Grosse déception. Malgré un début prometteur le film se révèle ennuyant sans aucun rythme ou tension pouvant retenir l'attention. Vraiment lassant. Une œuvre qui a sans doute mal vieillie.
Le film est encore plus fort dans sa partie centrale. L’homme apparaît comme un signe funeste de son malheur. Il devient une représentation physique de ses pensées morbides, il lui rappelle sans cesse qu’il a rêvé de sa disparition et son cauchemar prend forme humaine. C’est encore plus flagrant lors du goûter pendant le match de tennis. Il est une partie de ses convives..... terrible épreuve. Et puis le suspense s’enchaîne avec le match et l’apogée avec le manège fou. Haletant, inquiétant et brillant.
Alfred Hitchcock livre avec "L'inconnu du Nord Express" un superbe thriller autour d'un échange de meurtre, d'allusion homo sexuel et de fête foraines. Le personnage de Bruno est superbement interprété et donne une dimension de psychopathe à l'histoire. Le réalisateur anglais signe un chef d'œuvre de suspense avec des plans de caméra toujours bien sentis, un sens du montage parfait et un rythme ni trop lent ni trop rapide. Un Must !
Une des mises en scènes les plus brillantes que j'ai pu voir (au moins depuis le dernier Welles que j'ai vu), du génie à l'état pur à ce niveau là, sans parler du montage se resserrant sur la fin du film devenant de plus en plus vif, faisant monter la tension de plus en plus jusqu'à un final absolument stressant. C'est sans doute un des films les plus angoissant que j'ai pu voir et un des seuls où je regardai l'heure, pas parce que je m'ennuyais mais pour savoir si le dénouement approchait pour mettre fin à ce suspens insupportable. Un travail de maître. Rien à redire, c'est brillant du début à la fin. Et porté par des acteurs au poil.
Malgré qu’il n’ait pas acquis la notoriété de Psychose, Vertigo ou La mort aux trousses, L’inconnu du Nord-Express mérite de figurer parmi les œuvres majeures d’Alfred Hitchcock. Toutes les thématiques chères au cœur du maitre du suspense sont en effet réunies et utilisées avec une folle maitrise dans cette adaptation du premier roman de Patricia Highsmith. La spirale infernale dans laquelle se retrouve enfermé le champion de tennis incarné par Farley Granger, auquel le spectateur peut facilement s’identifier, peut au demeurant être une intrigue tirée par les cheveux mais elle suit en fait la trame d’une machination rondement menée par l’inquiétant tueur interprété par le très charismatique Robert Walker et permet au réalisateur d’installer une ambiance oppressante qui tient le public en haleine du début à la fin. Mais c’est surtout le traitement de la question morale du choix entre la tentation de passer à l’acte et le sentiment de culpabilité de commettre un crime pourtant facile et peu risqué qui donne au long-métrage une dimension humainement dérangeante. Certaines scènes, dont le final pyrotechnique, le meurtre vu via le reflet des lunettes ou la rencontre entre les deux personnages (coupée par la censure américaine qui, à juste titre, y voyait une certaine attirance homosexuelle sous-jacente), tout comme la qualité du noir et blanc, sont autant de pures réussites de la part d’Hitchcock qui justifient l’importance de ce film noir dans son illustre filmographie.
