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    Au bout du monde
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    Michèle G
    Michèle G

    34 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2019
    Film en "apparence" presque insaisissable, voire déconcertant. Et pourtant... l'émotion, comme une bombe à retardement. Dépasser l'errance d'un tournage qui entraîne les personnages dans un flux incontrôlé, jusqu'à cette lisière où ce qui est essentiel pour soi devient une évidence. Et le choc des cultures, une subtilité qui relie les humains au fil d'une narration où se tissent, dans des "temps morts", ce temps fondateur où la vie reprend forme et souffle. Force émotionnelle. La traversée de scènes inattendues où les mains se tendent, où les liens se tissent dans l'instant fugace d'une inaltérable profondeur. Apprendre l'autre. Apprendre à choisir et à discerner son chemin... C'est peut-être là que la destinée peut s'accomplir.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2019
    Loin de ses bases japonaises, Kiyoshi Kurosawa est capable du pire (L'épouvantable Le secret de la chambre noire) comme du pas mal du tout avec Au bout du monde, tourné en terre ouzbèke. Le film est sans cesse déconcertant, accroché aux basques de son héroïne, la fragile Yoko, aussi exubérante dans sa profession de présentatrice de documentaire TV que farouche et incapable de communiquer avec la population de Samarcande ou de Tachkent. C'est le cas d'ailleurs de toute l'équipe de tournage qui l'accompagne et qui filme à peu près n'importe quoi, du moment que cela peut paraître exotique (un lac où vit un poisson mythique mais invisible, un parc d'attractions, etc). Le sourire narquois de Kurosawa est perceptible dans les mésaventures de Yoko et de ses compatriotes et constitue l'intérêt principal d'un film qui se perd cependant parfois dans des scènes sans grand intérêt. Mais de temps à autre, le cinéaste nous rappelle que le fantastique et le magique ne sont jamais éloignés de ses préoccupations (la scène finale et celle dans la salle de théâtre). Quelques passages sont des moments de pure poésie et émeuvent comme quand Yoko entonne L'hymne à l'amour en version japonaise. L'humeur d'Au bout du monde peut faire penser un bref instant à Lost in Translation mais le film s'en éloigne par des chemins narratifs qui peuvent sembler hasardeux et anecdotiques mais qui lui confèrent un charme inattendu pour peu qu'on se laisse entraîner dans ce voyage entre rêverie et réalité. Quant à savoir si le gros poisson ouzbek existe vraiment ...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2019
    Après le beau “Vers l’autre rive” et l’énigmatique science-fiction “Avant que nous disparaissions”, Kiyoshi Kurosawa revient avec une oeuvre plus initiatique en suivant une journaliste japonaise loin de ses terres natales. En reportage en Ouzbékistan avec son équipe de tournage pour une émission de divertissement, Yoko tente l’expérience d’une autre culture mais les choix éditoriaux de sa direction la font vite déchanter. Alors que les ouzbeks connaissent plutôt bien le Japon, le film s’offre une belle réflexion sur la peur de l’étranger. La protagoniste est à l’aise devant sa caméra, mais dès qu’il s’agit de faire face à la réalité, elle n’ose même pas affronter les regards ou tenter de comprendre les autres. “Au bout du monde” est une comédie subtile qui erre dans l’isolement malgré une soif de découverte.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un film japonais qui se déroule entièrement en Ouzbékistan : le tournage d'un documentaire sur ce pays, tourné par une équipe de télévision japonaise, avec Yoko, une toute jeune femme, comme présentatrice. Une visite qui nous conduit au bord d'un lac où, dit-on, on peut trouver un énorme poisson de 2 mètres de long, à Samarcande, à Tachkent, particulièrement dans le théâtre Navoï, construit en grande partie grâce à la main d'œuvre fournie par les prisonniers de guerre japonais et, pour finir, dans les montagnes de l'est du pays. Osons le dire : ce film sur la rencontre d'une culture différente, sur les problèmes que pose le fait de ne pas parler la langue du pays dans lequel on se trouve, aurait pu être excellent. Il l'est par moment, des moments trop brefs malheureusement. Le reste du temps, le réalisateur se contente de suivre Yoko dans des marchés ouzbèkes ou des ruelles des villes traversées sans faire preuve de beaucoup d'imagination, que ce soit dans la conduite du récit ou dans la mise en scène. On atteint le pire lorsque Yoko se met à chanter "L'hymne à l'amour" en japonais. Précision : elle le fait à 2 reprises !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Je ressors de la salle de cinéma avec l'impression d'avoir perdu deux heures de ma vie...
    C'est l'un des films les plus malaisants que j'ai eu à voir...et le personnage principale est juste détestable. Ce film à mon avis dessert beaucoup l'image des japonais à l'international.
    Mais peut être est-ce juste la réalité de leur comportement hors de leurs frontières...dans ce cas merci pour l'honnêteté.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2019
    J'ai adoré ce film, l'ambiance de voyage est d'un grand réalisme...on s'y croirait en Ouzbékistan, dans les villes, sales et imparfaites, dans les chambres d'hôtel, vétustes et sans commodités, dans les rues, les marchés, où le peuple vit difficilement et modestement…..J'en ai fait l'expérience pendant une vingtaine d'années, c'est plus vrai que vrai...Et puis le scénario est simple et vise à éveiller la conscience de la jeune héroïne (charmante japonaise, cultivée et amoureuse)...On est dans un film à la Truffaut, sorte de nuit américaine, pour amateur, et les péripéties se suivent avec gentillesse, courtoisie, dans des paysages parfois grandioses (déserts), montagnes enneigées, le lac où le metteur en scène situe l'un des ses moments de cinéma...J'ai aimé l'ambiance décontractée de l'équipe de tournage (la scène du restaurant fait pitié pour la jeune actrice) , mais c'est un cachet incontournable de la vie de routard…..Au total, ce film qui dénote totalement dans la production de Kurosawa, est un moment de fraicheur et de poésie, que l'on dirait filmé par des amateurs, et ça c'est une brillante idée de cinéma…. Bref, J'ai pris mon pied
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Yoko (l’excellente Atsuko Maeda) est présentatrice de télévision. Avec une équipe légère de quatre hommes – un réalisateur, un chef opérateur, un régisseur et un traducteur – elle tourne en Ouzbékistan un reportage.

