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    Josep
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    3,7
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    90 critiques spectateurs

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    Jmartine
    Jmartine

    155 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    Retracer des pages sombres de notre histoire en recourant au cinéma d’animation, c’est original et c’est le pari risqué qu’a choisi le dessinateur Aurel ( Le Monde, Le Canard Enchaine) en rendant hommage au dessinateur et militant politique espagnol Josep Bartoli, réfugié comme des milliers de républicains espagnols qui fuyaient le franquisme, en France, soi-disant, pays des Droits de l’Homme, et qui se retrouvèrent parqués dans des camps que l’on appelait pas de concentration mais qui en avaient toutes les apparences, gardés par des gendarmes français haineux… à l’exception d’un seul , Serge, dont l’existence n’est pas vraiment confirmée dans la réalité, qui apporte de l’aide à Josep , des carnets, des crayons et qui dans le film en racontant sur la fin de sa vie cette histoire à son petit-fils Valentin, lui-même féru de dessin, va en quelque sorte transmettre le témoin , en lui offrant le dessin d’un mourant, saisi par Josep, et qu’il a conservé toute sa vie… le récit de cette histoire méconnue est porté par le vieil homme à la mémoire pas toujours précise, il embrase toute la vie de Josep Bartoli, des camps français de Rivesaltes et Argeles, à Manhattan où il terminera sa vie, en passant par le Mexique où il aura une liaison avec la peintre Frida Kahlo…C’est un film d'animation émouvant qui rend un hommage fervent à Josep Bartoli, militant et artiste qui, grâce à son courage et à son désir obsessionnel de vouloir témoigner de l'horreur, parviendra à échapper à la folie et à la mort.
    Pour raconter cet itinéraire agité de Josep durant les années noires et les suivantes, Aurel, avec sensibilité et pudeur, entremêle les époques et met en scène à la fois l'épopée de Bartoli en son temps et le récit « au présent » de Serge…le trait est noir et acéré pour retracer le tragique des camps, mais la couleur revient avec Frida Khalo, flamboyante et éclatante comme l’espoir…
    C’est relativement court pour éviter que le spectateur ne soit gagné par l’ennui, car la construction en flash-back peut brouiller le spectateur qui peine parfois à suivre le destin du héros, de même les images saccadées, qui rejettent volontairement la fluidité pour soi-disant valoriser le dessin pur. Ce sont les seules réserves que
    mat niro
    mat niro

