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    Les Etendues imaginaires
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    Yves G.
    Yves G.

    1 273 abonnés 3 283 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mars 2019
    À Singapour, de nos jours, Wang, un ouvrier chinois, a mystérieusement disparu du chantier de construction qui l'employait. L'inspecteur Lok est chargé de l'enquête.

    Le cinéma de Singapour ne s'exporte guère. Tout au plus connaît-on Eric Khoo ("Hotel Singapura", "La Saveur des Ramen") et Boo Junfeng ("Apprentice"). Il renvoie de la Cité-État une image diffractée : "Hotel Singapura" était une variation sur le thème de l'amour, "La Saveur des ramen" racontait la quête d'un père sur fond de chroniques culinaires, "Apprentice" mettait en scène un bourreau chargé d'exécuter les condamnés à mort dans la prison centrale de Singapour.

    "Les Étendues imaginaires" rajoute une facette au kaléidoscope. C'est la face obscure de Singapour qui y est décrite, loin des gratte-ciel aseptisés du centre ville. Le titre fait référence à la poldérisation qui permet chaque année à la ville, en manque de terres, de gagner quelques arpents sur la mer. Comme dans "Diamond Island", qui se déroulait au Cambodge, comme dans "Taste of Cement" qui se déroulait au Liban, des hordes d'ouvriers pauvres et souvent en situation irrégulière travaillent à ces travaux titanesques.

    "Les Étendues imaginaires" documente la vie de ces ouvriers cosmopolites venus de tout le continent asiatique, qui vivent dans des conditions misérables, leur passeport confisqué par leurs employeurs, et se retrouvent à la nuit tombée pour communier dans de tristes bacchanales.

    Mais "Les Étendues imaginaires" n'a pas que cette seule ambition. C'est aussi, c'est surtout, un film esthétisant qui, à la manière de "In the Mood for Love" ou de "Mulholland Drive" - mais avec autrement moins de talent - vise l'envoûtement. Il entrelace, dans un long flashback onirique, les parcours de l'ouvrier Wang et de l'inspecteur Lok. Un cybercafé et son ouvreuse font le lien entre les deux mondes.

    On se laisse un temps fasciner. Et puis bientôt, à force de n'y rien comprendre (Ajit est mort ou pas ?), on décroche inexorablement. Culturopoing.com parle d'un "épilogue magnifique proche de la transe". Trop assommé pour être touché, je n'y ai rien vu de tel.
    Pierre E
    Pierre E

    8 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 mars 2019
    En dépit des belles images et de la lenteur certes fascinante, il ne reste quand même pas grand chose d’interessant. Pas de vues de Singapour, un scénario fin comme une nouille chinoise et avec aussi peu de goût. Bref, une déception.
    islander29
    islander29

    755 abonnés 2 270 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2019
    Le film est un peu à la mesure du titre...Entre réalisme et ésotérisme….Sur un immense chantier, spoiler: un ouvrier ( Wang, Xiaoyi Liu)) disparait, un inspecteur ( Lok, (Peter Yu)) essaie de reconstituer les évènements précédant sa disparition...
    Comme un puzzle mystique (bien asiatique) et sur un rythme plutôt tempéré…..Un lent flash back sur les semaines précédant la disparition….Quand on trouve la clé (la compagnie assassine ses esclaves qu'elle ne paye pas toujours, et qui rechignent), le film propose une autre direction….L'ouvrier Wang, personnage principal, enquête aussi sur la disparition d'un ami ( Ajit)???Autre clé ( Dans la salle de jeu vidéo, la séduisante Mindy ( Yue Guo) gère les rencontres….Elle propose ses services de temps à autre aux joueurs un peu paumés…;Le film est une très belle métaphore de l'esclavage moderne….Nul n'y échappe …Le temps se reconstitue au fil du film….Il reste des zones d'incertitude….Les cadres sont invisibles....S'échappe t-on vraiment sans paradis artificiel (drogue, discothèque) La fin magnifique dit aussi que l'amour peut être la solution pour s'échapper du "Château" Kafkaïen (relire son magnifique roman, annonciateur d'une société)….Je retiens l'atmosphère magique du film...Je retiens l'amitié comme une quête, puis l'amour comme une solution contre le pouvoir, contre l'absolu...à l'absolu, répondons par l'absolu….Enquête policière, amoureuse, le temps défile avec douceur, un autre philosophie de la vie, et la fin qui dit que c'est possible de ne pas baisser les bras….Quelle magnifique leçon, j'ai aimé, je conseille…..
    Christoblog
    Christoblog

    740 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mars 2019
    Objet étrange que ce film singapourien, Léopard d'Or du dernier festival de Locarno.

