Mon compte
    Requiem pour un massacre
    Note moyenne
    4,3
    1414 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Requiem pour un massacre ?

    163 critiques spectateurs

    5
    91 critiques
    4
    40 critiques
    3
    12 critiques
    2
    9 critiques
    1
    3 critiques
    0
    8 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Aulanius
    Aulanius

    173 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 août 2010
    Sublime, c'est le seul mot qui me vient pour qualifier cette œuvre d'art. Comment un film de genre dramatique de plus de 25 ans peut-il être aussi bien fait ? Commençons par l'acteur, qui a en croire les sources d'Internet, a seulement 15 ans et joue plus vrai que nature, ses expressions, son dialogue, son comportement, je ne crois pas avoir vu (et pourtant j'en ai vu) une telle performance d'une personne aussi jeune auparavant. Le titre est vraiment évocateur et représente tout à fait se que le film nous fait passer comme message, l'affiche est magnifique. Que dire des plans ? Ils sont divers et variés mais surtout expressifs comme ceux qui se figent sur le visage du protagoniste, ou tous les longs plans séquences, et tant d'autres. Les scènes qui se déroulent dans les bois, dans les marécages sont glauques et nous saisissent profondément, elles sont dures, violentes ; celle du massacre lui même est ultra-réaliste, longue, pénible et forte. Quant à l'atmosphère qui règne, l'environnement, les maquillages, tout est impressionnant : de l'homme brûlé sur tout le corps, la vache tuée, les balles, missiles et explosions mais surtout les maquillages effectués sur le visage du personnage principal, on s'y croirait, ça nous prend jusqu'aux tripes. La bande originale est vraiment magnifique et en adéquation parfaite avec l'ensemble des scènes et ses éléments symboliques. Le final est troublant, terrifiant, bouleversant, vous le comprendrez quand la scène de l'affiche arrivera. 2h30, ça parait long sur le papier, dans ce cas là, c'est l'effet contraire, ce n'est pas assez long, on en vu encore et encore. Alors, comment juger ce long-métrage qui aura attendu 7 ans avant de pouvoir être tourné à cause de divers problèmes, comment exprimer la force de celui-ci, qui par rapport aux nombreux nouveaux films sortis, est vraiment une orfèvre. Les moyens n'étaient pas au rendez-vous, le pays concerné vit modestement, le tournage est interdit et repoussé, le titre original a été censuré, l'acteur principal a été suivi psychologiquement pendant et après, alors comment dire ? Il y a énormément de mérite, on ne verra surement pas mieux dans le genre avant 100 voire 150, peut-être 200 ans. Tout ça pour dire, que si vous n'avez pas vu "Requiem pour un massacre", il est encore temps, vous ne pouvez pas ne pas le voir, c'est indispensable, le cinéma fait rêver et nous transporte grâce à des choses tel que celles-ci. Aucune récompense majeure, c'est à ne rien y comprendre ... Merci Elem Klimov. 18/20.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2009
    Il est toujours indispensable de replacer une oeuvre ou un quelconque document dans son contexte afin de le comprendre et éventuellement de l'apprécier. Avec "Requiem pour un massacre" (la traduction française est si je ne m'abuse lamentable puisqu'il me semble que le titre original donnait "Va et regarde", autrement plus caractéristique du film), on n'échappe pas à la règle. Réalisé dans une Union Soviétique en fin de règne (1985) par un Elem Klimov qui n'a depuis donné suite à aucun autre projet, cette désacralisation de la guerre vue par les Russes est historiquement passionnante. Quarante ans après la fin des combats et alors que la guerre froide connaissait un dernier regain, comment ne pouvait-on pas saluer l'audace d'un artiste rompant radicalement avec la propagande officielle ? Celle-ci, belliqueuse, avait transformé cet atroce conflit en fait d'arme héroïque jusqu'à en faire l'emblème de la victoire communiste. Stalingrad et son siège extraordinaire puis l'anéantissement d'un adversaire repoussé jusque dans ses propres frontières ont toujours alimenté le nationalisme Russe, quitte à oublier un côté plus sanglant mais également plus véridique