Un étranger aborde un champion de tennis dans un train pour lui proposer d’éliminer sa femme encombrante qui refuse le divorce s’il se charge de tuer son propre père. Ce marché leur permettrait de ne pas se faire prendre, vu qu’ils n’ont aucun lien entre eux. Le tennisman refuse, pensant que l’homme est un fou. Mais quelques temps plus tard, il découvre que sa femme est assassinée. Après quelques échecs pardonnables, le maître du suspense Hitchcock revient avec cette oeuvre maîtrisée en tout point. Dès l’introduction, nous sommes captivés par les propositions hors du commun de cet “Inconnu du Nord-Express”. Puis arrive la scène du meurtre, palpitante et stressante. Étonnamment nous sommes du côté du coupable, va-t'il y arriver ? Omniprésent dans l’intrigue, le meurtrier apparaît pourtant comme un énigmatique personnage. Pourquoi est-il si pressé à commettre ce crime ? Ce dernier semble plus attiré par l’idée de tuer et faire chanter que véritablement tuer son père. Viennent ensuite, plusieurs moments de harcèlement qui font froid dans le dos. “L’inconnu du Nord-Express” est une oeuvre aux tensions inégales servant des scènes mythiques comme celles à la fête foraine. Un classique sadique à posséder sur son étagère. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Alors quelque peu au creux de la vague, Hitch a signé ce petit film qui s'impose pourtant comme un trait d'union entre ses chefs d'oeuvre passés et futurs. Sa maîtrise du suspense et d'une intrigue certes invraisemblable et pleine d'incohérences et de facilités mais aussi un rythme fou et une envie de spectaculaire formel qui dépassait bon nombre de contemporains. Le film souffre aussi d'acteurs principaux un peu en-dedans, loin des couples mythiques à venir, malgré un R. Walker génial. C'est pétillant, et machiavélique, une exploration encore une fois percutante du crime parfait et qui a inspiré bon nombre d'autres films ou de méchants. Formellement somptueux, un thriller déroutant mais qui devrait ganger quelques ajustements pour un éventuel remake (par exemple, la scène de la rencontre, gros point faible du film selon moi). Plus de films sur
"L'Inconnu du Nord-Express"(1951)est un Alfred Hitchcock un peu méconnu,et pourtant un de ses meilleurs.Il comporte tout ce que le maître du suspense adorait:folie sous-jacente,fascination pour le meurtre,pulsions homosexuelles voilées,inventivité éclatante de la mise en scène.le film démarre assez innocemment avec 2 hommes échangeant des banalités dans un train.Sauf que l'un est un psychopathe qui va assassiner l'ex-femme de l'autre,et l'obliger à faire de même avec son père à lui!Un scénario retors et malin,qui montre que l'anecdotique peut conduire au meurtre.Robert Walker,fou flamboyant,semble inarrétable,alors que Farley Granger,mesuré,n'est pas aussi pur qu'il en a l'air.Ce thriller à l'ancienne comporte de nombreuses scènes virtuoses,comme l'égorgement à travers des lunettes.Mais c'est surtout sa dernière-heure,modèle de montage croisé,entre une partie de tennis suffocante et la perte d'un briquet de très haute valeur,qui retient définitivement l'attention.Sans compter le final sur un manège instoppable.Les trucages sont idéaux,et le personnage de Walker continue à faire froid dans le dos par son insistance.
Encore Farley Granger décidément abonné aux rôles de personnages sans consistance. Cette fois-ci joueur de tennis professionnel il se fait prendre au piège par un psychopathe fils de riche qui lui propose d’échanger leur meurtre. Après avoir faiblement refusé Granger est obligé de faire face à un chantage insoutenable . Le film est haletant avec une prestation remarquable de Robert Walker en tueur fou mais terriblement séduisant qui joue une partition équivoque avec Farley Granger. La fille d’Hitchock joue un rôle savoureux de petite sœur boutonneuse mais perspicace qui met toujours le doigt là où sa fait mal.
Publié en 1950, le roman de Patricia Highsmith ne tarda pas à connaître son heure de gloire au cinéma, puisque c’est Alfred Hitchcock qui s’atèle à son adaptation l’année suivante. Avec L'Inconnu du Nord-Express (1951), Hitchcock, comme à son habitude, prend un malin plaisir à confronter deux protagonistes différents en tout point. Tout commence à bord d’un train, lorsqu’un inconnu aborde un célèbre tennisman. Lors de leur conversation, cet homme mystérieux lui fait part d’une de ses idées, celle de supprimer sa femme encombrante si en échange, celui-ci supprime son propre père. Le prenant pour un déséquilibré, il n’y prête pas attention et quitte le train. Jusqu’au jour où sa femme est retrouvée assassinée, il réalise alors dans quel pétrin il se retrouve malgré lui ! Fort d’un scénario et d’une trame palpitante, le suspens s’installe au cœur du film dès la rencontre entre les deux hommes, c’est à dire, dès le début et restera constante jusqu’au dénouement final. Une chose est sûre, Hitchcock n’a aucun mal a recruter ses acteurs, car chaque fois il tombe sur des interprètes au charisme, à l’influence et au charme que l’on ne peut nier. Chacun d’eux a sa façon d’interpréter son rôle, ne nous laissant jamais entrevoir ce qu’il va faire, ni ce qu’il mijote. Aidé par une mise en scène mêlant suspens, machination et traque, on suit cet inconnu pas à pas, jusqu'à ce que l’on découvre enfin la fin de l’histoire. Niveau distribution, on retrouve Robert Walker & Farley Granger qui lui, n’est pas un inconnu, puisque nous avions déjà pu le voir dans l’épatant La Corde (1948) où il tenait là aussi, l’un des principaux rôles. On retiendra aussi, la qualité des trucages, notamment pour la scène finale, celle à la fête foraine, lorsque le forain actionne par accident la manette d’accélération des chevaux de bois. Un moment d’anthologie dans la filmographie d’Hitchcock, qui choisit de clôturer cette scène en un brillant accident spectaculaire, tout simplement impressionnant !
