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    Crescendo
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    3,5
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    piat dominique
    piat dominique

    6 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2022
    Ce fut pour moi un grand plaisir de voir ce film remarquable. Voilà un film très réussi et pertinent qui parle de guerres, de conflits, d'amour, de paix, de musique, d'histoire.
    Cette fiction est très intelligente et captivante.
    Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film autant émouvant.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    304 abonnés 1 696 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2022
    C’est une réalisation de Dror Zahavi. Il s’inspire de l’histoire de Daniel Barenboim, pianiste et chef d'orchestre israélo-argentin et fondateur du West-Eastern Divan Orchestra. Le scénario a été écrit par Johannes Rotter.

    Le conflit Palestine/Israël dure depuis la création de l’État hébreu en 1948. De nombreux films ont abordé cette thématique de manière plus ou moins réussite. Il n’est, en effet, pas facile de la porter. En revanche, la volonté de faire un pas vers la paix est toujours appréciable quand elle passe par le septième art.

    Cette fois, cela va prendre la voie de la musique pour guérir les mœurs. Devant préparer un concert pour la paix, Palestiniens et Israéliens vont devoir avancer dans le même sens. Malheureusement, la sonorité culturelle des deux pays n'est pas du tout mise en avant. Cela aurait pu être un véritable plus. Cette fois-ci, nous allons donc nous contenter de musique classique. On prend tout de même un plaisir auditif, car les artistes sont vraiment bons. La beauté de l'œuvre fait qu’on oublie qui joue. On se rend compte alors qu'avec la musique, les barrières s'effondrent.

    À partir de ce moment-là, on peut donc dire que Crescendo tape juste dans sa vision des choses. Alors certes, il y aura quelques imperfections, mais on aime l'histoire qui est portée. Il y a des vérités qui sont dites et qu'on ne peut pas nier comme le fait que les musiciens Palestiniens sont bloqués au checkpoint. Pour autant, la réalisation n'oublie pas de montrer le point de vue des civils israéliens et leur peur de ce qui peut arriver en sortant de chez eux. Finalement, on se rend compte que ce conflit ne fait que des victimes parmi les habitants. On aurait aimé un peu plus de recul géopolitique. Ce drame reste sur trop dans l'émotion.

    La construction des personnages est assez standard. On aura les profils attendus entre le Palestinien revendicateur, l’Israélien agressif ou encore ceux plus modéré. Les acteurs plus mis en avant, comme Sabrina Amali, Mehdi Meskar et Daniel Donskoy, jouent bien et nous permettent de ressentir ce récit. Peter Simonischek est impeccable pour tout chaperonner.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2021
    Crescendo est rempli de bons sentiments et d'excellente musique dont une interprétation de L'hiver de Vivaldi qui donne des frissons. Le film de Dror Zahavi n'entend pas régler le conflit israélo-palestinien, il n'a pas sans candeur, mais tente de montrer qu'une harmonie mutuelle est possible entre les peuples ennemis, tout du moins loin de Jérusalem, au sein d'un orchestre de chambre. Possible mais difficile, sous la baguette d'un chef allemand, charismatique et bienveillant, jusqu'à un certain point, mais dont l'histoire personnelle, très lourde, n'était peut-être pas nécessaire à une histoire déjà suffisamment tendue. Mais il est vrai que, dans ce rôle, l'acteur autrichien Peter Simonischek, avec sa faconde à la Jacques Weber, est prodigieux. Il y a aussi dans Crescendo une intrigue façon Roméo et Juliette, dont on aurait aussi pu se passer, surlignant tout ce qui sépare deux communautés ennemies. Mais pour en revenir à son thème central, on est plutôt heureux qu'il donne lieu à un dénouement mi-figue mi-raisin, assez réaliste, et qu'il ne cède pas aux sirènes du happy end à tout prix. Moyennant quoi, malgré quelques digressions narratives et une mise en scène sans étoffe particulière, Crescendo est un film plutôt recommandable, qui n'apprendra certes rien sur la situation au Proche-Orient mais permet d'y réfléchir et, pourquoi pas, d'en débattre malgré des points de vue sans nul doute irréconciliables.
    crispygirl
    crispygirl

    42 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2022
    Magnifique film qui tire des racines au milieu du conflit israélo-palestinien. Un orchestre, une remise en question, des acteurs très justes et touchants. une fin soudaine qui nous laisse un peu sur notre fin, mais un joli message.
    Eleni
    Eleni

    10 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2022
    Une belle et généreuse idée que de rechercher l'harmonie entre les êtres en passant par la musique, tout en faisant réfléchir à l'impasse dans laquelle se trouvent israéliens et palestiniens. Une réalisation de qualité, fort bien interprétée. Au nom de quel snobisme intellectuel bouderait-on son plaisir à verser des larmes et à se laisser embarquer par l'émotion au cinéma ? Un beau mélo qui s'adresse à tous.
    mat niro
    mat niro

    294 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 juillet 2022
    Vouloir faire passer un message sur le conflit israélo-palestinien à travers un orchestre "mixte" était une intention tout à fait louable pour Dror Zahavi. Malheureusement, le résultat est assez médiocre. A part quelques séquences musicales agréables à l'oreille, le film s'enlise dans des querelles récurrentes à point où ça en devient presque insupportable. Les personnages représentent tous un cliché des deux pays (la palme revenant à l'israélien violoncelliste, Ron). Cette caricature de réconciliation n'est pas loin de tutoyer le ridicule. Un film raté.
    Audrey L
    Audrey L

