Avis sur The Lost Soldier

Un film sublime et aussi extrêmement émouvant compte tenu de la fin en particulier. Film historique dans le contexte de la guerre du pacifique opposant la Chine et ses alliés américains contre l'empire impérialiste japonnais en volonté d'annexion sans limite en Asie, inspirée et même avec son armée formée par l'Allemagne nazie. Le film est un épisode de bombardement d'envergure américain sur Tokyo et du crash du bombardier en Chine faute de carburant, espérant être récupéré par les alliés chinois. Les 4 équipiers et le pilote sautent en parachute et le pilote interprété par Émile Hirch, excellent et aussi dans un jeu très sobre ,est récupéré,protégé, soigné, caché, par une jeune veuve chinoise dans un petit village perdu, vivant seule avec sa petite fille. C'est pour elle un acte de résistance à l'envahisseur japonais mais aussi un acte de mémoire à son mari soldat tué par les japonnais. Un important bataillon japonnais arrive dans le village, installe son campement et se lance à la recherche du pilote. C'est l'histoire de cette traque mais surtout de l'action de cette jeune femme, accompagnée de sa fille, en secret de tous et bravant la mort en cachant le pilote et cherchant un moyen de l'exfiltrer qui est la substance de ce film. La petite fille est formidable de justesse et on ne peut que s'attacher à elle mais c'est surtout Cristal Liu Yifei qui éblouit par sa performance de jeune veuve digne, courageuse, tout en force mais aussi émotion et sensibilité. Une actrice chinoise décidément nouvelle star et chef de file du cinéma chinois prenant la suite en particulier de Gong Li par les émotions qu'elle transmet. Sublime, émouvant, passionnant.

décor assez joli, l'actrice principale est émouvante, mais l'acteur américain n'a aucun charisme, le personnage n'est pas très touchant, on lui en veut de mettre les villageois en danger et donc forcément côté émotion, ça reste plat.
Ne me laissera pas un souvenir impérissable. En quand on lit que sur 64 aviateurs américains, 56 furent sauvés par les chinois et que 250 milles de ces derniers furent exécutés en représaille par les japonais, on se dit que ces ricains ne méritaient pas d'être aidés!!! Toutes ces vies perdues pour ça!

« Inspiré d’une histoire vraie, le film « The lost soldier » se déroule en Chine en pleine occupation japonaise après l’attaque du Pearl Harbor pendant la 2e semaine. En riposte à l’attaque japonaise à Pearl Harbor, les aviateurs américains bombardent Tokyo. Sur le retour du chemin, ils se sont échoués, faute de carburant, dans la jungle en Chine. Le pilote américain Jack Turner, blessé est secouru par Ying, une jeune veuve chinoise d’un soldat chinois tué. Aidée par sa fille de 12 ans et la résistance japonaise, cette jeune femme va le cacher chez elle. En dépit de la barrière de la langue, ils vont apprendre à se connaître, à se communiquer ... Les interactions entre ces deux protagonistes par les regards et les gestes, sont intéressants. Ils sont touchants, intenses aussi car le soldat Jack Turner et la veuve chinoise Ying s’attirent mais ils ne savent pas comment se rapprocher sans doute par pudeur et aussi par respect à la culture. Pourtant, ce film paraît long car il est, à mon goût, un peu trop axé sur les sentiments partagés, sur l’aspect romantique, oubliant parfois des évènements menaçants. L’histoire est tout de même assez captivante grâce à la beauté de l’actrice Crystal Liu, à sa douceur et à sa bonne maîtrise du jeu dans le rôle d’une mère, femme courageuse qui a su contrôler sa peur de s’être faite avoir et tuée par les soldats japonais ! Magistrale ! Le soldat Jack Turner joué par Émile Hirsch (Into the Wild) est touchant par sa vulnérabilité et aussi par son respect face à l’intimité d’une jeune femme et sa petite fille. Beau film ... »

Un film sans grande envergure qui se laisse regarder. Sans réelle longueur, l'action ou la tension sont peu présentes Si l'acteur principal n'est pas transcendant, sa colistière chinoise s'en tire mieux. Bref, cela ne restera pas dans les annales.

L'action se passe en Chine pendant la Seconde guerre mondiale, lors de l'occupation japonaise, alors que les américains se rapprochent du Japon.

Le film est intéressant et assez bien fait. Il s'agit de l'histoire d'un pilote américain qui est recueilli et caché par une jeune mère de famille, veuve d'un soldat chinois tué par les japonnais. Un jour les évènements se précipitent, la résistance nationale chinoise va essayer d'évacuer le pilote et le film tourne mal. De plus, celui-ci ne nous expliquer pas suffisamment ce que les pilotes américains vont faire en Chine et pourquoi la survie de ce pilote est importante.

Au final, autant l'histoire est cohérente pendant les 9/10èmes du film - même si elle aurait mérité quelques approfondissements - autant la fin est surprenante et a un goût d'inachevé.

Le film ne manque pas de qualités : interprètes excellents, sujet original , belle photo , bonne direction d'acteurs . On ne perd pas son temps . Mais c'est un film moyen : la construction narrative utilise de vieilles ficelles ( flash back...) , les effets spéciaux sont médiocres, l'ensemble semble souffrir de coupes importantes et ne crée jamais la surprise , la co-production chinoise prend des allures de propagande ( pas de morts visibles dans les bombardements du Japon, héroïsme unanime des Chinois, manque de finesse dans l'analyse de la situation politique chinoise du moment ) . Un manque de souffle et d'indépendance mais un intérêt réel si on s'intéresse à la Chine, à la guerre du Pacifique ou à l'oeuvre de Bille August .

Un très bon film sur la seconde guerre mondiale avec Émilie Hirsch et Crystal Liu. De très bons acteurs americains et chinois.

