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    Au bout du monde
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    Jerem69tt
    Jerem69tt

    85 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 janvier 2021
    Un film ennuyant au possible sans réel but : on nous montre simplement ce que c’est de vivre à l’étranger et d’avoir des cultures différentes. Certaines scènes sont en plus surprenante : pourquoi fuir devant des policiers, pourquoi être forcé à faire une attraction désagréable, …. Au final, on attend que quelque chose se passe, mais non rien. Sans parler de l’image que donne le film sur les japonais, pas franchement terrible. Simplement 2h de perdu.
    FaRem
    FaRem

    7 444 abonnés 8 831 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2020
    "Au bout du monde" est un film japonais dépaysant puisqu'il nous fait découvrir l'Ouzbékistan. Nous suivons une équipe de télévision qui voyage dans le monde pour recenser ce qu'il y a à faire ou découvrir dans les pays qu'ils visitent. Yoko, la présentatrice, est une femme discrète et réservée qui montre néanmoins un tout autre visage quand la caméra tourne. L'équipe de tournage fait son travail, mais ne cherche pas vraiment à s'intégrer. C'est également le cas de Sasaki qui fuit dès que quelqu'un tente de communiquer. Il y a bien sûr la barrière de la langue, mais son comportement est particulier. J'ai parfois eu l'impression qu'elle tentait de se mettre en danger. Je ne dis pas qu'elle risquait quelque chose, mais sa façon de traîner le soir dans des ruelles sombres est étrange. La première fois qu'elle sort de l'hôtel pour aller en ville en prenant un bus, elle fait des choses qu'elle aurait pu faire sans s'éloigner. Tout le film est fait de scènes de ce genre avec les tournages dans divers endroits et avec Yoko qui explore les environs. Il n'y a pas vraiment d'enjeux, mais on peut y voir une réflexion sur la peur de l’étranger et un désir de l'inconnu. On peut penser aussi que le réalisateur essaie de faire comprendre qu'on peut passer à côté de beaucoup de choses quand on reste dans son coin et que l'on ne fait pas l'effort de s'ouvrir aux autres, au monde. Finalement, il ne se passe pas grand-chose, mais le film est vraiment pas mal et est assez beau dans sa façon d'aborder les choses avec pas mal de douceur et de poésie.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 mars 2020
    Amateur de film qui font voyager et amateur de film asiatique, je vous conseil de fuir celui là.
    Extrêmes longueur et incohérence. Du vide en fait
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 8 janvier 2020
    Un film dont je suis ressorti sans avoir compris ce qu'il racontait. Après une nuit de réflexion, j'y vois avant tout une critique du japon, de leur culture du travail, de leurs à priori, de leur naïveté et probablement d'autres choses que j'ai raté.
    Le point de départ est pourtant sympathique avec un choc des cultures, un reportage sans intérêt à la japonaise, une équipe de prof qui exploite sa présentatrice, la présence d'un traducteur qui fait tant bien que mal le pont entre ces deux mondes. Le problème, c'est qu'aucune des petites aventures de yoko, que l'on suit tout au long du film, ne fait évoluer les personnages. Une fois que tous les éléments de départ sont mis en place, si on prend les scènes une par une on a bien du mal à comprendre leur intérêt, si ce n'est de répéter ce que l'on sait déjà.
    Bref, un film avec des longueurs qui se donne des airs de "grand film" façon nouvelle vague, mais qui n'en est pas un.
    Le jeu d'acteur est globalement très bon et c'est également très bien filmé, ce qui m'a probablement sauvé de l'ennui total.

