Avis : Suicide Squad: Hell To Pay - Page 2

Ce n'est pas parce que c'est un dessin animé que sa vision est pour tous les âges.
Sa violence le réserve en effet à un public averti.

On prend un pied terrible à suivre les affrontements de ces super-vilains à la recherche d'une carte magique permettant d'éviter l'enfer en cas de décès. On oublie certaines facilités de scénarios et on se laisse porter par les réparties des différents protagonistes (et merci à la prod de ne pas avoir fait d'HARLEY QUINN la leader des SUICIDE SQUADS (du moins pas longtemps ) et de la maintenir dans ce role d'électron libre presque secondaire qui lui va tant)

A noter que ce film est une suite de LA LIGUE DES JUSTICIERS : LE PARADOXE FLASHPOINT de 2013 qui dans un genre tout différent un véritable chef d'œuvre !

Un Film animé visuellement réussi et aux personnages interessant sans Batman au centre de cette histoire.
Tout les personnages sont respectés, l'ensemble est cohérent et divertissant même si leurs histoires ne sont pas exploiter. (Cela reste un film d'animation)
De nombreux personnages connus dans une intrigue parsemée d'action : un résultat assez satisfaisant que nous offre cette Suicide Squad d'enfer.
PS : magnifique lien avec Flashpoint pour la création des new 52.

Ce Suicide Squad est celui qui a été tant attendu en film en 2016 et qui a tant déçu. On peut voir ici un pardon des studios car ce nouveau venu répond à toutes les demandes des fans : plus de super héros et leurs gentillesses, que des méchants en puissances ET-DU-TRASH ce qui a manqué en 2016. Le 2016 s'est voulu tout public, cet animé est pour un public averti car la censure est presque inexistante : le sang chaud gicle à flots, les images parlent d'elles mêmes spoiler: (la désolation et la drogue dans l'immeuble, la petite fumant l'herbe est censée avoir 13 ans !)
et et les personnages ne se font aucun cadeau.
Si je devais comparer ce film à ses prédécesseurs je le comparerais à Watchmen par son respect de la vie des personnages quasi inexistant et son ambiance plutôt sombre, bien que relevée ici par quelques touches d'humour propre aux comics et à Harley Queen.
Comme pour les spider-man, on dirait que les personnes voulants faire un film de héros avec du contenu ont du fuir les caméras beaucoup trop orientés par les lobbys et se réfugier dans l'animation, leur donnant ironiquement un champs plus libre car les personnages n'ont plus à se plier à leur acteur et sont libre de suivre créateur.
Le monde évolue et s'éloigne de nous, voyons ce que ça donnera au final.