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    Yalda, la nuit du pardon
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    45 critiques spectateurs

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    DX333
    DX333

    7 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juin 2021
    Film d'une grande maîtrise esthétique. Les détails fourmillent tant au niveau de la mise en scène, de la réalisation que de la construction des personnages. Rien n'est mis au hasard dans ce film qu'il ne faut pas regarder avec des yeux européens. L'émotion réelle et la mise en scène de l'émotion transcendent la simple lecture d'une confrontation de classes qui est ici en second plan. Beaucoup de sujets sont mis en lumière dans une critique profondément acide d'une société complexe et égarée. Savoir ce qu'est l'émission "Lune de miel", qui est la cause directe de l'existence de cette œuvre est un plus. Le cinéaste utilise avec brio sa narration et tout son talent de réalisateur pour nous faire vivre au plus près ce drame dont la profonde intimité est dévoyée.
    Danielle G
    Danielle G

    11 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 octobre 2020
    ce n'est que du voyeurisme. c'est tellement surjoué qu'on ne croit pas à cette "semblerie". je ne connais pas les us et coutumes barbares de ce pays mais laisser la sentence finale à une seule personne c'est énorme. sinon ce n'est rien plus qu'un prime d'une télé-réalité sans intérêt
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    151 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    L'histoire et le pitch du film était alléchant, autour de l'ère de la télé-réalité avec une vision et une culture venant entièrement du moyen-orient. Incroyable de se dire qu'une telle émission qui influait sur la vie et la mort d'une accusée jugée en direct par des votes de téléspectateurs existait encore il y a quelques mois en Iran. C'est fou !
    Si l'idée du film était bien vu, le scénario n'est pas très bien écrit et assez bancale, souvent confus, avec des scènes parfois invraisemblables même dans une mécanique d'émission de télé-réalité... Heureusement, le casting iranien redonne un peu de puissance au film, surtout par la prestation de Sadaf Asgari qui joue Maryam, que j'ai trouvé superbe et émouvante.
    J'ai tout de même envie de ne pas être trop dur avec le film, car cela fait vraiment plaisir de découvrir de plus en plus le cinéma iranien avec des thématiques aussi fortes, ancrées et réellement représentatives de ce qui se déroule dans un pays apparaissant aux premiers abords comme moderne. Un cinéma engagé mettant souvent en péril leur réalisateur localement. Rien que pour ça, c'est louable et admirable.
    CLAUDIEBOISCOLOMBES
    CLAUDIEBOISCOLOMBES

    22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    J'ai eu un peu de mal à " me mettre dedans", et je me suis dit que je voyais un documentaire......J'ai marché, tout ce que j'aime, j'ai appris des choses, j'ai eu des émotions......
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    80 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2020
    Ai vu le film choc "Yalda, la nuit du pardon" de l'Iranien Massoud Bakhshi. Dès la scène d'ouverture très simple mais efficace, on sait que nous avons devant nous un film de metteur en scène. Chaque plan, chaque scène raconte quelque chose et le réalisateur sait manier l'image et le montage comme un orfèvre. "Yalda" est un huis clos puisque tout se passe sur un plateau de télévision, lors de l'émission "le prix du pardon" émission putassière où le présentateur fait office de Procureur et le public de Jury, pour décider de la peine de mort ou du pardon d'un accusé. Cette émission a réellement existé en Iran. Maryam est l'accusée du jour, tout juste sortie de prison pour assister au tournage, entre des chansons de variété et des pages de pub, sa vie est étalée, découpée, simplifiée, exhibée dans des reportages à charge. En face d'elle, Mona la fille de son mari que Maryam a tué. Ce sera à Mona en fin d'émission de donner où non son pardon, si elle ne le donne pas, Maryam sera mise à mort, si elle pardonne Mona recevra une très forte somme d'argent des annonceurs de la soirée. La caméra ne quitte que très rarement Maryam qui passe de la révolte à l'apathie. La grande qualité du scénario est que Maryam n'est jamais aimable. Maryam dans tous les cas est la victime d'une société, d'un système judiciaire folklorique, de sa mère étouffante, et se retrouve prise au piège du direct de cette émission scénarisée animée et produite par des hommes. Massoud Bakhshi entretien en permanence la tension du film sans jamais tomber dans le suspens facile ou le pathos. Le mise en scène est millimétrée et nous suivons l'action en coulisses, sur le plateau, dans les loges en même temps grâce aux écrans de contrôle, caméras de surveillance et surtout l'écran télévisuel. Si "Yalda" dénonce en permanence la télévision iranienne c'est surtout un grand film de cinéma. Ce film a l'atmosphère de révolte et étouffante a obtenu le prix du public lors du dernier festival de Sundance. Film effrayant et essentiel sur une société en phase de perdition très avancée (tout comme "Drunk") où la télévision avec son image clinquante et ses propos simplistes brouille et enivre la population devenue incapable d'une réflexion personnelle et de libre arbitre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 octobre 2020
    Film surréaliste excellemment bien interprété par quelques acteurs incarnant admirablement bien leurs personnages.
    Religion justice télé-réalité, cette trilogie montre combien l’absence d’une justice professionnelle et indépendante peut carencer toute une société....
    traversay1
    traversay1