    La soixantaine bien entamée, le très prolixe Kiyochi Kurosawa (sans lien de parenté avec son célèbre homonyme) n’a jamais autant tourné. Il est devenu célèbre hors du Japon grâce à ses films fantastiques : "Cure" en 1997, "Kairo" en 2001 et, plus récemment, Vers l’autre rive en 2015. Mais sa palette est large qui va du thriller ("Creepy" en 2016) à la science-fiction "Avant que nous disparaissions" et "Invasion" en 2017). En 2016, il s’expatrie en France pour y tourner avec Tahar Rahim, Olivier Gourmet et Mathieu Amalric ("Le Secret de la chambre noire"). Cette première tentative de délocalisation peu convaincante est rattrapée par la seconde qui l’est nettement plus.

    Kurosawa essaie d’y filmer, à rebours des clichés qui l’entourent, le dépaysement.
    Le voyage est, dans l’imaginaire collectif, un concept positif voire euphorisant. Le voyage est associé aux vacances – alors que la majorité des voyages en avion sont des déplacements professionnels. Nourri par les publicités luxueuses qui en font la promotion, le vol est assimilé à une expérience privilégiée – alors que les abonnés du terminal 2F savent qu’il s’agit d’une course d’obstacles épuisante : longue file d’attente à la PAF, déshabillage/rhabillage humiliant aux contrôles, piétinements à l’embarquement, compartiments à bagages toujours pleins, siège inconfortable et trop étroit, plateau repas digne d’une cantine de ZEP, vol retardé sans qu’on n’en comprenne jamais la cause…
    L’arrivée en terre étrangère n’est guère plus agréable. Jet-laggé, le voyageur comparaît devant un douanier revêche et attend interminablement sa valise dans un hall sans jour. Dans un froid polaire ou sous une chaleur écrasante, il s’entasse dans un taxi malodorant bientôt immobilisé dans les embouteillages.
    Et c’est l’arrivée dans un hôtel anonyme dont toutes les chambres se ressemblent avec son lit king size, sa moquette douteuse, ses chaînes TV cosmopolites et son minibar ronronnant.