    A noté, que je me suis demandé si mon point de vue d'occidental n'avait pas raté certaines choses par méconnaissance de la culture de japonaise. Mais je suis aller voir le film avec une japonaise qui n'a elle non plus pas vu d'intérêt à ce film.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 737 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    Un grand film dans le genre mineur. De belles images (dont la première apparemment toute simple), voire de sublimes paysages, entrecoupées de scènes quotidiennes apparemment banales. Kurosawa filme le dépaysement total (on pense à "Lost in Translation" en moins ambitieux) et l'inconséquence de la vie de la jeune Yoko, interprétée superbement par Atsuko Madea (qui se métamorphose en une seconde devant la caméra, ancienne chanteuse, animatrice de réseaux sociaux). Il y a certes des longueurs, et pas de réponses claires. Il s'agit plutôt d'un parcours initiatique et peut-être l'expression des sentiments personnels de Kurosawa. Et de la caricature de la relation humaine réduite à l'accès au wifi plutôt qu'à l'échange d'un mot avec l'habitant croisé en terre étrangère. Voilà une des ambivalences du Japon: incapacité à exprimer simplement ses émotions, et en revanche des prisonniers capables de s'investir artistiquement dans la décoration du théâtre ouzbek! Le film inclut une revisite de l'hymne à l'amour de Piaf, universelle déclaration d'amour, très célèbre au pays du Levant. En deux mots, une approche subtile sur les décalages culturels et pas que horaires. cinema1 - octobre 2019
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 8 novembre 2019
    Pas terrible, malgré l’idée sous jacente de la recherche dans sa réalisation existentielle. ça me fait penser à une caricature de film trop cérébral avant gardiste/ nouvelle vague avec le côté très (Trop) long et répétitif. Bref me suis ennuyé 😐
    greg4613
    greg4613

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Un très beau film même si on ne sait pas où le réalisateur nous emmène pendant une bonne demi-heure
    Un excellente comédienne qui supporte le poids du film
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Vu et avis le 20191104

    Beau, scénario pas mal mais un peu lent et sans intrigue particulière

    J ai manqué les 2 premières minutes, j ai commencé lorsque le groupe de tournage est au lac, dans la séquence où le pêcheur dit que la présentatrice fait fuir le poisson.

    Cela fait des années que je n avais pas vu de film de kiosque Kurosawa. J imagine que je n en avais plus vu depuis jellyfish. Je ne sais pas bien ce qui l intéressait dans ce film, je pense que cela ne passe pas très bien. J imagine que l objectif est de dire que tant que l inné cherche pas à comprendre les gens, on passe à côté d un pays et même de sa propre vie. Ça doit être un objectif un peu comme ça, mais il me semble qu il n est pas assez clairement défini et que par conséquent le film est parfois difficile à suivre, de lui porter attention.

    Il y a de très belles images, une satire du monde télévisuel (le riz pas cuit), de l émotion (Edith Piaf, mais j imagine que pour nous français, qu elle soit chantée en japonais nous coupe un peu l émotion). C est en tout cas un film très honnête pour qui se sent intéressé par un film sur le vague à l âme.
    Yves G.
    Yves G.

    1 294 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Yoko (l’excellente Atsuko Maeda) est présentatrice de télévision. Avec une équipe légère de quatre hommes – un réalisateur, un chef opérateur, un régisseur et un traducteur – elle tourne en Ouzbékistan un reportage.

    La soixantaine bien entamée, le très prolixe Kiyochi Kurosawa (sans lien de parenté avec son célèbre homonyme) n’a jamais autant tourné. Il est devenu célèbre hors du Japon grâce à ses films fantastiques : "Cure" en 1997, "Kairo" en 2001 et, plus récemment, Vers l’autre rive en 2015. Mais sa palette est large qui va du thriller ("Creepy" en 2016) à la science-fiction "Avant que nous disparaissions" et "Invasion" en 2017). En 2016, il s’expatrie en France pour y tourner avec Tahar Rahim, Olivier Gourmet et Mathieu Amalric ("Le Secret de la chambre noire"). Cette première tentative de délocalisation peu convaincante est rattrapée par la seconde qui l’est nettement plus.

