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    Sorry We Missed You
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    264 critiques spectateurs

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    Barnabé Jarrot
    Barnabé Jarrot

    16 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2019
    Le nouveau film de Ken Loach est une merveille. Analysant avec une grande finesse la transformation du travail et sa déshumanisation, le cinéaste signe un film-manifeste contre l'ubérisation du monde et ses effets dévastateurs. Le tout porté par une mise en scène toujours aussi efficace et des comédiens très émouvants. Un film lumineux, implacable, essentiel.
    Jeanne Becker
    Jeanne Becker

    4 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Une plongée au sein d'une famille extrêmement attachante, qui soulève de nombreuses problématiques. Un film beau et terrible à la fois, à voir.
    jean l.
    jean l.

    147 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2019
    Avec Sorry we missed you , Ken Loach réussi un film parfait , digne d'une troisième palme d'or....
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    385 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2019
    L’intérêt pour le film vacille rapidement sous l’effet de la lassitude. La faute à une tendance inutile du cinéaste à vouloir tout mettre sur le dos de ses personnages principaux. Il est dommage que dans sa quête d’un discours moralisateur mais juste, il en oublie la finesse.
    ffred
    ffred

    1 503 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Je n'avais pas du tout aimé le précédent film de Ken Loach. Mais une bonne rumeur et deux heures à perdre m'ont poussé vers la salle, n'en espérant rien. Sur la forme, rien de bien changé. Même si la mise en scène est sans doute plus puissante que pour ses derniers opus. Le scénario de Paul Lagerty plus épais aussi. Moins de pathos, moins de misérabilisme (même s'il arrive toute les tuiles à ce pauvre homme). Mais surtout une belle dénonciation de l'ultralibéralisme actuel et de la surexploitation des travailleurs précaires ou indépendants. Le tout est fait avec justesse et réalisme, flirtant sans cesse avec la ligne rouge des défauts de Moi, Daniel Blake, sans, cette fois, jamais les dépasser. Et surtout avec plus de sobriété et plus de finesse. On ajoute à cela une direction d'acteurs toujours impeccable pour des acteurs tous débutants sur grand écran. Drame social et familial aussi dur que touchant, Sorry we missed you est, pour moi, une petite surprise et fait remonter son metteur en scène dans mon estime. Poignant.
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un film de Ken Loach demeure toujours un évènement. On sait pourtant par avance que le spectateur sera confronté à une tension sociale et interne des plus terribles, d'autant qu'avec l'expérience, le regard du cinéaste se durcit. Dans ce "Sorry, we missed you" après le non moins brillant "Moi, Daniel Blake", le cinéaste offre une vision de la société, certes très partisane, mais dont le destin des gens de peu devient de plus en plus difficile. Le scénario respire la chronique annoncée d'une montée des populismes, d'un effondrement des familles, et d'une destruction du lien social, constitutif du vivre ensemble, dans un contexte totalement absurde, où le gain pour le gain et la transformation du travail détruisent le peuple.

    Loach dénonce avec force l'ubérisation qui semble devenir la norme économique dans notre société. Cette transformation des rapports de travail impacte non seulement les ouvriers soumis à une extrême précarité mais aussi les équilibres fragiles des familles. Pour autant, le cinéaste met en scène des personnages dignes, attachants, même si le risque de réduction partisane pèse sur le récit.

    Loach raconte le destin d'une société anglaise où le pouvoir de la finance a définitivement pris la place et le droit au vivre dignement. La destruction personnelle du héros déborde dans le récit de toute sa famille, notamment à travers l'adolescent qui pousse jusqu'au bout les limites de son père et teste le sens de cette existence qui lui est imposée. Là où notre président de la république pariait sur le ruissellement des gains des très riches d'entre nous, la misère dégouline dans l'intimité des familles, générant la peur, la perte de repères et le désespoir.

