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    On ment toujours à ceux qu'on aime
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "On ment toujours à ceux qu'on aime" et de son tournage !

    Le mensonge...

    Le titre du film, On ment toujours à ceux qu'on aime, tient à la fois du constat, de l’aveu et presque d’une profession de foi. Sandrine Dumas confie en effet avoir une certaine tendresse pour le mensonge : "Il y a dans le mensonge, malgré sa connotation négative, un vrai champ des possibles. Dissimuler la vérité peut être un acte de survie. C’est aussi le début de la fiction. Il contient un monde imaginaire que l’on ne s’avoue même pas à soi-même mais qui s’exprime par le mensonge. Et c’est ce qui m’intéressait à travers le personnage de Jewell. C’est une femme en foirade totale de sa vie personnelle et professionnelle. Pourtant, pour préserver les illusions de sa grand-mère, elle s’invente une vie. Des rêves évanouis, à réparer, des regrets mal digérés, qui sait ?"

    Adaptation très libre

    On ment toujours à ceux qu'on aime est une adaptation très personnelle et très libre du roman "La Valse des affluents" de Théo Hakola. Sandrine Dumas raconte : "C’est en effet une version extrêmement libre. Et Théo Hakola a été très bienveillant (rires). C’est un chanteur et écrivain que j’apprécie beaucoup. Je l’ai vu sur scène plusieurs fois avec son groupe Passion Fodder. Je suis tombée amoureuse de Jewell dans son roman La Valse des affluents. Dans mon adaptation, je n’ai gardé au fond que son goût pour le mensonge et le voyage qu’ils effectuent ensemble."

    Le choix du scope

    Sandrine Dumas a choisi de filmer On ment toujours à ceux qu'on aime en scope. Elle justifie ce choix : "Avec le directrice de la photographie Nathalie Durand nous avons fait différents essais et le scope s’est imposé. C’est un format qui induit la notion d’espace, de mouvement et qui fait écho au thème du voyage. Il me permettait de faire vivre un monde autour des personnages. Le rapport de profondeur est autre. J’avais envie qu’à la fin la nature entre de plus en plus dans l’image et qu’elle prenne sa part de personnage. Cela le scope l’amplifie."

    Références américaines

    On ment toujours à ceux qu'on aime est à la fois une comédie de mensonge et de remariage, deux genres très codés du cinéma américain dont Sandrine Dumas revendique l’influence. La cinéaste explique : "Dès que cette idée du genre de la comédie de remariage s’est imposée, nous avons revu avec ma coscénariste Natalia Reyes, des classiques comme New-York Miami de Capra ou Philadelphia story de Cukor. Mais aussi des films de Jim Jarmusch, de Gus van Sant."

    Paris romanesque

    Le format scope a aussi permis à Sandrine Dumas de filmer Paris comme un espace de jeu romanesque et amoureux, comme dans la scène du pont que traverse Paul lorsqu’il décide de rejoindre Jewell. "Je tenais à la traversée de la Seine. Il fallait que les personnages traversent une rive pour se retrouver. Cela souligne leur éloignement. Jewell, rive droite dans l’atmosphère urbaine bien particulière de Ménilmontant ; Paul, rive gauche. Du coup lorsque Jewell le rejoint sur son territoire, elle est presque perdue. D’ailleurs j’ai gardé tout du long du film ce fil conducteur de l’eau et de la rivière…", précise la cinéaste.

    Monia Chokri

    Monia Chokri, qui incarne Jewell, le personnage principal de On ment toujours à ceux qu'on aime, est actrice et réalisatrice. Révélée par Les Amours imaginaires de Xavier Dolan, elle a ensuite joué dans une trentaine de longs métrage au Québec, en France et en Belgique sous la direction, notamment, de Morgan Simon, Katell Quillévéré, Robin Aubert et Claire Devers. En 2013, elle présente son premier court métrage Quelqu’un d’extraordinaire qui remporte plusieurs prix dont un à Locarno, le Jutra du meilleur court métrage et le Grand Prix de SXSW. Son premier long métrage La femme de mon frère sortira en 2019.

    Côté BO

    Pour la bande-original de On ment toujours à ceux qu'on aimeSandrine Dumas a fait appel à Delphine Ciampi, une musicienne qui a fait partie de plusieurs groupes de rock. Dans les années 80-90, la future réalisatrice la côtoyait dans des lieux improbables pour écouter Les Wampas, les Spanish Meatballs, les Cramps, les Fleshstones et bien d’autres. Dumas explique :

    "Quand j’ai commencé à faire des images, j’ai toujours voulu qu’elle en fasse la musique. Elle a composé la musique de tous mes films. Nous parlions précédemment des silences de Jewell, il fallait que la musique exprime ce qu’elle bâillonne, qu’elle ouvre le champ de vision du spectateur. Jewell étant chanteuse, on me disait qu’il fallait la voir chanter mais je savais que cela ne se ferait jamais. Je me fous que le spectateur trouve qu’elle chante bien ou pas. Pour moi elle est une artiste, une chanteuse. Profondément. C’est pour cela que le seul moment où elle chante enfin, sa voix est fragile, comme rouillée. Et pour moi, le générique de fin, chanté cette fois par une femme, c’est Jewell qui a retrouvé sa voix. Sa voie."

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