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    Les Séminaristes
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    mat niro
    mat niro

    294 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 novembre 2021
    Même s'il possède d'indéniables qualités, que ce film est austère! Tourné en noir et blanc, ce récit aux allures de roman d'espionnage met en avant le côté esthétique au détriment du scénario. Il ne se passe pas grand chose et l'histoire ne s'emballe que dans la dernière demi-heure. Un ensemble soporifique.
    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juillet 2021
    Très beau visuellement, très beau travail sur le son, la tension est palpable en permanence. Par contre assez difficile à entrer dedans et on a un peu de mal à mesurer le danger, la pression exercée, sans une connaissance historique du pays et notamment du rôle et de la création du Pacem in Terris.
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    26 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2021
    Ce film est mon coup de cœur. Marqué d'une beauté plastique majeure (photographie, visage des acteurs à peine sortis de l'adolescence, noir et blanc sublime...) et d'un jeun d'acteurs extrêmement fort et maîtrisé, c'est une pépite que je recommande par son souffle universel. La scène se situe dans un petit séminaire tchèque mais la portée du propos concerne toute forme de résistance à l'oppression. C'est aussi fort que le polonais Ada dont le format de l'image et l'usage du noir et blanc est proche. A voir vraiment.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    46 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2021
    vu et avis le 20210615

    Je n'ai pas réussi à m'intéresser au fillm

    Esthétiquement, le film est assez joli. En particulier il y a de nombreux plans verticaux qui sont très réussis. Par exemple, lorsque les séminaristes jouent au foot dans une cour avec leur soutane, la vue verticale des échanges donne un effet très réussi, les mouvements des aubes. J'ai bien aimé aussi la table filmée à la verticale avec le (pain de viande ?) coupé vu du haut et les draps en train de sécher.

    Malheureusement, l'oppression du partit envers les catholiques tchèques, je n'ai pas réussi à m'y intéresser. J'ai surement eu tord, j'aurais surement du le comprendre plus tôt, mais j'ai du mettre les 3/4 du film pour comprendre ce qu'est cette histoire de Pacem in Terris.

    Je pense qu'il y a un souci avec la scène d'ouverture, la voiture sous le pont. Je crois qu'il y a ensuite un carton "143 jours plus tôt". Durant le film, on voit cette scène revenir au milieu. Ce qui signifie que tout le début jusqu'à ce qu'on revoit la scène du pont est avant cette scène, durant ces 143 jours. Hors, cette scène explique un chantage. Pour moi, durant ces 143 jours, j'ai l'impression que le chantage opère déjà alors que l'évènement qui permet le chantage n'a pas encore eu lieu. Probablement que j'ai confondu divers personnes dans le film et qu'il n'y a en effet un chantage que après.

    Globalement, n'ayant pas compris Pacem in Terris, l'histoire du chantage, je suis passé à côté d'une grande part de la dramaturgie du film et il n'est pas si étonnant que je n'ai pas réussi à m'y intéresser.

    A noter dans les remerciements Christian Mungiu.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    304 abonnés 1 695 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2021
    En Tchécoslovaquie au début des années 1980, le régime communiste musèle l’église. Deux jeunes séminaristes devront choisir entre la soumission, ou une fidélité à leurs convictions qui pourrait leur coûter la vie.

    C'est une réalisation de Ivan Ostrochovský. Il a écrit le scénario avec Marek Leščák et Rebecca Lenkiewicz (Colette)

    J'étais curieux de voir l'impact du régime communiste sur l'Eglise. Un sujet sur lequel je ne m'étais encore jamais penché. Finalement, le résultat est un peu moyen.

    Le concept en soit est intéressant. Voir les différents moyen mis en place par le gouvernement communiste afin de contrôler les pensées cléricales. Il faut savoir que nous sommes en pleine guerre froide, il y a donc une volonté d'imposer l'idéologie à tous. On le sait, le fonctionnement de l'Église, n'est pas celui de la population. Les méthodes ne sont donc pas les mêmes.

    On va voir donc comment en Tchécoslovaquie, a été mis en place le Pacem in Terris, une organisation procommuniste implantée dans les différentes entités de l'Eglise. On pourra observer les réactions des membres cléricales, certains vont dans le sens, et d'autres vont résister en secret, avec l'appui du Vatican.

    Vous pouvez mêler à cela les diverses manipulations du StB, service de sécurité du régime communiste tchécoslovaque et courroie de transmission au KGB soviétique. Tous ces points sont plutôt intéressants à observer. C'est un zoom historique peu connu.

