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    La Chienne
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    3,8
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    38 critiques spectateurs

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    SociN
    SociN

    9 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 août 2017
    Un film très daté. Il est aujourd'hui (2017) difficile d'imaginer le scandale qu'a pu être à l'époque le scénario. Aujourd'hui, cela semble mièvre, on comprend mal spoiler: le geste de désespoir du personnage de Michel Simon
    . Cela reste une bonne critique sociale du monde convenu des petits bourgeois. Mention spéciale au jeu d'acteur de Georges Flamand, dont on se souvient longtemps du maquereau qu'il campe.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    130 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2012
    Le premier véritable long métrage parlant de Renoir s'avère être une grande réussite! Technique, certes, mais surtout artistique, voire psychologique. Ses personnages sont en effet extrêmement fouillés et magnifiquement bien interprétés (que le jeu des acteurs ait vieilli ou non), tout comme leurs relations sont d'une grande ambiguïté : au fond il n'y a pas de bons ou de mauvais chez Renoir, juste des êtres misérables tentés par le mal quand le bonheur leur fait défaut. Alors «La Chienne» n'est certes pas un pur chef-d'oeuvre (difficile d'égaler la «Règle du Jeu» de toute façon), mais l'humanité bouleversante des personnages en fait un très grand film, s'appuyant sur la solide maîtrise du cinématographe de Renoir, qui fait ici preuve d'inventivité quant à la mise en scène et aux mouvements d'appareil. Par bien des aspects, «La Chienne» annonce le réalisme poétique français, tout en gardant sa singularité propre, typique de l'oeuvre de Renoir. Il est toujours question d'amour déçu, de misère affective et sociale, d'injustice, de faux-semblants, ou encore de réflexion (acerbe) sur l'art... le tout évoqué avec une justesse de propos et une modernité exemplaires. Même si quelques problèmes de rythme l'empêchent de prétendre au sommet de la filmographie du cinéaste français, «La Chienne» est plus qu'en bonne position, porté qu'il est par de talentueux comédiens et la sensibilité si émouvante de Jean Renoir! A voir absolument! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    dejihem
    dejihem

    118 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Le scénario est excellent et la mise en scène de Renoir aussi. Par contre, la mise en image pâti de la comparaison de ses pairs de l'époque. Le montage est atroce, on n'entends que les dialogues, pas les bruits autour. La restauration numérique aurait été la bonne occasion pour revoir tout ça. Renoir n'aurait jamais fait ce film de cette façon si il avait vu un Murnau, qui sont des chefs-d'œuvre de mise en image !
    pierrre s.
    pierrre s.

    358 abonnés 3 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2017
    Certains films vieillissent très bien, c'est le cas du drame de Jean Renoir. Porté par de bons acteurs et par une histoire de mœurs intéressante.
    halou
    halou

    103 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2009
    Un excellent Renoir (un de ses premiers non muets) avec un Michel Simon parfait pour ce genre de rôle. Les débuts intéressants d'un grand du Cinéma.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 092 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2022
    Le thème du brave homme devenant le jouet d'une prostituèe a rarement ètè aussi juste et rèaliste que dans ce classique de Jean Renoir! Une analyse sociale remarquèe et remarquable du cinèma de l'entre-deux guerres! Bouleversant, Michel Simon trouve ici le premier grand rôle de sa carrière! Celui d'un petit employè sans envergure, peintre amateur et passionnè, triste en mènage avant de connaître Lulu, une fille de joie qui l'exploite et le trompe avec un souteneur! D'abord se sentant fort pour protèger sa Lulu de n'importe qui puis dèchirè par le remord et par le monde qui l'entoure! Malgrè son extraordinaire qualitè, "La chienne" fut une dèception commerciale, une oeuvre incomprise pour le public de l'èpoque! Et pourtant film admirable de Renoir à l'arrivèe, une peinture de la petite bourgeoisie et de ses idèes reçues aussi audacieuse (le prologue sous le signe de Guignol) que tragique! A Janie Marèse, morte accidentellement après le tournage! La lègende de la voiture maudite de Georges Flamant continue à faire parler le cinèphile! Elle n'avait que 23 ans...
    Yetcha
    Yetcha

