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    Pompei
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 décembre 2020
    L’unique sensualité teintée de mystère que possède Pompei est détenue par son actrice principale, Garance Marillier, une fois encore magnétique, après sa prestation très remarquée dans Grave de Julia Ducournau (2016). Car faire abstraction d’elle reviendrait à mettre le doigt sur une abstraction quasi nulle, vaste coquille vide d’une heure et demie qui irradie ses corps dénudés en les exposant au soleil sans jamais mettre le feu aux poudres : le long métrage atteste une incapacité à faire naître de sa langueur et de sa contemplation quelque chose de profond, sa démarche s’avère aussi stérile que son imagerie recyclée qui ne procure qu’un vague sentiment d’ennui ponctué çà et là de phases oniriques inégalement réussies. Il y a quelque chose de trop fabriqué et de trop conscient, une artificialité de chaque instant qui pense tout et ne ressent rien. À l’instar du site archéologique italien, le film est fossilisé et paraît déjà daté alors qu’il vient de voir le jour.
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2020
    Le film "serait né de l'envie de présenter des personnages qui luttent, qui résistent". Le vrai soucis repose avant tout sur le but des deux réalisateurs-scénaristes et ce qu'on peut voir ou percevoir du film ; problème, quel est le rapport de près ou de loin avec l'histoire du film ?!?! Mystère... Bref rien de bien folichons au quotidien et certainement pas une quelconque envie ou besoin de rébellion. Donc en résumé, deux grands garçons traficotent, baisent de temps à autre pour bien montrer qui est le grand devant leur bande de gosses perdus, il fait chaud et poussiéreux et une fille arrivent sans qu'on sache vraiment ce qu'elle fait là. Quelques beaux plans, quelques séquences joliment filmés, un très bons trios d'acteurs mais le tout au service d'un scénario inepte pour une récit creux et vain.
    Site : Selenie
    Aulanius
    Aulanius

    173 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2022
    Alors là, franchement hyper déçu par ce film. Moi qui adore tout ce qui est expérimental d'habitude, j'ai pas du tout compris ou le réalisateur voulait en venir. Tout est trop long, c'est toujours la même chose pendant une heure et demie et surtout Aliocha Schenider n'est pas du tout au niveau selon moi. En fait, on aurait pu faire de ce "Pompei" un court-métrage et ça aurait été largement suffisant. Heureusement que Garrance Marillier sauve l'ensemble d'une vraie noyade. On peut aussi dire que les décors sont sympas et la photographie intéressante. J'aime bien ce qui est indépendant et novateur mais là pour moi, ça manque de beaucoup trop d'ingrédients, il faut être honnête. Je ne veux pas paraitre trop dur mais c'est sincère. 9/20.
    Fabien S.
    Fabien S.

    454 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2021
    Un très bon film avec Garance Mariller et Vincent Rottiers. Le titre " Pompéi" se rapporte à la chaleur du désert aussi chaud que le volcan.
    Pseudofile
    Pseudofile

    6 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 août 2022
    Quelque part entre 'La vie de Jésus' pour la langueur de son quotidien et 'Dikiy Vostok' pour l'atmosphère vide et sèche, voici Pompéï un film sur la latence. un film qui échappe au temps et à l'espace mais plutôt axé années 30 (attention en datation scientifique universelle) un monde d'errance en vase clos et figé. La cigarette semble être le personnage principal du film tant elle s'impose à chaque plan. Pour le reste, les décors inertes sont joliment rendus. Les personnages parachutés au milieu de nulle ne nous disent rien, il faut pratiquement tout deviner pour tenter de comprendre qu'il n'y a rien à comprendre.
    Un film qui s'extasie devant son propre ennui.
    Théo Pouillet
    Théo Pouillet

    4 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 septembre 2020
    Quand l'ennuie prend le pas sur la fiction, c'est qu'il n'est jamais très bon de continuer un film. Pourtant Pompei à cette chose qui arrive à maintenir son public malgré l'infamie platonique qui pèse durant tous le métrage.

    Fruit de la collaboration entre la Belgique, le Canada et la France, Pompei est un film réalisé par Anna Falguères et John Shank, deux réalisateurs à la carrière naissante qui mettent en scène à eux deux l’histoire de deux jeunes ados interprétés par Garence Marillier et Aliocha Schneider; qui vont tenter de s'aimer dans une région déserte ou la jeunesse, livrée à elle-même, est régie par des codes qui lui sont propre. Ainsi les deux amants, vont devoir apprendre à s'aimer en secret, quitte à s’éloigner du groupe familiale.

