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Ghibliste
66 abonnés
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4,5
Publiée le 1 décembre 2014
Bienvenue dans l'univers utopique d'Amélie Poulain ! Un univers pétri de bons sentiments, un univers manichéen, mais pourtant si réjouissant ! Eh oui, ce n'est pas mon genre, mais Jean-Pierre Jeunet a réussi le miracle de me faire adhérer à cet univers émouvant d'optimisme... Bravo à lui. Faut dire que ce film est d'une grande poésie, d'une grande créativité, d'une grande originalité ! Après, d'aucuns diront qu'il véhicule une vision caricaturale et vieillotte de la France et sa capitale, c'est vrai, mais c'est aussi ce qui fait son charme tant celle-ci est bien filmée. Quoi d'autre ? Des acteurs tous formidables, et notamment Audrey Tautou dont on ne peut pas ne pas tomber amoureux. Une image unique, celle qui fait le style de Jean-Pierre Jeunet, avec ces tons de vert et de jaune notamment, qui n'appartiennent qu'à lui, toujours très agréables à l'oeil. Une BO de Yann Tiersen que tout le monde possède - ou presque - tant elle est exceptionnelle. Beaucoup d'humour également, de malice comme d'espièglerie, jalonnent ce joli film - la voix off portée par André Dussolier est imparable. Alors même s'il finit un peu par s'essouffler en raison d'une mécanique un peu trop systématique, 'Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain" reste l'un des films français les plus importants de ce début de millénaire, selon moi. Pétillant.
Je n'ai pas pu aller au bout... C'est intenable. Pas d'action, de très mauvais acteurs pas crédibles et mal filmé en plus ! Pour les adeptes de "tout le monde, il est gentil"...
Après son passage Outre-Atlantique et son quatrième volet de la saga Alien, Jean-Pierre Jeunet revient en France et nous réalise son œuvre la plus fantasque mais aussi la plus intimiste, témoignage de son amour pour Paris. Comme pour Delicatessen, le metteur en scène propose une palette de personnages décalés dont la vie tourne autour de celle de notre héroïne, Amélie Poulain, jeune fille fraiche et naïve mais aussi dégourdie et pleine d'imagination. Amélie, c'est Audrey Tautou, une quasi-inconnue de 25 ans mignonne comme tout, captivant immédiatement l'écran avec sa petite bouille et son sourire espiègle. Jeunet filme donc avec une réalisation exemplaire aux nombreux effets spéciaux prodigieux et avec sa petite patte reconnaissable entre mille (gros plans, travelings improbables, couleurs retouchées...) une histoire pleine de bons sentiments, attendrissante fable moderne sur le bonheur de chacun. Un bonheur dont il suffit parfois d'une léger coup de pouce ici nommé Amélie. On découvre donc à chaque fois les goûts et les manies de chaque personnage, le tout avec humour et fantastique. Le casting est complet et irréprochable, le scénario merveilleusement bien écrit plein de dialogues fous et de situations drôles à souhait, dont émane une magie innommable qui se dégage d'un film définitivement magnifique. Du très grand Jeunet pour un des meilleurs films tricolores de cette dernière décennie.
Succès incompréhensible et film surestimé à mon humble avis. Comment peut-on autant adhérer à l’attitude horripilante de cette jeune fille au sourire niais qui tente de faire le bonheur autour d’elle ? Parce qu’elle n’a rien d’autre à faire… Reste la vision mélancolique (mais trop publicitaire) de Jean-Pierre Jeunet d’un Montmartre de vieille carte postale qui, se voulant enchanteresse, finit par s’avérer ringarde rapidement… Comme quoi, le cinéma est bel et bien un art subjectif.
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3,5
Publiée le 4 août 2019
Triomphe absolu de la production française, "Le fabuleux destin d'Amèlie Poulain" est exactement le film qu'on a envie de voir en 2001! C'est une oeuvre ambitieuse qui a reçu pas moins de 4 Cèsars dont celui du meilleur film et du meilleur rèalisateur! Tout le savoir faire de Jean-Pierre Jeunet avec Montmartre au centre du monde! Ce film pleine de tendresse, d'invention et de poèsie est une vèritable dèclaration d'amour à la ville de Paris! En hèroïne candide, Audrey Tautou trouve un rôle en or et conquiert le coeur du public avec son petit sourire qui en dit long! Une prestation pleine de fantaisie et d'innocence espiègle! Le rèalisateur a surtout voulu composer un personnage original et n'avait pas envie que Amèlie ressemble aux filles d'aujourd'hui! Les seconds rôles sont ègalement de bonne tenue en particulier Isabelle Nanty en buraliste hypocondriaque! Un futur classique avec une ville lumière merveilleuse et romantique! Les accords nostalgiques de la B.O de Tiersen ajoutent un vrai plus au film de Jeunet...