et rationnel. Alors non les batailles face aux nazis n'ont pas nécessairement grandi le pays ; non, les officiers et soldats aux ordres du petit père des peuples ne sont pas exempts de tout reproche ; non, la population n'est pas sortie plus heureuse ni plus confiante à l'égard du régime qu'auparavant. Une guerre est une guerre, son lot d'atrocités lui étant proprement indissociable. Evidemment, aux yeux de Klimov, le grand responsable reste Hitler et lui seul ; ça vous purifie une conscience et ça vous sauve la morale. De plus, l'utilisation de symboles très (trop) forts peut aujourd'hui apparaître comme dépassée : le requiem de Mozart ou la perte de l'innocence (de l'enfance) semblent grossiers. N'empêche, on suit avec intérêt ce film intriguant ayant marqué la fin définitive du pompeux réalisme socialiste.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 octobre 2012
    Ce film comporte des scènes et des aspects intéressants mais orientés. Tout d'abord, il nous donne une image soviétique de la répression nazie sur les partisans de Biélorussie. Il faut y voir là l'oeil du régime socialiste de l'URSS. Certes l'armée allemande à commis des crimes monstrueux et inexcusables durant la seconde guerre mondiale mais, dans ce film, il nous es montré une image de l'armée allemande complètement fanatisée. Elle n'a aucune organisation, et commet son massacre sans le moindre aspect d'ordre. Il faut quand même prendre conscience que l'armée allemande a soumis l'Europe. Pour cela, il faut tout de même un certain professionnalisme militaire. Dans l'horreur nazie montrée dans ce film il faut prendre conscience du régime sous lequel ce film est produit. Il donne ainsi un regard plus clair sur la vérité des choses. Je ne défend en aucun cas l'armée allemande mais je pense qu'il faut y voir l'orientation soviétique. Cependant ce film n'est pas si mal joué, le jeune héro crédible, etc. Je donne la moyenne à ce film pour son regard cinématographique orienté intéressant et sa mise en scène..
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juin 2021
    Requiem pour un massacre ressemble à une parodie d'un tableau de Goya tardif se déroulant dans les forêts et les villages de Russie le film a été très difficile à regarder. La difficulté ne tient pas tant à la brutalité des événements dépeints qu'à l'incessant sur jeu et aux performances totalement artificielles et médiocres des acteurs. Chacun se comporte comme s'il était psychotique dans presque toutes les scènes et la caméra est souvent placée juste devant leurs visages. Leurs expressions comme leurs manières sont tellement exagérées qu'il est difficile de prendre le film au sérieux. Comme si cela ne suffisait pas, la musique entrecoupée de bribes de chants ou d'hymnes militaires ne cesse d'affirmer que nous regardons des fous qui endurent des conditions insupportables. À mon avis ce film essaie beaucoup trop de faire passer son message. Je pense qu'il aurait pu en dire beaucoup plus avec beaucoup moins. Même la durée du film qui atteint presque deux heures et demie est excessive il aurait pu bénéficier d'un montage sérieux. En matraquant son public il prend la force brute pour une tragédie et reste bien en deçà de ses propres ambitions qui ne sont déjà pas intéressantes...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2021
    Le réalisateur ne fait rien pour plaire au spectateur. Il livre une lutte brute et sauvage dans ce monde de la guerre. Je n'ai pas ressenti comme d'autres critiques cette émotion froide mais une ampleur évidemment dans le récit
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2019
    Tout part de l’intérieur : l’intérieur du cœur, l’intérieur du village, l’intérieur de la famille. Au contraire d’une étude qui partirait du général pour arriver au particulier, l’on part du propriétaire particulier pour arriver au général des armées. On ne sort pas de la famille : on en jaillit, comme jaillit la guerre et ses points chauds imprédictibles narguant les spécialistes : a-t-on jamais vu, en géologie comme en histoire, que la Biélorussie était volcanique en 1943 ? C’est pourtant bien là que Klimov va trouver ses brouillards photogéniques et ses forêts à faire sauter.