    323 abonnés 1 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2021
    "Josep" est le portrait du dessinateur républicain Josep Bartoli interné en camp de concentration et qui réussira à fuir le régime franquiste. Aurel, dessinateur de renommée également, adapte ici une partie de la vie de ce héros avec grâce et poésie. A travers ce film d'animation, il exerce un devoir de mémoire sur une période trop méconnue. Le résultat final est probant mais peut-être pas au niveau du chef-d'oeuvre annoncé par la critique à mon goût.
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2022
    Premier long-métrage multi-récompensé d’Aurélien Froment alias Aurel, hommage d’un dessinateur à un autre dessinateur, ‘Josep’ est un mélange d’animation traditionnelle colorée (pour les séquences du présent) et ce qui s’apparente plus à des “images filmées” : l’animation y est sommaire, la grisaille omniprésente et comme appliquée rageusement, les silhouettes à peine esquissées. Tout cela répond à l’objectif du film et à son ambition de rendre hommage au dessinateur et caricaturiste Josep Bartoli : un vieil homme mourant transmet à son petit-fils ses souvenirs de l’époque où, gendarme français, il était chargé de surveiller les combattants républicains espagnols internés dans des camps de fortune après avoir fui le franquisme. Parmi ceux-ci, le “fameux” - car largement oublié aujourd’hui - Josep Bartoli qui, dans l’urgence, avec des moyens de fortune, rendait compte au jour le jour, crayon en main, des drames qui se jouaient dans ces prisons à ciel ouvert. Le scénario de ‘Josep’ demeure assez banal, quoique joliment tourné dans sa conclusion mais il a le mérite de faire découvrir un aspect méconnu de la guerre civile espagnole, quand la “patrie des droits de l’homme” enfermait dans des circonstances inhumaines ceux qui avaient dû fuir leur pays pour rester en vie. Ce sont d’ailleurs ces images, crayonnées et presque statiques, qui s’avèrent paradoxalement les plus mémorables.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 mars 2021
    Tenter de mettre Aurel et cette tranche de vie de Josep Bartoli en animation était osé mais le résultat est malheureusement conforme à ce que j’attendais, un tout moyen qui ne vaut que par une seule vertu pédagogique : celle de faire connaître cette période de l'histoire de la Catalogne française aux touristes qui se contentent en été d'y venir tremper leur petites fesses ou faire des descentes en boucle dans des lave-culs girotatifs.
    L'animation est, en dépit d'une recherche de transitions, d'un grand classicisme : aucune innovation, mais là je dirai : c'est un choix artistique alors pourquoi pas ?
    En revanche l'histoire est présentée de manière beaucoup trop manichéenne : les gentils forcément de gauche - les méchants qui ne sont pas de gauche.
    C'est ignorer tout le contexte politique, social et historique de l'Espagne, la façon dont le régime républicain s'est imposé 2 fois pour être finalement 2 fois repoussé, la particularité du camp de Rivesaltes situé dans un département français depuis à peine 277 ans au moment des faits (avant il appartenait à l'Espagne) et où l'on parle en 1936 la même langue que beaucoup de ces réfugiés spoiler: (le catalan)
    ce qui n'est pas le cas des autorités de l’État français spoiler: (les petits français étaient battus dans les écoles lorsqu'ils parlaient catalan dans la cour de récréation)
    , le fait que d'autres réfugiés ont été parqués sur les plages d' Argelès-sur-Mer sans nourriture ni soins y sont nés ou mort sans voir l'ombre d'un baraquement... Bref. Je n'ai pas vécu ces histoires dans les livres, en dessin animés ou reportages, j'ai vécu au contact des témoins direct.
    C'est pourquoi mon sentiment est que ce film n'apporte rien à ces témoignages vivants non marqués d'opinions bien-pensantes, en train de s'éteindre à jamais, au moment où je vous écris, dans les maisons de retraite de la région de Perpignan.
    FrimFrim
    FrimFrim

    3 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2021
    Déjà pour l'Histoire qu'il nous fait découvrir, ce film est très intéressant.
    Dans la forme, le sujet est traité avec poésie, lenteur et finesse. Peut-être un peu trop lent tout de même...
    Pour les amateurs d'histoire et de graphisme en douceur.
    Hotinhere
    Hotinhere

    458 abonnés 4 805 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2021
    Évoquant le destin de Josep Bartolí, un célèbre dessinateur espagnol ayant fui le franquisme en 1939, un film d’animation sobre, instructif et touchant, esthétiquement séduisant mais desservi par un récit assez confus et manquant de rythme.
    Ti Nou
    Ti Nou

    439 abonnés 3 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2021
    Ce film d’animation sur la vie du peintre Josep Bartoli compense ses faiblesses techniques par sa justesse esthétique. C’est une histoire d’amitié forte entre deux personnages que tout oppose, relatée dans un récit dense, naviguant entre les époques et parfaitement construit.
    velocio
    velocio

    1 216 abonnés 3 053 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mai 2021
    J'avoue : je ne suis pas un grand fan du cinéma d'animation. Mais, "Josep", que je n'étais pas allé voir en octobre dernier, j'ai eu, pendant 6 mois, le temps d'en entendre dire beaucoup de bien, il m'est revenu que Aurel était le dessinateur de Politis et j'ai appris qu'on y entendait la chanteuse Sílvia Pérez Cruz. Alors .... J'ai choisi ce film pour ma première sortie au cinéma depuis plus de 6 mois et ... je crois que j'ai eu tort. Non pas que l'histoire racontée ne soit pas intéressante, elle est très intéressante. Mais, que voulez vous, un film d'animation qui n'est quasiment pas animé, c'est très dur pour quelqu'un comme moi. La même histoire racontée dans un film autre que d'animation m'aurait très probablement beaucoup plu, là, je l'avoue, je me suis ennuyé très souvent. Dommage.
    Eleni
    Eleni