    Non loin de penser que Pompei est un mauvais film, il y à tout de même beaucoup de choses qui dérange, à commencer par son rythme. En effet, le principale problème du film, c'est qu'à trop vouloir filmer l'ennuie, il finit par le devenir lui-même. Les personnages qui nous sont exposés semblent bloqués dans cette régions déserte et poussiéreuse, animé à longueur de journée par le champs continue des cigales et la chaleur d'un soleil de plomb. Victor et ses frères, trois garçons liées par le liens indéfectible du sang vivent ainsi au milieu de cet endroit exclu de toute forme de société habituelle. Ils vivent d'un maigre travail de mécanicien et de la contrebande d'objet qu'il trouvent, jusqu'à l'arrivé de Billy, qui va venir bousculer ce rustre quotidien pour séduire Victor et tenter de le faire sortir de son isolement permanent.
    Et voilà. L'histoire se limite à ça.
    Passé ce point après 40 minutes, le film qui jusque là était plutôt plat et mollasson ne décolle pas. On reste là à observer les personnages dans une errance vide de sens, que l'on peut traduire par l'absence d'un scénario qui ce fait malheureusement ressentir. Les acteurs sont souvent sur la retenue et ne jouent qu'à moitié, et ce qui devait être un film d'émancipation, ce transforme en un film sans but ni vie. Le spectateur ne se sent ainsi plus projeté dans ce véritable univers, mais bien contrait de regarder quelque chose dont il à du mal à apprivoiser, et dans laquelle il ne se sent pas intégré.

    Mais dans le malheur de cette lassitude, ce cache une autre choses qui rattrape comme elle le peut, l’âme d'un film qui à tendance à sombrer vers la léthargie. Cet élément, c'est la réalisation; car au-delà d'un scénario creux, elle vient sauver visuellement ce que l'intrigue à du mal à relater. En filmant ainsi de grands espaces vides et déserts, les réalisateurs savent montrer la solitude de ces jeunes qui vivent reculent sur eux-même, loin de toute civilisation, dans des étendues à la photographie teinté du jaune ocre de la terre sèche et des végétations brûlées par le soleil, mélangé à la douceur d'un ciel bleu. Sans savoir pourquoi en voyant ces paysages poussiéreux rappelant ceux d'un western, on arrive ainsi à comprendre les personnages, à comprendre une certaine douleurs de l'abandon, une certaine exclusion qui ce transforme en une rage qui va les former et les rapprocher entre eux. Puis Billy, le personnage féminin interprété par Garance Marillier surgit, et le métrage s'adapte pour filmer la relation amoureuse sulfureuse entre deux adolescents qui ce découvrent. La caméra quitte les plans d'ensemble pour ce concentrer d'avantage sur un cadrage serré beaucoup plus proche des corps. On peut ainsi observer chaque détails de la peau éclairé par le soleil qui révèle la beauté de ces corps parfois nu dans une timide intimité ou dans la pudeur d'un visages fermé, souligné par un regard amoureux qui en dit long.
    Finalement la terre et la peau finissent par ce joindre dans une scène charnelle où les corps s’entremêlent et se débattent dans la poussière et le sable créant ainsi un sentiment cathartique qui unie d'un lien indéfectible les deux héros et l'endroit dans lequel ils évoluent.

    Pour conclure, Pompei est manifestement un film qui ne sait pas où il va mais qui continue d'avancer même quand il n'a rien à raconter. On a beau attendre et espérer que la mécanique se lance, mais malheureusement rien ne ce passe. Un effort regrettable et une réalisation camouflée derrière un grand monticule d'ennui, probablement due à des réalisateurs qui excellent bien mieux dans le rôle de créateurs plutôt que dans celui de raconteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 août 2020
    Jamais totalement convaincu mais tout de même une très belle tentative de cinéma dans ce film d’été indien. Quelques invraisemblances et parfois des dialogues plutôt indigestes m’ont empêché d’apprécier complètement le film mais j’ai tout de même passé un bon moment.
    luclem1998
    luclem1998

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2020
    John Shank, auteur de L'Hiver dernier avec déjà Vincent Rottiers, s'est associé à la chef décoratrice Anna Falguères pour réaliser un film parfait pour la fin d'été. Enfin, parfait, c'est à relativiser. Le film a cette beauté plastique indéniable. Les deux auteurs prennent un malin plaisir à capter toutes les sources de lumière, insistant sur les levers et couchers de soleil pour le coup magnifiques. Le rendu de la chaleur qui étouffe les personnages, les force à rester statiques, est incroyable. De ce point de vue là, le film est réaliste. Les deux auteurs parviennent à faire ressentir ces corps en émoi, épris de passion, qui se tournent autour, se cherchent, se séduisent. Le film possède une véritable sensualité parfois incandescente. Les réalisateurs captent la sueur sur les corps, insistent sur les regards langoureux lancés par les personnages les uns aux autres. Ils peuvent se reposer d'ailleurs sur des interprètes très en forme : Garance Marillier apporte une belle étrangeté à son personnage, Vincent Rottiers joue comme d'habitude - c'est-à-dire de manière très habitée, instinctive, féroce tel un animal en cage assez dangereux - mais les vraies révélations du film sont les deux frères qui tiennent le film. Auguste Wilhelm est formidable dans cet entre-deux enfant/adolescent, qui vit ses premiers émois, obéissant et rebelle, cherchant son modèle chez son frère et celui qui les a recueillis. Et puis il y a la comète Aliocha Schneider, petit frère de Niels (l'un des plus grands acteurs de sa génération). Il est remarquable en éphèbe mystérieux, doux, torturé. Il déploie charisme et charme dans toutes les scènes et vole la vedette à ses camarades plus confirmés. Les plus belles scènes sont d'ailleurs celles qu'il partage avec le jeune Auguste Wilhelm où la complicité de leurs personnages se veut subtile mais charmante.

