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    La Chienne
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    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2015
    Maurice Legrand est un homme timide, naïf, sans arrêt houspillé par ses « collègues »de boulot et qui est marié à une femme qui le déteste profondément. Jusqu'à ce qu'une jeune femme apparaisse dans sa vie. A vrai dire, je ne sais pas vraiment par où commencer ni même quoi dire, pour la simple et bonne raison que ce film (pourtant réalisé par Jean Renoir » ne m'a pas emballé et donc inspiré plus que ça. Le fond laissait entrevoir une sordide histoire de manipulation qui se conclurait par un drame pour le personnage principal. Au final, « La Chienne » est film qui manque cruellement de force. L'idée était bonne (donc le fond aussi), mais la forme laisse très sérieusement à désirer. C'est assez mou et peu palpitant. Et l'on ne peut même pas compter sur le casting qui se révèle être d'une extrême faiblesse. Notamment un Georges Flamant difficilement supportable. Heureusement qu'il y a ce monstre sacré qu'est Michel Simon, il n'a bien entendu aucun mal à dominer de la tête et des épaules ses fades partenaires de jeu. Le film ne doit son salut qu'à la présence de Simon. Sans lui, il serait quasi impossible de regarder ce film sans craquer avant la fin. Un faux pas, ça peut arriver à tout le monde, même à Renoir qui se rattrapera l'année d'après en réalisant « Boudu sauvé des eaux » dans lequel Michel Simon prouvera encore une fois qu'il était l'un des meilleurs acteurs que le cinéma français ait compté dans ses rangs.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juillet 2016
    Un festival de personnages écœurants et minables qui tourne autour de Simon.
    L'histoire est pathétique mais la réalisation vraiment molle et paresseuse. Tout fonctionne comme des tableaux posés les uns à la suite des autres sans vraiment de liens. Un film qui accuse son époque malgré le scénario passionnant.
    willycopresto
    willycopresto

    116 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2017
    "La chienne" (1931) Arte le 08.05.2017

    Ce fim a aujourd'hui (2017) 86 ans. Restauré et numérisé, il est -presque- flambant neuf à l'écran (à part quelques bruits) mais tant sa réalisation que son scénario sont atteints par l'âge : il doit se regarder comme si on feuilletait les pages d'un vieux grimoire. Avec ces vues surannées de voitures anciennes vraies et non sorties restaurées d'un musée, son vieux piano bastringue électrique et mécanique dont on peut découvrir la plaque du fabricant, aussi pour ses vieux studios de Billancourt dont les décors ne font guère illusion.
    L'histoire de nos jours est elle aussi devenue complètement ringarde, et qui de nos jours croirait à l'histoire de cette "chienne", entretenue par un faux bourgeois dont la femme est une marâtre, mais qui en fait est amoureuse d'un "Julot casse-croûte" qui l'exploite et la méprise... Ce Julot aux cheveux gominés est joué par Georges Flamant qui confiait avoir raté sa carrière en la prenant comme un jeu. Il interprète pourtant affreusement mal son rôle et son physique ne séduirait probablement plus les femmes de nos jours : on se demande ce qu'elles pouvaient alors trouver à ce prétentieux parvenu ? Le comédien surjoue son rôle et déclame comme s'il était au théâtre : pas du tout crédible !
    Ce film aurait-il porté la poisse ? Toujours est-il que la jeune et jolie Janie Marèze (la chienne), assassinée dans le film, a réellement trouvé la mort à l'issue du tournage, et dans la fleur de l'âge. Il semble à ce sujet qu'il y ait une erreur dans les "secrets de tournage d'Allociné". En effet, le site indique que l'actrice est morte dans un accident de voiture (très mal) pilotée par Michel Simon et amoureux de la comédienne. D'autres sources indiquent elles que c'est Georges Flamant qui était tombée sous le charme de la comédienne lors du tournage. Il avait attrapé la "grosse tête" et se voyait déjà le meilleur acteur du siècle mais prenait son métier trop à la légère. Pour frimer, il s'était acheté une grosse voiture américaine (comme dans le film !) qu'il conduisait vite et mal, et avait à son bord la jeune actrice et le frère de celle-ci. Flamant eut un grave accident à Sainte-Maxime qui fut mortel pour l'actrice. On retarda ses obsèques d'un mois pour, paraît-il permettre à son frère gravement blessé lui aussi, d'y assister. Quant à Michel Simon, il s'évanouit au cimetière.
    Jean Renoir et Michel Simon ne lui pardonnèrent pas ce drame et l'acteur-chauffard fut mis en quarantaine et à l'écart des studios. Il ne dut qu'à son mariage avec Viviane Romance son retour sur les plateaux... Qui s'en souvient de nos jours ?
    willycopresto
    cylon86
    cylon86

