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    A double tour
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    15 abonnés 1 558 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2023
    Par sa modernité de ton et d'interprétation (et parce qu'il est en couleur), ce récit chabrolien de turpitudes bourgeoises tranche, à son avantage, avec les drames bourgeois d'une autre école (celle de la "qualité française"). Claude Chabrol ne réalise pas ici un chef-d'oeuvre de la Nouvelle vague mais son ironie et son audace dans les portraits, la force et l'âpreté de certaines séquences, concourent pour faire d'"A double tour" un drame satirique détonnant.
    L'action se passe pour l'essentiel dans une maison bourgeoise. Le père de famille, le notable Marcoux, vit une passion désormais sans partage avec Léda, une jeune voisine étrangère; le fils lorgne sur la bonne et la fille s'est entiché d'un aventurier a priori frivole (Belmondo, déjà désinvolte et talentueux); tandis que la pathétique maîtresse de maison (excellente Madeleine Robinson) tente à tout prix de sauver les apparences. Elle personnalise, d'une certaine façon, la bourgeoisie de province comme la voit et la verra toujours Chabrol, soucieuse de respectabilité et des convenances, enfermant sa famille dans le conformisme social et moral de sa classe.
    Le drame à venir spoiler: -le meurtre de
    Léda qui incarne, elle, par sa liberté et sa séduction, un contre-modèle de la bourgeoisie- stigmatisera les frustrations du bourgeois et les choix plus ou moins légitimes que chacun fait pour échapper aux obligations de son milieu. Avec au passage cette scène superbe, d'une rare violence morale où spoiler: l'époux déverse en des qualificatifs haineux tout son mépris et son désamour au visage de sa femme
    .
    La résolution de l'intrigue et spoiler: la découverte de l'assassin de Léda
    comptent manifestement moins que la démonstration satirique de Chabrol que d'aucuns trouveront caricaturale mais dont les autres appécieront les métaphores intelligentes, la nouveauté et sa parfaite et précise mise en scène.
    vivaBFG
    vivaBFG

    11 abonnés 1 149 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2020
    Un pur drame: Rien d'autre! Cela aurait pu se transformer en enquête policière, mais le réalisateur n'en a pas décidé ainsi.
    On se cantonnera donc à cela. C'est donc une histoire simple et dramatique.
    A réserver aux adeptes de ce genre de film
    Dora M.
    Dora M.

    50 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2020
    Tout commence par des images d’une maison dans laquelle une femme a semble-t-il été assassinée. Puis, le film fait un retour en arrière pour présenter les personnages de l’histoire en l’occurrence la famille Marcoux, bourgeois vivant dans le sud de la France. Le père, Henri, a une liaison avec une artiste, Leda. Sa femme, Thérèse, est au courant et vit mal la situation d’autant qu’Henri a prévu de quitter le domicile conjugal pour vivre avec sa maîtresse. La fille Marcoux, Elisabeth, est fiancée à un jeune homme excentrique, Laszlo, qui n’est pas du goût de sa mère et de son frère, Richard, tous deux très proches.
    La première partie du film décrit les moments avant le drame, l’occasion de se pencher sur les caractères et comportements des différents personnages. Cela permet de bien cerner les personnalités. C’est aussi l’occasion d’assister à des dialogues intéressants, parfois intenses (je pense par exemple à la scène de la dispute entre les époux Marcoux). C’est l’occasion également de faire la connaissance du personnage de Laszlo, interprété par Jean-Paul Belmondo, il occupe l’écran dès qu’il est à l’image. Certes, il a un personnage extravagant, qu’on entend et qu’on voit, mais il a beaucoup de charisme, déjà, malgré tout. C’est un plaisir de le voir. Son opposition au personnage de la mère, bourgeoise pour qui le plus important est l’image qu’on renvoie à la société, très à cheval sur la politesse et le savoir vivre, est très amusante.
    La deuxième partie présente les moments après le meurtre et devient un film policier avec enquête, mobile, soupçons… C’est plus classique mais on reste en haleine car, les personnalités des personnages ayant été creusées dans la première partie, on est curieux d’avoir le fin mot de l’histoire (même s’il manque un peu de surprise).
    J’ai en tout cas passé un agréable moment.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    173 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2018
    Ce n'est pas le meilleur film de Chabrol, le scénario est un peu faible, mais Bernadette Lafon, qui n'a hélas qu'un petit rôle, est délicieuse et Madeleine Robinson formidable. Belmondo cabotine un peu comme s'il était en roue libre. Les couleurs sont belles et cette plongée dans la France provinciale de la fin des fifties n'a rien de ringarde. A noter que le titre du film n'a aucun lien avec l'histoire...
    pietro bucca
    pietro bucca

