Avis : Requiem pour un massacre - Page 10

L'horreur de la guerre. Un film terrible. A voir. A montrer. Cela fait froid dans le dos. Les acteurs sont excellents. L'ambiance est d'un realisme lourd. Tout est bon dans ce film. Un film de guerre majeur.

J'ai pris une telle claque... le film vous prend, vous mâche parmis les entrailles dans la guerre et vous n'en sortirez pas indemne. Je n'ai pas connu personellement la guerre, mais je suis un passionné du milieu militaire et de son histoire. Et que dire pour revenir au film ? Qu'il montre l'horreur de la guerre à merveille, là où beaucoup d'autres mettent en avant le côté héroique de la guerre, de se battre pour les intér... heu pour son pays. Platoon l'avait fait a sa manière avec le Vietnam. La seconde guerre a énormément marqué le peuple Russe, et ce film est un témoignage plus que bluffant pour marqué le spectateur au fer rouge et lui dire :"S'il vous plaît, ne faites pas la guerre."

Un film d'une total profondeur exceptionnelle et d'une virtuosité rare.
Chaque plan et d'un réalisme terrifiant..une forme d'opéra poétique pur et dur, on en ressors inévitablement choqué.

Chef d'oeuvre. On a littéralement l'impression d'être là, présent, assister en personne à ce qui se deroule sous nos yeux. On croirait voir l'envers des films hollywoodiens.
Il fait passer la liste de Schindler, excellent du reste, pour un film pour enfant.

J'en ai vu des trucs dégueulasses dans ma vie mais là c'est vraiment le pompom ! Au point d'avoir la nausée en sortant de la salle (cela me l'avait aussi fait devant "hostel" c'est dire ! Je mets cinq etoiles à ce film non parce que j'ai aimé, car difficile d'aimer la succession de scènes plus insoutenables les unes que les autres et ce d'autant plus que cela s'est réellement déroulé, mais parce qu'il m'apparait indispensable que ce film soit diffusé au plus grand nombre, vaccin contre la stupidité patente de la guerre et la putatitivé de son aspect glorieux. Le quart de la salle s'est enfuit avant la fin et par ailleurs comme dans "cannibal holocaust", nos amis les bêtes ne sont pas en reste et ont donné un peu trop du leur dans ce film.

Attention grand film .. Sûrement un des films de guerre qui m'a le plus marquer .. Par son authenticité et son réalisme .. Je le recommande vivement .. Tous les cinéphiles l'apprécierons ..

un film bouleversant qui vous tient aux tripes, d'un réalisme époustouflant. immersif un film a classer au rang de chef d'oeuvre gravé dans ma mémoire comme un coup de poing ,

Un véritable témoignage microhistorique. Ce film parvient à captiver son public par ses scènes en extérieures. Les décors sont en adéquations avec les péripéties de notre personnage, ce jeune biélorusse engagé auprès des partisans communistes cherchant à libérer son pays de l’envahisseur Nazi en détresse. L'opération Barabarossa (1941) eu pour conséquence l'installation de sections SS qui levèrent le camp qu'à la toute fin de 1943. Comme à Oradour-sur-Glane, l'envahisseur, dans sa retraite n'hésite pas à massacrer les innocents des villages rencontrés. Pour un film réalisé en 1987, sous Gorbatchev, il y a une volonté du réalisateur de dénoncer la cruauté Nazi, tout en valorisant l'esprit tenace du Russe. La scène de fin, où Flora hésite à tirer sur "Hitler enfant" montre l'esprit morale des citoyens de l'URSS, a contrario, les Nazis avaient précédemment brûlés une grange avec toutes les familles du villages dedans. Les sons omniprésent renforcent l'angoisse du spectateur.

Terrifiant. Restent une bande-son parfois déroutante et des plans séquences un peu harassants, qu'on attribuera volontiers à un certain maniérisme russe.

