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    Le Limier
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    Catherine V.
    Catherine V.

    50 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mai 2018
    C'est drôle tout de même la mémoire. Curieusement, à ce film qualifié par beaucoup de véritable "chef-d'oeuvre", que j'ai vu à sa sortie, moi aussi comme tant d'autres j'aurais mis dans mon souvenir 5 étoiles. Je l'ai toutefois revu hier, enthousiasmée par le fait de le revoir, et, curieusement, 46 ans après (ce n'est pas rien....), je me suis presque royalement enquiquinée.. Comme quoi, au fil des années, le regard change. Je reconnais que les deux acteurs offrent un exercice brillant en tant que comédiens mais j'ai trouvé que c'était surtout long, long, long, et j'ose dire que j'ai trouvé qu'ils cabotinaient, par moments, même un peu trop.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mai 2018
    Le film fut un choc lors du visionage... par contre a la deuxième vision, 'effet de surprise disparait et on cris moins au chef-d'oeuvre. Mais ne boudons pas notre plaisir. 5 étoiles me semble très approprié.
    Redzing
    Redzing

    919 abonnés 4 295 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2018
    Un jeune tenant de salon de coiffure est convié par un vieil auteur à succès de romans policiers, dans sa demeure reculée. Ce dernier abat cartes sur table, sachant que son invité n'est autre que l'amant de sa femme, et lui propose une combine qui les arrange prétendument tous les deux. Va alors débuter un jeu du chat et de la souris aussi dangereux que machiavélique... "Sleuth" frappe en premier lieu par ses dialogues absolument excellents, mêlant cynisme, humour noir à l'anglaise, et double sens à foison. Mais le film a bien d'autres atouts, notamment son tandem impérial : Laurence Olivier, qui semble beaucoup s'amuser en incarnant un adepte des jeux morbides et des histoires policières, qui méprise la plèbe. Et Michael Caine trouve sans doute là l'un de ses meilleurs rôles, avec ce dandy arriviste qui se prend (trop) vite au jeu. Deux personnages qui ne supportent pas l'échec, nuancés et développés par un scénario en huis-clos redoutable, qui propose des rebondissements diablement efficaces, mais également une réflexion très intelligente sur la lutte des classes (racisme et élitisme des aristocrates, contre agressivité et arrivisme des parvenus). Sans compter un mélange habile de comédie (le film démarre presque comme un vaudeville !) et de thriller. Enfin, pour sa dernière réalisation, Joseph L. Mankiewicz s'avère inspiré, exploitant au départ quelques extérieurs de jardins (dont un labyrinthe particulièrement vénéneux), puis des intérieurs inquiétants bourrés d'automates sinistres. Un classique du cinéma britannique.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 février 2018
    Trois actes pleins de surprises, deux comédiens de très grande classe jouant aussi bien de situations déstabilisantes que du verbe, un manoir mystérieux pour un huis clos tendu ; Mankiewicz, pour son dernier film (23 ans avant son décès tout de même), met en scène avec brio tous ces ingrédients avec un art délectable de la manipulation. Un pur plaisir. Sans spoiler, dans ce film tournant autour du thème du jeu, entre autres ; le plus grand joueur est le réalisateur qui fait un bon coup de bluff dès le générique… Mais chut !!! En dire plus serait plombé ce qui fait le sel de ce genre de film. On est dans un film à twists retors à répétition mais pas répétitif ; « Usual Suspects » n’a qu’à bien se tenir. Il sublime la pièce qu’il adapte, et va beaucoup plus loin que les films ingénieux à twists bien connus. Mieux que « The game » de Fincher dont il aurait pu aussi porter le même titre ; Mankiewicz y ajoute une réflexion entre la tradition, la noblesse et le théâtre incarné par Andrew Wyke et la modernité, le mérite et le cinéma incarné par Milo Tindle. Il traite aussi d’une forme de racisme et de lutte des classes, mais de façon très classe. Chaque mot, chaque phrase est une saillie verbale sèche et cruelle destinée à assommer l’adversaire ; toujours brillante. Oppressant comme un thriller, cet huis clos est aussi donc facétieux autour de ces deux egos que tout oppose. Ces deux heures passent comme un coup de fusil.
    Un grand classique à voir impérativement.