    "Sorry we missed you" est un film urgent à l'aune de cette crise sociale et financière qui s'annonce dans notre monde, contrarié, au bord de la rupture.
    Romain N
    Romain N

    14 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 février 2020
    Jamais vu un film si ennuyant que celui ci, c'est d'une longueur sa parle que du travail aucun intérêt, perte de temps...
    LeFilCine
    LeFilCine

    164 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    En 2016, Ken Loach décrochait la Palme d’or du festival de Cannes pour Moi, Daniel Blake. Cette année il était de retour sur la Croisette pour présenter son nouveau long-métrage dans la même veine que sa précédente réalisation. Il est, cette fois, reparti bredouille de la remise des récompenses. Pourtant son film ne manque pas de qualités, et on peut même dire qu’il parvient à surpasser son illustre prédécesseur. En effet, le portrait d’une famille, se débattant avec une solidarité admirable face à un capitalisme toujours plus débridé, est terriblement prenant. Ken Loach parvient à montrer toute l’énergie formidable que doivent déployer les membres de celle-ci pour rester souder face à l’adversité et à la bêtise d’une économie qui broie hommes, femmes et enfants. Il pose un regard tendre sur ces petites gens qui survivent plus que ne vivent, et dénonce à tout rompre celles et ceux qui se font les complices d’un système absurde. Cette proposition de cinéma est d’autant plus convaincante que les quatre interprètes principaux composant cette famille populaire sont absolument formidables. Ces comédiens sont tous des quasi-débutants et proposent des prestations empreintes d’une grande fraîcheur et d’une grande sincérité. Ken Loach force pourtant peut-être un peu trop le trait parfois, notamment dans la représentation de l’ignoble patron de la société de livraison. Mais sans doute a-t-il voulu présenter une dérive possible, et non souhaitable, que l’ubérisation pourrait amener dans nos vies. Le final est d’une grande force évocatrice et clôt brillamment un film difficilement oubliable.
    garnierix
    garnierix

    198 abonnés 415 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2019
    Normalement, on va voir un Ken Loach comme on va voir un Disney ou un Rambo, c’est-à-dire qu’on sait à quoi s’attendre. On sort normalement d’un Ken Loach en pleurs ou à la recherche d’une corde pour se pendre. Synopsis : un père de famille devient livreur « indépendant » pour une plateforme de vente en ligne, et il en devient finalement esclave. Mais le film va plus loin que la critique de l’ubérisation de notre société, et même de la paupérisation de notre société. Dès le début, le ton est donné : quand l’employeur demande au père s’il a déjà bénéficié du chômage, ce dernier répond « non, j’ai ma fierté ». Ça rappelle tellement cet autre père, dans Raining Stones (1993), qui voulait acheter une robe de communion neuve à sa fille, à tout prix, par fierté, pour ne pas avoir honte vers les autres. Sauf que là, le père-livreur agit de la sorte pour une vraie bonne cause –survivre, tout simplement, nourrir, éduquer, protéger ses enfants. Il n’y a pas une once de mauvaiseté dans le personnage (ni dans celui de la mère –peut-être encore plus admirable). Gros contraste avec le patron qui sait « se servir des critiques comme carburant ». Il n’y a même pas une erreur à laquelle on pourrait se raccrocher pour conclure que ce père n’aurait pas dû faire ceci ou cela. Il fait tout bien, en fait (sa femme aussi). N’empêche qu’il va, qu’il court, sans avoir fait d’erreur, à la catastrophe, et sa famille aussi. Cherchez l’erreur ! Car la pauvreté est un cancer qui métastase, et dont on guérit de moins en moins aujourd’hui –c’est du moins le message du film (il n'y a pas que le Joker qui soit scandalisé par les inégalités et la pauvreté). Tout cela, c’est filmé et joué avec une justesse incomparable, c’est kenloachien… A.G.
    sebou36
    sebou36

    53 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    Comme toujours , Ken Loach nous offre une pépite d'émotion et une reflexion sur un sujet social qui touche tout le monde. Le travail n,est plus facteur de stabilité sociale. L'esclavage moderne disloque les familles. Un grand film, un grand réalisateur.
    Alain D.
    Alain D.