Film méconnu, « Réquiem pour un massacre », visionné récemment (2022), m’a fortement ébranlé. La réalisation soviétique de cette oeuvre en 1985, soit 6 ans avant le démantèlement de l’URSS, semble avoir bénéficié de moyens importants. La qualité des reconstitutions, des effets spéciaux, qui justement ne semblent pas être spéciaux, mais réels, est marquante. Un lyrisme à la russe, une expressivité théâtrale à la Eisenstein, y sont monnaie courante, mais dans le cas de la guerre, c’est pour en décrire l’horreur de la meilleure façon, donc ici, c’est efficace. Les acteurs sont poussés dans leurs derniers retranchements. L’illustration des conditions du peuple paysan biélorusse y est tellement réaliste et misérable, que l’ajout de la guerre sonne comme le paroxisme du déni d’humanisme pour ces pauvre gens. La Biélorussie y est décrite comme une sorte de vaste campagne humide, de prairies, de champs et de forêts, où les habitants vivent loin de tout, et loin d’imaginer la puissance de frappe de leur ennemi, ni sa barbarie. Le traumatisme des êtres, leur impuissance, leur souffrance sonne comme le meilleur hymne antinazi. Le communisme n’est que timidement présent en ces lieux, celui-là même que les SS sont venus exterminer, n’est pas perceptible dans le mode de vie des paysan, comme si l’auteur avait voulu internationaliser le propos. A la limite cette biélorusse communiste y est présentée comme tellement misérable qu’on pourrait y voir un échec du communisme. Comment cela a-t-il passé la censure ? Mystère…. Ce pourrait être d’autres paysans, en Italie, ou en suède… D’autres peuples…. Mais non, ce sont bien des communistes. L’officier principal menant la résistance contre l’envahisseur arbore son étoile au front. Résistance est bien le mot, et non armée biélorusse, car les moyens décrits pour se battre sont dérisoires. Ils ont d’ailleurs littéralement pris le maquis, campant en pleine forêt comme des réfractaires au STO. L’automne ou l’hiver ajoute à la tristesse. Brumes, pluie, froid, marécages interminables au milieu desquels un île accueille quelques réfugiés, cachés, loin des villages, au sein desquels les Einsatzgruppen accomplissent leur macabre besogne sur des civils sans défense, sans distinction d’âge ni de sexe. On pouvait craindre ici un angle très pro soviétique, au coeur et à l’âme pure. Mais non. Là aussi, le réalisateur n’a pas oublié le travers des retournements de vestes, les sympathisants et collaborateurs pro-nazis surgis de la même population biélorusse, traîtres improbables guidant les soldats vers la mort des leurs, sans certitude que la leur ne soit pas au programme….
Je n’ai mis que 4 étoiles, car le final tend à offrir au camp biélorusse — que j’associe peut-être à tord au seul camp russe — le monopole de l’humanité, sachant le comportement des troupes russes en Ukraine en 2022, c’est un peu fort le café…. Mais c’est peut-être déplacé de ma part, car le peuple russe, celui qui souffre, n’est pas celui des brigades Wagner, ni même celui des soldats russes, dont beaucoup sont dégoûtés d’êtres là (en Ukraine). Et puis le film a été réalisé 37 ans avant la guerre d’Ukraine. Ce ne sont pas les mêmes.
« Réquiem pour un massacre », ce n’est pas un huis clos, mais presque: une forêt, d’où on ne sort pas ; des humains qui y survivent depuis toujours, on ne sait comment ; des soldats qui surgissent, on ne sait d’où, guidés semble-t-il par un Fokwulf bimoteur de reconnaissance, qui fascine étrangement le jeune Floria tout le long du film. Cet adolescent naïf rêvant d’en découdre avec l’ennemi, contre le quel un autre volatile, une cigogne, oppose symboliquement sa pureté bafouée, visible également à plusieurs reprises, après le fracas des obus et les balles traçantes des mitrailleuses lourdes.
Le final, j’y reviens, semble une ellipse étonnante, tant la déroute des nazis survient rapidement après leur forfait. Historiquement, c’est sans doute une liberté prise par le réalisateur pour montrer que les méchants perdent toujours. Cela sent un peu la fin retravaillée en dernière minute par la censure du bureau de la propagande communiste en 1985… mais ça n’enlève rien à l’intérêt de cette oeuvre majeure.

