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    Sofia
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    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    71 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2018
    un premier film « audacieux » ?
    je suis souvent surpris de l’esprit critique des réalisateurs vis à vis de leur pays !!!!
    En fait, il faut savoir qui finance le film et à quel public il s’adresse???
    (France, Qatar, Maroc)
    Le film est bien construit avec d’excellents comédiens (Lubna Azabal, Faouzi Bensaïdi et d’autres)
    …et on est surpris par l’audace de la conclusion !!!!
    Les négociations entre les deux familles de « classes différentes » ne m’ont pas aidées à…..
    prévoir la fin !!!
    J’ai été « dérouté » par l’acceptation fataliste de Omar et les mensonges de Sofia;
    le poids de la société marocaine?
    Fathia
    Fathia

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2018
    Moins un film sur les femmes que sur l'hypocrisie du Maroc, la vénalité, la lâcheté, la pression sociale, religieuse sur les femmes et les hommes.
    Finalement, ces femmes ne sont pas si différentes de celles de Much Love, le courage et le romantisme en moins.
    La violence sexuelle y est étouffée mais la violence sociale vous explose à la figure.
    PLR
    PLR

    414 abonnés 1 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2018
    Un nouveau film avec en toile de fond la dureté conservatrice de la société marocaine (au moins de façade) mais avec des signes de craquèlements, subliminaux parfois, qu’un spectateur occidental insuffisamment informé de la réalité sociale du pays, aura peut-être du mal à discerner en totalité avec précision. Des précautions scénaristiques sans doute pour éviter la censure locale qui avait frappé un « Much Loved » (2015) jugé trop cru. Sur un autre ton, « Rock the Casbah » (2012) avait déjà effleuré quelques non-dits. Car la société marocaine, coincée entre modernité et traditions (d’inspiration religieuse), est une mine d’or pour ces films sociaux. Il ne faut pas croire : les autorités laissent largement faire… dans certaines limites, doucement mais sûrement repoussées. Ce qui prépare ensuite les esprits à l’acceptation de certaines réformes sociétales. Les productions de la télévision marocaine regorgent en effet de ce genre de sujets qui visent peu à peu à montrer que les lignes doivent et ne peuvent que bouger. « Tu sais bien que tout va finir par changer » est d’ailleurs l’une des promesses de la très libre et occidentalisée Leïla (aisance matérielle et enracinement familial sur deux continents obligent) à sa cousine Sofia, rôle-titre, vivotant dans la capitale économique et ses quartiers défavorisés. La petite fille « née du péché » comme on aurait dit y compris en Europe il y a seulement 50 ans, sera d’ailleurs prénommée Amal : l’espoir.
    traversay1
    traversay1

    3 181 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2018
    150 femmes célibataires stigmatisées accouchent chaque jour au Maroc. Sofia est l'une d'elles dans le premier film de Meryem Benm'Barek qui semble emprunter la voie de la dénonciation des violences faites aux femmes avant de développer une thématique sociale plus complexe qu'il n'y parait de prime abord. Le film n'est pas exempt de défauts d'un pur point de vue cinématographique : faiblesse de l'interprétation à l'exception de la cousine de l'héroïne (incarnée par la très prometteuse Sarah Perles), mise en scène sans éclat, twist final tiré par les cheveux. Malgré tout, Sofia mérite l'attention au même titre que le tunisien La belle et la meute, par exemple, au sujet peu éloigné. Pour son intensité de thriller, son caractère ramassé (1h20 seulement) et pour cette dimension sociale élargie, on y revient, qui montre bien les petits arrangements avec la vérité (ou avec l'argent, ce qui revient au même) qui font des victimes collatérales et pas seulement dans la population féminine. En dépit de ses imperfections, il est à espérer que Sofia soit le plus largement vu et en particulier au Maroc.
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2018
    Sofia est enceinte. Mais elle refuse de l'admettre. Au Maroc, hélas, le déni de grossesse est un délit de grossesse - comme le titre joliment "Le Monde" - pour qui a conçu un enfant hors mariage. Il faut toute la débrouillardise de Lena, la cousine de Sofia, étudiante en médecine, et de Leila, sa tante, pour permettre à Sofia d'accoucher dans une clinique privée et de sortir du commissariat où elle est ensuite détenue. Pour y parvenir, les trois femmes ont dû convaincre Omar, l'homme que Sofia rend responsable de sa maternité.