    Le problème du film réside donc autre part. Certes, l'aspect crépusculaire de fin d'été de l'ensemble est prometteur pour la suite de la carrière des deux auteurs. Ils savent bien capturer le spleen adolescent voire post-adolescent qui s'empare des personnages. Malheureusement, le spleen contamine le film. Les deux réalisateurs n'ont visiblement pas grand chose à raconter. Certes, les images sont belles (elles illuminent les pupilles à plusieurs reprises) mais la succession de plans larges sur la nature et de gros plans sur les visages ne suffit pas stimuler le spectateur. Il n'y a pas de sens profond du montage et du cadrage. Le montage est quasi inexistant tant la plupart des scènes sont contemplatives et les coupures apparaissent soudainement. Chaque scène semble étirée d'une bonne minute voire plus quand les séquences sont plus longues à la base. A force de miser sur la contemplation, le film sonne creux. Les motivations des personnages sont très vagues, l'intrigue est quasi inexistante et manque de souffle. Les réalisateurs accumulent les poncifs et les clichés de retournements de situation qu'on voit venir à chaque fois. On peut percevoir en sous-texte un questionnement sur la masculinité mais c'est tellement bâclé et binaire que le film ne vaut pas le détour pour cela.

    Le sort réservé aux personnages féminins est d'ailleurs problématique, en tout cas dérisoire : elles ne sont là que pour aiguiser les sens des trois héros masculins en quête de femme. Certains dialogues sont d'ailleurs risibles quand un enfant de 11 ans dit qu'ils cherchent désespérément des gonzesses. La plupart des dialogues sonne faux et dès que les personnages ont une réplique, elle semble sortir de nulle part ou nécessiter un vrai effort de la part des acteurs. Les silences sont par ailleurs insupportables. Certes, le corps peut parler à la place de la voix mais il y a des limites. Le film a aussi un problème de contextualisation et de crédibilité. Les jeunes sont quand même paumés au milieu de nulle part. Leur job est ridicule. On a du mal à croire à tout ce qu'il leur arrive surtout quand les ennuis se suivent les uns les autres. Que dire des parents de la jeune fille ! Le film manque clairement de moyens et d'ambition aussi. Le tournage a lieu essentiellement autour de la station essence et d'une baraque abandonnée. Des lieux où il ne se passe pas grand chose d'intéressant. L'éducation sentimentale des enfants est davantage sexuelle et promeut le voyeurisme faute d'Internet à proximité. Quand le film semble se lancer dans une direction, les réalisateurs font machine arrière et préfèrent filmer des ébats répétitifs entre les mêmes personnages ou signer des plans fixes beaux mais vains. Ils ont si peu à raconter qu'ils filment les mêmes scènes sous mille angles : la ballade en moto est un bon exemple.

    En deux mots A force de filmer l'errance de ses personnages, ce long métrage tourne en rond rapidement, multiplie les scènes répétitives et ne raconte pas grand chose, malgré la beauté visuelle crépusculaire et des interprètes investis.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 février 2020
    Super film, dommage que dans votre présentation et liste technique le Jimmy personnage clef du film n'existe pas ! pour info il s'appelle Auguste Wilhem ! Présenter un film de façon marketing quand il s'agit d'un beau film de cinéma d'auteur, c'est super moche
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 28 août 2020
    J'attendais beaucoup de ce nouveau film, après le remarquable jeu d'actrice de Garance Marillier dans Grave. Malheureusement, Pompéi est un film soporifique, dans lequel on s'ennuie du début à la fin. Il est difficile de s'attacher aux personnages tant ils manquent de relief, et leurs réactions sont rarement crédibles. Les dialogues sont creux et inintéressants, l'enchaînement des événements - sans qu'on comprenne toujours pourquoi ni comment - laisse perplexe. Le seul point positif concerne les plans sur les paysages et la musique qui parfois, il est vrai, donnent envie d'ailleurs.
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