    53 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mars 2016
    Un film un petit peu curieux, car au départ, on a l'impression de visionner une comédie, plutot qu'un film policier, voir un drame. L'histoire du film met d'ailleurs, pas mal de temps avant de se dessiner. Mais une fois cela, le scénario n'en ai pas dépourvu d'une certaine qualité. Ceci étant on comprend assez vite qui peut faire office de coupable (du moins j'ai vite deviné). Le film a tout de meme un petit peu vieilli, mais il n'en reste pas moins de sacrées belles images et quelques beaux plans (comme celle dans le champs orné de coquelicots teintées de rouges et de verts). Belmondo tout jeune a l'époque est lui meme très bon dans son role. Il y a tout de meme une chose assez dur a supporter: .....C'est la bande son audio en continue. Trop de musiques "lourdingues" qui tantot aurait pu paraitre en accord parfait dans un film de Chaplin. Ou encore d'autres sons qui auraient pu se retrouver dans des films diffusés de "la derniere séance" d'Eddy Mitchell ou aurait pu figurer Robert Mitchum ou Gary Cooper. Dommage que le réalisateur est insisté sur cela pour je pense accentuer le coté dramatique. C'est en cela je trouve, que le film a un peu vieilli. Voila, pas ininterressant tout de meme.
    pierrre s.
    pierrre s.

    361 abonnés 3 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    La mise en scène est d'une grande qualité et les actions s'enchainement parfaitement. Les acteurs sont plutôt convaincants, le mari surtout, mais autrement, le film en lui-même et son histoire n'ont rien d'exceptionnels.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    72 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2014
    Assez déçu par ce film de Chabrol d’une qualité largement inférieure à ces deux premières œuvres. L’intrigue est mal fichue, cousue de fil blanc et pas très intéressante. Seule la réalisation maitrisée et la présence d’un Bébel débutant permet de rester éveillé jusqu’au bout.
    Patricemarie
    Patricemarie

    40 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2013
    Ce film offre la curiosité de voir ces acteurs dans leurs débuts quand on les connait aujourd'hui, et les prémices du grand Chabrol.
    kinophil
    kinophil

    19 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 avril 2013
    Un petit Chabrol des débuts qui contient en germe les grands Chabrol à venir,: on a déjà une peinture de mœurs au vitriol, dans le huis clos d'une famille bourgeoise d'Aix en Provence et un crime. Mais cela manque de profondeur dans le traitement des personnages et le scénario, assez bâclé ne laisse aucune place au suspens : tout est convenu, prévisible et manquant de subtilité. La distribution est assez pâlotte, les acteurs pas très bons, à l'exception de Belmondo gouailleur, mais mal utilisé. Symbole d'un film inabouti, la présence assourdissante et quasi permanente d'une musique lourdingue qui ne s'impose absolument pas et tente de sur jouer le drame ou l'émotion quand la caméra n'arrive pas à les filmer. Pas inintéressant, à voir comme un exercice de style de début d'une carrière que l'on sent prometteuse.
    ygor parizel
    ygor parizel

    205 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2013
    Un Chabrol première époque et qui traite déjà des même thématiques que dans la suite de sa carrière. Dans sa première moitié cela ressemble a une étude de caractère sur des personnages d'une famille bourgeoise (et une fois de plus il n'épargne pas ceux-ci) mais la seconde moitié et plus précisément les 20 dernières minutes sont plus proche d'un suspense policier. Intéressant long-métrage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 octobre 2011
    La mise en scene est merdique, le scénario a été écrit avec du papier toilette, les acteurs sont tous mauvais (mème Belmondo !). Vraiment de la merde.
    AMCHI
    AMCHI