    Kurosawa essaie d’y filmer, à rebours des clichés qui l’entourent, le dépaysement.
    Le voyage est, dans l’imaginaire collectif, un concept positif voire euphorisant. Le voyage est associé aux vacances – alors que la majorité des voyages en avion sont des déplacements professionnels. Nourri par les publicités luxueuses qui en font la promotion, le vol est assimilé à une expérience privilégiée – alors que les abonnés du terminal 2F savent qu’il s’agit d’une course d’obstacles épuisante : longue file d’attente à la PAF, déshabillage/rhabillage humiliant aux contrôles, piétinements à l’embarquement, compartiments à bagages toujours pleins, siège inconfortable et trop étroit, plateau repas digne d’une cantine de ZEP, vol retardé sans qu’on n’en comprenne jamais la cause…
    L’arrivée en terre étrangère n’est guère plus agréable. Jet-laggé, le voyageur comparaît devant un douanier revêche et attend interminablement sa valise dans un hall sans jour. Dans un froid polaire ou sous une chaleur écrasante, il s’entasse dans un taxi malodorant bientôt immobilisé dans les embouteillages.
    Et c’est l’arrivée dans un hôtel anonyme dont toutes les chambres se ressemblent avec son lit king size, sa moquette douteuse, ses chaînes TV cosmopolites et son minibar ronronnant.

    Tout cela n’a pas grand-chose à voir avec "Au bout du monde" ; mais j’avais envie, cher lecteur, de vous raconter ma vie de VRP intercontinental et vaguement dépressif – alors que ceux qui s’entassent dans le RER chaque matin ont, eux, des raisons autrement valables de déprimer.

    Le film de Kurosawa ne quitte pas d’une semelle une présentatrice de télévision, moins résiliente qu’elle ne le laisse voir. Quand le moteur de la caméra est lancé, Yoko fait bonne figure, avec ce ton de voix qu’ont les présentatrices japonaises ; mais dès la fin de la prise, elle se mure dans le silence, profondément hostile à un pays dont elle ne connaît pas les codes.
    Un traducteur japonais-ouzbek lui sert de truchement ; mais le fossé qui la sépare des habitants du pays n’est pas seulement linguistique.

    On voit en passant les lieux les plus célèbres d’Ouzbékistan : le Registan et la mosquée Bibi-Khanym de Samarcande, le lac Aydar, le bazar Chorsu à Tachkent. Mais Kurosawa ne verse pas dans le publireportage. Il ne filme pas l’exotisme, mais son contraire : ce sentiment entêtant d’être où qu’on soit, fût-ce dans les lieux les plus dépaysants de la planète, seul avec soi-même.

    "Au bout du monde" a quelques défauts. Il est trop long d’une demi-heure. Il chemine lentement vers une conclusion dont on connaît depuis le début les termes : à force de se perdre, Yoko finira par se (re)trouver. Mais, pour son refus de céder aux clichés de l’exotisme, pour son intelligence à décrire les désenchantement d’un voyage, il m’a réconcilié avec l’oeuvre d’un cinéaste dont les histoires de fantôme ne m’avaient pas toujours convaincu.
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Kurosawa est incontestablement un immense réalisateur japonais. Pour autant, "Au bout du monde" est l'expression, ou d'un manque d'inspiration notable, ou d'un cinéma qui a perdu la profondeur de "Avant que nous ne disparaissions" ou "Vers l'autre rive". L'histoire est celle d'un reportage en plein Ouzbékistan, connu pour la grandeur de sa culture perse, mené par une équipe de techniciens, un réalisateur et une jeune présentatrice, Yoko, aussi vide que les émissions qu'elle présente. Quand elle ne tourne pas dans des mises en scène ridicules, loin de faire honneur à sa féminité, elle se promène à l'aventure dans les villes, équipée d'une jupe courte, qui apparemment ne manque pas de choquer les habitants. Mais, malgré les regards insistants, malgré la présence des mosquées du reste magnifiques, elle ne saisit pas un mot de la culture du pays.

