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    Au revoir les enfants
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    138 critiques spectateurs

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    Eselce
    Eselce

    1 201 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2020
    Ambiance collégiale des années 40. Nous suivons quelques enfants, adolescents et corps surveillant sur la période d'occupation. Gestapo, milice, soldats allemands. Bien joué, dramatique, les préoccupations des uns, les trafics des autres. Joué avec beaucoup de naturel.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2019
    On entend dès le titre la rupture avec l’enfance, ce temps d’innocence et d’imaginaire où les erreurs sont pardonnées, où les coups portés aux camarades n’ont de conséquences que limitées – une égratignure, un pansement –, où le monde reste encore un grand mystère aussi intrigant qu’inintéressant. Au Revoir les enfants se construit comme la douloureuse réminiscence d’une amitié qui n’a jamais cessé de rassembler Julien et Jean, en dépit de leur séparation finale et de leur sort respectif. Que ce film ait vu le jour constitue la preuve suffisante qu’une telle relation, on l’oublie pas, on vit avec, quoi qu’il en soit. Au commencement, c’est la bagarre, la jalousie aussi : on regarde l’autre, cet étranger arrivé en cours d’année que l’on charrie volontiers. Puis les divergences se conjuguent : le regard du garçon sait qu’il se trame quelque chose, fait aussitôt de lui un détective rassemblant les indices qui sont autant d’étapes de sa prise de conscience humaine. Un Juif, d’accord ; un ami, ça c’est sûr. Louis Malle sait que les coups d’œil en disent plus long – et plus juste – que les discours. La nuit se métamorphose en moment d’observation où les deux amis s’épient discrètement, l’un parce qu’il mouille encore son lit, l’autre parce qu’il prie, deux bougies allumées. Ils s’égarent tous les deux en pleine forêt, traduction de leur singularité tout autant que de leur isolement face aux corps de classe, de dortoir, de réfectoire, d’église, et d’armée enfin : Julien escalade des massifs, rampe au cœur d’une formation rocheuse jusqu’à mettre la main sur le trésor. Son équipe a gagné ! Ils ne sont que deux. Leur cœur bat à l’unisson l’un de l’autre, de la même manière que leurs mains touchent du jazz sur le piano du curé. Une musique qui ne s’écrit pas. On l’improvise en écoutant l’autre. En laissant entrer dans cette France occupée le hasard d’une rencontre et l’impossibilité d’un adieu, Au Revoir les enfants fait scandale, crie une révolte sourde qui se décline par petites frappes a priori anodines, mais qui cache en elle l’amitié interdite entre un Catholique et un Juif. Tout passe par le regard d’enfant qui, seul, est capable de réajuster les perspectives : il faut le miroir pour décoder le nom inscrit sur le livre de Jean, de même que la lampe de poche pour parcourir, le soir, les pages érotiques de Shéhérazade. Apprendre à mieux regarder. Revenir à l’échelle d’un jeune garçon, adopter son point de vue. Lorsque Julien prend conscience de sa culpabilité, les yeux cessent de défier l’instant présent et se figent, ils se focalisent éternellement sur le passé, sur ces dernières heures où tout a filé si vite. Il s’est retourné vers son camarade. Lui a fait signe pour le couvrir de son regard protecteur. L’a condamné à mort sans le vouloir. Derrière cette tragédie intimiste s’active un régime qui prive l’enfant de son âge, le responsabilise trop jeune, tue le droit au sentiment et à l’insouciance. De ce sevrage terrible et traumatisant, Louis Malle tire une œuvre bouleversante sur la culpabilité individuelle face à l’Histoire, dont la retenue décuple la puissance symbolique et sensible.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2019
    Cette phrase banale - au revoir les enfants-, issue de la séquence finale, gardera désormais une autre connotation pour chacun d'entre nous. Mes trois petits-fils ont suivi sans broncher la rencontre de ces deux collégiens jusqu'au bout. Le nouveau collégien, est un peu différent, mais brillant en classe et en musique, celui que l'on craint d'abord, que l'on chambre puis que finalement l'on apprend à apprécier. En ces temps incertains, où l'antisémitisme tendrait à refleurir dans certains pays, ce film abouti, reste une référence et un moment éducatif pour les plus jeunes et un devoir de mémoire pour les autres! Sobre huis-clos, collant à l'ambiance historique, il met en scène tous les acteurs de l'époque: soldats réguliers, gestapistes, mouchards, collabos et résistants. Sans violence, l'intrigue dramatique se déroule dans le cocon de l'éducation catholique de la France d'avant-guerre. L'un des films les plus aboutis de Louis Malle, longtemps gardé dans le secret de sa mémoire.
    DVD3 - février 2019
    Daeriss W.
    Daeriss W.