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    Impossible de parler du "Limier" de Joseph Mankiewicz sans évoquer "Cléopâtre" tourné dix ans plus tôt par le même Mankiewicz qui avait remplacé au pied levé Rouben Mamoulian. Peu rodé aux superproductions épiques, le réalisateur avait du forcer sa nature pour venir à bout d'une production déjà fort mal engagée quand il l'avait rejointe. Sorti très éprouvé du tournage, il n'avait pu empêcher le naufrage budgétaire du film qui avait failli emporter la Fox par le fond. Cette expérience malheureuse qui le marquera pour longtemps et précipitera sans doute sa retraite, lui avait fait dire en forme de boutade qu'il ne rêvait plus que d'un tournage avec deux personnages coincés dans une cabine téléphonique. Très avide de revenir au cinéma raffiné qu'il affectionnait tant, il s'était lancé (1966) dans le tournage de "Guêpier pour trois abeilles" vaguement inspiré de "Volpone" la pièce de Ben Johnson où il retrouvait Rex Harrison son complice d'un de ses plus grands succès, "L'aventure de Madame Muir" qui avait été lui aussi de l'aventure de "Cléopâtre". Nouvel échec que Mankiewicz imputa à la production qui avait selon lui massacré son film au montage. "Le Reptile" tourné en 1970, western parodique très réussi, sorte de réponse à la révolution du genre impulsée par Sergio Leone et prolongée par ses épigones, n'avait pas réussi à étancher sa soif de revanche. Arrivé à 60 ans, âge respectable mais pas canonique pour un cinéaste au mieux de son intelligence, Mankiewicz sent malgré tout que son heure est passée et il entend ne pas tirer sa révérence sans avoir pu clore sa foisonnante filmographie par un travail dont il soit entièrement satisfait et qui réponde à ses aspirations intellectuelles. La pièce d'Anthony Shaffer qui lui tombe entre les mains est une occasion unique qu'il ne laissera pas passer. Ce huis clos à deux personnages répond parfaitement à l'ironique et désabusée prophétie évoquée plus haut. Le tournage en Angleterre est un atout supplémentaire pour évacuer la pression hollywoodienne qui lui pèse. La présence de sir Laurence Olivier au casting donne immédiatement au projet le prestige et la promesse de qualité attendus par Mankiewicz. Michael Caine arrive ensuite comme alter ego du grand acteur shakespearien après qu'Alan Bates et Albert Finney se soient retirés de la course. Dans l'ambiance très british d'un cottage digne d'un whodunit d'Agatha Christie s'affrontent un célèbre écrivain vieillissant et le jeune amant de sa femme, coiffeur d'origine italienne et modeste. Tout le savoir-faire de Mankiewicz sera mis en œuvre pour marier avec une infinie subtilité intrigue à tiroirs, dialogues acerbes et caustiques, décors baroques (Ken Adam) et direction d'acteurs au cordeau. De ce point de vue la réussite est totale grâce à un trio au sommet de son art et en parfaite symbiose, personne ne cherchant à tirer la couverture à lui. Laurence Olivier en particulier qui n'abuse en aucune façon de son statut d'immense star et accepte même avec la plus grande abnégation de se ridiculiser dans un finale pathétique. Si la partie de fleuret moucheté entre les deux acteurs revêt le plus souvent un ton sarcastique et drolatique, le sous-texte diffuse le poison lent et mortel de l'opposition ancestrale entre générations et classes sociales qui prendra vite le dessus sur le dilemme initial du "cocufiage". Tour à tour chacun s'impose en ne dévoilant jamais toutes ses cartes ou en induisant son adversaire en erreur par le jeu de la flatterie hypocrite. Mankiewicz est bien sûr ravi de pouvoir ainsi traiter de ses préoccupations favorites par le biais de deux acteurs au diapason de son sens de l'ironie et du raffinement. La jubilation du réalisateur est bien sûr communicative et ainsi la boucle se referme de la plus belle des manières. Le grand Mankiewicz pourra donc ranger sa caméra sans garder le goût amer que lui avait laissé son expérience égyptienne. Il faut noter pour l'anecdote que le portrait de la femme de l'écrivain qui trône dans son immense salon est celui de Joanne Woodward. Enfin rappelons que Michael Caine a repris le rôle tenu par Laurence Olivier dans un remake réalisé en 2007 par Kenneth Branagh avec Jude Law à ses côtés. Entreprise méritoire et assez astucieuse pour l'inversion des rôles mais qui n'atteint à aucun moment les sommets sur lesquels le trio génial de 1972 avait installé "Le limier".
    Sudhir
    Sudhir