    Tout cela n’a pas grand-chose à voir avec "Au bout du monde" ; mais j’avais envie, cher lecteur, de vous raconter ma vie de VRP intercontinental et vaguement dépressif – alors que ceux qui s’entassent dans le RER chaque matin ont, eux, des raisons autrement valables de déprimer.

    Le film de Kurosawa ne quitte pas d’une semelle une présentatrice de télévision, moins résiliente qu’elle ne le laisse voir. Quand le moteur de la caméra est lancé, Yoko fait bonne figure, avec ce ton de voix qu’ont les présentatrices japonaises ; mais dès la fin de la prise, elle se mure dans le silence, profondément hostile à un pays dont elle ne connaît pas les codes.
    Un traducteur japonais-ouzbek lui sert de truchement ; mais le fossé qui la sépare des habitants du pays n’est pas seulement linguistique.

    On voit en passant les lieux les plus célèbres d’Ouzbékistan : le Registan et la mosquée Bibi-Khanym de Samarcande, le lac Aydar, le bazar Chorsu à Tachkent. Mais Kurosawa ne verse pas dans le publireportage. Il ne filme pas l’exotisme, mais son contraire : ce sentiment entêtant d’être où qu’on soit, fût-ce dans les lieux les plus dépaysants de la planète, seul avec soi-même.

    "Au bout du monde" a quelques défauts. Il est trop long d’une demi-heure. Il chemine lentement vers une conclusion dont on connaît depuis le début les termes : à force de se perdre, Yoko finira par se (re)trouver. Mais, pour son refus de céder aux clichés de l’exotisme, pour son intelligence à décrire les désenchantement d’un voyage, il m’a réconcilié avec l’oeuvre d’un cinéaste dont les histoires de fantôme ne m’avaient pas toujours convaincu.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 octobre 2019
    Mais où donc nous emmène Kiyoshi Kurosawa dans son dernier long métrage, « Au bout du Monde « ? Concernant le lieu, on sait : il s’agit de l’ancienne République soviétique, aujourd’hui indépendante, l’Ouzbékistan. Ce qu’il faut savoir de ce pays, c’est que de 1991 à 2016, il est présidé par un dictateur qui réprime toute contestation, censure la presse indépendante, après avoir noyé dans le sang, les menées islamistes au début des années 2000, et probablement ordonné le massacre d’Andijan en mai 2005 faisant environ 1500 morts, massacrés à l’arme lourde par l’armée. Depuis 2016, un nouveau Président tente de démocratiser le pays, selon des observateurs.

    C’est dans ce contexte qu’il est bon d’avoir à l’esprit, que se situe le film de Kurosawa. Une équipe de 5 japonais réalisent un reportage pour une émission de variétés, vantant les beautés touristiques de l’Ouzbékistan, reportage présenté par une jeune animatrice au physique d’adolescente, tout sourire lorsque la caméra tourne, et en proie à de profondes introspections sur son avenir. Le spectateur découvrira ainsi les beautés de Samarcande où les touristes affluaient au temps de l’URSS, de Tachkent la capitale, ainsi que de merveilleux paysages de montagne, sous un ciel d’une pureté absolue. On rencontre aussi la police, sous un côté affable, père de famille, bref des policiers comme on rêve d’en voir partout dans le monde. Quant à la jeune journaliste, elle s’égare la nuit en jupette bien courte, dans des endroits sombres, à priori mal famés, sans qu’elle ne soit importunée par quiconque. L’Ouzbékistan, le meilleur des mondes possibles, aurait pu dire Maître Pangloss. Alors qu’à Tokyo, une usine brûle dans le port, provoquant un désastre écologique vu à la télé ouzbèke. On a même une jolie métaphore : une adorable chèvre toute blanche est remise en liberté par la journaliste, symbolisant la liberté retrouvée du pays.

