Derniers Avis sur Une Balle signée X

Ce film a un furieux air japonais. C'est vraiment le thème de Kurosawa. Un village qui se ligue contre un mercenaire.
La justice doit faire son œuvre mais elle n'est pas juste C'est une évidence.
La tension est là. L'homme impose la terreur avec la violence qu'il a en lui.

La principale originalité de cette série B qui date de la fin des années 50 est le rôle de « méchant » ou de « type pas très sympathique » dévolu à Audie Murphy. L’acteur nous a tellement habitué à jouer les « gentils » ou « les jeunes premiers sympathiques » que ce rôle à contre-courant peut sembler déstabilisant. « Une balle signée X » est un western plutôt malin qui prend comme point de départ l’arrivée en ville d’un tueur à gage qui va rendre quelques « notables » paranoïaques. Cette hystérisation à vitesse grand V des rapports n’est pas franchement crédible, mais peu importe. Totalement hermétique à un environnement qui s’emballe, Audie Murphy regarde placidement la situation se dégrader. Le twist final est assez jouissif et l’on découvre que le « méchant », cible du tueur à gage, cachait superbement bien son jeu. « Une balle signée X » est un bon western psychologique qui manque de profondeur et qui aurait mérité une réalisation beaucoup plus ambitieuse. Il reste néanmoins original.

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Un tueur à gages débarque en ville et la paranoïa s’installe parmi les habitants. Méconnu, ce western atypique joue pleinement sur la psychologie et le suspense plutôt que sur l’action. J’ai bien aimé l’idée mais il est juste dommage que la mise en scène, les dialogues et la distribution ne soient pas à la hauteur.

Un surprenant western psychologique de la fin des fifties! Venant du cinèaste Jack Arnold ("Creature from the Black Lagoon", "Tarantula", "The Incredible Shrinking Man"...), c'est encore plus ètonnant! Le plus intèressant dans "No Name on the Bullet" (1959) rèside essentiellement dans ses personnages! Principalement John Gant alias Audie Murphy qui trouve ici un de ses plus beaux rôles! Celui d'un tueur à gages envoyè dans une petite ville perdue de l'Ouest pour exècuter quelqu'un! Un indèsirable qui met les nerfs à fleur de peau, un homme solitaire vêtu de noir qui n'èchappe pas à son passè! Arnold a su trouver le point d'èquilibre entre la tension et l'èpaisseur psychologique des personnages avec une paranoïa qui fait monter en crescendo le suspense! C'est le principal mèrite de ce très bon western en Cinèmascope qui offre à Murphy un contre-emploi inattendu! Merci Arte...

Serie B sans grandes ingéniosités artistiques ni prouesses scénaristique... Tout se passe dans la même rue; Beaucoup de bavardage, très peu d'action... Tous les habitants de cette petite ville ont quelque chose a se reprocher et ont peur d'être la victime du tueur a gage. Un peu mince comme scenario: remise en question de la justice, et aversion pour le genre humain. Une fin prévisible et rapidement expédiée

Dans le monde des westerns de série B, Une balle signée X possède en général de bon avis, étant fan de westerns je ne l'avais encore jamais vu.
Et je suis plutôt déçu.
Si les premières minutes sont plutôt engageantes, et annoncent clairement que ce sera plus une histoire jouant sur la relation et les liens entre les protagonistes que sur les fusillades, malheureusement ce film montre assez vite ses limites, faute à une réalisation sans inspiration et un casting peu brillant.
La plupart des acteurs manquent d'épaisseur, à l'exemple d'Audie Murphy, pouvant sembler au premier abord un choix original pour incarner un tueur de sang froid, car avec sa gueule de brave gars qui contraste avec son personnage or il est toutefois regrettable que c'est un acteur certes sympathique mais au jeu limité.
Autre problème, les dialogues qui se veulent intelligents, mais qui sont plutôt bavards et faisant tourner en rond l'intrigue ; niveau mise en scène, c'est nettement réalisé mais Jack Arnold, réalisateur peu talentueux ne sait pas tirer partie de la tension que devrait posséder cette histoire (pour rappel, un tueur professionnel arrive dans une petite ville du Far West pour exécuter son contrat, sans que personne ne sache qui sera la victime).
Sans être infréquentable, voilà tout de même un western en dessous de sa réputation.