    Les étendues imaginaires oscille sans cesse entre un drame social explorant les conditions de travail dans l'île-état (le développement incontrôlé, la main d'oeuvre surexploitée des immigrés bangladais) et la balade onirique et éthérée.

    En cela il ressemble beaucoup au très beau film de Davy Chou, Diamond island, en un peu moins convaincant.

    On suit d'abord l'enquête d'un flic vaguement dépressif, puis on bascule sur l'histoire de celui qu'il recherche, un jeune travailleur qui se blesse à un bras. Les deux lignes narratives ont un point commun, qui est un salon de jeux vidéo géré par un personnage féminin et mystérieux, jouée par la magnifique Yue Guo, déjà repérée dans Kaïli blues.

    Tout cela est très bien photographié et vaporeux à souhait. Il ne faut pas y chercher la résolution d'enjeux dramatiques, mais plutôt les plaisirs générés par une rêverie poétique solidement ancrée dans le réel.

    Je le conseille aux aventuriers aux goût orientaux.
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    16 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mars 2019
    J'aurais aimé aimer, j'aurais sans doute aimé si ma propre étendue imaginaire était à la hauteur. Hélas, trop abscons pour mes capacités. Dommage, je soupçonne les immenses qualités de ce film que j'ai regardé avec un plaisir qui m'a surprise moi-même.
    cortomanu
    cortomanu

    63 abonnés 400 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 mars 2019
    C'est rare de voir des films Singapourien, donc la curiosité et les critiques favorables m'ont poussé à voir ce film. Hélas, si la mise en scène est élégante le film n'en est pas moins long, lent, ennuyeux et d'une vacuité intersidérale que la seule forme ne peut dissimuler.
    Devrait convenir à ceux qui croient devoir se pâmer des qu'un film est made in Asia.
    En tout cas, pas celui là.
    AZZZO
    AZZZO

    266 abonnés 728 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mars 2019
    Un film se déroulant à Singapour a tout pour attirer l'attention. Ville fascinante, douce et écologique, sa croissance repose pourtant sur l'exploitation des travailleurs indiens, bengalis et chinois qu'elle écarte de son centre moderne et opulent. Il y avait de quoi mener une enquête autant sociale que policière. Mais non, rien de cela. Les histoires croisées de l'ouvrier et du flic ne sont pas abouties, l'esthétique nocturne sur fond de karaoké désarçonne. Finalement, le seul mérite du réalisateur est d'être parvenu à endormir les spectateurs avec une histoire d'ouvrier insomniaque. Chapeau !
    Steed
    Steed

    5 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mars 2019
    Le rythme est lent, très lent, trop lent. L'histoire ne surprendra personne, et la chute est digne d'un David Lynch, spoiler: l'ouvrier que l'on croyait mort et enterré qui finalement est bien vivant.
    Ces étendues imaginaires sont d'un ennui qui lui n'a rien d'inimaginable.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    150 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2019
    Superbe film, au croisement des tendances contemporaines du cinéma asiatique. Le récit de cette disparition de deux ouvriers (l'un chinois, l'autre bangladais) est le point de départ de deux cheminements distincts. Le premier est de porter un regard frontal sur Singapour, sa folie urbaine et sociale. Le second est de nous emmener au confins du rêve, de la réalité virtuelle et du monde vécu. Le scénario est de ce point de vue magistralement construit puisque ce sont précisément ces conditions sociales d'ouvriers émigrés venus là pour étendre la ville sur la mer qui mènent vers l'insomnie et une salle de jeux vidéos ouvertes la nuit. De ce fait, le film nous fait découvrir beaucoup de choses sur ce fragment délirant de l'Asie d'aujourd'hui ; Jia Zhang Ke et Apichatpong Weerasethakul semblent en grande partie les sources de ce jeune cinéaste. Contrairement à ce qu'on lit parfois, l'histoire est très claire et assez facile à suivre. La construction en flash-back où s'insèrent des rêves atteint régulièrement des sommets de sophistication. C'est le cas quand, sur le chantier, en un même plan, le policier du présent se détourne de la caméra pour laisser place à l'ouvrier qui a disparu depuis plusieurs jours. Mais aussi pour la scène finale, si poétique, si mystérieuse. S'il prend à un cinéaste le désir de filmer sa ville, et que celle-ci n'est ni Paris, ni New York, comment faire ? Montrer platement les clichés touristiques ou les gratte-ciel déshumanisés ne serait guère pertinent. L'auteur des Étendues imaginaires a trouvé la solution idéale en disant tout, tout en ayant l'air de parler d'autre chose. Ce film peut dignement rejoindre "Wonderful town", "Cemetery of splendour" et "Still life" au rang des grands films asiatiques de ces 15 dernières années.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2019
    Les Etendues imaginaires de Yeo Siew Hua est un très beau film, film qui fait idéalement manœuvrer ses rêveries avec sa plongée documentaire dans un Singapour industrialisé à outrance, en perpétuelle transformation et qui se voit inondé par d’innombrables âmes en peine.

