Avis : Bandits, bandits - Page 2

Pour son deuxième long-métrage hors de la troupe des Monty Python, Terry Gilliam délaisse la légende du Jabberwocky et nous entraîne dans une folle épopée à travers le temps où six nains voleurs et sournois partent à l'aventure avec un jeune garçon anglais à l'aide d'une carte magique qui les propulse dans différentes grandes époques. Un sujet original et ici maitrisé de A à Z où les péripéties de nos petits héros vont nous émerveiller à chacune de leurs fabuleuses escales... Randall, Vermine, Arsouille, Blasphème, Gloriole et Querelle emmènent donc le petit Kevin dans leur voyage temporel, lui faisant découvrir ainsi ses époques préférées mais aussi l'envers du décor, Napoléon étant un grand enfant complexé par sa taille, Robin des Bois un voleur ô combien stupide, le roi Agamemnon un grand philosophe et un homme aussi brutal que bienveillant et les Ogres des êtres à l'intelligence approximative. Toutes ces escales feront malgré lui grandir Kevin qui, échappé de sa triste réalité, va se découvrir du courage, de l'ingéniosité et un profond sentiment d'amitié envers ses nouveaux facétieux camarades. Peut-être un peu long (une habitude chez Gilliam) mais tout de même exaltant, Bandits Bandits reste une œuvre avant tout féérique voire enfantine, un conte déjanté où se mêlent nains, ogres, géants et personnages historiques ré-imaginés avec ce qu'il faut d'humour et d'effets spéciaux système D pour ne jamais se lasser de vivre cette aventure tourbillonnante classée parmi les meilleurs films de Terry Gilliam.

"Bandits, bandits" est l'un de ces films très étranges qui divise. Je n'ai pas du tout accroché, le film se compose d'une succession de sketchs tous moins drôles les uns que les autres. Je me suis ennuyé tout du long, et j'ai dû lutter pour ne pas m'endormir.

Intéressant sur le papier, Bandits bandits ne séduit pas. Surtout adressé à un public enfantin, ce film est rarement drôle. Reste un formidable voyage dans le temps et dans l'espace, qui ne suffit cependant pas à faire un bon film.

J'ai vu un film... un film de Terry Gilliam... Et là, deux réactions ! On aime ou on n'aime pas... C'est un univers bien à part, très touchant, foisonnant, foutraque... Il y a une originalité folle et une envie de faire plaisir... alors, bien sûr, ce n'est pas toujours très construit, mais est-ce nécessaire de toujours tout construire ?

On se rend bien compte que les Anglais sont très forts pour créer des univers à part, des univers uniques, des univers oniriques... Il faut aimer le cartoon, la dérision, la parodie... Ce film est une folie, une douce folie, un petit plaisir... Pas indispensable, mais joyeux tout de même...

Mais comme toute les créations très personnelles, cela nécessité une certaine indulgence... Alors, peut-on être indulgent avec ce film ?

Vu à l’époque, quand j’étais gosse au ciné, et revu très récemment à la télé. Je trouve toujours ce film magique, ce mélange de rêverie et d’humour, malgré les maladresses, c’est Terry Gillian, et l’esprit Monty Python. Un conte pour enfants, un conte à la fois tendre et fou, qui nous emmène « ailleurs »

Le titre français est nul, indigne de ces chapardeurs de pacotille, de ces six nains qui se promènent allègrement dans l’univers des dessins de Kevin, un garçon dont les parents sont des ringards, spectateurs hagards des jeux télévisés et pubs modernistes des années 80.
Ce film méconnu permet de faire entrer un petit-fils par la petite porte dans l’univers déjanté des Monty python, de revisiter quelques icones historiques ou mythologiques, de voir Sean Connery en Agamemnon, et d’avoir un final qui mêle sans vergogne char d’assaut et brigades d’archers à la Robin Wood dans une confrontation finale du bien et du mal.
Comme dirait Dupontel, ça ne peut pas faire de mal ! Ne regardons pas dans les détails, c’est un produit de potache et doit être consommé comme tel.
DVD vf février 2017