    Alors, on se demande si Kurosawa n’a pas été payé par l’office de tourisme ouzbèk, pour nous vanter ses paysages, ses marchés aux mille couleurs dans les villes, et surtout la gentillesse de la police et des autorités. Afin de relancer le tourisme évidemment, disparu sous la dictature.

    Ceci dit, l’actrice principale, Atsuko Maeda, qu’on a déjà vue dirigée par Kurosawa notamment dans « Avant que nous disparaissions », est formidable, en journaliste totalement décalée, d’autant qu’elle nous interprète à deux reprises, la chanson de Piaf, « l’Hymne à l’amour », en japonais s’il vous plaît. Un gros brin d’humour, il en fallait, telle la recherche d’un poisson géant dans un lac (non, on n’est pas en Ecosse), nous permet de tenir sans difficulté les deux heures. Mais Kurosawa est bien loin de son meilleur cinéma.
    Dorian D.
    Dorian D.

    15 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Rythme vraiment long, ennuyeux, des personnes sont sorties de la salle. Il y a certain plans qui sont beaux, on comprend les messages qui veulent être passés, mais honnêtement le film manque de cohérence et de scénario.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Yoko, une jeune journaliste japonaise, est chargée par sa chaîne de télévision de tourner un reportage sur l’Ouzbékistan. Elle et son équipe cherchent au jour le jour des sujets à filmer, errant d’un endroit à un autre à travers le pays. Mais la pression imposée par ses collègues et le dépaysement qu’elle ressent dans des endroits peu familiers lui pèsent de plus en plus.
    Tout occidentale que soit cette référence, difficile de ne pas voir dans Au bout du monde un Lost in Translation inversé : là où, dans le film de Sofia Coppola, Bill Murray déprimé perdait tous ses repères une fois plongé dans l’univers tokyoïte, Kiyoshi Kurosawa nous montre ici comment une Japonaise se trouve dans une situation similaire hors de son pays. Yoko ne parle ni ouzbek, ni anglais ; Temur, son improbable interprète nippophile, est son seul moyen d’interagir avec ce monde inconnu. Et sa communication avec ses compatriotes n’est pas beaucoup plus développée, tant ceux-ci sont concentrés sur leur travail, comme insensibles aux bouleversements qui, chez elle, sont ressentis de façon exacerbée. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/10/23/au-bout-du-monde/)
    FaRem
    FaRem

    7 398 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2020
    "Au bout du monde" est un film japonais dépaysant puisqu'il nous fait découvrir l'Ouzbékistan. Nous suivons une équipe de télévision qui voyage dans le monde pour recenser ce qu'il y a à faire ou découvrir dans les pays qu'ils visitent. Yoko, la présentatrice, est une femme discrète et réservée qui montre néanmoins un tout autre visage quand la caméra tourne. L'équipe de tournage fait son travail, mais ne cherche pas vraiment à s'intégrer. C'est également le cas de Sasaki qui fuit dès que quelqu'un tente de communiquer. Il y a bien sûr la barrière de la langue, mais son comportement est particulier. J'ai parfois eu l'impression qu'elle tentait de se mettre en danger. Je ne dis pas qu'elle risquait quelque chose, mais sa façon de traîner le soir dans des ruelles sombres est étrange. La première fois qu'elle sort de l'hôtel pour aller en ville en prenant un bus, elle fait des choses qu'elle aurait pu faire sans s'éloigner. Tout le film est fait de scènes de ce genre avec les tournages dans divers endroits et avec Yoko qui explore les environs. Il n'y a pas vraiment d'enjeux, mais on peut y voir une réflexion sur la peur de l’étranger et un désir de l'inconnu. On peut penser aussi que le réalisateur essaie de faire comprendre qu'on peut passer à côté de beaucoup de choses quand on reste dans son coin et que l'on ne fait pas l'effort de s'ouvrir aux autres, au monde. Finalement, il ne se passe pas grand-chose, mais le film est vraiment pas mal et est assez beau dans sa façon d'aborder les choses avec pas mal de douceur et de poésie.
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Kurosawa est incontestablement un immense réalisateur japonais. Pour autant, "Au bout du monde" est l'expression, ou d'un manque d'inspiration notable, ou d'un cinéma qui a perdu la profondeur de "Avant que nous ne disparaissions" ou "Vers l'autre rive". L'histoire est celle d'un reportage en plein Ouzbékistan, connu pour la grandeur de sa culture perse, mené par une équipe de techniciens, un réalisateur et une jeune présentatrice, Yoko, aussi vide que les émissions qu'elle présente. Quand elle ne tourne pas dans des mises en scène ridicules, loin de faire honneur à sa féminité, elle se promène à l'aventure dans les villes, équipée d'une jupe courte, qui apparemment ne manque pas de choquer les habitants. Mais, malgré les regards insistants, malgré la présence des mosquées du reste magnifiques, elle ne saisit pas un mot de la culture du pays.