    14 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2019
    Un film à voir et à revoir sans modération qui montre le mal de la délation mais aussi et d'une manière très humaine nous plonge dans cette atmosphère qui font du citoyen lambda le héros d'un jour. Merci à Louis Malle de nous avoir laissé ce chef d'oeuvre
    Mathéo Feray
    Mathéo Feray

    7 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2018
    Un classique du cinéma français qui dissimule, derrière des chamailleries d’enfants, les pires heures de l’occupation allemande. Louis Malle nous fait revivre l’angoisse et la paranoïa au sein d’un collège catholique d’obédience carmélite suite à l’accueil d’un élève juif, lequel tente désespérément d’échapper aux rafles. ‘’ Au revoir les enfants ‘’ évolue crescendo, passant peu à peu de l’insouciance à la terreur. L’histoire est admirablement menée par les jeunes acteurs, Gaspard Manesse en tête. Il est important de préciser que le réalisateur s’est grandement inspiré d’un épisode tragique de sa jeunesse pour écrire le scénario. A ce titre, le film ne peut être qualifié de complètement fictif, bien que tous ses personnages le soient. C’est davantage un exutoire dans lequel Malle tente de réparer une passivité d’adolescence, celle de n’avoir pu devenir un ami avec l’un de ses camarades juifs, déporté par la suite. En cela, le film insiste beaucoup sur les rapports que peuvent engendrer la défiance puis l’amitié. Pas d’excès. Pas de pathétisme à outrance. ‘’ Au revoir les enfants ‘’ se clôt sobrement. Quelques larmes, le sourire bienveillant d’un frère carme et une promesse : celle de se revoir bientôt.
    Housecoat
    Housecoat

    102 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2018
    C'est en s'inspirant de sa propre enfance que Louis Malle construisit une histoire hautement véridique et sincère avec Au revoir les enfants. Se contentant du juste minimum et en évitant tout écueil, Malle ne se concentre que sur les enfants spectateurs du climat répressif qui règne durant l'Occupation. Climat dont ils sont d'ailleurs eux aussi responsables pour des critères innocents mais similaires, comme si leur établissement était le microcosme d'une jeunesse aussi péniblement humaine que leur avenir. L'intelligence du réalisateur est de savoir garder sa trajectoire sans perdre de vue ce qui a été pour lui le plus important, pas la guerre mais les enfants. L'ambiance est glaciale mais le regard des garçons maintient une étincelle d'innocence au milieu des occasionnels relents de la répression. On a envie de croire à ce que rien ne se produise, et on y croit jusqu'à la fin qui nous rappelle quelle époque nous suivions. Prendre en flagrant le meurtre de l'innocence est une tâche extrêmement difficile, en être témoin aussi.
    Alain D.
    Alain D.