    Sebastien Guilhermet
    Barry.L
    Barry.L

    20 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2019
    Intriguant, troublant, étrange… ‘’Les étendues imaginaires’’ vient superbement prouver qu’un réalisateur, dès son premier film peut imposer un style très poussé avec des partis-pris et des intentions de réalisation franches. Le film est réalisé par Yeo Siew-hua et reçu le Léopard d’or au festival de Locarno (coïncidence ou pas, le président du Jury était Jia Zhangke, compatriote de Yeo Siew-hua). Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’un talentueux réalisateur est né.

    Est-il vraiment nécessaire de divulguer l’intrigue ? A Singapour, l’inspecteur Lok enquête sur la mystérieuse disparition de Wang, un ouvrier chinoise qui travaillait sur un chantier. Ses investigations le font remonter jusqu’à un cybercafé, tenu par la vénéneuse Mindy, lieu où Wang se rendait toutes les nuits. Mais qu’est-il arrivé à Wang ? Pourquoi passait-il toutes ses nuits dans ce cybercafé ? L’entreprise pour lequel il travaillait est-elle responsable de sa disparition ?

    ‘’Les étendues imaginaires’’ est un film qui aime jouer sur plusieurs tableaux. Tantôt film social, tantôt film onirique, tantôt polar rêveur, tantôt cauchemar schizo, le film en constante mouvance doit revêtir tous ses aspects pour mettre en avant son véritable personnage principal : Singapour. c’est souvent le cas avec les polars : suivre un flic à la recherche d’un disparu dans une immense ville est un moyen toujours très pertinent et efficace pour décrire la situation de la ville en question. Et le film ne fait pas exception. La première facette de Singapour décrite par le film est celle des chantiers et des entreprises. Ici le réalisateur oeuvre dans la catégorie du film social en nous montrant les conditions de travail et de vie des ouvriers. Et plus précisément des ouvriers immigrés exploités par les patrons. Cette Singapour ‘’grise’’ fascine par son côté atypique, quasi-vivante. Ce territoire est aussi avec tous ses chantiers, avec ce sable qui provient d’autres pays (comme la Malaisie) une ville en perpétuelle mutation, qui s’avance sur la mer. Le caractère oppressant de ces chantiers est au centre de la disparition de Wang. Et puis, il y a une seconde Singapour dans le film. Une Singapour qui apparaît la nuit. Car dans tous les bons films noirs, la ville est un espace à différents visages : du jour à la nuit, elle ne revêtira pas le même visage. C’est le cas avec ‘’Les étendues imaginaires’’. Après un jour étonnamment grisâtre, le metteur en scène accentue le contraste de son film en faisant de la nuit un espace hyper coloré. Après un jour très terre-à-terre, le metteur en scène nous transporte dans un monde fait de rêves, d’illusions et de cauchemars. Toutes les scènes nocturnes du film suintent l’étrangeté. Ce voyage au bout de la nuit a pour point d’appui ce cybercafé où Wang a ses fréquentations. Et c’est dans ces nuits percées par la lumière des néons que réalité et fantasme se mêlent. Des silhouettes apparaissent, disparaissent, se confondent. D’un côté, Wang et Lok semblent être connectés par la pensée. De l’autre, Mindy ne semble vivre que dans ces nuits (la fort belle Mindy existe t-elle vraiment ? N’est-elle pas plutôt issu des fantasmes de Wang et Lok?). spoiler: Idée brillante pour illustrer le mental détraqué de Wang : le réalisateur filme le jeu vidéo auquel joue Wang. C’est alors qu’il filme les bugs du jeu et l’horrible déformation des textures. D’autres séquences font glisser le rêve vers un cauchemar quasi-lynchien comme une séquence de quasi-noyade et la découverte d’un cadavre ensablé. Et malheureusement vient la toute fin du film qui ne tient pas ses promesses. Une fin qui n’a pas de sens : il fallait au choix maintenir en place le mystère (ne pas révéler le sort de Wang) ou carrément nous en dire plus (pourquoi a-t-il disparu?). A la place, on a une fin qui semble en dire trop sans en dire assez. Dommage car l’issue du mystère aurait pu avoir beaucoup plus d’impact si le réalisateur avait choisi d’en montrer plus, ou, au contraire, d’en montrer moins.