    14 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2017
    MANKIEWICZ en 1972 signa son chef d'oeuvre. Deux stars de l'époque Laurence Olivier, magistral et M Caine (déjà cabotin). s'affrontent...L'histoire peut faire peur sur la logeur (2h20), mais tout cinéphile qui se respecte doit avoir vu ce film (mise en scène, scénario, musique, jeux d'acteurs....). Pour les autres il faut entré dans ce labyrinthe machiavélique so kitsch
    Simplicissimus
    Simplicissimus

    3 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2017
    Vu il y a une trentaine d'années,probablement au Cinéma de minuit: J'en conserve le souvenir intact d'un huit clos très brillant,au suspense diabolique,entre deux grands acteurs qui prennent l'avantage tour à tour,dans ce jeu du chat et de la souris sur fond de "lutte des classes".
    Brillant et intelligent...
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    231 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2017
    "Le Limier", c'est surtout un duel psychologique entre deux montres sacrés su 7ème art. Mais aussi un film à l'atmosphère très particulière, un huis clos très prenant et superbement réalisé mine de rien. La maison avec ses pièces surchargées, ses jeux inventifs contribuent à donner au film un gros supplément d'âme, qui en fait une œuvre singulière. Pour ne pas dire un chef-d'œuvre. Le suspense reste entier jusqu'à la dernière minute.Si on ajoute à cela les interprétations parfaites de Laurence Olivier et Michael Caine, on a là un film qui doit être vu par tout cinéphile.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2017
    Si le cabotinage par moments excessif et le côté très théâtral peuvent un peu agacer, l'intrigue de ce Limier prend un tour magistral dans sa deuxième partie, rendant ce jeu du chat et de la souris franchement plaisant. Ajoutons qu'à un scénario astucieux et une mise en scène précise, se superpose un duel d'acteurs de première force. Laurence Olivier comme Michael Caine semblent se régaler de leur affrontement à fleurets pas très mouchetés, jouant remarquablement avec des dialogues fichtrement bien écrits. Dans un style très britannique, voici une satire impeccable du genre policier, avec manipulations et coups tordus jusqu'à la dernière seconde, orchestrée de main de maître par Manckiewicz.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 août 2017
    Un film fantastique qui hérite tout logiquement du travail effectué sur la pièce. Les dialogues sont fins, ciselés. La mise en scène ne laisse rien au hasard et si le scénario est captivant, il est sublimé par la complexité de la relation antagonistes des deux personnages. Résultat, c'est captivant de la première à la dernière seconde. Un coup de maître.
    Roub E.
    Roub E.