    753 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Un film superbe, un Michel Simon grandiose, une histoire dramatique, une mise en scène et un jeu de certains acteurs datés mais qui ont leur charme. UN Jean Renoir à voir ou revoir, sans hésitation.
    Hotinhere
    Hotinhere

    427 abonnés 4 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2023
    Un drame sentimental tragique et cruel, sans aucune morale, porté par le trop bon, trop con Michel Simon. 3,25
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2019
    Jean Renoir fut un réalisateur assez moyen du muet. Même en se cantonnant au cinéma français, aucun de ses films ne pouvait se comparer au « Napoléon » qu’Abel Gance réalisa en 1927, ni à « Au bonheur des dames » de Julien Duvivier (1930). Mais, contrairement à ce dernier, il frappa dès le début du sonore avec « La chienne ». Après le lourdingue « On purge bébé », exercice pour s’adapter au parlant, il réalise magistralement un deuxième film. Borné par le théâtre de marionnettes, où Guignol nous explique d’emblée que cette histoire concerne des gens comme vous et moi, Cette descente profonde dans le peu de grandeur et l’immense noirceur des pensées et comportement humains illustre un illusoire triangle amoureux entre le gentil peintre amateur mais talentueux, grand benêt aussi amoureux (Michel Simon) qu’il est laid, et la la prostituée (Janie Marèse), victime entichée d’un souteneur (Georges Flamant), mufle, brutal et sans scrupules. Ce trio s’accompagne d’une galerie de personnages sinistres. De la femme sans cœur (Magdeleine Bérubet) aux collègues de bureau cruels et ricaneurs, en passant par les marchands d’art qui ne pensent qu’à faire du fric, l’honnêteté et la morale de tout ce joli monde se sont depuis longtemps évaporées. L’énorme tour de force du cinéaste est de nous emmener vers une condamnation à mort qui satisfait notre soif de justice, en révélant par la même que nous ne valons pas mieux que ce petit monde qui, turpitude ultime, envoie à la guillotine un coupable pour un meurtre qu’il n’a pas commis. Et le rideau de tomber, permettant une mise en abime sans équivalent dans le cinéma de l’époque (Manckiewicz reprendra ce procédé dans « Le Limier » quarante ans plus tard). Ce fond « édifiant » est servi par une forme exceptionnelle et innovante où Theodor Sparkuhl filme en décors naturels, accompagné par une prise son sur le vif de Marcel Courmes, apportant pour la première fois à l’écran, avec les petits bruits variés de la rue, une profondeur sonore réaliste. Le ramage valant le plumage, la qualité des dialogues, qui deviendra une constante du cinéaste, est déjà évidente. Par contre, le casting est plus inégal. Au sommet un Michel Simon dont le rictus fut façonné par Renoir, Janie Marèse, imposée par la production, star en devenir mais qui décèdera dans un accident de la circulation quelques semaines plus tard, Georges Flamant gouailleur amis odieux et Roger Gaillard (l’adjudant), l’autre personnage sympathique du film. A l’opposé, Magdeleine Bérubet (l’épouse) en fait des tonnes, souvent a la limite du ridicule, comme les pesants collègues de Michel Simon au jeu stéréotypé et répétitif. Ainsi ce grand film, pas loin d’un chef d’œuvre, débute une nouvelle carrière pour celui qui, à mon sens, est un des plus grands cinéastes du vingtième siècle. Quant au remake « La rue rouge » de Fritz Lang, bien qu’également très bon, il souffre de la comparaison avec « La femme au portrait » réalisé deux ans plus tôt, également avec Edward G. Robinson.
    QBN
    QBN

