Mon compte
    La Source
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La Source" et de son tournage !

    1er long solo

    La Source est le premier film que Rodolphe Lauga a écrit et réalisé en solo. Après de nombreuses collaborations en tant que cadreur puis scénariste, il a voulu tenter l'aventure. Le réalisateur explique : "Pour la première fois, après avoir rencontré Karim qui a inspiré cette histoire, je me suis totalement reconnu dans son parcours. Nous n’avons pas la même vie, nous ne venons pas de la même classe sociale et pourtant son parcours ressemble au mien. Je me suis dit cette histoire, tout du moins ce parcours, est universelle. « Réaliser sa propre vie », s’arracher à sa condition au travers d’une passion, d’un rêve fou ! Je me suis dit qu’il y avait un film à faire mais que cette fois j’avais envie de la raconter à ma façon. Il y a beaucoup de moi dans cette histoire vous savez."

    Naissance du projet

    En 2012, Rodolphe Lauga a été contacté par une femme travaillant dans une maison de production. Elle avait reçu un mail pouvant intéresser à la fois le jeune réalisateur, cadreur, scénariste et surfeur qu'il est. Il se rappelle : "Son signataire, Karim Braire, raconte, en trente lignes, comment en cinq ans, le jeune mec désoeuvré d’une cité d’Orléans qu’il était, est parvenu à devenir surfeur et vit aujourd’hui de sa passion. Je suis immédiatement intéressé : j’y vois matière à un scénario costaud et singulier. Dans notre monde d’instantanéité, qui veut un résultat immédiat, qui fait qu’on choisit de préférence des gens déjà coiffés parce que ça va plus vite, on ne voit pas tous les jours un type qui se fait tout seul, sans tricher, en prenant le temps de monter les échelons. Celui-là m’apparaît d’autant plus intéressant qu’il vient d’un milieu où personne, ou presque, ne sait ce qu’est le surf. Je rencontre Karim et je décide d’écrire."

    Trouver Samir

    Pour jouer Samir, Rodolphe Lauga ne voulait pas d’acteur connu et ne souhaitait pas non plus passer par une étape de casting. Il se rappelle : "Un jour, il me revient que la première fois où j’ai entendu parler de l’histoire de Karim, donc, avant même de le rencontrer, je travaillais sur un clip pour 1995, un petit groupe de rap de la Porte d’Orléans. Il était composé de mecs qui, depuis, ont tous fait des carrières en solo. Il y avait notamment Nekfeu, Alpha Wann et… Sneazzy. C’est l’illumination : je me dis que j’ai trouvé mon Samir. J’en parle à mes producteurs, Maxime Delauney et Romain Rousseau, qui, après hésitation - Sneazzy n’étant ni acteur ni surfeur - me donnent le feu vert. Je ne sais pas si le rap mène à tout, mais Sneazzy va se révéler comédien né.

    Repérages

    Après le travail purement scénaristique, qui lui a demandé plusieurs mois, Rodolphe Lauga est parti faire ses repérages. Il s'est ainsi promené avec son appareil photo et a shooté, à toute heure du jour et de la nuit, pour visualiser ses futurs cadrages. Le metteur en scène se rappelle : "J’envoyais par mail les résultats de mes investigations. Juste avant que le film ne commence, j’ai embarqué mon chef opérateur et mon chef décorateur et nous sommes retournés sur les endroits que j’avais retenus. En deux jours, tout a été plié. Sur le tournage proprement dit, j’ai travaillé en équipe."

    Scènes de cité

    La Source débute à… La Source, la cité où Karim a grandi. Rodolphe Lauga a voulu que les scènes se déroulant en banlieue soient les plus réalistes possibles. "J’ai grandi en banlieue dans une maison grande ouverte. Je suis né en 1973 et à mon adolescence, au début des années 90, la mixité sociale fonctionnait bien. On écoutait IAM et NTM, à fond, en bande, en se fichant bien de savoir qui, parmi nous, était fils de gardien ou qui ne mangeait pas de porc. Ce qui comptait, c’était l’échange, qu’on soit bien ensemble et qu’on rigole. J’ai toujours eu des copains de toutes les origines et de toutes les classes sociales. J’ai passé autant de temps dans les appartements bourgeois que dans les HLM. Cela explique qu’à La Source, je me sois senti si bien. Ces séquences de cité étaient incontournables", confie-t-il.

    Christophe Lambert de la partie

    Christophe Lambert incarne l'attachant Tony Lamouche, qui entraîne Samir. Rodolphe Lauga explique à son sujet : "Depuis Greystoke, où son Tarzan avait scotché le petit garçon de onze ans que j’étais alors, j’ai toujours adoré Christophe. Il a une carrière complètement atypique. Acteur et homme d’affaires en même temps, il se fiche du star system. Comme il surgit toujours là où on ne l’attend pas, il intrigue le public. C’est mon copain Christophe Offenstein qui m’a soufflé son nom pour Tony Lamouche. Et j’ai trouvé l’idée merveilleuse, car dans la vie, Christophe a la gentillesse, l’étrangeté et la petite folie de Tony. Il aurait bien voulu avoir le temps de s’entraîner avant le tournage pour prendre des vrais biscoteaux, mais comme c’était impossible, il s’est résolu à porter des prothèses. Au fond, je crois que ça l’a amusé autant qu’un gamin qui enfile un costume de Batman."

    Les secrets de tournage des films les plus populaires lors des 30 derniers jours
    • Civil War (2024)
    • Nous, les Leroy (2024)
    • Pas de vagues (2023)
    • Il reste encore demain (2023)
    • La Promesse verte (2024)
    • Et plus si affinités (2024)
    • Kung Fu Panda 4 (2024)
    • Dune : Deuxième Partie (2024)
    • Le Jeu de la reine (2023)
    • Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire (2024)
    • S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (2024)
    • Borgo (2023)
    • Une vie (2023)
    • Le Mal n'existe pas (2023)
    • La Malédiction : l'origine (2024)
    • Quelques jours pas plus (2024)
    • Rosalie (2023)
    • LaRoy (2023)
    • Hors-saison (2024)
    • Ici et là-bas (2024)
    Back to Top