    3 102 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2020
    Yalda n'est pas le prénom de l'héroïne du deuxième film de Massoud Bakshi mais le nom de la nuit du solstice, la plus longue de l'année, prétexte à réjouissances. C'est ce soir-là qu'est censée se dérouler un programme de télé-réalité iranienne (qui existait il y a encore quelques mois), baptisé ici "Le plaisir du pardon" (sic). Dans cette émission sidérante, au cours de laquelle des millions de SMS sont envoyés, la fille d'un vieil homme tué par son épouse "temporaire" (pratique iranienne déjà illustrée dans d'autres films) va ou non accorder son pardon et éviter à la meurtrière la peine de mort, tout en touchant une certaine somme (le prix du sang) réglée par les sponsors de l'émission. Incroyable et atroce mais vrai, c'est l'application de la loi du talion (aiguille) dans toute sa splendeur sous les yeux des spectateurs iraniens et de nous-mêmes, pour l'occasion. Nous voici voyeurs ébahis, car la fiction s'inspire forcément d'affaires réelles et singulièrement mal à l'aise devant un traitement frontal, sans beaucoup de subtilité, et ne lésinant pas sur les scènes mélodramatiques. C'est évidemment un "spectacle" prenant mais surtout à cause de son sujet et de son illustration évidente de la lutte des classes. La psychologie des deux femmes sur le plateau n'est qu'esquissée et l'étude réel des faits pas suffisamment explicite, Massoud Bakhshi préférant dramatiser son intrigue et susciter notre dégoût devant une telle parodie de justice. Le cinéma iranien, celui d'Asghar Farhadi, de Mohammad Rasoulof ou de Jafar Panahi, par exemple, nous a habitués à un peu plus de finesse dans ce monde de brutes.
    Hotinhere
    Hotinhere

    421 abonnés 4 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2021
    Inspiré d’une émission de télé-réalité iranienne qui donne aux familles de victimes le pouvoir de sauver ou non les coupables de la loi du Talion, un drame intense et sidérant, mais un peu trop démonstratif, porté par une interprétation remarquable.
    vidalger
    vidalger

    292 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2020
    Ce qu’il y a de plus étonnant dans l’histoire que raconte ce film, c’est le fossé qui existe entre un pays disposant de tous les symboles de la modernité – élite cultivée, niveau de vie convenable, modernité, notamment – et la soumission à des impératifs qui nous paraissent relever quasiment de l’antiquité. Que ce soit la soumission de la femme à l’homme, du pauvre au riche, et de tous à la religion, le spectateur occidental le plus souvent athée – en tout cas peu pratiquant -, qui applaudit à metoo et arbore un gilet jaune dans la rue pendant des semaines et des mois à un peu de mal à comprendre que l’on puisse soumettre au vote des spectateurs l’application ou non de la peine de mort – la loi du Talion ! - à une femme un peu perdue au milieu du bazar médiatique de l’émission télévisée dont elle est l’héroïne. Sur le plan cinématographique, le film est mené comme un thriller au suspense régulièrement renouvelé par des rebondissements de telenovelas, et animé par des acteurs convaincants. De la pauvre accusée à la vilaine fille riche de la victime, des animateurs empathiques et prévenants au procureur sympathique plaidant pour que la sentence qu’il a demandée ne soit pas exécutée, tous forment un théâtre singulier et souvent rès surprenant, parfois caricatural certes, mais que l’on regarde sans déplaisir.
    norman06
    norman06