    Régulièrement nous arrivent du Maghreb des petits films coupants comme le silex. Ils ont en commun de dénoncer le sort réservé aux femmes et de documenter les rapports de classes : l'Algérien "À mon âge je me cache encore pour fumer", le Tunisien "La Belle et la Meute", le Marocain "Much Loved". Couronné par le prix du scénario dans la section "Un certain regard" à Cannes et au festival du film francophone d'Angoulême, "Sofia" a sa place dans cette liste de films qui marquent durablement.

    La force en vient de son scénario qui rappelle, par son déroulement implacable, ses ellipses et ses coups de théâtre, les meilleurs Dardenne et Farhadi. Sans un temps mort, Meryem Benm'Barek filme les vingt-quatre heures qui séparent la découverte de la grossesse de Sofia de l'accord d'Omar pour reconnaître son enfant. Le film pourrait s'arrêter là ; mais il s'offre une longue postface pour le mariage de Sofia et d'Omar qui est l'occasion d'un coup de théâtre qui en revisite le sens. On n'en dira pas plus.

    Plus encore que sur le sort des femmes et l'archaïsme des dispositions du code pénal marocain, c'est dans la peinture des relations de classe que "Sofia" excelle. Car Sofia, Léna et Omar appartiennent à trois milieux bien différents. Léna, dont la mère a épousé un riche Français, appartient à la classe aisée et habite une belle maison à Anfa en bord de mer. Sofia, dont les parents habitent un appartement du centre-ville de Casablanca, appartient à la classe moyenne. Quant à Omar, soutien de famille depuis la mort de son père, son adresse dans le quartier défavorisé de Derb Sultan signe son appartenance à la classe pauvre. Entre eux trois et leurs familles, un poker menteur se joue qui fait froid dans le dos.
    velocio
    velocio

    1 204 abonnés 3 048 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 septembre 2018
    L'article 490 du code pénal marocain est très clair : "Sont punies de l'emprisonnement d'un mois à un an, toutes personnes de sexe différent qui, n'étant pas unies par les liens du mariage, ont entre elles des relations sexuelles". Quand Sofia, qui faisait un déni de grossesse, va accoucher à l'hôpital, accompagnée de sa cousine Léna, elle entre en fait dans un parcours "de la combattante" consistant à se confronter à ses parents, qui n'étaient au courant de rien, à la police, à dire très vite qui est le père, puis à l'épouser. Sauf que ... Je ne dirai rien de plus.
    Voilà un premier film bien gênant : réalisé par une femme, parlant de la condition de la femme au Maroc, se penchant sur les "frontières" économiques et culturelles entre les différentes couches de la société dans ce pays, celles et ceux qui maîtrisent le français, celles et ceux qui ne parlent et ne comprennent que l'arabe, en résumé un film dont on aimerait dire beaucoup de bien, mais ... on n'y arrive pas, car on a déjà vu tellement mieux ailleurs sur des sujets similaires ! Ici, la façon de mener le récit est maladroite, la photographie est très plate, très souvent le film sonne faux, beaucoup de comédiens et de comédiennes n'étant pas d'un très bon niveau, dont, malheureusement, Maha Alemi qui interprète le rôle de Sofia. Par contre, Lubna Azabal, qui joue la tante de Sofia, Sarah Perles, qui joue sa cousine, et Faouzi Bensaïdi, l'interprète de son père, sont tous les trois excellent.e.s. A noter que le 19 septembre va sortir la nouvelle réalisation de Faouzi Bensaïdi, "Volubilis", un film beaucoup plus réussi que "Sofia" sur la société marocaine actuelle.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    70 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 septembre 2018
    Plus qu'un film sur la condition de la femme au Maroc, "Sofia" est une véritable fresque sociétale dans laquelle la réalisatrice s'interroge sur la place de la femme mais également sur les inégalités sociales et la justice. A travers des portraits féminins ambigus, Meryem Benm’Barek apporte une dimension sociologique et psychologique qui fait tout l'intérêt et la richesse de son film. Néanmoins, je trouve dommage que toute la profondeur de ce scénario soit incluse dans une histoire aussi basique dont les retournements sont très prévisibles. Bien que le long-métrage ne fasse qu'une 1h25, des longueurs apparaissent sans compter les quelques maladresses inhérentes à tout premier long-métrage. Je trouve notamment que, si le film est esthétiquement plutôt réussi et que la mise en scène faite de cadrages très près des acteurs fonctionne, la direction des acteurs laisse un peu à désirer. Certaines scènes de dialogues sonnent vraiment faux et je crois que cela tient d'avantage de la qualité de ces derniers ou de la direction d'acteurs plutôt que du talent des interprètes. "Sofia" est un coup d'essai bancal mais courageux et plein de bonne volonté d'une réalisatrice talentueuse dont le regard sur la société marocaine est indéniablement pertinent.
    dominique P.
    dominique P.

