J'ai beaucoup apprécié ce film. C'est une histoire comme je les aime, douce, pleine de sentiments, touchante, simple... Le film dure presque deux heures mais le temps est passé tout seul. J'ai adoré toute la première partie, qui prend le temps de nous expliquer le projet fou de Christian, et de découvrir les personnages. Au début, j'ai eu peur de me retrouver face à une série de clichés, avec le père obsédé par ses oiseaux et le fils par ses jeux vidéos, mais au final tout évolu simplement, dans l'humour et la découverte de l'autre. Christian et Thomas sont deux personnages auxquels je me suis très vite attachée, et dont j'ai aimé la complicité de plus en plus évidente.
Une histoire d'oie. Ça fait un peu bizarre au début, de se battre pour des oies, mais on se laisse très vite convaincre. La nature, la biodiversité, ça mérite bien de se lancer dans des aventures incroyables. Se battre pour des petites choses permet d'en accomplir de plus grande. Christian y croit en tout cas, et Thomas ne tarde pas à être du même avis. Comment ne pas fondre devant des petits bébés oies (des oisons d'après Wikipédia) qui se dandinent gaiement ?
Si la première partie du film est plutôt calme, tandis que nous découvrons la jolie relation qui se développe entre Christian et Thomas et les premières semaines de vie des oisons (avec des apprentissages pour le moins étonnant), la seconde est plus mouvementée. Il s'agit d'une aventure, de l'incroyable épopée de Thomas pour poursuivre le combat de son père, pour sauver cette espèce d'oie. C'est peut-être une partie du film qui se veut un peu moins réaliste, mais que j'ai suivi le cœur battant, et qui a même réussi à me faire verser quelques larmes.
En tout cas, c'était un plaisir de retrouver à l'écran Jean-Paul Rouve, que je n'avais personnellement pas vu depuis un moment et qui est un acteur que j'admire beaucoup. Il livre selon moins une très belle performance, touchant, drôle, vrai. Mélanie Doutey (l'ex-femme de Christian) m'a un peu moins convaincue, j'ai trouvé sa présence dans l'histoire un peu moins intéressante, et j'ai eu du mal avec leur histoire à eux. Enfin, Louis Vazquez m'a emmené voler avec les oies, et ça c'était beaucoup trop bien !
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