    Car le premier choc vient de ces explosions, bien réelles, et que le réalisateur a l’audace de laisser sur les mêmes plans que ses acteurs. Le jeune talent Alekseï Kravchenko témoignera même avoir entendu siffler de vraies balles juste au-dessus de sa tête, ce qui rend presque fade l’utilisation d’uniformes authentiques. Dans cette réalité froide, on va lentement s’approcher du trauma, de bouleversements qui s’apprêtent à changer un jeune soldat naïf dans une stoïcité frugale – qui devait être induite par hypnose chez l’acteur, à laquelle il s’est finalement révélé insensible.

    C’est peut-être aussi bien qu’aucune brume n’ait voilé ses yeux candides, car en eux, c’est toute l’histoire de la Russie qui défile, de la première bombe à la première désillusion, jusqu’aux secondes fois qui déjà prennent des airs horribles de banalité. Oui, les acteurs surjouent abominablement, mais n’est-ce pas la guerre qui est surjouée en premier lieu ?

    Ce qui n’arrive qu’aux autres n’est pas forcément exceptionnel. C’est sur cette remise en cause que l’on entre dans la partie totalement poétique de l’œuvre, celle qui excuse que sa volonté ultime tienne du piédestal au devoir de mémoire autant que du cinéma. C’est la cité souterraine des Morlocks qui s’élance vers son ennemi fragile, en rêve, pour l’aveugler et l’assourdir. Mais ce n’est pas le cas pour le spectateur : il a tout loisir de contempler les jeux de lumière sur une cigogne ignorante, prête à remplacer avec zèle les générations que l’humain gaspille, ou d’ouïr avec les délices les sons étranges, ces voix étouffées et ces bombardiers dont les résonances extraterrestres nous rappellent à Solaris (Andreï Tarkovsky, 1971). Il peut aussi admirer le transport sans heurts de la caméra sur de longs et littéraux travelings, qui nous emmènent sur les chemins de Russie et sur ceux d’émotions à venir.

    Finie la poésie, finis les langoureux allers-retours entre les deux mondes prosaïques de la vie et de la guerre, qu’à l’époque d’une Guerre Froide plus virulente, nous nous amusions à gai-luronner dans La Grande Vadrouille. Quel pas de géant entre les deux : la Russie de Klimov est si profonde, d’ailleurs, qu’on oublie que la Seconde Guerre mondiale s’est jouée avec les Américains. Et tant mieux !

    La guerre, c’étaient aussi les Russes et les Allemands, dans toute la rancœur et la légitime défense hypocrites suivant le rompement du Pacte germano-soviétique, et des massacres inhumains dans ces régions qu’on a l’habitude culturelle de considérer comme froides, grises, inintéressantes, peuplées de diédouchkas bûcheronnant et de babouchkas enfoulardées. 628 bourgades ont été effacées de la carte en Biélorussie, nous accuse presque un carton épilogique rouge sur noir ; a-t-on encore envie de brandir macabrement la sordide médaille décernée chez nous par l’ennemi à Oradour-sur-Glane ? 628…

    On ne voit qu’une de ces 628 bourgades dans le film ; une seule et pour de faux, c’est déjà une grande charge émotionnelle pour un seul film. Ne lésinant pas sur les dangers du tournage, Klimov fait tout faire par ses myriades de figurants. Il leur a bien fait comprendre l’ampleur et la gravité du sujet, et qu’un témoignage de guerre totale ne saurait être qu’un film total, mené dans toute sa gloire soviétique par un acteur total de 16 ans. On arrive à ne plus être sûr que ce sont les flammes ou les gens qui crient.

    Au milieu des flammes, des blessés, des figurants qui se salissent et souffrent de façon si visible, pas de doute : Klimov est le Diable, s’amusant à remplacer la métaphore du diablotin sur l’épaule par un loris sur celle d’un commandant allemand, pour un peu d’exotisme. Le Diable, on l’appelle aussi le Malin : malin d’être jusqu’au-boutiste, de bouter le feu, de dépeindre l’enfer dans des images d’une dureté terrifiante.

    Se rapprocher de la vérité, c’est dire la vérité, mais plus important encore, c’est en rapprocher l’Occident moderne (surtout quand il refuse à se croire près de ses utopies), et cela nous rappelle (si ça ne nous l’apprend pas) que les horreurs les plus viles ne sont jamais très loin, et qu’il y aura toujours des gens pour les révérer. Mais il y aura aussi toujours un chemin s’enfonçant vers la forêt et qu’on pourra pratiquer avec l’impression de savoir où l’on va. Requiem pour un massacre restera dans ma mémoire comme le meilleur film de guerre que je connaisse à l’heure actuelle, avant Il faut sauver le soldat Ryan et Lettres d’Iwo Jima.

    septiemeartetdemi.com
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    105 abonnés 2 330 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2017
    Un film âpre tant visuel que sonore qui mise beaucoup sur l’expression faciale de son héros qui vieillit peu à peu.
    Damien D
    Damien D

    14 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 avril 2011
    Film confus, lourd, avec une bande son totalement incohérente qui met une pression pour rien. J'ai perdu mon temps.
    Shephard69
    Shephard69

    280 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2021
    Régulièrement présenté comme l'un des plus grands films de guerre jamais réalisés, un long-métrage qui s'avère de prime abord assez difficile d'accès avec sa mise en scène extrêmement éthérée, presque austère mais absolument brillante et son sens du rythme, de la chorégraphie qui peut sembler cacophonique pour, au final, aboutir sur une claque magistrale. A travers le regard de cet adolescent engagé sur le front russe pendant la Seconde Guerre Mondiale, une sorte de road-movie qui, par les errements de ses personnages, montre toute l'absurdité de la guerre, de la folie qui s'empare des hommes dans une telle situation d'où personne ne sortira indemne. Un ensemble évidemment d'une violence âpre, sauvage et impitoyable, un bon nombre de plans splendides, un jeu d'acteurs globalement très théâtral mais impeccablement maîtrisé. Une sensation rare.
    Vareche
    Vareche

