tenu à expier ce passé de 10 ans dans une communauté religieuse. Son film est « d’après une histoire personnelle » mais c’est avant tout une fiction. Je prends note. Elle déclare dans un magazine : « Ce que j’ai vécu dans cette communauté pendant dix ans a été bien pire et bien plus intense. Si j’ai attendu autant pour le faire, c’est justement pour ne plus être dans la haine. » Cela part d’un bon sentiment, on ne fait rien de bon avec la haine. Pourquoi avoir évité « le pire » et « l’intense » dans son film ? « Croyez-moi, le film est en deçà de la réalité. » C’est bien dommage, et l’impression que j’avais à la fin du film me rassure, à savoir quoi en penser ? Voilà un film qui souligne quoi exactement ? S’il m’était difficile de rester indifférent aux différents discours tenus par le Berger, les parents et par le comportement de Camille, je me suis tenu souvent à distance. Le film a peut-être réussi son pari, me rendre aussi impuissant que Camille, que ses frère et soeur. Impuissant comme ses grands-parents. Impuissant comme Boris. Par contre, je peux vous assurer que j’étais très attentif aux discours insensés de la communauté. Je me pose la question suivante : si Sarah Suco dit que ce n’est pas un film à charge pourquoi rester en dessous de la réalité ? A quoi bon faire un film si c’est pour rester en surface ? La crainte de vexer ? d’amalgamer ? de blesser ? « … j’ai beaucoup lu, notamment sur les nouvelles sectes – les pires aujourd’hui, ce sont les nouvelles thérapies où, sous le couvert du développement personnel, on embrigade les gens. » « Pour moi, les mécanismes d’emprise commencent au sein de la famille. ». Justement, j’en veux plus ! J’aurais aimé en avoir davantage ! L’emprise des parents on la devinait déjà dès le début du film. J’aurais aimé savoir comment le Berger s’y est pris envers la mère de Camille soit-disant victime d’attouchements de son père. Je n’y ai pas cru parce que je ne crois pas en la parole du Berger (Jean-Pierre Darroussin) . Il aurait été intéressant de nous en dévoiler la mécanique du langage, de la manipulation. En terme de manipulation, on apprend que la famille de Camille a vendu son appartement pour alimenter les caisses de la communauté ; en terme de quotidien, la réalisatrice nous invite à rire aux cris de moutons proférés par les partisans pour annoncer l’arrivée du Berger ; quelques remontrances ici ou là ; quelques punitions. Ça reste supportable car Sarah Suco ne manque pas non plus de bienveillance ; ainsi, de nombreuses séquences nous apportent son lot de partage, de repas partagés, de don de soi pour accompagner les miséreux, les balades en forêt, les jeux, tout ça avec des sourires sincères. On a l’impression que Sarah Suco a voulu équilibrer la balance. Jouer l’objectivité. Comme pour l’Eglise catholique. Oui, bien sûr il y a des brebis galeuses, mais dans l’ensemble l’Eglise se comporte très bien. Ce que j’accepte volontiers avec l’Eglise, j’ai du mal à l’accepter avec les sectes ou communautés, peu importe. J’aurais aimé que Sarah Suco apporte plus de soin à l’embrigadement, et encore plus envers une famille qui est par nature, aisée, instruite, éduquée. C’est la raison pour laquelle, j’ai du mal à me situer avec son film. Le fait d’embrigader est une violence, peu importe si les geôliers prônent l’amour. Le fait que des parents entraînent leurs enfants dans une communauté laquelle décide qui voir qui ne pas voir est une violence faite à l’enfant et doit par conséquent être sanctionné par la loi. Au lieu de ça, la réalisatrice nous dit qu’il faut une faute bien plus grave que l’embrigadement : le viol d’un enfant. C’est vrai, l’enfant ne perçoit pas tout ça. Il vit en autarcie avec ses parents, il y a des chants, des jeux, des prières. L’angle de la réalisatrice c’est celui de Camille. A hauteur d’adolescent qui ne maîtrise pas tout. C’est aussi terrifiant. Cependant, ce que me propose Sarah Suco est frustrant.
    Sans être pour autant ébloui, je suis séduit par la prestation de la jeune actrice Céleste Brunnquell qui porte en grande partie le film sur ses épaules. spoiler: Elle n’a pas hésité à se mettre à nue, à jouer une scène délicate et sa séquence au commissariat est poignante.
    C’est une actrice à suivre. J’invite vraiment Sarah Suco a être plus audacieuse. spoiler: (Après quatre refus, j’ai pratiquement tout mis en spoiler ! Allociné et son ticket aléatoire modérateur !)
    Georges P.
    Georges P.

    63 abonnés 831 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2020
    Bon film sur le fond mais j'ai trouvé une photographie assez minable et une prise de son indigne. On sent le film avec un petit budget ce qui dessert des comédiens très bons et un bon scenario.
    bug bunny
    bug bunny

    40 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2020
    un film puissant en émotions mais malheureusement montres la réalité qui peut arrivée un film tres prenant
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top