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    Un espion ordinaire
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    Yves G.
    Yves G.

    1 283 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2021
    Greville Wynne (Benedict Cumberbatch), la quarantaine, est un VRP anglais que le MI6 et la CIA recrutent pour se rendre à Moscou sans attirer l’attention du KGB. Sa mission : contacter une taupe soviétique, Oleg Penkovsky et recueillir de lui des informations classifiées sur le programme nucléaire soviétique.

    Pendant le mois de juin passait en boucle dans tous les cinémas la bande-annonce de cet "Espion ordinaire". J’en adorais les images, filmées dans un gris-bleu sans âge, les décors et les costumes, ressuscitant l’élégance folle du début des années soixante, la musique qui me rappelait celles de "Dunkerque" et de "La Taupe". Bref, "Un espion ordinaire" fut pendant un mois le film dont j’ai attendu avec le plus d’impatience la sortie.

    C’est peut-être pour cette bande-annonce et pour cette impatience que je lui mets aujourd’hui, avec une indulgence laxiste, trois étoiles. C’est aussi parce qu’il revisite un sous-genre que j’adore : le film d’espionnage historique. Un sous-genre qui compte quelques pépites parmi mes films préférés : "L’espion qui venait du froid", "Le Rideau déchiré", "La Mort aux trousses"…

    J’ai aimé l’interprétation tendue de Benedict Cumberbatch, décidément l’un des acteurs les plus intéressants et les plus polymorphes de sa génération. Sa femme est interprétée par Jessie Buckley, une jeune actrice britannique dont on suit avec curiosité la carrière depuis "Jersey Affair" et "Wild Rose". Elle n’a pas le glamour de Rachel Brosnahan – qui interprète ici une agent de la CIA – mais elle a certainement plus de talent qu’elle.

    J’ai lu qu’après une première moitié prometteuse – qui raconte le recrutement de Greville Wynne et son premier voyage à Moscou – le film basculait dans un registre plus sentimental et plus convenu. Je ne suis pas d’accord. Je trouve que la tension est maintenue tout du long et que ce qu’il advient des deux espions, britannique et soviétique, entre lesquels une relation trouble se noue (ai-je à ce point l’esprit mal placé que j’ai cru deviner l’esquisse d’une romance queer ?), est à la fois crédible et touchant.
    Jipéhel
    Jipéhel

    33 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2021
    Un espion ordinaire

    Héros malgré lui

    Dominic Cooke a 54 ans et c’est seulement son 1er film qui sort sur les écrans. Il transforme parfaitement son essai de film d’espionnage. Un suspense de 112 minutes sacrément bien mené. 1960. Modeste représentant de commerce anglais, Greville Wynne se retrouve plongé au cœur de la guerre froide. À la demande du MI-6 et de la CIA, il noue une alliance aussi secrète que périlleuse avec le colonel soviétique Oleg Penkovsky. Objectif : fournir les renseignements nécessaires aux Occidentaux pour éviter un affrontement nucléaire et désamorcer la crise des missiles de Cuba. Il entame alors une série d'allers-retours entre Londres et Moscou en prenant de plus en plus de risques… La belle surprise que voilà servie par une superbe distribution juste et très impliquée dans cette histoire plus que sombre. A voir !
    Le film s'intéresse à l'histoire vraie d’un homme d'affaires britannique et de sa source russe qui a aidé la CIA à pénétrer le programme nucléaire soviétique durant la Guerre froide, ce qui mit fin à la crise des missiles de Cuba. J’avoue humblement ignorer totalement cet épisode qui a vu s’affronter à distance Kennedy et Khrouchtchev qui ont failli mettre à mal le fragile équilibre du monde à cette époque. On est, ici, loin d’un scénario fuligineux à la John Le Carré, c’est même limpide quoique les arcanes du monde parallèle des services secrets restent parfois impénétrables. Certes, la plus grande partie des faits relatés demeure classée Secret Défense, mais le récit est clair, et les retentissements des risques pris par ces espions, sur leurs propres familles, parfaitement mis en scène. La photo, les décors et les costumes sont parfaits. L'équipe a sillonné l'Europe de l'Est pour dénicher des lieux de tournage plausibles, créant ainsi une atmosphère oppressante qui ajoute beaucoup à la réussite de ce film. Et je tiens à souligner que, pour une fois, les acteurs jouent dans la langue de leur pays, ce qui est, hélas, trop rare dans les films anglo-américains, ce qui amplifie le réalisme de ce suspense d’espionnage.
    Après La Taupe et Imitation Game, Benedict Cumberbatch, comme toujours impeccable, devient le spécialiste du film d’espionnage. Sa transformation pour la dernière partie est époustouflante. Face à lui, le formidable acteur géorgien, Merab Ninidze, lui donne une excellente réplique. Citons encore Rachel Brosnahan et Jessie Buckley parfaites elles aussi. Quand on pense que cette histoire reste d'une actualité brûlante, et c'est plutôt terrifiant. Tout petit bémol, les distributeurs français ont cru bon de changer le titre original The Courrier, bien plus adapté que celui choisi pour l’exploitation en France. Un suspense à combustion lente dont les amateurs du genre ne doivent surtout pas se priver.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 183 abonnés 7 233 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juillet 2021
    En pleine guerre froide, un modeste représentant de commerce anglais se retrouve, à la demande du MI-6 et de la CIA, à servir d’intermédiaire à Moscou auprès d’une taupe. Cette dernière n’est autre qu’un colonel soviétique qui souhaite transmettre à Londres des renseignements top secret sur le programme nucléaire soviétique.

