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    Ceux qui travaillent
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    Hotinhere
    Hotinhere

    429 abonnés 4 766 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2020
    Un drame social qui jette un constat glaçant sur le monde cynique du travail, à la mise en scène maîtrisée et porté par l’interprétation géniale d'Olivier Gourmet.
    orlandolove
    orlandolove

    116 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2020
    L'interprétation d'Olivier Gourmet représente le gros point fort du film, il apporte une ambiguïté et un vécu intéressants à son personnage. Le sujet intrigue, mais la mise en scène reste néanmoins assez plate.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2019
             Olivier Gourmet a t-il fait dans sa vie autres chose que des films sociaux, politiques et militants? J'espère que dans sa vie privée, il est moins austère qu'à l'écran, car dans ce cas, je plaindrais sa famille!
             Et ce n'est pas avec Ceux qui travaillent que cela va changer. Ce magnifique film du jeune (???) suisse (???) Antoine Russbach (dont apparemment personne ne sait rien...) est d'une noirceur si totale qu'on en sort mal à l'aise.
             Frank est parti de rien. Dernier d'une famille de paysans pauvres, rudoyé par tous, n'ayant fait aucune étude, il commence cariste dans une entreprise de transports maritimes (ah! la marine suisse...) pour en devenir directeur. (Il roule en Carrera quand même... sacré réussite!) Marié à Nadine (Delphine Bibet), fidèle (comme si on avait du temps à perdre avec la bagatelle...), père tendre et attentionné de cinq enfants dont la petite dernière, Mathilde (Adèle Bochatay) l'idolâtre, il n'a qu'un credo: le travail. Il est, le matin, devant son écran alors que les techniciens de surface sont encore en activité.... Travailler, être efficace, faire gagner de l'argent à cette compagnie dont il espère être bientôt l'associé. Mais la compagnie va plutôt mal. des containers sont détériorés.... Et puis, un appel du Cervantes Ils viennent de découvrir un clandestin à bord, un pauvre zig qui a embarqué à Lagos et ne sait même pas pour quelle direction. Et de plus: malade, avec une forte fièvre. Fièvre + Lagos =.... Ebola! Que faire? le garder jusqu'à Marseille, avec la certitude d'une quarantaine et une perte de fric inestimable? Alors plutôt, le ré-embarquer pour Lagos, le débarquer, ni vu ni connu. Le Cervantes fait demi tour. Mais Frank réfléchit. Cette solution, cela représente quand même quatre jours de retard. Nouvel ordre: on reprend la route vers Marseille, et on se débarrasse du clandestin. Le patron russe du porte-containers se récrie; une bonne prime le fera changer d'avis. Mais ces détours ont attiré l'attention des patrons de la compagnie. Frank est sommé de démissionner sur l'heure. A cause de l'ignominie de sa décision? Pas du tout! Pour ne pas les en avoir tenus informés, et parce que l'occasion est bonne de se débarrasser d'un salarié qui coûtait trop cher et prenait trop de surface.
             Frank a rejoint le monde de ceux qui ne travaillent pas... Il affiche sans états d'âme son profil insensible dans une boîte de placements; il passe par des phases de dépression; (un de ses fils à cette phrase terrible: on a accepté de ne pas avoir de père; on n'acceptera pas de renoncer à notre train de vie); il contacte tous ses anciens "amis", mais tout se sait dans le milieu; personne ne veut de lui, sauf à accepter un job où il saura constamment flirter avec la légalité.... dans ce monde là, un homme dépourvu de toute morale, de tout scrupule ça n'a pas de prix
             La fin du film est somptueuse: Frank emmène Mathilde dans un hyper marché, puis dans les docks, là où sont échangées ces milliards de marchandises dont notre civilisation veut disposer tout le temps, tout de suite. Alors, il n'y a qu'une seule règle: tout doit arriver à l'heure! Que compte la vie ou la survie d'un pauvre noir souffreteux devant les exigences de la mondialisation....
             C'est un chef d'oeuvre, mais asphyxiant. Sans doute est ce pour cela qu'il est si mal distribué, si peu et si superficiellement critiqué. Mais c'est à voir absolument tant que c'est à l'affiche.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    34 abonnés 1 057 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2024
    Un bon film de société très bien interprété par Mr Broussard. Suspense et réflexions au rendez-vous. A revoir ! ----Janvier 2023---- ----Février 2024----
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 741 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2021
    Ce premier long métrage ne manque d'ambition ni de force quand il s'attaque à la déshumanisation du commerce mondial maritime. Le scénario montre quelques-unes de ses limites- spoiler: la rencontre finale avec le capitaine du bateau est à la fois téléphonée et inaboutie-
    et peine à tenir la tension de la première partie. Olivier Gourmet, que l'on croirait par moment filmé par les Dardenne, efface ces imperfections et mon mutisme est criant de vérité. Oui, on en a connu des fils de paysans maltraités dans leur jeunesse qui cherchent à tout prix dans la réussite sociale une reconnaissance personnelle jamais venue. Un metteur en scène à suivre. DVD - janvier 2021
    Jean-Jacques FERNANDEZ
    Jean-Jacques FERNANDEZ

