Avis sur L'Internat

Un film tous les 3/4 ans, c'est la moyenne de Boaz Yakin qui après "Safe" en 2012 et "Max" en 2015 revient avec un film totalement différent de ce qu'il a pu faire avant. "Boarding School" est un film vraiment étrange qui n'est pas réellement un film d'horreur même s'il est vendu comme tel. C'est à la fois un film d'épouvante, un thriller, un drame et un coming of age movie. Un mélange des genres étonnants qui ne fait pas toujours bon ménage surtout quand certains aspects de l'histoire, comme les visions de Jacob ou le rapport à sa religion, ne sont pas bien exploités. L'histoire est assez classique avec Jacob qui est envoyé dans un internat spécial avec des enfants qui ont des problèmes que ce soit de comportement ou de santé et bien sûr, il va se passer des choses étranges. Si l'histoire fil rouge est intrigante et mystérieuse en plus de réserver quelques surprises dont un bon twist final à la spoiler: "The Visit"
, le film est assez riche puisque quasiment tous les personnages sont bien développés. Il y a tellement de choses que certains éléments sont mal intégrés comme spoiler: l'ambiguïté sexuelle de Jacob
, son étrange hobby ou encore l'histoire de la grand-mère, et d'autres mal développés comme les motivations du Dr Sherman et spoiler: cette décision tragique que prennent les parents
. Tout n'est pas parfait seulement, le film est réussi et captivant grâce à un scénario globalement solide et bien écrit ainsi qu'à un casting remarquable. Mention spéciale pour Sterling Jerins que j'ai trouvé excellente et qui donne plus d'ampleur à son personnage.

Ce très bon film navigue entre plusieurs genres pour déboucher sur une réelle surprise scénaristique... Les plans sont travaillés, les couleurs omniprésentes (hommage au giallo italien). Le scénario nous propose une histoire effroyable qui se "déguste" jusqu'au dernier plan spoiler: (un magnifique sourire)
.

excellent film avec une véritable histoire, des personnages au passé intéressant et un aboutissement qui l'est tout autant. Une véritable bonne petite découverte.

Un garçon devient amoureux de sa grand-mère décédée et est psychiquement enlacé avec un moment de son passé. Il est envoyé dans un internat avec des enfants en difficulté et des enfants handicapés. Nous n'avons pas vraiment une idée de ce que ce pensionnat est censé faire. Il y a beaucoup de rebondissements. Pas de grands rebondissements mais aussi stupides que beaucoup de personnages de ce film (scène de travestissements). L'histoire est prévisible et rien de nouveau ici. Ce n'est pas un film d'horreur (Epouvante-horreur comme annoncé) et vous vous endormirez immédiatement sans faire de cauchemar. Ce film est nul, il a la logique d'un film original de la chaîne Disney, mais avec plein de jurons...

Bonsoir à tous � Très belle découverte…Film que j’ai regardé une première fois et que j’avais trouvé vraiment très intéressant, lorsque je l’ai visionné une seconde fois avec mon fils (pour lui faire découvrir) je l’ais encore plus apprécié, (la 1er fois, je ne savais pas du tout de quoi il s’agissait, je ne connaissais pas le metteur en scène… et je suis partie sur une idée de film, je dirais assez classique, il n’en est rien… du coup cela a un peu gâché le plaisir) je l’ai trouvé vraiment excellent, poétique aussi surprenant que cela puisse paraitre, horrifique à souhait, intelligent, et très maitrisé. C’est un film avec une atmosphère étrange et à la fois plaisante, je suppose que les enfants apportent à ce conte horrifique une légèreté qui donne à ce style de film un genre nouveau. Ici il s’agit de beaucoup de choses, je ne vais bien sûr pas vous expliquer le film… seulement je dirais (d’après ce que j’en ai compris et mon ressentir) qu’il s’agit : de méchants, de gentils, de lâches mais aussi de résistants, de courageux, de très belles âmes et d’Ames très sombres, de préjugés et d’amour, de reconnaissance de soi et des autres. Il y a aussi, le lien familial, peut être comme une hérédité ou une possession … j’ai adorée la mise en scène, sobre mais délicate et en même temps surprenante, les décors, la lumière, la maitrise… Ce petit air de tango qui me trotte encore dans la tête.
L’histoire bien sûr et les gosses, superbes…. Tous superbes. Le petit héros, Luke Prael, je le note en grand, en très grand, car ils n’ont pas mis son nom ! & Jacob est absolument merveilleux de justesse, il donne une force au film et aussi son côté tragique, l’idée (vous comprendrez en visionnant le film) est excellente pour ajouter au tragique, car c’est aussi un drame, mais livré un peu comme un conte moderne (même s’il est intemporel). Je dirais que c’est un film Idéaliste. Et j’aime les films Idéalistes… �
Je ne connaissais pas MR le metteur en scène, Boaz Yakin mais il est certain que je vais regarder ses précédents films. C’est un film qui nous donne (pour ma part) courage et foi, foi en la justice, qui n’est pas forcément de ce monde, mais souvent bien présente dans les films. Cela m’a aussi apporté l’amour, peut-être qu’au 1er visionnage vous le sentirais moins, mais la seconde fois, on regarde toujours différemment les films forcément. C’est un film qui ne pourra (c’est triste) ne pas plaire à tous.
Le scénario est très bien écrit, on comprend très bien de quoi il s’agit mais cela est offert d’une façon, je dirais « alambiqué » (mais ici, ce côté « alambiqué » est superbe, il sert tout à fait le film) Il est pourvu aussi d’un certain humour, cela m’a fait un peu souffler, parce que sans être anxiogène, il est quand même oppressant. J’ai passé un merveilleux moment, je vous le souhaite aussi, en ce qui me concerne, c’est vraiment un film à voir, si on aime le genre, je dirais « horrifique ».
Un grand Merci à Mr Boaz Yakin, à Luke Prael, à Serling Jerins, diabolique, à Nadia Alexander touchant et méconnaissable, à Matthew Miniero… Je vous souhaite un Bon cinéma et prenez bien soin de vous. Karine