Un justicier arrive en ville pour honoré un contrat. Toute la ville est contre lui, qui connaissent sa réputation de tueur.
Tel est le point de départ de ce film. Certe ce n'est pas très originale mais c'est une serie B.
Jack arnold est un bon artisan, il le prouve une nouvelle fois. Seul bémol...L'acteur principale n'a pas vraiment la carrure d'un tueur a gage. C'est le point faible du film.

Voilà un sujet intéressant qui rappelle pourquoi de nombreux films de série B ne sont pas à négliger : un tueur à gages arrive dans une ville et provoque la panique générale alors que personne ne sait qui il vient abattre. Précédé d’une réputation fort enviable, ce petit western de Jack Arnold (plus connu pour ses films fantastiques et de science-fiction) déçoit cependant largement. Non pas qu’il soit mal pensé, il se heurte cependant au plafond de verre que représente son statut de série B. Pour le coup, un tel sujet aurait mérité la catégorie du dessus.
Si Audie Murphy est un acteur honnête, il n’a ni la présence ni le physique que requiert le rôle. Si la petite ville et ses habitants sont sympathiques (ou antipathiques), ils manquent d’épaisseur. Si la paranoïa est un délicieux sujet à développer, il faut cependant vraiment le traiter. Ici, tout paraît superficiel, comme si le sujet suffisait à lui seul pour créer les tensions. Or la tension est ici trop faible, la menace trop inconsistante et les personnages trop minces pour emporter l’adhésion. Les habitants s’observent et s’affrontent maladroitement pendant 45 minutes (le film dure 1h16), les personnages bavardent et le spectateur s’ennuie.
La série B réclame un sujet original mais aussi de l’action, des rebondissements et un peu d’humour. Une série B ne peut pas être un film de l’attente se prenant tout à fait au sérieux. Il n’en a pas la carrure. Quant à la fin (prévisible à force de clins d’œil appuyés), elle prête presque à sourire. Pour le coup, on a vu Audie Murphy dans des rôles davantage à sa mesure et Jack Arnold plus à l’aise dans d’autres westerns moins ambitieux (« Crépuscule sanglant »). Ce n’est pas mauvais mais cela reste très en-dessous des espoirs placés en lui.

Un western passionnant et atypique avec ce tueur à gages doté d'une réputation diabolique qui débarque dans une ville en semant la zizanie bien malgré lui, parmi les habitants qui pour beaucoup ont bien des choses à se reprocher . D'ailleurs on ne saura qu'à la fin après maintes péripéties ( règlements de comptes ,suicides etc..) pour qui ce tueur est venu . Seul petit bémol Audie Murphy avec son physique de jeune premier incarne ce rôle de tueur qu'il assure malgré tout avec une certaine froideur . Ce qui est peut être le but recherché par le réalisateur en créant cette ambiguïté et en accentuant le doute sur le but de sa venue.

Des acteurs très moyens, à commencer par Audie Murphy dans le rôle du tueur à gages John Gant. Des dialogues souvent lourds qui transforment le récit en une démonstration pas très subtile de l’utilité de la loi. L’idée de départ était bonne et aurait pu faire un western original, mais le scénario est prévisible et tombe dans la facilité, en particulier le dénouement très expéditif et un peu ridicule. Le début n’est pas si mal et la réalisation tient globalement bien la route.