J'ai hésité longuement entre 3 et 4 étoiles mais bon il faut reconnaître que ce film contient deux des meilleurs moments du cinéma d'Hitchcock : le meurtre que l'on voit à travers le reflet des lunettes de la victime et la scène finale du manège. Il faut aussi reconnaître que le film contient aussi le match de tennis le plus chargé de suspense et de loin le plus passionnant. La réalisation technique en elle-même sait se faire très soignée à l'image de la très belle photographie en noir et blanc du film. Au niveau de l'interprétation, Farley Granger est excellent dans le rôle de l'"homme sain" mais c'est sans conteste Robert Walker dans son pénultième rôle qui emporte la majorité des suffrages. Il incarne avec brio ce personnage affable en apparence mais fou dangereux en réalité. Sans lui, il est sûr que "L'Inconnu du Nord-Express" n'aurait pas été le très grand film qu'il est.
peut être le meilleur Hitchcock que j'ai vue. meilleur que la loi du silence et le crime était preque parfait. le film à de l'action, du suspence, un scénario très élaboré, une réalisation sans prétention mais qui convient, et une petite dose d'humour. un très bon Hitchcock.
Excellente intrigue pour ce film , pas le plus connu des hitchcock, mais confirmant l'incroyable prédisposition du maître du supense à en distiller ( du suspense) avec cette habilité qu'on lui connait. Mais comment louper un film quand chandler est votre scénariste ?
Encore un chef d'oeuvre de Sir Alfred, adapté d'un roman de Patricia Highsmith, en prenant certaines libertés toutefois par rapport au roman. L'histoire de ces deux inconnus se rencontrant dans un train dont l'un, ( Robert Walker ), fabuleux dans ce film, propose à l'autre, un tennisman ambitieux, ( Farley Granger ) nanti d'une épouse encombrante un échange de bons procédés, le meurtre de l'épouse en échange du meurtre de son propre père, qui, peu satisfait de ce fils oisif, aliéné et homosexuel, pense à le faire interner. Le tennisman prendra cette conversation à la légère, et bien sûr il a tort puisque peu après sa femme sera étranglée. C'est la trame de départ de ce thriller passionnant, aux multiples rebondissements parfois prévisibles mais mis en scène de façon magistrale. Plusieurs scènes anthologiques, allant du meurtre de l'épouse à la scène finale sur un manège de fête foraine en folie, en passant par une partie de tennis au enjeux cruciaux nous tiennent en haleine sans faiblir. Outre la maîtrise du choix des images toujours inventives et lourdes de symboles du Maître, sont abordées ici le thème de la folie sous un masque affable et rationnel, celui du contrepoint ambigu du fou, victime pas vraiment innocente du traquenard, celui de la femme trop libérée et amorale qu'on supprime, état des lieux d'une Amérique en proie à ses démons. J'allais oublier le personnage de la petite soeur, perspicace et attachante, interprétée par la fille du Maître. Un incontournable trop méconnu de la filmographie d'Alfred Hitchcock.
Une simple histoire, mais pourtant ce film est une pûre merveille. Le suspens, l'interprétation, la réalisation ... retenons le meurtre avec le reflet dans les lunettes ou encore la fin avec le manège, magistral. Du très bon Hitchcock.