    35 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2008
    La monstruosité plastique de Klimov raconte un autre film. Lorsque par un procédé sec et poétique le réalisateur est emprunt de didascalie shakespearienne, il soumet le spectateur à un grand effroi. Se matérialise derrière cette comédie profus de la guerre les atmosphères douces et limpides des films étouffants de Alexander Mita, les remoues maternelles et collectifs de Visconti, celui du début de Rocco, les plaidoyers humanistes sur la survivance de l'enfance dans tous les aspects de fermeture et d'errances auquel le film se soumet. Dans cet itinéraire irréprochable parceque sans détours par l'horreur, le cinéaste est relié à une boue originelle, une boue tendre, et laisse s'échapper un matériel, une idée du grotesque et du spectaculaire, qu'on ne l'accuse jamais de faire de la guerre un spectacle, c l'élegance d'une victoire sur la marche d'un film ou sur un réalisme. Chez Klimov, c la surveillance des punis, des injustes, c le malheur des opprimés qui confinent à un cauchemard inevitable. Jamais la révolte n'a de solutions, et on réinvente la tragédie moderne qui transcende toute révolte, c l'abnegation et le fatalisme qui perce les yeux des enfants. Et partout Klimov fait surgir l'enfance, l'enfance une réponse tendre à un problème cruel. Derrière le jugement des hommes, se cache la mort d'une mère, celle d'un petit.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 octobre 2010
    un film choc de Elem KLIMOV qui se déroule pendant la seconde guerre mondiale en Biélorussie. l'on suit l histoire d'un jeune garçon qui veut s'engager dans la resistance contre les allemands.
    Ce film est d'un realisme aussi froid et coupant qu'une lame, certaines scénes sont très dures à supporter, ce réalisme se reflète jusqu'au visage de l 'acteur qui passe de juvenile à un regard de zombie. Mais il y a aussi des scènes très émouvantes et surréalistes comme la scene dans la foret avec la rencontre de la jeune fille." />
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    36 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 novembre 2008
    Concert de louanges pour un film pour auquel je n'ai pas accroché du tout. La principale raison et sans doute que le personnage principale, cet enfant, est plutôt loufoque et semble être plus proche des dessins animés que de la réalité, ainsi je ne m'identifie pas à lui et dès lors je ne ressens rien. De plus, c'est une scénario plutôt classique pour montrer la cruauté de la guerre, on l'on passe de l'euphorie au chaos.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    19 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    On ne peut rester indifférent au film d'Eleme Klimov, Requiem pour un massacre (1984), ne serait ce que par son sujet terrible. Reconstituer le massacre d'un village de Biélorussie par les Allemands au cours de la deuxième guerre mondiale était un pari difficile et Klimov n'évite malheureusement pas une certaine fascination pour les faits qu'il décrit et condamne. Ce film ne devait pas être un exercice de style.
    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2010
    Un film brutal et âpre c'est cru et réaliste mais par instant c'est poétique, on suit les tribulations d'un jeune partisan Biélorusse qui va découvrir les horreurs de la guerre avec le summum qui est la scène du massacre du bourg. Requiem pour un massacre est merveilleux à 2 points de vue d'abord comme film car c'est du grand cinéma mais aussi d'un point de vue historique car c'est en voyant un tel film qu'on comprend parfaitement pourquoi les Soviétiques furent à leur tour si cruels avec les Allemands à la fin de la guerre. Au niveau de l'interprétation c'est un peu la faiblesse du film car ça manque d'émotion mais en même temps le jeu des acteurs notamment du jeune héros et de la jeune paysanne sont naturels et donne une certaine authenticité à l'ensemble.
    amateur_de_film.
    amateur_de_film.

    7 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 avril 2020
    La plus grosse blague n'est pas le film en lui-même mais les critiques des personnes qui ont mis 5 étoiles.
    "Un film d'une violence terrible", j'ai vu des scènes bien plus violentes dans "il faut sauver le soldat Ryan" (film 100 fois supérieur à ça) qui passe sur France 2 à chaque anniversaire du débarquement. La scène où ils brûlent les gens dans l'église peut être choquante, mais c'est basé sur la suggestion (un peu comme quand vous lisez un manuel d'histoire).
    "Réalisation parfaite" : sur 2 heures de film, 30 minutes nous montent le personnage principal marcher le regard vide.
    "Vide" mot qui caractérise très bien le jeu d'acteur dans sa globalité, difficile de trouver pire entre ceux qui surjouent et ceux qui ne jouent pas (mention spéciale au gamin qui joue Fiora, qui alterne entre les deux).

    En bref, ce film devait être un coup de poing dénonçant la barbarie de la guerre, c'est surtout un coup d'épée dans l'eau.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top