    Pour son second long-métrage, Dominic Cooke adapte l’histoire vraie de l'homme d'affaires Greville Wynne et du colonel Oleg Penkovsky dit "Ironbark", tous les deux ont permit de mettre un terme à la crise des missiles de Cuba (la Russie avait déployé des missiles sur l’île afin de se rapprocher de son plus grand ennemi, les États-Unis). Séparés par le rideau fer, les deux hommes avaient réussis à échanger bon nombre de documents (près de 5000 pages classées secret défense), permettant ainsi de mettre un terme à ce qui allait devenir la troisième Guerre Mondiale.

    Il en résulte au final, un film d’espionnage tout ce qu’il y a de plus classique, voir académique (si ce n’est scolaire), loin d’être aussi ambitieux que ne l’étaient La Taupe (2012) de Tomas Alfredson ou encore Le Pont des Espions (2015) de Steven Spielberg. Cette adaptation vaut cependant le coup d’œil ne serait-ce que pour l’interprétation du géorgien Merab Ninidze, aux côtés de Benedict Cumberbatch (ce dernier commence à devenir un habitué du genre, après le thriller d’espionnage de Tomas Alfredson, on a pu le retrouver dans le brillant Imitation Game (2015) de Morten Tyldum).

    Pas mémorable pour autant, Un espion ordinaire (2020) se laisse regarder sans déplaisir, mais clairement, le réalisateur aurait pu y insuffler plus de peps et de mordant, histoire de maintenir pleinement en éveil le spectateur.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Aulanius
    Aulanius

    174 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 août 2021
    Grosse déception en vue. J'aime l'histoire, j'aime les sujets traités dans le film, j'aime l'époque mais "Un espion ordinaire" est ... trop ordinaire. On s'ennuie clairement, tout est cousu de fil blanc et le jeu d'acteurs n'est pas au niveau. A vrai dire, on dirait plus un téléfilm qu'un film à gros budget. C'est navrant car je m'attendais à mieux mais sûrement qu'il va plaire à d'autres. 8/20.
    FaRem
    FaRem

    7 410 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2021
    Pour une fois, le titre français est plus parlant que le titre original avec "The Courier" qui raconte donc l'histoire d'un homme ordinaire et donc insoupçonnable qui va devenir un espion pour les Occidentaux alors que la menace d'une guerre nucléaire se fait de plus en plus pressante. Avec son statut de commerçant, Greville Wynne va faire des allers-retours à Moscou pour rencontrer un colonel qui a décidé de trahir son pays pour éviter une catastrophe. Cette histoire qui se déroule au plus fort de la guerre froide est inspirée d'une histoire vraie. Si l'on peut s'attendre à un thriller politique stressant, "The Courier" est en réalité trop sage, limite fade. Ce que je reproche au film, c'est que l'on ne ressent jamais l'importance de ce qui est en train de se passer. On parle quand même d'une menace nucléaire et pourtant il n'y a aucune tension. Le film est vite répétitif avec des échanges et des soirées sans intérêt. Évidemment, c'est voulu pour ne pas attirer l'attention seulement, l'histoire manque de piquant. Le meilleur passage est celui spoiler: dans la prison
    avec Greville qui est enfin confronté à la réalité de sa mission, ce qui permet d'ailleurs à Benedict Cumberbatch de montrer son talent. Au final, c'est un thriller d'espionnage qui est moyen malgré le potentiel de l'histoire.
    Wasapat
    Wasapat