    Par contre, c'est sur la forme que j'ai eu plus de mal. On est dans un film extrêmement lent. De plus, je n'ai pas accroché avec l'application de tout cela sur le récit. Les notions me plaisent, mais l'histoire ne m'a pas passionné. Malheureusement, on a des personnages peu attachants et je ne ressentais pas leur émotion face aux différents dilemmes. Le style noir et blanc en 4/3 est un hommage aux vieux films tchèques.
    Ginere
    Ginere

    2 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2021
    Un film qui doit laisser beaucoup de spectateurs sur le bord du chemin ! Certes le noir et blanc est très beau, la musique parfaite mais comme il est difficile de rentrer dans le sujet quand, comme moi, on ne connait pas la Tchécoslovaquie de cette époque. J'en veux pour preuve les images de ce congrès dont on ne comprend que tard dans le film à quoi il correspond.
    Et il reste un malaise sur la façon dont sont présentés les personnages, notamment une certaine complaisance envers l'officier de la police secrète qui est un vrai manipulateur avec du sang sur les mains.
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2021
    Juraj et Michal, qui se destinent à la prêtrise, débarquent un beau matin de leur province à la faculté théologique de Bratislava pour parfaire leur formation. Tout les impressionne : la majesté des lieux, l’atmosphère de ferveur qui y règne, la qualité de leur enseignement, la vie en collectivité dans le partage d’une même vocation. Mais nous sommes dans la Tchécoslovaquie communiste du début des années 1980 où le régime cherche à museler l’Église considérée comme un dangereux foyer de contestation.
    Émanation du gouvernement, l’organisation cléricale « Pacem in Terris » tente d’obtenir une « normalisation » de l’institution et la collaboration de sa hiérarchie, quitte à utiliser la terreur comme cette voiture qui s’enfonce dans la nuit. Du coffre est extirpé un corps, abandonné sans vie sur le bord de la route …on apprendra qu’il s’agit du père Coufar, un de ces prêtres qui résistent…Sur Radio Libre Europe, le Vatican dénonce ces disparitions de prêtres qui ont refusé de collaborer…Ceux qui ne veulent pas se soumettre et cherchent à préserver une spiritualité authentique ont créé une église clandestine. Ils se réunissent en secret pour ordonner des prêtres et partager des lectures interdites…
    On se perd vite entre ces religieux qui cherchent l’authenticité et ceux sur lesquels le pouvoir exerce une emprise sur l’exercice même de leur sacerdoce…le style même d’Ivan Ostrochosky , un mode d’écriture qui laisse des béances désarçonne… son film se fait parfois hermétique et opaque, refusant au spectateur tout élément de contexte et rendant parfois difficile l’accès à l’histoire et à ses complexités. Cela m’a personnellement gêné.
    Reste un quasi-thriller d’espionnage, austère et inquiétant, Avec son noir et blanc, son format en 4/3 et ses cadres très léchés, le film sans rappeler le très beau Ida du Polonais Pawel Pawlikowski, avec lequel il partage la même coscénariste, quitte à être parfois un peu trop prisonnier de son esthétique, et de forcer sur certains effets (plongées trop répétées dans la cour du séminaire…)
    Yves G.
    Yves G.

    1 278 abonnés 3 288 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 juin 2021
    Dans la Tchécoslovaquie des années 80, l’Église catholique est divisée. Une partie d’entre elle a dû accepter de se placer sous la férule du régime communiste pour continuer à former ses prêtres, à les ordonner et à leur confier une paroisse avec l’autorisation d’y dire la messe ; une autre a au contraire refusé cette compromission et est entrée dans la clandestinité. C’est dans ce contexte troublé que Juraj et Michal entrent au séminaire de Bratislava. Très vite, comme leurs aînés, ils devront effectuer des choix cornéliens qui mettront en péril leur foi, leur amitié sinon leur vie.

    "Les Séminaristes" est une production slovaque distribuée en France par l’ARP pour des motifs qui défient le bon sens. On voyait mal a priori, alors que, dit-on, des dizaines sinon des centaines de films attendent en vain une date de sortie, comment les spectateurs seraient attirés en foule par ce film en noir et blanc au sujet plombant. On le voit encore plus mal quatre-vingt minutes plus tard, une fois sorti d’une salle quasi-déserte (cinq spectateurs au total).