    548 abonnés 2 399 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2021
    Une très belle idée que cette collaboration musicale entre Israéliens et Palestiniens, pour former un ensemble orchestral qui rappelle les productions (réelles) du West-Eastern Divan Orchestra, et qui fait chaud au coeur dans ses moments de partage autant qu'il attriste dans les disputes haineuses. Les rengaines ont la vie dure, et même si aucun de ces élèves n'a attaqué personnellement un de leur collègues, ils se détestent viscéralement comme si cela était le cas. Au professeur de musique de faire le travail d'éducation à l'ouverture d'esprit, de les forcer à se tendre la main, d'abord contre leur gré, puis de plus en plus facilement... On a été plus que conquis les trois-quarts du film, par le beau message véhiculé, par la magnifique interprétation des acteurs (Sabrina Amali et Daniel Donskoy, splendides) et par la musique enveloppante qui se compose au fur et à mesure du film, en vue d'un final époustouflant...qui n'aura pas lieu. On a été d'autant plus déçu par la fin qu'on le voulait, ce si beau concert plein d'humanisme et de partage, et on se cantonne à une scène mélo tirée par les cheveux, qui remet les compteurs à zéro (ils se détestent de nouveau comme au premier jour, retour à la case départ pour les mentalités, comme s'il n'y avait eu aucune évolution, aucun travail) et surtout qui nous donne un concert en demi-teinte, sans vraie morale. Ils jouent, certes, mais pas ensembles : bien sages et séparés par une vitre, ce qui empêche le vrai "risque" de la cohabitation (impossible de se mettre une bonne claque), et comme ils sont amenés à se séparer juste après, idem on amoindrit le côté moral de l'action (un aveu que l'union à long terme est un échec...). Clairement, cette fin nous a donné l'impression d'avoir enchainé les mauvais choix dans un but mélo, mais qui oublie le message principal du film. Dommage, car on l'aurait adoré, ce concert (certes prévisible, mais ô combien beau), et avec même une petite accolade des deux personnages principaux, on aurait fini de fondre.
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    159 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2022
    Il a été présenté pour la première fois au Festival international du film de Munich le 3 juillet 2019 Le film s’inspire du West-Eastern Divan Orchestra de Daniel Barenboim Le film a reçu le prix honorifique Cinema for Peace 2020 Un chef d’orchestre de renommée mondiale, Eduard Sporck, est approché par Karla de Fries pour monter un orchestre de jeunes israélo-palestiniens pour un spectacle de paix. Il accepte, mais il doit d’abord faire en sorte que son groupe surmonte ses croyances, ses peurs et son sectarisme pour se rassembler
    Titi
    Titi

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juillet 2022
    Inspirant - un air d'"Ecrire pour exister", sensible - parfois poignant, esthétique. De jeunes et moins jeunes acteurs talentueux. A voir et à revoir!
    Elisa
    Elisa

    4 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2022
    Crescendo: moment de grâce cette histoire de Roméo et Juliette dans cette vérité pourtant bien décrite des relations israélo-palestiennes, difficile de dire qu'il s'agit ici d'unbonfilm,tant la pauvreté du dialogue etdu scénario,dommage!
    Annick D
    Annick D

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2022
    On pourrait trouver le film crescendo caricatural . Mais les rapports épidermiques entre les deux communautés sont souvent excessifs, violents et incompréhensibles . Et toujours la difficulté de lutter contre le poids familial et culturel pour dépasser la haine. Naïf de croire à la PAIX dans ce monde?
    Mickael mahamade
    Mickael mahamade

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2022
    Une Histoire universelle de Haine entre des "peuples frontaliers"sous-tend le pari fou du montage de cet orchestre éphémère Israëlo-Palestinien en vue d'un concert unique pour illustrer de énièmes tractations de paix entre ces belligérants. Chacun des sélectionnés vient aux semaines de préparation dans des paysages montagnards abrupts du sudgtyrol, en Italie, avec son vécu familial et son ressenti des décennies d'évolution de ce conflit, permanent depuis la création d'un état unique post-shoah en 1948 sur des terres occupées ancestralement par d'autres. Ces ressentis et vécus animent chacun des jeunes retenus pat le chef d'orchestre. Celui-ci est dans le repérage des talents et la passation de l'art musical à des concertistes plutôt peu expérimentés qu'il propulsera malgré son vécu familizl complexe, les 2 communautés continuant à apprendre la Musique Classique malgré l'échange des roquettes, bombes, les rapines, la litanie intime des morts du passé . Ce chef mettra beaucoup d' énergie pour arriver à ce partage créatif, avec émulation de tous, personnifié dans le duel des 2 violonistes capables d'être 1er violon. Une histoire d'amour entre 2 des + jeunes protagonistes sera largement contrariée, alors que le 1er amour est souvent entre camps rivaux ou tournée vers l'ailleurs dans l'autre. Elle se compliquera après une scène de baignade en milieu naturel bien reposante et rafraîchissante, point d'orgue récréatif après l'acquisition des morceaux du concert par toutes et tous, mirceaux choisis autant pour leur symbolique que pour la virtuosité qu'ils demanderont. En cela le scénario est beaucoup plus complexe que ce qu'en disent les critiques professionnels qui ont de + en + de mal à coller à la réalité de leur temps en refusant de s'émouvoir. . Et pleurer pour certains dont je fus est libératoire d'autant plus que l'expression de la révolte en salle est difficile, le crescendo tensionnel nous collant littéralement au siège... de concert classique.
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