    493 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2018
    Un film devenu culte écrit, produit et mis en scène par Louis Malle. Ce film parfaitement réalisé mérite amplement ses multiples récompenses (7 Césars, Prix Louis Delluc, Lion d'Or à Venise ...). Son scénario nous délivre un drame émouvant avec une belle reconstitution de l'époque et des scènes fortes : la séquence du cinéma avec Charlie Chaplin, la scène du restaurant, les enfants au piano ...
    Si la mise en marche de l'histoire se révèle trop longue, on peut heureusement louer la qualité des comédiens avec les belles présences de François Négret (le jeune handicapé), de Francine Racette (La mére de Julien), de François Berléand (le père Michel)... Quant aux adolescents, ils sont étonnants de crédibilité avec un duo d'exception formé par Gaspard Manesse (Julien Quentin le dégourdi), et Raphael Fejtö (Jean Bonnet le surdoué).
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2018
    Film émouvant et dur. Historiquement très intéressant sur les internats de l’époque mais également un portrait sensible d’adolescents loin des considérations de la guerre, mais qui font face à la disparition brutale de leur naïveté d’enfants
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    265 abonnés 2 795 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2018
    L. Malle a l'intelligence de raconter ce récit vécu pendant la guerre 39/45 à travers le regard de l'enfance. le résultat procure des moments d'émotions absolus, un sentiment de pudeur, de regrets aussi. un drame poignant et marquant des années 80.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 novembre 2017
    Un film à propos de la religion, la guerre, l'antisémitisme, l'amitié, et la perte d'innocence. Quelque fois c'est ennuyeux et lent, mais c'est un film très important. Il nous montre les vraies vies des enfants, professeurs, prêtres, officiers et plus dans la Seconde Guerre mondiale ; comme les raids aériens et le traitement des Juifs par les Nazis.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 avril 2017
    Bon film beau et sensible. Triste et joyeux à la fois. Impeu long et ennuyant, juste impeu plus d'action et plus d'humour.
    Fondation
    Fondation

    6 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2017
    C'est assez rare les films dans lesquels les enfants jouent parfaitement bien et où les textes qu'ont leur fait dire sont crédibles dans la bouche d'enfants. Et bien là, c'est un sans faute.
    Ce film rentre facilement dans le top 10 des films qui m'ont le plus touchés.
    Ce film est sobre, triste, magnifique.
    DamienEscienca B.
    DamienEscienca B.

    2 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2017
    Bouleversant... Un des rares films qui m'a ému aux larmes... Très forte émotion car ma grand-Mère était une juste, et je comprends mieux après ce film ce qu'a pu être cette terrible période...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Avant de voir le film, Au Revoir Les Enfants, j’avais su qu’il est un film que je penserais pour jours. Le film, par réalisateur Louis Malle, est un chef-d’œuvre, avec les émotions, les personnages intéressants, et les chocs. L’intrigue suit l’amitié entre deux enfants, Jean Kippelstein (Raphael Fejtö), un juif, et Julien Quentin (Gaspard Manesse), un catholique, durant la deuxième Guerre Mondiale. L’amitié montre une belle connection entre les deux enfants laquelle l’auteur montre est universel.
    Premier, le film est excellent parce que la musique était magnificente. La musique seulement communiquait les émotions des personnages. Si les personnages seraient triste, la musique changerait triste pour créer un ambiance approprié pour la scène.
    Aussi, l’audience peut sentir les émotions dans le film parce que les acteurs est très doué. Les parties tristes spécifiquement est les scènes dans lesquelles Bonnet a besoin de partir la pensionnat avec les soldats ou quand Julien s’a méfié que Joseph (François Négret) est un traître parce qu’il trahissait l’école. Il est en colère - et l’audience il sait.
    Le scénario n'a pas ces émotions essentielles comme le film. Je l’aime plus que le scénario parce qu’il a la musique et les visages des personnages pour compléter l’ambiance différents. Aussi, avec les costumes, le film revit les temps historiques. Il y a les tenues pour les enfants, les soldats, et les pères. Les costumes montre une bonne représentation de la période de la guerre pour l’audience. Cependant le film ait les positifs, le scénario est aussi bon pour l’audience. Le cadre est réalisé dans le film, mais le scénario n’a que les descriptions pour l’imagination d’audience.
    En général, j’aime le film plus de le scénario, et je le recommanderai. J’avais adoré le film, laquelle je donne les 5/5 étoiles pour les.
    Stephenballade
    Stephenballade