NO NAME ON THE BULLET est le meilleur western de Jack Arnold et l’un des meilleurs dans lesquels Audie Murphy a joué. Un redoutable tueur à gage (Murphy) descend à l’hôtel de la paisible ville de Lordsburg. Pour qui vient-il ? Comme la majorité des habitants à quelque chose à se reprocher, la paranoïa ne tarde pas à s’emparer de chacun. Cet argument très malin permet de développer une thématique archie connue du western : la montée de la peur avec l’exposition des turpitudes passées, présentes et bien sur à venir. Pourtant le traitement du film est différent de ce que proposent généralement les westerns. Audie Murphy interprète avec froideur et cynisme (I don’t kill if i’m not paid) un tueur plus près de ceux des films contemporains : mafia, organisations secrètes ou gouvernementale (sans les gadgets) qui paraît aussi maléfique (sans tuer qui que ce soit) que surhumain (scène de lynchage où la meute se dégonfle). Ce côté surnaturel ainsi que la montée de la paranoïa filmée avec froideur et précision, dont l’émotion est absente, amène un vrai suspens. Le médecin (Charles Drake) lui donne la réplique, essayant de guérir ce qu’il considère comme une maladie, cette guérison hypothétique devenant un autre enjeu du scénario. La mise en image lisible et sobre ajoute à cette impression glaciale et réfléchie. Western psychologique, variation développée par John Sturges, dont il apparaît que si le maître à produit quelques monuments (Coup de fouet en retour, Le trésor du pendu, Règlement de comptes à O.K. Corral, Le dernier train de Gun Hill) Arnold n’y arrive pas vraiment, il faut dire qu’Audie Murphy avec son physique d’ado attardé ne ferait même pas peur à ma grand mère (imaginez Yul Brynner à sa place).

Voilà un western atypique et très méconnu qui mérite que l’on y jette un coup d’œil curieux, notamment pour les amateurs du genre (mais pas seulement). No Name on the Bullet c’est ni plus ni moins que l’histoire d’un « ange exterminateur » qui débarque dans une ville en semant la paranoïa bien malgré lui, du fait de sa réputation de tueur à gages efficace et sans pitié. J’ai trouvé cet aspect très intéressant dans la mesure où Jack Arnold casse les codes du tueur à gages dur et menaçant.

Audie Murphy incarne ce rôle de tueur et pourtant son physique jeune et frêle ne s’y prête pas sur le papier. C’est assez génial d’ailleurs de voir que cet homme fasse autant peur de par sa réputation car il n’a pas cette figure habituelle du mal, créant cette ambiguïté et accentuant le doute sur le but de sa venue. La meilleure idée du film d’ailleurs, on ne sait jamais vraiment où se mettre, on ne se demande même si il ne s’agit pas d’un imposteur… Simple et brillant.

Le film dure 1h10 à peine et va droit au but, ce qui en fait un avantage mais aussi un inconvénient. Un avantage car tu as un rythme très soutenu et sans temps morts, et un inconvénient dans la mesure où le film ne prend pas le temps de développer toute la mythologie autour du tueur, ce qui aurait pu rendre l’ambiance du film plus oppressante, la tension plus palpable. Après on a affaire quand même à un film de qualité dans l’ensemble, assez sombre et correctement mis en scène. Le dénouement est franchement bien également, une scène où la réalité rattrape le mythe. A l’arrivée on obtient un western peu banal et assez bien foutu que je recommande, le genre de curiosité qui se mange sans faim.

Un tueur à gages débarque dans une petite ville, personne ne sait qui il est venu tuer et la panique se répand parmi la population. C'est sur ce scénario original que repose "Une Balle signée X", film bien plus intéressant que ce que son statut de western de série B à petit budget ne pouvait laisser penser. Le synopsis tranche radicalement avec ce que l'on est habitué à voir dans les autres westerns et le film penche d'avantage vers la psychologie et le suspens que vers l'action. Une tension de plus en plus grande s'installe au fur et à mesure du film tandis que se révèle la bassesse des "braves citoyens" de la petite ville de Lordsburg. Audie Murphy, dans son rôle de tueur au sang froid et à la gueule d'ange, est par ailleurs excellent. Un très bon western donc, original et prenant.

Un western passionnant de bout en bout !! Incontournable.

Audie Murphy et son faciès de minet débarquent tranquillement dans un patelin et tout le monde se chie dessus. En effet, l'intéressé est en fait un impitoyable tueur à gages dont le process est de semer la zizanie afin de se retrouver en légitime défense pour accomplir son forfait. Malin le bougre ! Mais qui est-il donc venu refroidir ? Réponse à la fin. Voilà tout l'intérêt de ce petit western court et sympathique signé Jack Arnold, bien dialogué et bien joué par Murphy et Charles Drake. Peu de fusillades mais un suspense vraiment bien mis en place avec notamment la méfiance puis la paranoïa des habitants qui montent progressivement. Peut-être l'un des meilleurs avec Audie Murphy, un bon western en tout cas.