    24 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 avril 2021
    plutôt déçu je n ai pas trouvé Benedict Cumberbatch très convaincant dans ce rôle.
    son jeu d'apprenti espion n 'est pas naturel
    le fond du film est intéressant mais sa prestation décevante saute trop aux yeux
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    677 abonnés 1 417 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Début des années 1960. L'URSS et les USA sont au bord d'une guerre nucléaire, la tension est terrible entre J.F. Kennedy et N. Khrouchtchev.
    Les services secrets russes, américains et anglais sont en agitation maximum. C'est dans ce contexte difficile qu'un homme d'affaires londonien va être recruté pour tenter d'épauler un agent soviétique dans sa mission pour aider l'occident à éviter un conflit majeur.
    Benedict Cumberbatch est comme d'habitude impeccable et totalement investi physiquement dans le rôle.
    Le reste du casting est cependant moins magnétique, ce film d'espionnage inspiré de faits réels conserve cependant un véritable attrait historique, il est dommage que la réalisation excessivement sage et presque trop académique sape un peu l'émoi censé ressortir d'un tel drame.
    Intéressant, prenant, mais manquant vraiment de puissance émotionnelle.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    PLR
    PLR

    407 abonnés 1 476 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juin 2021
    Le spectateur fait connaissance avec les deux protagonistes de ce récit sortis de l’Histoire, de la Guerre froide et de la crise des missiles de Cuba. Sans toutefois spécialement vibrer pour ces aventures trop… ordinaires, ceci n’enlevant rien à l’engagement des deux hommes : l’un ordinaire (éponyme du titre en Français), arrivé-là par hasard, son propre personnage étant la meilleure des couvertures ; l’autre, colonel du service des renseignements militaires de l’Urss, engagé en pleine conscience des enjeux et des risques pour une cause en réaction à la politique belliciste qu’il discerne de la part des dirigeants politiques de son pays. Dans la vraie Histoire, ce n’est sans doute pas si simple que ça. Un seul passage des dialogues évoquera cette complexité militaro-politique : « Vous avez en Turquie des missiles pointés vers nous et nous on ne peut pas en installer à Cuba ? ». Pas beaucoup d’action même si, par nature, il y a un peu de tension. Vulgarisation de la période historique minimaliste mais visuellement bien reconstituée. Du moins, à force de nous la montrer comme ça, c’est une image qui s’est gravée dans nos têtes.
    Roub E.
    Roub E.

    734 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2022
    Un film d’espionnage « basé sur une histoire vraie » avec les avantages et les poncifs du genre. Le parcours de ce businessman catapulté espion au dessus de tout soupçons est très intéressant mais malheureusement le film est trop linéaire, donne trop souvent une impression de déjà vu et n’arrive par à créer de réels moments marquants. Si la reconstitution est bonne la direction artistique est trop fade et accentue le côté ronronnant du film.
    tixou0
    tixou0

    632 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2021
    "The Courier" ("Le Courrier" - dans le sens ancien d'intermédiaire assurant le transport de plis et paquets - le mot est un mot français entré, à un "r" près, directement dans la langue anglaise) met en perspective, plus romanesque que vraiment historique, la fameuse "Crise des Missiles" (soviétiques, à Cuba) qui eut lieu sous la présidence de JFK.
    Greville Wynne, sujet britannique lambda et sorte de VRP (même monté en graine, et donc plutôt "homme d'affaires"), va se retrouver au coeur de l'affaire, en tant que contact et messager entre le MI6 (et la CIA, dans la coulisse) et un apparatchik russe, ancien héros de guerre appartenant au Renseignement militaire, le colonel Oleg ("Alex") Penkovsky (le Géorgien, né citoyen soviétique, Merab Ninidze), patriote, mais effrayé par la personnalité d'un Khrouchtchev va-t-en-guerre, et qui devient agent des services secrets anglo-américains - "Un Espion ordinaire". Ou plutôt un homme ordinaire, que les circonstances vont faire assurer des choses extraordinaires, au péril de sa propre vie.
    L'homme de théâtre Dominic Cooke réalise ici son 2e film seulement, sur un scénario tiré de faits réels (on voit le vrai GW lors du générique de fin - document d'archives). La mise en scène est efficace, mais très (trop ?) classique, voire académique (ce qui, cependant, s'accorde bien avec la minutieuse reconstitution d'époque), et le rythme général, qui suit les voyages des deux hommes entre Londres et Moscou, plutôt languissant. Impression corrigée par les dernières minutes spoiler: (quand l'Anglais, après l'exfiltration ratée du Russe, est embastillé dans la redoutable Loubianka, 2 ans durant - avant un échange de prisonniers avec les Britanniques)
    . De même, c'est alors que Benedict Cumberbatch, qui assure le rôle-titre, donne toute la mesure de son talent ! Cette histoire, qui est aussi celle d'une belle amitié, pourtant improbable, entre l'espion improvisé et l'espion de métier, est au global de bon niveau.
    Shephard69
    Shephard69