Un bonheur permanent,un délice ultime,un bijou d'humour et d'inventivité...Les superlatifs manquent pour qualifier "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain".Jean-Pierre Jeunet,talentueux à l'état pur maitrise sa fable à la perfection.Mais ici,ne parlons pas de technique,car ce qui compte ce sont les ressentis,les sensations. L'objectif est largement rempli.On ressort du film le coeur léger et le sourire aux lèvres.On s'identifie instantanément à Amélie,jeune fille introvertie et rèveuse,dont le seul but est le bonheur des gens qui l'entoure.Paris,Montmartre,ses personnages modestes et folkriques,ces p'tits riens qui font tout,et cerise sur le gateau,une histoire l'amour décalée entre 2 etres enfouis dans leur univers.Vraiment un ravissement.Cette fois,le public ne s'y est pas trompé.Et saluons la musique de Yann Tiersen qui demeure dans la tete.Intemporel.
Que c'est bête!... Une sorte de clip vidéo verdâtre de la musique formatée et facile de Tiersen, sous forme d'hommage à la France de Vichy. Rarement film aura tant participé, à des fins d'exportation (comme en atteste le succès du film outre Atlantique), au refoulement de l'histoire intellectuelle, philosophique, poétique, contestataire et politique de ce pays. Un film qui annonce le déplorable second tour des présidentielles, l'année suivante. Cachons vite cette horreur, que l'on en entende plus parler.
Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain ne laisse pas indifférent. Dans un Paris rêvé, la vie ne semble pas avoir la même importance que dans la réalité. Et l'amour n'échappe pas à cette règle; il est pourtant décrit de la manière dont nous l'imaginons tous, c'est-à-dire qu'on le cherche, et c'est Amélie qui le trouve. Il s'inscrit donc lui aussi dans la continuité de cette sympathique fable onirique, bercée par une bande son mélancolique.
Un OVNI cinématographique qui se forge une identité propre sur le fond et la forme et qui se déguste avec un malin plaisir. Jean-Pierre Jeunet signe en effet un film extrêmement original et subtil. Le début donne d'emblée le ton avec un prologue qui nous montre dans quelle atmosphère nous allons nous retrouver pendant presque 2h. Ainsi, ceux qui n'aiment pas le début feraient mieux de ne pas continuer le visionnage. Pour ma part, ces premières minutes ont suscité suffisamment de curiosité pour que je me laisse prendre. Et je n'ai pas regretté pas le voyage. L'histoire, qui entremêle diverses petites intrigues qui découlent du même thème, est pétillante et repose sur une galerie de personnages décalés et cocasses tout en dépeignant parfaitement nos semblables. Par sa lumière, ses décors, son ambiance particulière et sa mise en scène très atypique, J-P Jeunet parvient à créer une atmosphère et un univers unique, à la fois fantaisiste et poétique ou le rêve et la réalité manquent de rentrer constamment en collision. Cela permet à la narration de s'autoriser des choses totalement décalées et savoureuses. Le coup de maître dans la mise en scène est qu'elle est extrêmement cohérente et sert parfaitement le propos. Autrement dit, elle n'est pas seulement original juste pour être original ! Chaque mouvement de caméra est totalement en phase avec les personnages et l'histoire. Le personnage principal est d'une grande richesse, à la fois complexe et subtil. Il est interprété à merveille par une Audrey Tautou bouleversante de pudeur et de sensibilité. Autour d'elle figure une galerie de personnages cocasses et tendres incarnés par des acteurs bien concernés : Rufus, Djamel Debbouze, Isabelle Nanty etc. Sans oublier bien sur l'alter égo de l'héroine campé par un Mathieu Kassovitz juste et tout en sobriété. L'ensemble de ces éléments font de ce film une petite merveille gustative. Même les points de l'histoire dont les enjeux sont dérisoires ( par exemple le mystère du photomaton ) prennent la forme d'envolées lyriques sous la mise en scène de JP Jeunet. Le film valorise les plaisirs simples avec des passages très sensuelles et sensorielles. Il traite de l'intimité des rêveurs avec beaucoup de charme et c'est avec jubilation qu'il évoque une certaine revanche des rêveurs sur les réalistes. Sans oublier beaucoup de finesse et de drolerie. Devant autant de subtilité et de particularité, on peut s'étonner que le film ait été aussi bien acceuilli par un public très large en France et dans le monde. Preuve peut être que les gens ne demandent rien d'autre qu'à entrer dans ce genre d'univers unique grâce à un film. Car si la perfection n'est pas atteinte, voilà un voyage cinématographique vaut le détour.
Après l'avoir vu je me pose encore cette question. Pourquoi un t-elle engouement pour ce film? Le scenario n'est pas terrible, la réalisation est très médiocre et je me demande encore pourquoi Jean-Pierre Jeunet nous inflige a chacun de ces film ce filtrage jaune qui pique les yeux.
Un film catastrophique autant pour ce qu'il représente que ce qu'il contient. L'histoire est sans aucun intérêt, voulant faire croire au bonheur dans un pays où on nous répète que tout va toujours plus mal avant d'aller plus mal, qui a en plus le culot de fournir une image léchée de la capitale franco-française. Toute en or qu'elle est ! Les habitants sont super-sympathiques (genre "tous Résistants pendant pendant la guerre de 40 !"), on se croirait dans un bon petit village gaulois, et en plus l'intégration des étrangers est un énorme succès, on a enfin des arabes répondant au doux prénom de Marcel... C'en devient insupportable, pour un peu on verrait un tableau de Pétain accroché au mur que ça ne nous dérangerait même pas. C'est sûr que c'est jamais agréable d'être pris pour un con pendant 2h. Afin de styliser son projet, Jean-Pierre Jeunet a trouvé utile de renverser une tasse de thé sur la pellicule. C'est de l'essence qu'il fallait verser. Et y jeter une allumette.