Bizarre impression de mélange de genres qui ne collent pas ensemble avec ce film. Un peu comme de vouloir faire un film d'horreur pour enfants, car ça reste très soft et même parfois très gnangnan, surtout au niveau des liens d'amitié entre les pensionnaires. C'est d'autant plus bizarre que lors des premières minutes je me suis dit : "bah voilà ça sent le nanar à plein nez", pour ensuite changer d'avis une fois les bases posées. Et à la finale ça m'a laissé totalement indifférent car pas mal de choses sonnaient faux. Bref, un film largement dispensable.

A la découverte du titre, je m’attendais à un banal film de pensionnat hanté. Il faut dire que les endroits remplis d’enfants, et c’est encore mieux quand ils sont remplis d’enfants morts, constituent un terreau naturel pour le film d’horreur, qu’on parle des oeuvres fondatrices de Juan Antonio Bayona, Jaume Balaguero et Guillermo del Toro ou de ce film thaï sorti il y a une quinzaine d’années, qui se déroulait lui aussi dans un internat. Si le film de Boaz Yakin possède un véritable atout, c’est de ne jamais être exactement là où on l’attend et de négliger superbement les spectres pour se concentrer sur ces autres démons que peuvent être les adolescents lorsqu’ils tâtonnent à la recherche de leur identité, sexuelle ou autre.. On oublie rapidement les attentes qu’on nourrissait vis-à-vis du canevas de départ, avec ces ados jugés asociaux par leur entourage (l’un est défiguré, l’autre a été surpris en train de s’habiller en femme, un troisième souffre d’un syndrome de la Tourette,...) qui se retrouvent confinés dans une institution privée sous la férule d’un illuminé qui prétend les soigner au moyen de la Foi : en dehors de cette menace assez convenue, ce sont surtout les mômes entre eux, leurs anomalies apparentes ou souterraines, qui concourent au climat malsain que parvient à échafauder ‘L’internat’. Le fait est que ce Thriller, qui aborde le fait d’accepter ce qu’on est, dans tous les sens du terme, et forge une sorte de concept de “transmission du mal” à faire frétiller Jean-Christophe Grangé, produit à plusieurs reprises des rebondissements inattendus, ce qui est déjà mieux que dans 90% des productions de genre contemporaines. Cependant, malgré la présence d’éléments théoriquement à même de faire de ‘L’internat’ un classique instantané, à l’instar des deux films de Ari Aster, quand on fait les comptes, on découvre qu’on éprouve plus de déception que d’admiration pour le film de Boaz Yakin. C’est que la sauce prend mal, tout bêtement. Outre ses dialogues verbeux qui sonnent un peu faux, le film souffre surtout aussi d’une mise en scène plate et sans grande imagination, même si le réalisateur, à grands renforts de jeux chromatiques, avait sans doute en tête d’en faire une sorte de successeur spirituel au ‘Suspiria’ de Dario Argento. Les bonnes idées narratives ne font pas tout, a fortiori dans un genre basé sur les sensations et qui souffre plus que d’autres du moindre élément sonnant faux. Je crois qu’on peut mettre ces faiblesses, qui ont rabaissé ce qui avait le potentiel d’un classique mémorable au statut de téléfilm incertain, sur le compte de ce Boaz Yakin, dont personnellement, je n’avais jamais entendu parler et dont la filmographie antérieure ne témoigne pas de la moindre expérience probante dans le genre fantastique.