    795 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2018
    Ce film marocain est vraiment terrible.
    C'est un drame bouleversant.
    L'histoire qui nous est racontée est amorale, cinglante, terrifiante.
    Heureusement que c'est court (1 h 20) car c'est vraiment dur.
    En même temps c'est très bien interprété et réalisé.
    beida
    beida

    5 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2018
    C'est un premier film, donc pas mal de longueurs et de maladresses. Mais le sujet est bien traité, et sans manichéisme, ce qui fait le sel du film. Bon portrait sociologique d'un certain milieu marocain.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 juin 2018
    Un sujet grave dans la société marocaine traité avec des actrices éblouissantes... Gros plans, plans serrés, beaucoup de scènes intérieures donnent au film une tension dramatique jusqu'à la fin...
    Superbe !
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    268 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2018
    Sofia a le même impact que La Belle et la meute présenté dans la même section Un certain regard en 2017 : une histoire bien ficelée et esthétiquement cohérente de détermination féminine qui peut parler à tous. Sofia orchestre de même une série de retournements qui relancent le récit et accrochent efficacement le spectateur. Mais alors que Mariam campait dans le film de la Tunisienne Kaouther Ben Hania une femme parmi les autres qui découvre peu à peu et finit par prouver que le combat est possible pour résister à la meute des hommes, sorte d’égérie de la cause féministe, Sofia se révèle être un personnage profondément ambigu, non par choix mais par nécessité face au peu de marge de manœuvre des femmes en société marocaine. Au fond, tout le monde est coincé et cherche une issue dans cette histoire étonnante et remarquablement bien menée. Viendront les interventions des familles de milieux sociaux opposés et aux solutions tout autant antagoniques jusqu’à un final décapant. C’est cette fracture sociale qui intéresse la réalisatrice, et derrière les jeux de pouvoir et les comportements qui se cristalliseront durant le film. (lire l'intégralité dans le bilan de Cannes sur les sites Afrimages et Africultures)
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 211 abonnés 4 030 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2018
    Avec le portrait de « Sofia », Meryem Benm’Barek dénonce la condition de la femme au Maroc. En effet, cette société ultra conservatrice considère comme criminelle toute femme qui a des rapports sexuels hors mariage ou qui tente d’accoucher sans père. C’est ce qui arrive à Sofia, 20 ans, qui lors d’une réunion de famille est prise de douleurs au ventre. Sa cousine constate un déni de grossesse et que Sofia a perdu les eaux. La jeune femme va accoucher discrètement à l’hôpital avec la complicité d’un collègue de sa cousine. Désormais Sofia est entrée en illégalité et risque la prison. Film sans aucune prétention et superflu de mise en scène, c’est en toute simplicité que la réalisatrice témoigne d’un sujet dramatique et offusquant pour nombre d’entre nous. Oui, il existe encore des civilisations qui considèrent l’homme supérieur aux femmes et que ces dernières ne servent qu’aux intérêts des premiers. Film coup de poing qui fait réagir et qu’il serait bon de montrer aux concernés.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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