    2 256 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2014
    C'est une histoire que l'on a désormais vue et revue mais à l'époque, Jean Renoir impressionnait par la manière dont il la traitait. Legrand, modeste citoyen, n'a qu'une seule passion : la peinture. Brimé par sa femme, il fait un jour la rencontre de Lulu, une jeune femme exploitée par un autre homme. Celle-ci va provoquer la déchéance de Legrand, bien trop heureux d'avoir une maîtresse et un peu de liberté pour se rendre compte qu'il va à sa perte... Étude sociale fascinante d'une époque doublée d'une tragédie où le destin des personnages n'est pas heureux, "La Chienne" bénéficie d'un propos étonnamment moderne qui fonctionne encore de nos jours. Renoir n'hésite pas à aborder les choses de manière réaliste et offre ici à Michel Simon un autre rôle marquant dans lequel le comédien est formidable. Parfois un peu lent, le film vaut surtout pour son dénouement, implacable et cynique.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2007
    Un des premiers films de Jean Renoir, «La Chienne» (France, 1931) n’est pas encore le fruit abondant du cinéma de Renoir. Poinds déjà le socialisme vaquant, c’est davantage la condition de l’artiste dans l’hypocrisie de la bourgeoisie que Renoir traite aux côtés de son trio d’acteur. Introduient par Guignol, les personnages forment un triangle amoureux vaudevillesque mais aux agissements et aux conclusions critiques. Michel Simon, sensibilité semblable là à Chishû Ryû, interprète un travailleur ordinaire passionné par la peinture. Berné par «la chienne» Lucienne (Janie Marèze) et son maquereau André (insupportable Geroges Flamand qui comble la mesure de tous ses gestes pour en assurer outre la vigueur), le personnage de Simon : Legrand se voit la risée de tous. Renoir filme un monde irrespectueux de ses artistes, embourbé par la sclérose perverse de la bourgeoisie, et fascinant grâce aux décors somptueux et une générosité essentielle de Renoir pour ses personnages. Hormis l’interprétation grandiloquente de Flamand, les jeux d’acteurs résonnent justes dans le vaudeville et fondent avec la réalisation renoirienne, une image réussie du réalisme poétique français. Ne tournant qu’avec cinq personnages, l’intimisme de l’intrigue s’ouvre soudainement in fine pour inscrire l’anecdote du commun dans les rouages de la société. Une société au jugement erronée, fruit qui tient là plus du raisonnement scénaristique que de la vraie valeur sociale. Œuvre qui pendant encore sur ses bouts de ficelles lorsque le rideau s’abaisse sur l’histoire, «La Chienne» et son drame personnelle touchera par la sensibilité de son anecdote idyllique mais aussi par son écho aux dimensions sociales. Seul le jeu de Flamand et l’écriture théâtrale du vaudeville freine la grandeur de «La Chienne» qui aurait pu en faire une œuvre aussi essentielle du cinéma de Renoir que «La Règle du jeu» (France, 1939).
    Daniel C.
    Daniel C.

    131 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2014
    Tout comme au commencement du "Carrosse d'or", c'est une scène, qui apparaît à l'écran. Je veux dire une "autre scène", comme s'il fallait indiquer au spectateur que c'est bien à un spectacle, qu'il va assister. Dans le "Carrosse d'or", il s'agissait d'une scène de théâtre, ici il s'agit d'une scène de guignol. Dans la présentation qui précède le film, on nous raconte que Michel Simon est réellement tombé amoureux de la jeune actrice qui jouait Lucienne, Janie Mareze, qui mourrut tragiquement dans un accident de voiture peu après le tournage. Michel Simon arriva avec un révolver menaçant Renoir et l'accusant d'avoir tué son amoureuse. Renoir lui répondit qu'il avait seulement tourné un film, Michel Simon jeta son révolver à terre et les deux hommes se serrèrent la main. Ce film est immoral d'un bout à l'autre. On vit, on meurt, on souffre, on s'illusionne d'être aimé(e), on se fait manipuler, humilier, moquer, et tout cela se déroule dans la bonne humeur, la légèreté et le rire. Le phrasé de l'époque est savoureux, le trait est forcé. Jean Renoir est le second fils du peintre Auguste Renoir, faut-il voir un clin d'oeil à son père dans l'incarnation par Michel Simon d'un peintre à ses heures, qui exerce par ailleurs comme caissier un peu falot, sadisé par sa femme, mais non dénué d'esprit provocateur et d'humour. L'intrigue annoncée lors du guignol de départ, c'est l'homme, la femme et l'autre. L'autre, c'est le souteneur, une caricature de ce que c'est qu'un homme, un vrai ! Lorsqu'il se vante auprès de son acolyte, nous spectateurs savons qu'il enrobe la réalité à son avantage. Voilà un grand film, un chef d'oeuvre. Vraiment le cinéma Le Champo fait fort cette semaine avec de telles reprises ! "La Chienne" de Renoir et "Le secret derrière la porte" de Fritz Lang. Bravo, voilà un cinéma engagé pour le cinéma. Merci à eux.
    Peeping_Tom
    Peeping_Tom