    495 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2020
    La dernière réalisation de Ken Loach nous propose un film très éprouvant spoiler: avec une bonne progression dans la crise.
    La mise en scène est sobre, le montage efficace et les acteurs non professionnels se révèlent néanmoins extrêmement efficaces.
    Le scénario dénonce la misère sociale et une forme d'exploitation de travailleurs en Angleterre. Il est signé Paul Laverty, le fidèle à Ken Loach puisqu'il avait également participé à ses trois précédents films avec les très bons "Moi, Daniel Blake", "Jimmy's Hal" et "La Part des Anges". Il nous conte un drame social se déroulant dans une famille "à problèmes". L'ambiance pesante, naviguant entre sensibilité et violence, nous propose des scènes difficiles et émouvantes.
    Camille P.
    Camille P.

    18 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2019
    Ricky vit avec sa femme Abby et leurs 2 enfants dans un sordide pavillon de Newcastle.
    Ils sont endettés et ont du mal à joindre les deux bouts.
    Ricky décide d’acheter à crédit une camionnette et de travailler « à son compte » pour une entreprise qui livre des colis.
    Pour financer l’acquisition de la camionnette, Abby accepte de vendre la voiture qu’elle utilise pour faire son travail mal payé d’infirmière au domicile de personnes âgées isolées et désargentées.
    A l’ère d’Amazon et de la vente en ligne, on découvre les conditions précaires et de stress dans lesquelles vivent les chauffeurs livreurs : des journées hyper denses durant lesquelles les chauffeurs spoiler: ne peuvent pas s’arrêter pour uriner, des pénalités exorbitantes à payer en cas d’absence ou de retard même légitimes, des agressions verbales/physiques ...
    Cette misère sociale s’inscrit dans un contexte familial conflictuel, avec un adolescent qui sèche l’école, spoiler: passe son temps à faire des graffitis sur les murs, est hypnotisé par son téléphone et manque de se battre avec son père.
    Dans ce film réaliste et pessimiste, caractéristique de l’œuvre de Ken Loach, le spectateur n’a aucun répit spoiler: et se demande sans cesse quand la situation arrêtera d’empirer.
    “Sorry, we missed you”, c’est le titre du film et c’est le texte qui est écrit sur les « avis de passage » déposés par Ricky dans les boîtes aux lettres des clients absents.
    « Sorry, we missed you », c’est aussi les mots que Ricky et Abby pourraient écrire à leurs enfants auxquels ils n’ont pas l’énergie de vraiment s’intéresser, à leur couple qui passe après tout le reste et à leurs rêves qui ont cessé d’exister.
    « Sorry, we missed you », c’est un film qui ne laisse pas indemne et qui fait ouvrir les yeux sur l’envers du décor de la société de consommation actuelle.
    Thierry B.
    Thierry B.

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2019
    Bon, on l aura très vite compri6, l l'ubérisation de notre société, c est mal et ça pourrit notre monde. La dessus, on est d accord avec Ken... Mais ça n en fait pas un bon film. loin de la! Tout est téléphoné. C est Zola. misère et désolation sans répit. on s enfonce irrémédiablement dans le tragique.
    mindstyle
    mindstyle

    6 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 octobre 2019
    Un film empli de misérabilisme racoleur dont certaines suintent l'incohérence. Il aurait été bon de se plonger un peu plus dans les rouages de cette nouvelle mécanique professionnelle liée à l'ubérisation.

    Mais Ken LOACH s'égare dans de vagues conflits familiaux entre un père qui n'arrive pas à recadrer son fils (à croire qu'il le fait exprès tellement le laisser aller est flagrant, malgré la bonne intention).

    Autre incohérence : spoiler: La petite qui a volé la clef du camion pour que "tout redevienne comme avant" en sachant pertinemment que ça empêcherait son père d'aller travailler
    .

    Les acteurs sont néanmoins très bons; mais le propos ne tient pas la route et il aurait été de bon ton d'adopter une approche plus nuancée de cette problématique.
    Christophe Palteau
    Christophe Palteau

    10 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Jamais vu un tel ramassis de clichés et de pathos accumulés de façon aussi caricaturale . Affligeant. Tout y est. Même le chien à trois pattes( sans doute victime d'un accident du travail) . Vive l'époque de raining days
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