    Singapour semblent emprisonner à jamais ses trois personnages principaux. Ces êtres, insomniaques et mélancoliques semblent être reliés par leurs esprits. Le réalisateur met en avant la grande solitude de ses personnages, lesquels traînent leurs spleens à travers la nuit. Brillamment filmé, le film aime perdre le spectateur dans ce ‘’labyrinthe complexe de l’esprit’’. Un premier film prometteur qui, après ‘’Un grand voyage vers la nuit’’ de Bi Gan révèle de la part des jeunes réalisateurs chinois une manière originale de filmer leur société. Loin du cinéma français social ultra démonstratif et littéral, ces jeunes réalisateurs n’hésitent pas à avoir recours aux démentiels pouvoirs de l’onirisme. Car se réfugier dans le rêve est le meilleur moyen d’échapper aux tracas de la vie réelle.
    vidalger
    vidalger

    289 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2019
    Primé à Locarno, ce film mérite l’attention en raison d’évidentes qualités formelles, notamment la photographie ou la bande originale. Aussi parce qu’il explore un domaine rarement vu, l’arrière-cour du Singapour, l’autre face que celle que nous montrait « Crazy Rich Asians ». Sur le prétexte d’une enquête policière (les deux inspecteurs ressemblent plutôt à des privés américains) sur la disparition de deux travailleurs immigrés du chantier où ils sont exploités par une logique économique impitoyable, le spectateur voyage dans l’espace - microscopique territoire des terrains gagnés sur la mer et chantier cyclopéen plein de bruit et de poussière - et dans le temps, dans un entrelacs parfois confus de retours en arrière. L’insomnie chronique des protagonistes, les intrigues et les mines de la tenancière du cyber-café, l’atonie du héros ou quelques scènes de jeu vidéo composent un étrange mélange de scènes hyper-réalistes ou totalement oniriques, sans que la frontière entre ces deux univers soit clairement marquée. Le thriller promis au départ s’enfonce peu à peu dans les sables et la conclusion(!) laisse habilement le spectateur à sa perplexité initiale.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2019
    "Les étendues imaginaires", premier long-métrage du singapourien Siew Hua Yeo, témoigne d'une ambition formelle enthousiasmante et pointe aussi les quelques faiblesses d'une écriture manquant de rigueur – problème récurrent des cinéastes plasticiens. La beauté du film tient dans l'homogénéité d'un rythme indolent aux rares ruptures, condition d'envoûtement du spectateur, et dans sa démarche obtuse de ne pas démêler le réel du rêve; à ce sujet, le cinéaste ose un paradoxe qui nous défie de chercher une quelconque explication à cette enquête obscure : le policier et l'ouvrier disparu sont tous deux insomniaques, et tous deux rêvent (il se pourrait qu'ils ne fassent même que cela) l'un de l'autre. Par de très beaux effets de symétrie aux subtiles variantes et dont le point commun serait une jeune femme séduisante – quoi d'autre, quand on lorgne du côté du film noir – "Les étendues imaginaires" nous perd dans ses méandres que l'on sent pas loin d'être vaines mais convainc in extremis par une recherche de transe hallucinée, échappatoire à un système social ravageur. Implacable dans sa description des conditions de travail d'ouvriers, la plupart immigrés, exploités par des patrons sans scrupules et menacés par l'absence de sécurité sociale, le film peine toutefois à connecter rigoureusement ce constat à son projet onirique et planant. Malgré sa difficulté à jouer sur les deux tableaux, "Les étendues imaginaires" interpelle, séduit et donne envie de se pencher sur la carrière de Siew Hua Yeo.
    this is my movies
    this is my movies

    616 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2019
    Faux polar et vrai film introspectif, avec tout ce que ça comporte de défauts pour ma part. Film de genre prétexte, qui ne s'embarasse pas trop de la continuité de son intrigue, puisque le vrai but est de nous faire ressentir le spleen, le vide et le sentiment de rêve voire de cauchemar de ses personnages. Narration déconstruite, brouillage des frontières entre rêve et réalité, le film démontre son désintérêt total pour une narration classique, ne plantant pas correctement le point de départ (pourquoi le duo de flics vient là) et plantant un twist jamais complètement éclairci ( spoiler: à quoi servait ce personnage de gamer au final ?
    ). Bref, c'est à peu près tout ce que je déteste, le film se concentrant sur l'atmosphère et le ressenti pur donc. Alors que veut-il dire ? Pourquoi tout ça ? Notre monde est-il bel et bien pourri ? C'est passionnant sur le fond, mais le rythme est trop indolent, le propos parfois abscons et je dois dire que je suis allergique, de manière viscérale et profonde, à ce type de films. Alors oui, ça éclate les intellos et les bobos en recherche de profondeur, mais pour ma part, c'est juste pénible à suivre et sans réelle profondeur ni propos. Beau mais creux. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    norman06
    norman06

    292 abonnés 1 595 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 avril 2019
    Une histoire policière incompréhensible à laquelle on se désintéresse vite mais on peut se laisser prendre au charme esthétique d'un récit au ton très lynchien.
    Les meilleurs films de tous les temps
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