Après avoir vu ce film, je suis resté environ 1h sur mon canapé, sans pensée, je n'avais rien à dire, juste apprécier le temps qui court.
Pas de dialogue construit, pas d'image concrète...
Je suis venu, j'ai vu et je me suis perdu dans un monde qui a allumé une fois de plus ma passion pour cette période si trouble.
Pour aimer, il faut juste se convaincre que 70 ans ce n'est si loin que ca.
Je recommande ce film pour tout les passionnés de la vie : Y en a-t- il encore beaucoup?

Bouleversant, au sens propre du terme : bouleversement aussi bien de tous nos sens que de nos idées. Ce film est un chef d'oeuvre. Comme pour d'autres, je suis resté chaos de longues minutes dans mon canapé : que dire ? que faire ? que penser après un tel film ? Combien pèse une vie humaine et comment y donner un sens (celle des "simples" civils, celles des soldats allemands et russes, celle d'Hitler...) ? La fin du film, devant le portrait d'Hitler, est d'ailleurs extraordinaire, elle nous submerge de sentiments antagonistes : haine, pitié, compassion, espoir, extrême fatigue après une telle expérience de plus de deux heures. Les scènes d'une telle intensité sont nombreuses, largement parce que l'horreur est ici largement suggéré. Les scènes violentes ne sont pas absentes, mais pas de "boucherie" à l'écran. Cela engendre une violence plus psychologique que physique, ce qui nous laisse chaos.
Les films de guerre me laissent souvent un sentiment ambiguë. En temps que spectateur, on se plait parfois à regarder la spectacle qui s'offre sous nos yeux, presque comme un jeu dans lequel on apprécie suivre notre héros. On regarde alors un film de guerre pour passer les temps, pour se divertir. C'est une chose difficilement supportable...
Pas de ça dans "va et regarde". La guerre n'est ni un jeu, ni un affrontement entre des camps antagonistes pour lequel il faut prendre position. La guerre est avant tout une destruction psychologique et sociale. Destruction du personnage principal, complètement démoli psychiquement et physiquement. Destruction des soldats allemands, emportés dans une furie de groupe grotesque, incontrôlée et incontrôlable.
A voir absolument. Ce film est une grande claque qui fait mal, mais remet aussi les idées en place.

Excellent film relatant de l'intérieur la shoah par balle. Permet de mieux comprendre de livres comme les bienveillantes par exemple.

La projection de ce film restera pour moi une expérience unique, magique et pèrieuse à la fois ...Ce chef d'oeuvre ne souffre d'aucun compromis, jamais la guerre n'aura été mise en scène avec autant d'intelligence, transpirant de tous ses pores une sauvagerie sans nom, dont la seul issue pour le spectateur est la terreur, saine et salvatrice, dans une époque ou il est utile de se souvenir.
N'hesitez plus,dévorez ce bijoux du cinema russe enfin disponible en france via un petit éditeur, Potemkine(http://www.potemkine.fr/).

Ce n'est pas un film, ce n'est pas un documentaire, c'est une plongée, une immersion sans protection dans l'abject, la folie, les atrocités de la guerre.
Pas de héros, pas de monstres, si ce n'est le spectateur qui se verra partagé entre sa prouesse et son voyeurisme condamnable.
Pour certains rescapés des Einsatzgruppen cette fresque que nous a dressé Elmer Klimov restera l'une des plus fidèle de ces années
Au plus proche de la réalité une immersion dans l'atroce