    Certes, au-delà de la question purement historique de la subordination du clergé catholique au régime communiste tchécoslovaque, "Les Séminaristes" tangente un sujet universel : la disposition chez l’homme à accepter de compromettre ses valeurs. Mais il le traite avec des effets de style trop encombrants : un son saturé, des cadrages millimétrés, des noirs et blancs très travaillés, un scénario qui multiplie les ellipses et les flashbacks au risque de ne plus rien comprendre (merci à mon intelligente voisine d’avoir éclairé ma lanterne). Même bien disposé à l’égard du cinéma slovaque, même curieux de l’histoire du communisme, le spectateur ne pourra qu’être déboussolé par le manque de contextualisation et écrasé par ce trop-plein de formalisme.
    Michel C.
    Michel C.

    233 abonnés 1 371 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 juin 2021
    Le choix du Noir & Blanc s'impose. Film dramatique intense d'un pays (Tchéquie) balloté par des idéologies d'un autre temps ( pourtant pas si lointain) inspirées du grand voisin, qui laissent très peu de place à des ambitions religieuses... Le tout lent et compliqué....!!**
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 272 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2021
    Soulignons d'abord la majesté du noir et blanc, de la musique avec des moments solennels et d'autres plus subtils...Pour en revenir au film, il est délicat politiquement, et n'aurait pu sortir à l'affiche au temps du parti communiste...Il dénonce l'emprise du parti sur l'église, le parti faisant disparaitre des prêtres et harcelant des séminaristes réfractaires à son hégémonie.....C'est glaçant et même effrayant pour le quidam, qui se dit que des forces supérieures manipulent la société. On peut se féliciter de vivre en France, démocratie assez exemplaire où toutes les opinions sont libres et permises...Pauvre Tchéquie, pauvres citoyens et au fond vive la liberté, politique ou religieuse....Voir ce film complexe peut faire réfléchir aux différentes formes de pouvoir, c'est donc un film que je conseille, mais sans insister toutefois, en raison d'une certaine froideur de la mis en scène, du jeu d'acteurs .....
    remyll
    remyll

    150 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2021
    Dans la forme, le film n'est pas mauvais: l'esthétique choisie d'un noir et Blanc expressif est même souvent assez réussie. L'atmosphère pesante, oppressante auprès de jeunes gens qui ont décidé de consacrer leur vie à Dieu, et non au communisme tout puissant à l'époque, est très bien retranscrite.
    Mais cela s'arrête là.
    Dans le fond le film est creux comme les abysses.

    L'acteur roumain Vlad Ivanov - qu'on avait bien aimé dans LES SIFFLEURS avec son coté " je ne souris qu'un fois par an : c'est quand je reçois une gifle" arrive ici à son apogée. Campé du mauvais rôle pour incarner la police politique tchèque souhaitant mettre à bas la communauté religieuse de séminaristes, le scenario ne lui donne pourtant à prononcer que des répliques bien convenues.
    Le film est court (1h20) avec peu de suspens.
    Peu d'intérêt sauf pour ceux qui aiment le graphisme et ....le noir & blanc.
    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2021
    Le noir est blanc très travaillé des Séminaristes, le deuxième long-métrage du slovaque Ivan Ostrochovsky, après Koza, remplit parfaitement sa fonction atmosphérique dans l'obscurité totalitaire de la Tchécoslovaquie du début des années 80. Sur ce plan, le film n'a rien à envier à l'imagerie du Cold War de Pawlikowski. La comparaison qui vaut aussi pour la maîtrise des ellipses, s'arrête là, tant ces Séminaristes jouent une partition austère et glacée, renforcée par une mise en scène claustrophobe. Le cinéaste qui vient à l'esprit est bien évidemment Bresson, avec cette interprétation presque neutre, synonyme de peur épidermique pour des personnages, les jeunes séminaristes, qui ont le choix de leur dévotion, soit à une Église qui collabore avec le régime, soit à celle, dissidente, qui prône la résistance; appuyée en sous-main par le Vatican. Le sujet est passionnant et le traitement original, avec une ambiance proche du cinéma expressionniste, voire d'un film d'horreur. Mais le scénario a choisi de limiter l'accès du spectateur à l'information, privilégiant le silence à des dialogues explicatifs. Cette posture prend le risque de laisser une grande partie du public à quai, le rôle de certains protagonistes et plusieurs événements semblant parfois opaques. Cela donne un aspect par trop "artistique" au film, au détriment d'une émotion que l'on aimerait éprouver davantage en comprenant tous les tenants et aboutissants. Quant à la durée, à peine 80 minutes, elle donne également l'impression que tout n'a pas été dit.
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