    12 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2021
    D'une beauté époustouflante. Le dessin parle, le cinéma raconte, la bande-son sublime. Tous les arts s'entremêlent pour un résultat d'un puissant réalisme et en même temps d'une grande poésie. L'histoire est, de plus, fort intéressante, dénonçant des épisodes bien peu glorieux de l'État français.
    Nicolas E.
    Nicolas E.

    1 abonné 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 décembre 2021
    Excellent, on est pris par l'histoire on a envie d'en savoir plus sur les nombreux protagonistes remarquablement touchant sans mélo et avec une histoire dans l'Histoire haletante.
    ffred
    ffred

    1 554 abonnés 3 984 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2021
    Un film animé aux critiques dithyrambiques. Certes le récit est poignant et tiré d’une histoire vraie, mais je n’ai pas trop aimé le graphisme, et pour être franc je me suis un peu ennuyé. Déjà couronné de nombreux prix dont le Louis Dellluc 2020 et deux Lumière de la presse, gageons que les récompenses ne vont pas s’arrêter là...
    Christoblog
    Christoblog

    760 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2020
    Aurel, dessinateur de presse, passe ici avec bonheur derrière la caméra, pour produire une oeuvre sensible et poétique, à défaut d'être renversante.

    L'animation n'est pas le point fort du film, qui est avant tout un film de dessinateur. Pour l'apprécier, il faut donc accepter l'aspect sommaire des mouvements, souvent réduits à une succession de trois ou quatre planches fixes, légèrement vibrantes.

    Si l'animation est rugueuse, la mise en scène compense en partie cette faiblesse par une utilisation subtile des dessins (ceux d'Aurel bien sûr, mais aussi ceux, originaux, du dessinateur Josep Bartoli, personnage principal du film). Le film propose également quelques belles idées en matières de lumières, de couleurs et de transitions entre deux séquences.

    Le scénario fait l'objet d'une sophistication d'une qualité variable, mais parvient globalement à maintenir notre intérêt. On croise avec plaisir Frida Kahlo et on se cultive en révisant la façon dont la France à accueilli les perdants de la guerre d'Espagne en février 1939.

    Une soirée plutôt agréable, réussie sur le plan esthétique et culturel, qui peine à générer une véritable émotion. A noter que les acteurs prêtant leur voix aux personnages sont tous très bien, avec une mention spéciale pour Sergi Lopez et François Morel, parfait en salopard.
    tupper
    tupper

    122 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Josep a levé le voile sur une partie de l’histoire que je méconnaissais totalement. Et pour cause. Pas facile d’évoquer ces camps de la honte et le rôle inhumain des autorités françaises. Le format utilisé déroute au premier abord mais il offre une liberté qui renforce le message et les émotions.
    gabdias
    gabdias

    79 abonnés 1 766 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2021
    Période sombre et méconnue de l’histoire de France et d’Espagne, la fuite d’un demi-million d’espagnols dans des camps en France à l’aube de la WW2. Le dessin est brut, pasgracieux mais renforce ce lien et l’utilité de cette œuvre. Bien plus complexe et troublante qu’il n’y parait, Aurel dessinateur au Monde et au Canard Enchaîné passe vers la lumière, Nommé à Cannes 2020.
    missfanfan
    missfanfan

    80 abonnés 836 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2020
    Superbe graphisme , doublage excellent très bon film d'animation sur un sujet délicat ce film est à voir pour comprendre l histoire de manière générale
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