Avec Bandits Bandits, impossible pour nous de ne pas saisir que Terry Gilliam a été influencé par son passage dans la troupe des Monty Pithon. Toujours intéressé par les mythes légendaires, l’histoire du petit Kévin est l’occasion pour lui de traverser le temps avec des nains à la rencontre de Napoléon, Robin des Bois ou encore Agamemnon, le Minotaure et le Titanic. Très parodique, le film fantastique au rythme très soutenu s’amuse à ridiculiser ceux qui ont écrit l’histoire. Mais les lutins ne sont pas en reste dans la caricature et c’est finalement le seul enfant qui semble garder un minimum de raison et de bon sens. Le film a cependant vieilli, aussi bien dans les effets spéciaux que les répliques des sketchs. Bandits Bandits n’est pas mauvais mais est bien en deçà de ses prochains Brazil, L’Armée des Douze Singes ou autres Las Vegas Parano.
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Une troupe de bandits que l'on est pas prêt d'oublier !
Terry Gilliam nous fait part de sa folie avec cette aventure fantastique déjantée qu'est "Bandits bandits" (francisation médiocre du titre "Time bandits"). L'esprit Monty Python est bien là, de l'humour bien british, un soupçon de comique de répétition, des bonnes trouvailles bien farfelues comme on les aime, des scènes qui resteront en mémoire, Terry Gilliam nous fait un cours d'histoire en traversant les époques façon parodie des 7 nains. Une exploration absurde qui se trouvera encore aujourd'hui un certain charme.
"Ils n'ont pas fait l'histoire, ils l'ont volé" !

Pour son 3ème film (et second en solitaire), Terry Gilliam nous emmène dans un voyage temporel qui rappelle par bine des aspects les productions Amblin des années 80. En effet, son coté enfantin, mais pas trop, ses personnages et ses situations nous transporte dans un univers magique, fréquent sur les productions Amblin de ces mêmes années. Les personnages sont plutôt bon même si aucun n'est vraiment développe en profondeur. Les différentes époques ont leur style propre et nous transporte à chaque fois dans une ambiance différente. Malheureusement, le film accuse parfois quelque longueur même si l'ensemble se laisse regarder sans lasser. Coté réalisation, le style Gilliam se sent mais les prises de vue et le montage sont encore peu assurée, accusant parfois un léger manque de professionnalisme. Malgré tout, ce film reste un très bon film d'aventure, surtout pour les amateurs des films épiques des années 80.

Tous les fans de l’imaginaire foisonnant de Terry Gilliam aimeront se faire entrainer dans ce conte enfantin. On y suit les aventures farfelues de six nains et d’un gamin qui voyagent dans le temps à travers lesquels on va rencontrer la version "monty-pythonienne" de quelques figures légendaires de l'Histoire incarnés par des stars. On regrette surtout l’omniprésence des effets spéciaux mal filmés et la place trop peu importante des acteurs connus. Une petite folie familiale sympathique.

"Bandits, Bandits" : un film qui a prit un petit coup de vieux mais reste un très bon conte pour les enfants dans la lignée de "l'Histoire sans fin".
On y croise quelques grands nom du cinema qu'il est impossible de ne pas reconaître.
A voir absolument une fois.

Un groupe de nains voyageurs temporels enlève un enfant d'aujourd'hui dans sa chambre. Le film est complétement loufoque, mais l'imagination est là. La comédie non-sensique des monthy-pythons avec des moyens fonctionne toujours. Quelques effets spéciaux semblent un peu datés. Mais c'est le délire communicatif que l'on retient. Les enfants, comme les adultes dotés du sens de l'humour, apprécieront.

Dans la lignée du Baron Munchahausen qu'il précède pourtant, ce "bandits, bandits" a quelque peu vieilli, au contraire du premier nommé. Certes terry Gilliam fait encore là preuve d'une imagination sans bornes, mais son film tarde à prendre son essor. Il faut attendre la rencontre avec le pharaon Sean Connery pour que le film décolle enfin. Ensuite, l'imagination prend heureusement le pas sur le jeu médiocre, parfois catastrophique des acteurs (que dire de ces trois nains lourdauds et empotés qui brillent par leur absence de charisme !!!).

Avec ce deuxième film, Terry Gillian plante définitivement son univers, à la fois visuel (le côté Méliès des effets spéciaux, l’emploi systématique du grand angulaire, une poésie faite de bric et de broc) et affirme ses thématiques (La perte de l’innocence, Comment l’imaginaire nourrit le réel, l’aliénation consumériste, la démythification des modèles, qu’ils soient historiques, institutionnels ou légendaires). Bref, un étrange mélange de légèreté enfantine (la toute-puissance de l’imagination), de liberté cinématographique (tout est possible : chaque image en est la preuve) et de pessimisme (la bêtise systématique des adultes, qu’ils soient vraiment débiles, malfaisants ou juste naïfs). D’où le refus d’une narration classique, le goût des coq-à-l’âne et des digressions (ici encore justifiés par cette histoires de « bandits temporels » sautant d’une époque à l’autre). Les fondations du « Gillianisme » sont donc contenues dans ce film-gigogne, même si le cinéaste n’a pas encore atteint la forme pleine de Brazil : le récit accuse ici quelques baisses de régime et les personnages demeurent des figures prises dans la mécanique des gags (c’est le côté « Monthy Python » du film, avec une suite de sketches caustiques). On rit donc beaucoup dans ce grand jeu de démolition, même si le malaise commence à poindre sous la satire. Un vrai plaisir de spectateur, qui annonce le chef-d’œuvre à venir.

film complètement loufoque, agréable à regarder