    731 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2017
    Un film d'acteur. Avec son côté très théâtral le film est l'occasion d'un vrai duel entre Laurence Olivier et Michael Caine. Personnellement j'ai trouvé d'ailleurs que le second se taillait la part belle dans ce duel au sommet aidé par un rôle plus intéressant plus en nuance. Le film offre quelques passages amusants donne parfois l'impression de tourner en rond. J'ai bien aimé son côté très anglais à la fois aristocratique et pince sans rire. Même si personnellement j'en attendais un peu mieux j'ai passé plutôt un bon moment en le regardant.
    Barry.L
    Barry.L

    20 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2017
    ''Le limier'' est le dernier film de Joseph L. Mankiewicz (réalisateur des admirables ''Chaînes conjugales'' en 1949 et ''Comtesse aux pieds nus'' en 1954). Il connut, à sa sortie, un véritable succès critique et public ce qui fut une forme de réconfort pour son réalisateur. En effet, les dernières œuvres de Mankiewicz n'eurent aucun succès auprès du public. Tout remonte en fait à ''Cléopâtre'' (1963), gigantesque superproduction (l'un des films les plus chers de l'histoire du cinéma) qui fut un désastre commercial grave. Le succès ne fut pas non plus au rendez-vous pour ''Guêpier pour trois abeilles'' (1967) adaptation lourdingue et appuyée de la pièce ''Volpone'' et pour ''Le reptile'' (1970) étonnant western superbement scénarisé. Il faut donc attendre ''Le limier'' (1972) pour que Mankiewicz soit de nouveau et pour la dernière fois de sa carrière consacré. ''Le seul film de l'histoire du cinéma dont la totalité de la distribution a été citée à l'Oscar'' disait fièrement son réalisateur. Quoiqu'il en soit, ''Le limier'' est parfaitement en cohérence avec l'oeuvre de Mankiewicz qui, après ''Cléopâtre'', ne tourna que des films où le cynisme et surtout les faux-semblants règnent. Thème peut-être pas nouveau chez le réalisateur, mais qui dans ''Guêpier pour trois abeilles'', ''Le reptile'' et ''Le limier'' est traité avec une bonne dose d'humour noir. Un humour noir extrêmement amère qui montre bien toute la rancoeur de Mankiewicz à l'encontre du genre humain.

    Comme dans les œuvres précédentes du réalisateur, ''Le limier'' repose sur le mensonge et le bluff. Le film narre l'affrontement entre Andrew Wyke, célèbre auteur de romans policiers et Milo Tindle, coiffeur et amant de la femme du précédent. Dès le générique, on retrouve la patte de Mankiewicz : six acteurs sont annoncés alors que seuls deux d'entre eux apparaissent dans le film (Laurence Olivier et Michael Caine, titanesque). Cette tromperie annonce bien ce qui va suivre : une série de trompe-oeil, de faux-semblants et de mensonges entre deux hommes et cela pendant 2H18.