    4 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2020
    Renoir doit être un le seul réalisateur à vraiment avoir réalisé autant de chef-d'oeuvres, que ce soit Toni, Le Fleuve, French Cancan, La Grande Illusion, Une Partie de Campagne, La Règle du Jeu ou La Chienne. Cet homme est à mes yeux le plus grand réalisateur de tous les temps, car ces oeuvres sont aussi bien des peintures, des romans, des poèmes, des pièces de théâtre ou des partitions.
    BMWC
    BMWC

    74 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2015
    Jean Renoir signe son premier chef-d'oeuvre absolu avec "La Chienne", incroyable réussite technique (son réalisme provient essentiellement d'un son extrêmement riche pour un premier film parlant) autant qu'artistique (sombre conte social tourné d'une main de maître et pourvu d'une interprétation irréprochable). Le réalisateur nous habitue donc à l'inoubliable...
    Y Leca
    Y Leca

    20 abonnés 904 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mars 2022
    Rien à sauver de ce film horriblement daté et mal (sur) joué par tous (et surtout Flamant, très mauvais acteur), à part Michel Simon, seul à surnager dans cette histoire mal scenarisée et réalisée. Un très mauvais Renoir.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2010
    Le film commence comme un drame populiste triste, chronique de vies ratées entre petite bourgeoisie et demi-monde, avant de basculer dans une comédie ironique et grinçante, un peu à la manière de ce qui va être la comédie à l’italienne, avec des personnages dans l’imposture, le porte à faux ou la quiproquo. La mise en scène de Renoir est remarquable de sobriété et de discrétion, toute en petites touches et sens de l’ellipse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le film est daté et un peu moins efficace que le remake réalisé par Fritz Lang (Rue rouge). La chienne aurait très bien pu s'appeler "Le chien", car Michel Simon (excellent comme toujours), ce fonctionnaire gateux et naïf, inspire beaucoup de pitié dans sa dévotion et son aveuglement à l'encontre de la prostitué.
    Eselce
    Eselce

    1 201 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 février 2018
    Mal joué, pas de musique d'ambiance, du texte qui fait "récité", aucune émotion positive ou négative… Je n'aurai finalement rien apprécié du film de Renoir dont j'ai de très loin préféré le remake "La rue rouge" sorti en 1947. Ici, beaucoup de longueurs et de scènes très lentes et peu intéressantes. On appréciera seulement les artistes et musiciens de la rue qui apportent quelques mélodies au film, bien trop rares. Mais vraiment, beaucoup trop de scènes lourdes et maladroites pour notre regard contemporain. Vieilli très mal !
    noizet
    noizet

    3 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 février 2022
    , un scenario cousu de fil blanc. on sennuie vite de la naïveté des personnages. un film sans relief qui a très mal vieilli
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    42 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2015
    Pas mal, un film de société assez subtil, très bien pour l'époque en tout cas. Michel Simon intouchable comme d'hab', Top 10 voir Top 5 des acteurs francais toute générations confondu et il le prouve ici a nouveau. Le rôle du maquereau est insupportable, il ne fait que blablater (à l'époque il y avait toujours un vantard en costard qui gueulai dans les films à qui on veux mettre des coup de boule à travers la télé, là c'est ce mec). Des petits rebondissements plaisants ici et là mais sur 1h40 on ressent quelque longueurs tout de même. Ce film est plus triste qu'il n'y parait si l'on ne li juste que son résumé. La fin est "soulageante" mais peux diviser par sa morale, un des défaut du film a mon goût. C'est mon quatrième Renoir, celui-ci se laisse facilement regarder, je le situerai a la même hauteur que Boudu mais encore bien en dessous de La Bête Humaine. A voir
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le premier film qui a démontré le génie de la mise en scène de Renoir. Au-delà du scénario, excellent,Renoir transcende son récit par des éclairages savants, un sens du tragique hautement artistique, des mouvements d'appareils splendides.
    La chienne est un drame pétri d'humanité, objectivement puissant, grâce aussi à la magistrale interprétation de Michel Simon.
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