    299 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2020
    Le cinéma iranien se renouvelle en adoptant le ton du suspense grand public, tout en restant fidèle à ses thématique sociétales. Yalda est un beau portait de femmes tout autant qu'un récit efficace. On a de plus la confirmation que la télé-réalité ne fait pas des ravages qu'en Occident.
    Guillaume
    Guillaume

    90 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2021
    Un regard acerbe sur un choc entre tradition fondamentaliste et modernité superficielle.
    L'issue n'en est qu'incertaine, mais le mal-être du spectateur est lui bien concret. Ce sujet, brillant d'anticonformisme, est inégalement traité, mais réussit à interpeller nos consciences d'occidentaux.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    50 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mai 2021
    De nos jours, en Iran, Maryam est condamnée à mort pour le meurtre de Nasser, son mari. Elle participe à une émission de télé-réalité pour demander le pardon de Mona, la fille de Nasser, la seule à pouvoir annuler sa pendaison.

    Yalda, la nuit du pardon est inspirée de l'émission de télé-réalité iranienne "Lune de miel". La loi du talion, le prix du sang, le mariage temporaire... sont au centre du film dont l'intérêt premier réside dans l'indignité qu'un tel show télévisé est pu exister (il a été supprimé depuis).

    Malgré ses bonnes intentions, Massoud Bakshi développe un scénario alambiqué dans une mise en scène brouillonne et frôle parfois le mauvais goût qu'il semble pourtant vouloir dénoncer. Le dessin de ses protagonistes est fait à gros traits, le poids des traditions et des inégalités sociales survolés.

    Passé l'effet saisissant du contexte télévisuel, le film ne parvient pas à donner à sa dénonciation la dignité attendue.

    sanscreirart.com
    elriad
    elriad

    381 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2021
    Quand la loi du talion est érigée en spectacle de T-V réalité, on est dans le domaine de l'ubuesque . Confettis, sponsors, publicité, justice, quand la frontière entre le pardon et la condamnation à mort ne tient qu'à un SMS, on a le sang qui se glace. Bienvenue au pays des ayatollahs, au pays où on ne plaisante pas avec la religion et où pourtant on fait d'un homicide un show indécent. Dérangeant, absurde, et pourtant cette émission existe bel et bien. La réalité dépasse parfois la fiction...
    Loïck G.
    Loïck G.

    283 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2021
    Il y a le principal moral d’abord : comment la télévision peut-elle se substituer à la justice ? Il y a ensuite la nocivité de la téléréalité qui atteint des extrêmes pour un lynchage populaire grand public. Le fait est réel, et la fiction s’en empare pour la relater. C’est abject, mais notre ressentiment peut-il altérer le point de vue critique sur le film ? C’est l’un des écueils que réussit à surmonter le réalisateur en assurant des va-et-vient entre coulisses et plateau, là où l’on pense que tout va se jouer alors que dans les pièces attenantes, d’autres personnages sont à la manœuvre. On en arrive à oublier l’objet du débat, la condamnation à mort d’une jeune femme meurtrière de son mari. Si publiquement la fille de la victime lui accorde son pardon, elle sera graciée. Sadaf Asgari et Behnaz Jafari maîtrisent parfaitement leur sujet . Un déballage judiciaire qui retourne bien évidemment la vie privée des deux femmes dans tous les sens, jusqu’au sens interdit. Le ( télé ) spectateur peut y accéder, tout en conservant cette idée d’une fiction relatant un fait de société innommable. S’il est vrai que l’émission a depuis été supprimée, on peut encore espérer en l’humain. Et surtout dans le cinéma ! AVIS BONUS Un documentaire sur la naissance de Téhéran et quelques images du tournage
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2020
    Ou, comment en voulant dénoncer le sensationnalisme, on saute dedans à pieds joints !!!
    Film qui dénonce la télé-réalité ?
    Ou plutôt, qui s’appuie sur une émission existante (c’est ce que j’ai lu!) pour dénoncer les usages et les coutumes
    encore d'actualité, en Iran…..
    Le comportement « excessif » de la mère de Maryam entraine tous les déséquilibres…..
    Le réalisateur n’y va pas avec le dos de la cuillère…..et ça me rappelle, les films d’Yves Boisset, quand il s’emparait d’un thème à pourfendre…..(Le prix du danger, Dupont la joie, etc.)
    On ne s’ennuie jamais mais est-ce suffisant ?
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