    Installé dans son labyrinthe puis dans une spacieuse pièce remplie de fascinants automates (décors signés Ken Adam, futur chef décorateur de ''Barry Lyndon'') , Wyke, puissant et sûr de lui, savoure d'avance le diabolique coup qu'il a préparé pour Milo Tindle, ce parvenu d'origine italienne, sans le sou. Mais le jeune coiffeur est peut-être moins bête que ne le croit Wyke. Cet affrontement, Mankiewicz prend le temps de le dérouler en ponctuant son film de coups de théâtre. Qu'on les devine ou pas importe peu : seul compte le plaisir de contempler la bataille que se livrent deux grands esprits. Des derniers films de Mankiewicz (surtout ''Le reptile''), il ne faut pas oublier une chose : le cynisme et les conflits se présentent sous une forme ludique où le spectateur est plus amusé qu'effrayé. Même si la noirceur n'est jamais loin, ces films s'apparentent d' avantage à une gigantesque partie de Cluedo plutôt qu'une réflexion sur les bas instincts de l'Homme. ''Le limier'', c'est une grande partie d'un jeu, tant dans sa construction narrative (on peut aisément diviser le film en parties, donc en ''tour'') que dans le comportement des deux personnages. Wyke et Tindle se livrent à ce dangeureux jeu avec des motivations soi-disant différentes. Le premier y participe par amusement et jalousie, le deuxième, prétendument par nécessité. A travers ces deux facettes-là, on ne peut s'empêcher d'y voir une métaphore de la lutte des classes. Wyke et Tindle se livrent un combat pour se voir triompher de son adversaire. Il faut écraser l'autre, l'humilier et le rendre impuissant. Résultat des courses ? Mankiewicz se garde bien de prendre parti pour tel ou tel personnage : si Wyke commence la ''bagarre'', Tindle va volontiers la poursuivre. Bien au contraire, Mankiewicz est là très féroce envers l'être humain gouverné par un ego complètement démesuré qui finira par lui nuire. Dans un sens, Mankiewicz est un moraliste désabusé. Il montre ainsi toute la bêtise des hommes, dirigés par la jalousie, l'argent et l'orgueil. Cet affrontement est en fait absurde et vain : de ce duel, nul vainqueur, que des perdants. Un peu comme dans les films de John Huston où les protagonistes poursuivent un but qui s'avérera très vite illusoire, Wyke et Tindle poursuivent au fond une querelle de chiffonnier : qui est le plus fort ? Idée d'autant plus terrrible que les deux hommes sont des êtres intelligents et assez proches dans leur comportement.

    Pour son chant du cygne, Mankiewicz dresse tout simplement un ''bûcher des vanités''. Nul vainqueur à ce jeu-là, sauf peut-être le spectateur, qui, confronté à la bassesse des motivations des deux héros, ne peut que s'identifier aux autres habitants du château : les automates. Ces derniers semblent être les seuls à voir toute l'absurdité et la bêtise qui nourrissent le conflit Wyke/ Tindle. Même morale pour les robots et Mankiewicz : mieux vaut en rire qu'en pleurer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mars 2017
    J'avais vu ce film dans ma jeunesse à la télévision et il m'avait profondément captivé. Cela faisait longtemps que j'avais envie de le revoir mais ne connaissant malheureusement pas le titre du film je n'en avais jamais eu l'occasion. J'ai donc fait une petite recherche sur le net et Ö miracle j'ai retrouvé le titre de cette merveille. Il ne me restait plus qu'à trouver le DVD (un peu cher il est vrai) et j'ai enfin pu revoir cet excellent film. Même 25 ans après, il m'a toujours autant enthousiasmé, le jeu d'acteurs est tout simplement phénoménal. Un véritable chef d'œuvre !
    Shelby77
    Shelby77

    139 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2017
    Critique de "Le limier".
    Titre de ma critique : [Mensonge ou vérité]
    Si vous vous attendez à un film d'action bourrin passez votre chemin, c'est bien mieux que ça. On est plongé dans un thriller mystère épaulé par deux comédiens qui nous offre des séquences de dialogue excellentes et une prestation éblouissant. Que dire de Michael Caine quel classe !!!. Le film va de rebondissements en rebondissements alors on se dit qu'on va plus se faire avoir, le scénario s'amuse à nous retourner la tête, on se fait avoir quand même. Un petit chef-d'oeuvre théâtral. 4/5
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2016
    Ultime film de Mankiewicz qui adapte ici une pièce de théâtre remplie de coups de théâtre justement. Si on sent bien le dispositif théâtral, cela n'empêche nullement le grand cinéaste de faire appel à toute la grammaire cinématographique pour en décupler le sens et les effets. Magistralement servi par deux acteurs au sommet, le film propose un jeu de pistes déroutant, déstabilisant, irritant et surtout diabolique. Le malaise est accentué par un découpage qui place en inserts des plans très rapides sur les poupées mécaniques qui peuplent le sombre manoir de L. Olivier. Un film brillant, qui se regarde d'une traite et qui nous balade joyeusement tout au long de sa projection. Un ultime chef d'oeuvre pour un des plus grands cinéastes du XXème siècle. D'autres critiques sur
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