THE LOST SOLDIER (2017): En 1931, le Japon s'emparera de la partie nord de la Chine, la Manchourie, puis s'étendra à partir de 1937 en contrôlant les 3/4 de ce pays. Une annexion japonaise impérialiste qui s'accompagnera de massacres meurtriers. Suite à un embargo contre cet envahisseur créé par les américains pour dénoncer ces méfaits, le 7 décembre 1941, les japonais attaqueront la base de Pearl Harbor, en 4 mois seulement ils arriveront à conquérir le bassin du pacifique. Avril 1942, en riposte, 16 bombardiers B25 américains iront bombarder le Japon (le raid Doolittle). Des avions au rayon d'action de 2 000km, ne disposant pas de base terrestre à moins de 4 000km, il sera impossible pour eux de revenir en arrière, cette mission deviendra une opération suicide. La pénurie de carburant fera poser ces appareils en catastrophe en Chine occupée. Ces aviateurs américains seront alors pourchassés par l'armée japonaise. Jack Turner, pilote de l'un de ces bombardiers, blessé, sera caché par une jeune chinoise, Ying (Crystal Liu), élevant seule sa petite fille Niuniu. Une histoire vraie, mettant bien en avant le courage de cette veuve chinoise, qui n'hésitera pas à mettre sa vie en péril ainsi que celle de sa petite fille. L'actrice Crystal Liu (Mulan de Disney) et la petite actrice Fangcong apporteront énormément de séduction à cette réalisation. Par contre, j'ai été surpris par les attitudes irresponsables et inconcevables de Jack, inimaginable de la part d'un officier, une très grande naivete scénaristique. Par ce point négatif, on se retrouvera face à un scénario qui aurait pu basculer dans du grand n'importe quoi, ce ne sera pas le cas. Il faut le reconnaitre, ce film sera sauvé par les interprétation de Crystal Liu et de la petite Fangcong. Un long-métrage proche d'une réalité, pratiquement entièrement sous-titré et très silencieux, qui montrera une belle illustration de l'héroïsme de la résistance Chinoise.

La Chine revisite son histoire et tente de redorer son blason à grand renfort de coproductions sino-américaines et débauche ça et là quelques cinéastes et acteurs us. Ici, la collaboration tourne à l'avantage de la Chine du côté des acteurs avec un soldat us assez fade face à une mère courage chinoise bien incarnée. Le scénar est simpliste et sans une once d'originalité, quand à la mise en scène signée Bille Auguste, elle est transparente quand elle n'est pas tout bonnement maladroite. On peut aussi déplorer des effets spéciaux mal fichus. Pour dimanche après midi pluvieux.

Le scénario du film était prometteur, mais alors, pourquoi un tel naufrage ? Manque de moyens ou amateurisme ?
On nous téléphone grossièrement dès les premières minutes le sort réservé aux protagonistes.
Ensuite vient la grosse impasse sur la préparation de l'opération Doolittle qui aurait mérité un minimum d'explications, même si cet aspect ne constitue pas le coeur du sujet... faire décoller un bombardier depuis un porte-avions n'a rien d'annodin à cette époque.
Les voix françaises sont mal doublées, les timbres de voix et l'intonnation notamment pour les officiers de haut rang américain à la limite du risible par moment. Enfin, le comportement du pilote recueilli est tout simplement ubuesque, voir suicidaire. Nul ne peut imaginer qu'un officier puisse être à ce point stupide sans avoir un minimum de jugeote.
Reste la crédibilité des acteurs pour les civils chinois et les militaires japonais qui s'inscrit dans la bonne moyenne, mais rien qui puisse sauver le reste du film qui semble avoir été bouclé à la "va vite".

Un épisode mineur d'un conflit américano-japonais dont les toutes premières minutes donnent le ton dans des décors au rendu factice. Un drame de la guerre qui pendant longtemps manque de relief que même l'émouvant échange de regards entre cet aviateur américain et cette jeune veuve chinoise ne parvient à sauver.

Je m'attendais à un résultat moyen, mais j'ai finalement trouvé ce film bon dans son écriture. Je me suis facilement laissé emporter par l'histoire. Les scènes s'enchaînent avec une cohérence bien élaborée. Par contre, la fin du film est un peu trop typée "Hollywood".

Une bonne histoire, bien interprétée. Certes il y a quelques stéréotypes, américain, japonais, chinois, des erreurs historiques sur les grades, mais l’ensemble est de bonne facture. A voir

Un autre film chinois bon marché pour je suppose le marché occidental aussi bien que national ? Une poignée de bons acteurs américains très mal dirigés et peut-être pas assez préparés, donc c'est très boisé. Terrible effet spéciaux pour tous les scènes de guerre, un développement avec très, très peu d'acteurs américains dans une pièce et beaucoup sur le terrain en Chine avec des villageois heureux, ce qui est ou devient une histoire d'amour. J'ai souvent eu le sentiment que la plupart des scénaristes chinois ne pouvaient jamais écrire un dialogue correct et normal. Chaque mot se sentant juste mis en scène comme regarder des acteurs parler sur une scène de théâtre. Ils ne peuvent pas séparer distinguer ou vraiment saisir les mots réalistes en fonction des lieux, de l'époque, des délais, des différences d'âge, des antécédents scolaires, des différences entre les sexes masculins ou féminins. Mais ici ils ont simplement utilisé paresseusement et négligemment ce même format pour écrire la boîte de dialogue...

l'acteur gache tout, dommage, ça aurait pu etre un petit film sympa dans de jolis décors.
Là où j'ai craqué : Lorsque le héros sort de sa cachette avec un superbe brushing.
Et oui, il suffit d'un détail pour que plus rien ne soit crédible.