    5 111 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2018
    Troisième film de Chabrol qui va égratigner une famille bourgeoise des environs d'Aix-en-Provence, A double tour n'atteint pas la pertinence des futurs drames bourgeois chabroliens mais la mise en scène est belle et le récit efficace avec de savoureux dialogues. Belmondo tout jeune est assez fou dedans laisse présager son futur jeu à la Bébel.
    titusdu59
    titusdu59

    59 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 août 2011
    Le principal atout de ce film, c'est quand même la très bonne mise en scène de Chabrol, appuyée par la non moins délectable photographie de Henri Decae. Et puis il y a aussi les dialogues, plutôt efficaces. Et on pourrait citer à la rigueur la prestation inégale mais toutefois plaisante de Belmondo... Mais le problème de "À double tour", c'est que c'est un film plutôt lent, où les acteurs ne sont pas tous bons, et rendu très désagréable par le scénario terriblement cruel et acerbe (comme toujours, la bourgeoisie en prend pour son grade) de Paul Guégauff. En revanche, les inconditionnels de Belmondo (ce qui est mon cas) et les amateurs de la période "Nouvelle vague" apprécieront ce semi-polar psychologique.
    NeoLain
    NeoLain

    4 316 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 août 2010
    A un seul tour... Chabrol nous démontre un soupçon d'Alfred Hitchcock pour une histoire ou l'intrigue est malheureusement pas si parfaite. Seulement il y à quelques scènes légèrement lourde et très lente qui n'enrichit pas le film, il y à malgré tout un casting bien débrouillard, puis Jean-Paul Belmondo déjà si percutant dans son jeu d'acteur, bien que vous n'apercevrez pas son personnage tout le long du film, il y apparait au début, au milieu il est plus à l'écran, mais réapparait sur les 15 dernières minutes, passage excellent d'ailleurs. Mais au final A double tour est fermer qu'à un seul tour. A voir une fois et c'est vite oublié.
    Plume231
    Plume231

    3 517 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 août 2010
    Troisième film et premier en couleurs, au passage superbe photographie d'Henri Decae (profitez-en c'est le seul compliment sur ce film que je vais écrire dans cette critique!), de Claude Chabrol. Bon déjà il s'attaquait à la bourgeoisie, son sujet favori, mais pas avec la volonté de le faire de façon caustique, distanciée et malgré tout affectueuse comme il le fera avec des films aussi excellents que "Les Noces rouges" ou encore "Le Boucher", mais au contraire en jeune con de la "Nouvelle Vague" qu'il était en promettant de tirer dessus à boulets rouges par l'intermédiaire du personnage anarchiste mais avec un bon fond interprété par Belmondo. Mais voilà son personnage est très mal employé car au lieu de le suivre tout au long du film et donc de s'attacher à lui, on se contente juste de le voir déambuler un peu partout. Les premières minutes promettait un film piquant avec la bonne allumeuse incarnée par Bernadette Lafont mais là aussi la déception est grande car on ne la voit apparaître par la suite que de temps en temps. Même reproche pour la bourgeoise qui ne pense qu'a sauver les apparences jouée par Madeleine Robinson. Mais ceci un faible reproche par rapport aux deux autres principaux à savoir une intrigue totalement décousue et un film horriblement bavard. Alfred Hitchcock détestait "les films des gens qui parlent" et bien là on est en plein dedans. L'exemple qui en est le plus éloquent sont les très très longues minutes de "Je t'aime et gnagnagna et gnagnagna..." avec Jacques Dacqmine et Antonella Lualdi alors que quelques plans bien ordonnés auraient amplement suffit à faire comprendre la situation. En fait, le film semble commencer enfin à la 53ème minute (eh oui! j'ai souvent regardé ma pendule!) avec l'assassinat et donc le dernier tiers serait bon mais ceci n'est peut-être qu'une illusion due à la médiocrité affligeante des deux premiers. Je vais pas m'étendre encore plus mais disons-le à ce jour c'est le plus mauvais Chabrol que j'ai vu.
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