    Le problème de ce "Au bout du monde" demeure l'intention du réalisateur. Il maltraite sa comédienne et l'on se demande pendant ces très longues deux heures, s'il ne se moque pas d'elle, ou si plus largement, il n'a pas l'ambition de briser l'image de son pays, le Japon. On ne parvient jamais à saisir si le ton choisit l'ironie, la comédie ou la tragédie. Le récit se perd dans des longueurs interminables qui noient encore plus les objectifs du réalisateur. Et la fin, hélas grotesque, finit par parachever la pauvreté de ce film.
    Tutch
    Tutch

    3 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Un film inclassable, étonnant par l'angle envisagé. Une jeune reporter nippone a la fois (trop) méfiante mais clairvoyante se retrouve avec son équipe en Ouzbekistan pour un reportage "découverte". Il faut essayer de comprendre le sens spirituel et moral que le réalisateur a voulu donner au film. C'est cette recherche qui m'a permis de tenir 2h en salle (avec l’interprétation de "l'hymne à l'amour" en japonais). Ce film est peut-être un hymne à l'ouverture dans toutes ses formes: sociales, culturelles, idéologiques... Car d'une attitude sceptique et craintive au départ, l'équipe de réalisation va peu à peu s'ouvrir à la beauté du paysage Ouzbek et à ses habitants bienveillants. C'est ce que j'espère avoir retiré de ce film.
    Boby 53
    Boby 53

    10 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Film curieux: il ne s'y passe pas grand chose, et pourtant.... L'heroîne, un peu paumée, un peu inconsciente se perd dans ces paysages hors norme et ces villes grouillantes de vie. L'Ouzbekistan se revele une terre hospitaliere à ces nippons perdus et mefiants. Et puis entendre "l'hymne à l'amour" en japonais au fin fond des montagnes ouzbeques, ça vaut le detour!
    Dorian D.
    Dorian D.

    15 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Rythme vraiment long, ennuyeux, des personnes sont sorties de la salle. Il y a certain plans qui sont beaux, on comprend les messages qui veulent être passés, mais honnêtement le film manque de cohérence et de scénario.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Yoko, une jeune journaliste japonaise, est chargée par sa chaîne de télévision de tourner un reportage sur l’Ouzbékistan. Elle et son équipe cherchent au jour le jour des sujets à filmer, errant d’un endroit à un autre à travers le pays. Mais la pression imposée par ses collègues et le dépaysement qu’elle ressent dans des endroits peu familiers lui pèsent de plus en plus.
    Tout occidentale que soit cette référence, difficile de ne pas voir dans Au bout du monde un Lost in Translation inversé : là où, dans le film de Sofia Coppola, Bill Murray déprimé perdait tous ses repères une fois plongé dans l’univers tokyoïte, Kiyoshi Kurosawa nous montre ici comment une Japonaise se trouve dans une situation similaire hors de son pays. Yoko ne parle ni ouzbek, ni anglais ; Temur, son improbable interprète nippophile, est son seul moyen d’interagir avec ce monde inconnu. Et sa communication avec ses compatriotes n’est pas beaucoup plus développée, tant ceux-ci sont concentrés sur leur travail, comme insensibles aux bouleversements qui, chez elle, sont ressentis de façon exacerbée. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/10/23/au-bout-du-monde/)
    velocio
    velocio

    1 175 abonnés 3 036 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un film japonais qui se déroule entièrement en Ouzbékistan : le tournage d'un documentaire sur ce pays, tourné par une équipe de télévision japonaise, avec Yoko, une toute jeune femme, comme présentatrice. Une visite qui nous conduit au bord d'un lac où, dit-on, on peut trouver un énorme poisson de 2 mètres de long, à Samarcande, à Tachkent, particulièrement dans le théâtre Navoï, construit en grande partie grâce à la main d'œuvre fournie par les prisonniers de guerre japonais et, pour finir, dans les montagnes de l'est du pays. Osons le dire : ce film sur la rencontre d'une culture différente, sur les problèmes que pose le fait de ne pas parler la langue du pays dans lequel on se trouve, aurait pu être excellent. Il l'est par moment, des moments trop brefs malheureusement. Le reste du temps, le réalisateur se contente de suivre Yoko dans des marchés ouzbèkes ou des ruelles des villes traversées sans faire preuve de beaucoup d'imagination, que ce soit dans la conduite du récit ou dans la mise en scène. On atteint le pire lorsque Yoko se met à chanter "L'hymne à l'amour" en japonais. Précision : elle le fait à 2 reprises !
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