Film cultissime pour certains... pour moi une véritable torture visuelle : couleurs et mouvements de camera nauséabonds, anecdotes sans intérêts, fantasmes du Paris d'antan romantique et gnangnan... Mais le pompon reste l'insupportable personnage d'Amélie Poulain, faussement naïve, interventionniste, opportuniste... La tête à claques du siècle !
Ce ne sont pourtant pas les occasions qui ont manqué, mais je n'avais jamais revu « La Fabuleux Destin d'Amélie Poulain » depuis sa sortie en salles il y a déjà dix-sept ans. Seulement, depuis, que ce soit par son triomphe au box-office, sa bande-originale connue de tous et l'emballement médiatique l'ayant accompagné, le contexte a changé. Un ami écrivait ici que pour ces raisons et quelques autres, on ne peut plus voir ce film pour ce qu'il est vraiment : je suis assez d'accord. N'empêche, il faudrait être aveugle et sourd pour ne pas reconnaître les formidables de qualité de l' œuvre. Visuellement, c'est juste épatant, Jean-Pierre Jeunet tentant un nombre de choses assez incroyables, avec des idées quasiment à la minute. Photographie, montage, narration, situations : il y a un vrai plaisir à jouer avec les différentes techniques du cinéma, un bonheur que retranscrit parfaitement le réalisateur, cette dimension très « vieille France » au charme suranné dans un Paris filmé avec ravissement, loin de la représentation habituelle. Dommage qu'au milieu de cet écrin de premier ordre, je ne me sois qu'à moitié intéressé par ce récit non sans qualités, mais quelque peu répétitif, confirmant au passage mon ressenti de 2001. Si des choses m'y ont plu, plusieurs seconds rôles, aussi bons soient-ils, tournent un peu en rond et ne sont pas toujours assez exploités, tandis que cette histoire d'amour reste hautement improbable, malgré le réjouissant spoiler: « jeu de pistes » qu'organise l'héroïne autour d'elle : une belle idée de plus. Volontiers « désenchanté dans son enchantement » spoiler: (les aspirations de chacun restent au fond bien modestes, la plus importante restant l'amouuuuuur) , l'œuvre finit ainsi légèrement par lasser, heureusement toujours relancée par un détail, une scène savoureuse, inattendue spoiler: (le mystère autour de l'inconnu du photomaton, les voyages du nain de jardin, Amélie imaginant un scénario abracadabrantesque pour expliquer le très léger retard de son homme, pour ne citer qu'eux) . Frustrant, donc, voire légèrement ennuyeux par moments, mais il serait plus qu'injuste de réduire « Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain » à cette simple caractéristique tant le ravissement visuel et l'inventivité du cinéaste sont constants. Toujours pas « améliephile », donc, mais « améliecompatible », c'est une certitude.
Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain est un film de Jean-Pierre Jeunet qui est hélas un immense ratage . Premièrement , il faut déjà noter son côté largement surestimé avec un bouche à oreilles assez impressionnant . Pourquoi ? Sans aucun doute pour son aspect léger , étrange , et aussi parce qu'on le qualifie de "films où on se sent bien et où on ne se prend pas la tête" . Hélas dans Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain , il n'y a pas une once de mise en scène , rien n'est relatif au cinéma là-dedans . Où sont les vrais plans cinématographiques ? Où il y a-t-il un vrai regard , un point de vue fort ? A vrai dire , il n'y en a pas . Le Paris brossé par le film est limite inintéressant , perdu dans les stéréotypes cartes postales et autres . Et tout ceci est bien mièvre et superficiel finalement avec ce côté gnangnan , puéril avec une vision de l'amour totalement ridicule , stupide , sans passion et forcément réductrice . On se perd dans la caricature qui touche également l'intégralité des personnages du long-métrage . Et malheureusement , malgré la belle musique composée par Yann Tiersen , on est obligé de se rendre compte que c'est bien (trop) peu pour faire de ce film , une oeuvre marquante du septième art .
Là, on atteint le ridicule, l'insupportable, le paroxysme de la laideur... L’apothéose du déclin du cinéma français. Des couleurs laides, mais laides ! Du jaune, du jaune, du jaune... Puis y'a aussi du rouge, du vert... Des acteurs horripilants et des actrices horripilantes, une histoire, si histoire il y a, horripilante par ses artifices, sa soi distante dimension onirique... Et oui, pour ceux qui seraient choqués, j'ai vu le film... Le désastreux destin du cinéma français. Je recommande vivement à tous d'écouter la chanson des Fatals Picards "Moi je vis chez Amélie Poulain" ! Ils ont tout compris !