    22 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2021
    Un vision très juste sur le monde du travail et nos relations intrafamiliales. Sobre, pertinent et servi par un casting parfait.
    Originalité : 8/10, Réalisation : 8/10 ; Acteurs : 8/10 . Photo : 5/10.
    didbail
    didbail

    23 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2019
    Pour son premier film Antoine Russbach met en lumière les désastres de la mondialisation et la déshumanisation des rapports sociaux. Ici, la vie d'un homme vaut moins que quelques containers de marchandises.
    Dans le rôle d'un fils de paysans parvenu à un poste de cadre supérieur par son travail acharné, Olivier Gourmet, véritable bloc de granit, est une fois de plus magistral.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 184 abonnés 3 993 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2019
    Le titre “Ceux qui travaillent” est déjà politiquement fort. Cela signifie t-il que les autres ne font rien ? Olivier Gourmet est un cadre supérieur dans une compagnie de fret maritime. Alors qu’il consacre sa vie au travail, il va devoir prendre une décision dans l’urgence. Cette dernière va lui coûter son poste. Alors qu’il a tout donné à un système qui l’a trahi, le voici contraint de remettre toute sa vie en question. Antoine Russbach signe un film qui met en lumière les aberrations de notre système capitaliste et notre propre hypocrisie à faire collectif mais penser individuel. Le comédien est remarquable et trouve les bonnes émotions à offrir à son personnage déchu qui tente en vain de sauver les apparences. “Ceux qui travaillent” est le premier volet d’une trilogie d’un état de santé de notre société. Il sera suivi de “Ceux qui combattent” et “Ceux qui prient”.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Pascal I
    Pascal I

    676 abonnés 4 064 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2020
    Partagé ! Aussi bien le rouleur compresseur social du travail est traité sans excès, autant le après aussi mais la décision prise qui engendre le départ pèse, pour ma part, trop pour avoir de l'empathie.
    Très introspectif, le personnage est intrigant (de par son enfance, ses valeurs, sa personnalité, son parcours ...) et marque ce drame ... dans une famille bien triste. Beaucoup de non dits, de scènes écourtées, laissent le spectateur dans sa propre analyse sur beaucoup de sujets (trop ?). 3/5 !!!
    elriad
    elriad

    387 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2019
    Comment vivre lorsqu'on a prix une mauvaise décision et que celle-ci pèse comme une lourde responsabilité ? Comment se regarder dans la glace, regarder dans les yeux de ses enfants et de son épouse?
    Vivre dans le déni ? Mentir, tricher? en finir avec la vie ?
    Franck, alias Olivier Gourmet, va devoir assumer cela dans " Ceux qui travaillent". Physique passe-partout, taiseux à souhait, l'acteur glisse sa carcasse avec finesse dans ce cadre supérieur, remercié à l'aune de ses cinquante ans et offre dans ce petit film social une partition honnête. Un film désenchanté.
    Shephard69
    Shephard69

    286 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2021
    Un synopsis qui m'a de prime abord fait penser au film avec Harrison Ford "A propos d'Henry" pour son portrait d'un homme financièrement aisé mais humainement assez détestable, déconnecté qui va, suite à un événement tragique, cathartique, devoir se remettre en question. Au delà de cette peinture de cet individu dont la fierté est de s'être construit à la force du poignet, une vision prégnante du capitalisme dans sa définition la plus prédatrice, abjecte, prête à tout pour assouvir le besoin de consommation de notre société. Une mise en scène assez froide mais qui aboutit sur une intéressante fin ouverte, ambigüe, un ensemble porté par un Olivier Gourmet très bon en homme dont les convictions vont être sérieusement ébranlées. Vraiment pas mal.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    91 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    Excellent film pour un sujet fort. Comment vivre avec un lourd secret ... Le monde du travail impitoyable. Bravo à Olivier Gourmet.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    70 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2019
    J’ai apprécié le thème abordé et la psychologie assez fine de « l’homme broyé par son entreprise » .
    Le zèle forcené qui fait que l’intérêt de l’entreprise, prime sur toute autre considération, surtout « humaine » !!!