    281 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2021
    Tiré d'une histoire vraie, un très bon film d'espionnage qui se rapproche davantage du style froid, austère, réaliste des romans de John Le Carré que du faste luxueux des James Bond. Un long-métrage à mi-chemin entre "Treize jours" de Roger Donaldson et avec Kevin Costner et Bruce Greenwood pour sa peinture de la fameuse crise des missiles de Cuba en 1962-63 et "Le pont des espions" de Steven Spielberg pour sa plongée saisissante dans le bloc soviétique pendant la Guerre Froide. Une mise en scène assez académique mais qui fonctionne très bien, une intrigue facile et agréable à suivre, sans véritable temps morts mais un ensemble qui prévaut avant tout pour l'excellente prestation de Benedict Cumberbatch, des seconds rôles de qualité de Merab Ninidze à Jessie Buckley. Une grosse sensation.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2021
    Parmi tous les films sur la guerre froide et l’espionnage qui la régissait celui de Dominic Cooke se distingue par la froideur académique des premiers échanges entre les deux blocs ennemis. Le réalisateur pose les bases de cette histoire vraie ( 1960 ) avec une sollicitude exemplaire à l’égard de ses deux protagonistes que rien à l’origine n’engageait à se rencontrer. L’un militaire haut gradé au Kremlin est effrayé par l’inconstance de Khrouchtchev et ses prises de positions belliqueuses. L’autre est représentant de commerce, et grand connaisseur des pays de l’Est. A l’époque de la guerre froide , ce profil intéresse beaucoup les Etats-Unis. Il sera espion , presque malgré lui . Au fil des nombreux allers-retours entre Londres et Moscou, les deux hommes vont faire plus que collaborer pour éviter un conflit majeur , ils vont devenir de véritables amis et ainsi le symbole d’une union possible entre les hommes, que les politiques n’imaginent même pas une seconde. Dominic Cooke qui nous avait concocté jusqu’alors un polar bien classique sur le monde de l’espionnage adopte la mesure des événements dramatiques et imprime à la réalisation des soubresauts inquiétants. Palpitante, angoissante, vérité première, elle s’enrichit de l’amitié sincère entre l’anglais et le russe pour élever le discours véritablement à hauteur d’hommes . L’idéalisme qui aujourd’hui parait si peu fondé dans ce monde qu’ ils nous ont préservé prend une valeur expiatoire. Benedict Cumberbatch et Merab Ninidze. portent un lourd fardeau. Leur interprétation le rend totalement crédible . AVIS BONUS Making of Chaque membre de l’équipe dit son petit mot et commentaire éclairés sur le film et ses personnages. Quelques brèves images du tournage émaillent la discussion assez riche dans l’ensemble…
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Cinévore24
    Cinévore24

    299 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2021
    Un film d'espionnage à l'ancienne se déroulant en pleine Guerre Froide.
    Un récit classique, propre aux codes du genre, mais plutôt bien mené.
    Une histoire vraie qui vaut surtout le coup pour l'interprétation de Benedict Cumberbatch et Merab Ninidze.
    Ou l'amitié improbable entre l'Ouest et l'Est, entre un représentant de commerce anglais et un colonel soviétique. 6,5/10.
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    165 abonnés 977 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juillet 2021
    Un espion ordinaire contient notre avis dans son titre. Un indice, ce n’est pas le mot espion. En effet, ce film adapté d'une histoire vraie est très ordinaire dans l'océan des films d'espionnage. Il manque cruellement d'atouts pour sortir du lot : la réalisation est très correcte, sans être recherchée ou originale, l'histoire est plutôt simple, presque sans rebondissement. On peine à ressentir une quelconque pression pour ces "agents doubles" durant les 3/4 du film, c'est clairement un problème puisque tout devrait reposer dessus. Benedict Cumberbatch est un excellent acteur, sa prestation est sans faille, mais il n’est pas parvenu à sauver le film de sa monotonie. Au final, ce long métrage est intéressant historiquement, mais artistiquement, il n'offre rien de neuf nous laissant sur une petite déception.
    tupper
    tupper

    116 abonnés 1 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2021
    Le film est au diapason de de son titre : ordinaire. L’histoire est assez banale et est adaptée très (trop ?) sobrement. La performance de Cumberbatch que tout le monde loue réside surtout dans la transformation physique car pour le reste elle s’inscrit dans la tonalité générale du film. Pas de défaut majeur donc mais encore moins de bon point. Pas à fuir mais à négliger sans regret.
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