    354 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Un grand classique du cinéma français au succès retentissant malgré la gravité de son sujet. Le scénario : une pure fiction ? Oui et non, car le réalisateur Louis Malle s’est inspiré d’un fait réel qu’il a lui-même vécu quand il était enfant et qui l’a profondément marqué, pour ne pas dire durablement choqué. C’est donc avec une immense sobriété teintée d'une sourde douleur qu’il présente une histoire que beaucoup de monde a salué comme un seul homme, mis à part une poignée d’internautes que je trouve bien difficiles. Je leur accorde cependant le fait que suivre le quotidien d’un pensionnat catholique puisse être un peu rébarbatif, voire chiant : entre les jeux de récréation, les chamailleries et les coups bas entre élèves, l’agitation bruyante du dortoir, les défis envers les interdits, et j’en passe… Cependant, ça nous permet de constater qu’à l’époque, on était capable de s’amuser avec pas grand-chose ! Cela dit, tout cela sert de tremplin à la chute de l’histoire qui, sans connaître le fait réel de base et sans avoir jamais vu ce film, ne manquera pas de provoquer une vive émotion chez le spectateur. Certes on devine très rapidement comment cela va se finir, mais pour quiconque n’ayant jamais eu l’occasion de découvrir ce film, on se prend à espérer jusqu’à la claque qui pourrait s’avérer monumentale de par l’ampleur de la chute. Poussé jusque dans ses moindres détails, le souci de crédibilité fait de "Au revoir les enfants" une œuvre authentique menée avec la plus grande simplicité, dans un triptyque décors-costumes-accessoires qui nous plonge sans aucune difficulté au cœur des années 40. Julien Quentin et Jean Bonnet sont interprétés par deux jeunes comédiens qui font là leur première apparition à l’écran. Ainsi nous les voyons évoluer dans un environnement où les gamins en culottes courtes expriment toute leur méchanceté, et si la guerre n’est dans un premier temps jamais évoquée, nous comprenons vite l’époque à laquelle se passe l’histoire et l’appartenance religieuse de Jean Bonnet, sans que jamais (et c'est là le plus fort) Louis Malle ne révèle nommément quoi que ce soit, comme pour laisser le spectateur découvrir les choses en même temps que les protagonistes, ou presque. Ainsi nous nous rendons compte que même dans ce milieu très fermé qu’est un collège catholique, le marché noir existe pour tenter de survivre aussi bien que possible dans un pays dévasté par la guerre et… occupé. Et ce malgré l’encadrement bienveillant des moines parmi lesquels on reconnaîtra François Berléand. Si, si. C’est qu’il fait un curé très convaincant, le bougre ! Et bien qu’il ne fasse que de rares apparitions, on sent toute la gentillesse et la dévotion de son personnage. Comme quelqu’un de totalement impliqué, en fait. A travers lui, mais aussi à travers le Père Jean, on sent que Louis Malle témoigne une admiration sans faille et une éternelle reconnaissance envers les ecclésiastiques (sauf peut-être l'infirmière...). D’ailleurs son film n’est pas exempt de partis pris, puisqu’il en profite même pour égratigner au passage la milice française. C’est donc avec une certaine compassion que nous suivons ces deux gamins, dont le jeu d’acteur s’étale en toute liberté, sans musique, ou presque. La réalisation et le montage rendent la narration incroyablement fluide, et c’est avec surprise que nous parvenons au bout des 103 minutes de cette chronique, pourtant menée à un rythme très lent. Enfin, la force de ce long métrage réside aussi en la photographie, constituée par des cadrages de Louis Malle de toute beauté. Une œuvre utile pour ne pas oublier, pour bien garder en mémoire que personne n’a été épargné.
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