    Les valeurs mises en avant à la maison…..ne sont plus considérées dans le cadre de la fonction de Franck, aveuglé par sa fonction…..
    Fascinant aussi, de voir la cargaison, les hommes, en pleine mer, « dirigés » par un homme à terre, à Genève !
    Il est sans doute plus « à sa place » dans son rôle de cadre, obtenu après tant d’efforts, qu’à la maison, où celle qui le comprend le mieux, est « la petite dernière » ….
    Le schéma familial est un peu, à l’ancienne…..son rôle est prioritairement, d’assurer le confort à sa maisonnée qui ne
    « rentre pas dans les détails » mais perçoit des choses…..

    Des questions:
    - la conscience de l’individu et les intérêts de l’entreprise.
    - le regard et le jugement de la famille, sur le Père « qui permet le train de vie »
    - le peu de place, laissé à la « morale » dans l’entreprise. (raisonnement économique).

    J’ai reproché parfois le manque de rythme du montage ?
    Olivier Gourmet traduit avec justesse, les méandres de l’âme, entre assumer et problème de conscience….
    Ce film ouvre au dialogue sans donner de leçon!
    VOSTTL
    VOSTTL

    70 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2021
    Je commencerai par saluer la prestation d’Olivier Gourmet. Frank, un cadre supérieur dans une compagnie de fret maritime va ordonner un acte criminel : spoiler: jeter un clandestin à la mer
    . Un acte « altruiste », nécessaire, inévitable, selon lui, pour éviter un surplus financier qui plongerait son entreprise dans la crise. Seulement son entreprise ayant appris sa décision choisit de le licencier anticipant tout scandale s’il venait à être connu des médias. Je me garderai bien de vous dévoiler l’issue de cette ordre donné par Frank. Le commandant du cargo a-t-il exécuté l’ordre ? Toujours est-il, Frank le bourreau, comme à l’image du clandestin, s’est vu débarquer soudainement de son entreprise. Antoine Russbach, le réalisateur, sous-entend par la voix de Frank, que ce genre de pratique dans les compagnies de fret maritimes relèverait du possible. Ça fait froid dans le dos, d’autant que Frank parle d’hypocrisie à ce sujet. Donc, une pratique qui ne se conjugue pas au conditionnel ! Au-delà de ce tabou évoqué, c’est l’environnement familial qui m’a aussi marqué. Olivier Gourmet a su traduire, dans ses longs silences, la frustration, la colère sourde suite à "l’injustice" de son licenciement ; ses nombreuses réflexions intérieures quant à son éventuelle culpabilité ; et ce qui est fort, le spectateur que je suis, ne suis pas convaincu que Frank ressent réellement de la culpabilité ! Frank semble persuadé d'avoir bien agi, d'avoir agi pour le bien de son entreprise. Antoine Russbach a su de son côté traduire l’immense solitude de Frank au sein de sa cellule familiale. Ce n’est pas tant que sa famille, femme et cinq enfants, vaque à ses affaires comme s’il n’était pas là, c’est l’incapacité de Frank à vivre dans cette famille en dehors des heures de travail. Frank ne sait pas ne pas travailler. Il n’est pas à sa place quand il est à la maison. Bien sûr, il a sa place avant d’aller au travail, après son travail, pendant ses congés, mais il ne semble plus exister pendant cette période d’inactivité. Et ce d’autant plus que sa femme se détourne de lui après sa confession. Plus que jamais, cette figure patriarcale, taiseuse, est seule. A cela s’ajoutent ses enfants qui, à l’exception de sa petite dernière, se montrent capricieux et égoïstes. Un des fils lui fait comprendre cruellement qu’il est hors de question de changer de vie, sous entendu, son père doit se bouger pour continuer à maintenir un train de vie très confortable et privilégié. Comme pour son entreprise, Frank veut éviter la crise, l’effondrement de sa famille, alors il signera un nouveau contrat de travail, lequel me confirme qu’il est animé d’aucun sentiment de culpabilité.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    63 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2019
    Olivier Gourmet est, comme souvent, excellent, dans ce drame à tendance sociale qui évite intelligemment tout manichéisme en servant un propos nuancé de toute part. Si le film démarre de manière très prometteuse, il est plus que dommage que le scénario patine sévèrement au bout d'une petite heure à peine. L'intrigue se fait beaucoup moins incisive et peine à trouver un second souffle nécessaire, malgré un léger regain final. Assurément un réalisateur à suivre.
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