    Le problème de ce "Au bout du monde" demeure l'intention du réalisateur. Il maltraite sa comédienne et l'on se demande pendant ces très longues deux heures, s'il ne se moque pas d'elle, ou si plus largement, il n'a pas l'ambition de briser l'image de son pays, le Japon. On ne parvient jamais à saisir si le ton choisit l'ironie, la comédie ou la tragédie. Le récit se perd dans des longueurs interminables qui noient encore plus les objectifs du réalisateur. Et la fin, hélas grotesque, finit par parachever la pauvreté de ce film.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    Un grand film dans le genre mineur. De belles images (dont la première apparemment toute simple), voire de sublimes paysages, entrecoupées de scènes quotidiennes apparemment banales. Kurosawa filme le dépaysement total (on pense à "Lost in Translation" en moins ambitieux) et l'inconséquence de la vie de la jeune Yoko, interprétée superbement par Atsuko Madea (qui se métamorphose en une seconde devant la caméra, ancienne chanteuse, animatrice de réseaux sociaux). Il y a certes des longueurs, et pas de réponses claires. Il s'agit plutôt d'un parcours initiatique et peut-être l'expression des sentiments personnels de Kurosawa. Et de la caricature de la relation humaine réduite à l'accès au wifi plutôt qu'à l'échange d'un mot avec l'habitant croisé en terre étrangère. Voilà une des ambivalences du Japon: incapacité à exprimer simplement ses émotions, et en revanche des prisonniers capables de s'investir artistiquement dans la décoration du théâtre ouzbek! Le film inclut une revisite de l'hymne à l'amour de Piaf, universelle déclaration d'amour, très célèbre au pays du Levant. En deux mots, une approche subtile sur les décalages culturels et pas que horaires. cinema1 - octobre 2019
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    83 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 janvier 2021
    Un film ennuyant au possible sans réel but : on nous montre simplement ce que c’est de vivre à l’étranger et d’avoir des cultures différentes. Certaines scènes sont en plus surprenante : pourquoi fuir devant des policiers, pourquoi être forcé à faire une attraction désagréable, …. Au final, on attend que quelque chose se passe, mais non rien. Sans parler de l’image que donne le film sur les japonais, pas franchement terrible. Simplement 2h de perdu.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Vu et avis le 20191104

    Beau, scénario pas mal mais un peu lent et sans intrigue particulière

    J ai manqué les 2 premières minutes, j ai commencé lorsque le groupe de tournage est au lac, dans la séquence où le pêcheur dit que la présentatrice fait fuir le poisson.

    Cela fait des années que je n avais pas vu de film de kiosque Kurosawa. J imagine que je n en avais plus vu depuis jellyfish. Je ne sais pas bien ce qui l intéressait dans ce film, je pense que cela ne passe pas très bien. J imagine que l objectif est de dire que tant que l inné cherche pas à comprendre les gens, on passe à côté d un pays et même de sa propre vie. Ça doit être un objectif un peu comme ça, mais il me semble qu il n est pas assez clairement défini et que par conséquent le film est parfois difficile à suivre, de lui porter attention.

    Il y a de très belles images, une satire du monde télévisuel (le riz pas cuit), de l émotion (Edith Piaf, mais j imagine que pour nous français, qu elle soit chantée en japonais nous coupe un peu l émotion). C est en tout cas un film très honnête pour qui se sent intéressé par un film sur le vague à l âme.
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