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    Joueurs
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    3,0
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    66 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juillet 2018
    Un premier film qui m'a prise aux tripes. Les acteurs sont formidablement bien dirigés (je n'ai jamais vu Tahar Rahim aussi puissant), la bande originale (autant celle composée pour le film que celle utilisée) accompagne l'histoire avec force, et le thème du jeu est traité sans cliché (ce qui pouvait être à craindre avec ce genre de sujet, tout comme l'histoire d'amour, d'ailleurs). J'y suis allée par curiosité, en espérant être séduite mais sans forcément en être sûre, et j'en suis sortie totalement charmée. Je pense que cette cinéaste ira très loin. J'ai lu depuis que ce film avait eu une standing ovation à la quinzaine des réalisateurs de Cannes, c'est amplement mérité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 juillet 2018
    Journée fête du cinéma, j'au vu toutes les sorties à ma portées... Joueurs n'est pas le film qui m'aura le plus emballée. Un peu paresseux, un peu tape à l'oeil... Les comédiens sont beaux, mais tout est un peu léger et facile. Tahar Rahim est craquant, mais est-ce que cela suffit à raconter une histoire?
    Dandure
    Dandure

    153 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juillet 2018
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: attendre un peu avant de relire les premières pages de "Peau de chagrin".
    Ah tiens, un authentique film de cinéma, ce n'est pas si courant. Et c'est quoi un authentique film de cinéma M. Le Pédant ? Fiston, un authentique film de cinéma, c'est quand il faut aller le voir au cinéma parce que ta télé n'arrivera jamais à le restituer. C'est aussi un exercice formel et esthétique qui vient servir et justifier un propos. Dans "Joueurs", la réal dresse un parallèle entre addiction au jeu et passion amoureuse. Si Tahar est accro au jeu, Stacey est accro à Tahar. Il est roublard, gouailleur et vivant, elle n'a jamais vécu mais un feu couve en elle. En pratique, ça donne beaucoup de visages bleus nuit sur fonds rouges en très, très gros plans pour capter l'intensité d'une myriade d'émotions (et là les 2 acteurs principaux apparaissent très intenses). Car oui, le cinéma est lumière et ici, chaque émotion trouve la sienne : vive, contrastée, blafarde, douce, enveloppante, crue, profonde...Joueurs est un opéra de couleurs. Et comme on se frotte au cruel milieu du jeu, de l'amour et du hasard, il prend très vite des airs de tragédie. Attends, tu es en train de me dire qu'un excellent film, c'est en fait un opéra ? Fiston...oui...enfin non...Joker. Mais au cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 juillet 2018
    Dès le départ les dés sont pipés. Le personnage d'Ella, fragile et naïf, nous fait comprendre qu'elle va succomber de façon irrationnelle à Abel. Tout est tellement prévisible que ça en devient gênant.
    Le milieu interlope des cercles dd jeux nocturnes est certes très bien décris, mais il aurait fallu en faire un documentaire et non une fiction qui sombre dans le néant des sentiments. Cette histoire d'amour n'emeut jamais car la proie est trop faible et le chasseur trop prévisible. Tahar Rahim s'endort sur ses lauriers et Stacy Martin à un jeu trop monochrome. Le mélange du tout donne envie de fuir...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juillet 2018
    Un film bouleversant, déchirant, et d'une puissance incroyable !! L'image est sublime, les comédiens éblouissants, la mise en scène grandiose. On se laisse entraîner immédiatement dans cette histoire d'amour, de jeu et de hasard, on vit l'intensité de chaque instant avec Ella et Abel. Vous n'en sortirez pas indemnes. Un très très grand et beau film de cinéma. N'attendez plus, courez voir Joueurs !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juillet 2018
    Si ce n’était que le défi formel d’un film de genre ambitieux avec son rythme haletant, sa tension fiévreuse, la découverte d’un milieu permettant d’échapper aux travers de l’explication sociologique, de la compréhension psychologique ;
    si ce n’etait que le portrait sensuel d’une ville vivante par l’image brute et néanmoins amie (merci monsieur Guilhaume) ajoutant à cette vision documentaire une grandeur lyrique, une dimension mythique, fabriquant du cinéma avec du familier ;
    si ce n'était que la machine infernale de la tragédie, irrémédiable destin qui punit la démesure et ramène les anges sur la terre dans toute sa violence mécanique, dans sa noirceur ;
    si ce n’etait que la mise en scène qui magnifie les états affectifs nerveux mais aussi les mouvements les plus simples, universels, pointant délicatement l’insaisissable, faisant apparaître avec justesse le geste amoureux dans sa joyeuse et éphémère brutalité sans la moindre naïveté, sans béatitude ;
    si ce n’etait que cette mise en scène chaudement enveloppée dans une bande originale organique, presque omniprésente comme sortant des corps eux-mêmes, des voix des acteurs et pénétrant les viscères des spectateurs tendus ;
    s’il n’etait question que de l’alchimie de ces acteurs puissants et fragiles, couple de cinema immédiat et charnel, rôles secondaires, figurants et passants comme de vrais ponts nous faisant rentrer dans l’écran (quelle fraîcheur sauvage des vrais passants parisiens!) ;
    s’il ne s’agissait que d’un renversement des valeurs du genre, nous faisant désirer ardemment le personnage masculin, par le regard d’Ella (Stacy Martin bouleversante par la force de son evolution), regard actif, volontaire, avec une avidité qui est parfois, comme dans la vie, presque insupportablement insensé ;
    si ce n’etait que la description clinique de la pathologie, disséquant sans complaisance les terribles mécanismes de la dépendance au jeu et aux personnes, au manque, à la recherche éperdue de sens, comme une incantation magique qui voudrait déjouer les mauvais sorts dans la répétition infinie et pourtant infiniment variée de la perte de l’objet de désir, de morceaux de soi jetés en pâture à la gueule des dieux comme autant de sacrifices, pendant contemporain du potlach ancestral ;
    mais il est avant tout question de nous dans cet objet de cinéma d’une grande générosité, dont la virtuosité n’efface pas la très belle fragilité, fragilité des relations entre les hommes, fragilité des identités, des ambitions, des envies. L’ensemble de cette œuvre, homogène et multiple, nous raconte l’histoire de nos petites impostures et de nos désirs immenses qui, dans quelques moments de grâce, nous font croire à nos propres mensonge, nous perdent en nous faisant gagner de l’ailleurs.
    Avec ce grand film de cinéma qu’on reçoit en plein corps, Marie Monge, parfois durement, nous ouvre la porte. Voir ce film, c’est faire partie de la bande, désarmés et crispés de désir.
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