    24 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2009
    Une très jolie histoire de petite gens.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2020
    « La Chienne » de Jean Renoir (1931) n’a pas trop vieilli. L’histoire est simple : Maurice Legrand (Michel Simon), timide caissier dans une entreprise où tout le monde se moque de lui, est marié sans bonheur à la veuve d’un adjudant. Il se réfugie dans la peinture et va naïvement tomber amoureux de Lulu (Janie Marèse décédée d’un accident de voiture juste après le tournage) qui est sous la protection de Dédé (Georges Flamant), un petit souteneur caricaturalement parisien, qui la poussera à avoir une relation avec Legrand. Dédé commencera à vendre les toiles de Legrand en faisant croire qu'elles sont peintes par Lulu alias Clara Wood… mais le drame va arriver avec sa fin cynique et un épilogue inattendu. A noter une petite critique des marchands de tableaux et des critiques d’art, petite revanche familiale ?
    Comme souvent chez Renoir, le film est ouvert et fermé sur une scène de théâtre, ici de guignol déclamant « Drame social : le vice est toujours puni… mais en fait non et l’histoire est amorale surtout pour l’époque ce qui lui valut peut-être d’être mal accueillie par le public ? A noter que ce film a fait l’objet d’un remake « La rue rouge » en 1947 par le grand Fritz Lang.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    81 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2017
    Dès son premier long-métrage parlant, Jean Renoir s’autorise une liberté de ton peu commune à l’époque. Alors que la technique du cinéma parlant est encore balbutiante, le réalisateur remplit son film de bruits d’ambiance très convaincants. Ce procédé et les savants mouvements d’appareil contribuent grandement à l’aspect très réaliste du film. D’un point de vue technique, La Chienne est une belle réussite qui préfigure la filmographie à venir du futur auteur de La règle du jeu.
    Les mêmes louanges peuvent être portées au scénario et à la narration. Le drame raconté va se muer progressivement en tragédie et se nourrir des rapports de force changeants entre les personnages. Dans le rôle principal, celui de Maurice Legrand, fonctionnaire peu apprécié de ses collègues et désaimé par sa femme, Michel Simon excelle. Maurice Legrand, isolé, fragile, n’a que la peinture qu’il pratique en amateur pour échappatoire. D’abord crédule, ce personnage va évoluer au rythme d’une écriture précise et fouillée. Michel Simon donne corps avec brio à l’évolution psychologique de son personnage et domine un bon casting duquel nous pouvons regretter le sur-jeu théâtral de Georges Flamant.
    Si Maurice Legrand peint notamment son propre portrait, Jean Renoir peint celui d’une société aux rouages grippés par les faux-semblants et l’injustice et avec pour toile de fond, le désert affectif et social dans lequel le personnage erre. Libre de toute intention morale, La chienne renferme une étude sociale tout aussi efficace que fascinante et qui n’a rien perdu de sa modernité.
    raphaelK
    raphaelK

    15 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2017
    La Chienne, drame social anarchiste, va marquer le début d’une période réaliste pour Renoir et pour le cinéma français. Le réalisateur confirme sa maîtrise de la mise en scène, son ambition esthétique et sa fascination pour le son direct avec ce film grave, servi par une distribution parfaite.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    76 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2014
    Une jeune femme abuse de la bonté d'un homme plus âgé en manque d'amour. Croyant son béguin réciproque, il ne saura éviter le drame en découvrant le pot-au-rose. Tel est le sujet - au demeurant intemporel - du second film parlant de Jean Renoir. Interprété par le grand Michel Simon, le personnage principal, Maurice, est terrible de naïveté et de crédulité. Des traits de personnalité qu'il parviendra à gommer dans une scène centrale, en se vengeant de manière humoristique de sa compagne affreusement autoritaire et de l'ex-mari de celle-ci, venu le racketter. Mais cette inversion des rapports de force ne sera que provisoire... Un grand drame à l'ancienne.
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2021
    Un scénario cynique au service d’une mise en scène parfaitement maîtrisée, auxquels se rajoute aujourd’hui un véritable reportage sur le Paris des années 30, ses chanteurs de rue, ses taxis, ses concierges…
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