Un casting ou chacun maîtrise sa prestation. L histoire reste solide et change des films d horreur et ses sous genre. Mais en plus d être mis dans la case horreur, on peut y ajouter le genre dramatique, fantastique mais un mélange qui donne quelques pas brillant mais tenant la route. Après certaines questions restent en suspens mais le rythme du film, sans être plein de longueurs. Mais le rythme reste constant et globalement offre un cadre et un. Pitch qui se laisse regarder. Le suspens remplace le côté horreur à proprement parlé. Bref un film qui a passé inaperçu mais qui aurait pu trouver son public. Amateur du genre, cela change un peu et quoiqu'il se passe le twist final rehausse un peu le reste et pour le coup pas vraiment prévisible. Donc il y a du bons et du moins bon. Comme dans pas mal de film. Surtout sur ce genre. Pourquoi pas

L'Internat est une œuvre plus profonde qu'il n'y paraît, sur les laissés-pour-compte, les marginalisés, ceux qui ne rentrent pas dans un moule, mais aussi sur les peurs à affronter pour pouvoir s'accomplir. Révélant son potentiel horrifique surtout en deuxième partie de métrage, il baigne également dans une certaine noirceur onirique qui lui confère une saveur toute particulière, inattendue. La critique complète : http://www.terreurvision.com/2019/04/linternat-2019-dtv-de-boaz-yakin.html

certes il y a une ambiance étudiée mais ce scénario est trop longtemps nébuleux, tortueux et a tendance à partir dans tous les sens. le problème essentiel est le manque de parti prix, en effet, saupoudré de mysticisme, le film hésite entre thriller et épouvante. en outre, certaines scènes sont particulièrement sanguinolentes.

Bonne surprise surtout sur le scénario très original et inattendu sur cet internat. Bonnes interprétations, beaucoup de thèmes abordés, une mise en scène soignée qui prend son temps. Un regret : qu'il n'y ait pas vraiment de tension. 3.5/5 !!!

Qui est le plus maléfique de tous ?
Le directeur de l’internat, sa femme, les enfants ?
La folie ne s’explique pas, encore moins dans ce film

Malgré un scénario plutôt bien ficelé le film n'a pas réussi à me transporter... Je ne suis pas parvenue à totalement entrer dedans... Je me suis souvent ennuyé en me demandant où le film voulait en venir... Il mélange un peu n'importe comment les genres thriller, horreur, drame, fantastique etc mais on n y comprend rien... Ce n'est qu'à la toute fin qu'on comprend ce qu'il se passe enfin dans cet internat... Un assez bon retournement de situation qui arrive bien tard... Dommage j'étais en train de somnoler... Le film avait un énorme potentiel par rapport à son histoire mais l'ensemble m a paru bien tiède...

Que les metteurs en scène fassent passer leurs fantasmes à travers les tournages, ce n'est pas nouveau. Mais là, je trouve ça un peu douteux, de présenter des enfants de douze ans dans des situations de travestisme, d'ambiguïté sexuelle, et de relation sado-maso particulièrement mature et violente jusqu'au crime pervers. Ce film est aussi dérangeant que tordu avec de multiples directions pas vraiment cohérentes et souvent inutiles. L'auteur a sans doute voulu créer un climat à la Shining du pauvre mais il n'est pas à la hauteur question lumière, plans, enchaînements, et surtout scénario. On ne va pas énumérer les invraisemblances comme spoiler: la jeune fille qui demande au garçon de se retourner et en un temps record se coupe les cheveux toute seule et se retrouve avec une coupe de garçon façonnée à la perfection, sans miroir ni même un cheveu coupé restant sur les épaules
. Il y en a trop. Ne perdez pas votre temps là-dessus.

L'INTERNAT est un film intéressant à voir. Car il surprend son spectateur et l'emmène dans des zones où il n'aurait jamais pensé mettre les pieds.
Jacob est un jeune ado mal dans sa peau. Sa mère et son beau-père décident de le placer dans un internat huppé. Là, il sera bien confronté à bien des situations étranges.....
Les 20 premières minutes, on croit avoir affaire à un énième film de fantômes dans un pensionnat. Alors que, progressivement, une autre atmosphère s'installe pour ébranler peu à peu nos convictions.
Le réalisateur est assez malin pour ne pas nous montrer ce à quoi on s'attend ! Et c'est là que réside tout l'intérêt du film : être surpris et être extirpé de nos zones de confort. Avoir comme du poil à gratter au cul en regardant le film.
Pour le style, ce conte baroque oscille entre Almodovar et Mario Bava (!!!!!). Les amateurs apprécieront.
A découvrir donc pour parcourir ce chemin de l'étrange.....