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Synopsis
En Tchécoslovaquie au début des années 1980, le régime communiste musèle l’église. Deux jeunes séminaristes devront choisir entre la soumission à la police secrète, ou une fidélité à leurs convictions qui pourrait leur coûter la vie.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Le noir est blanc très travaillé des Séminaristes, le deuxième long-métrage du slovaque Ivan Ostrochovsky, après Koza, remplit parfaitement sa fonction atmosphérique dans l'obscurité totalitaire de la Tchécoslovaquie du début des années 80. Sur ce plan, le film n'a rien à envier à l'imagerie du Cold War de Pawlikowski. La comparaison qui vaut aussi pour la maîtrise des ellipses, s'arrête là, tant ces Séminaristes jouent une ...
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remyll
123 abonnés
347 critiques
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2,0
Publiée le 4 juin 2021
Dans la forme, le film n'est pas mauvais: l'esthétique choisie d'un noir et Blanc expressif est même souvent assez réussie. L'atmosphère pesante, oppressante auprès de jeunes gens qui ont décidé de consacrer leur vie à Dieu, et non au communisme tout puissant à l'époque, est très bien retranscrite.
Mais cela s'arrête là.
Dans le fond le film est creux comme les abysses.
L'acteur roumain Vlad Ivanov - qu'on avait bien aimé dans LES ...
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Jmartine
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629 critiques
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3,0
Publiée le 7 juin 2021
Juraj et Michal, qui se destinent à la prêtrise, débarquent un beau matin de leur province à la faculté théologique de Bratislava pour parfaire leur formation. Tout les impressionne : la majesté des lieux, l’atmosphère de ferveur qui y règne, la qualité de leur enseignement, la vie en collectivité dans le partage d’une même vocation. Mais nous sommes dans la Tchécoslovaquie communiste du début des années 1980 où le régime ...
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btravis1
91 abonnés
529 critiques
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3,0
Publiée le 26 juillet 2021
Très beau visuellement, très beau travail sur le son, la tension est palpable en permanence. Par contre assez difficile à entrer dedans et on a un peu de mal à mesurer le danger, la pression exercée, sans une connaissance historique du pays et notamment du rôle et de la création du Pacem in Terris.
Dès 1948, quand le parti communiste prend le pouvoir en Tchécoslovaquie, la police secrète persécute tous les prêtres s’opposant aux nouvelles règles imposées par le gouvernement. Afin de contrôler et de manipuler l’Eglise, le gouvernement crée Pacem in Terris, une organisation cléricale collaborationniste qu’il implante dans toutes les structures cléricales du pays. En réaction, une Eglise clandestine est créée : des prêtres sont ordonnés en sec
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Note d’intention
Ivan Ostrochovský souhaitait raconter une histoire au temps du régime totalitaire communiste, à une époque où les hommes étaient victimes de manipulation : « Beaucoup feignaient d’approuver ce régime afin de se rendre invisibles, donc invulnérables. Les autres, qui résistaient, risquaient de se retrouver en conflit avec un pouvoir qui utilisait l’intimidation et la paranoïa pour contrôler et étouffer le libre arbitre de chacun ». Bien que ce réci
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Un sujet tabou
Avec Les Séminaristes, Ivan Ostrochovský s’attaque à un sujet tabou : la collaboration entre l’Église catholique et le parti communiste. Pour aborder le thème du conflit moral, il a décidé de prendre une école de théologie comme contexte : « c’est un lieu où ce conflit prend une intensité extrême. L’essentiel de la société a collaboré avec le régime, c’est un peu facile de critiquer l’Église catholique. Mais l’histoire de cette Église est édifian
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7 Secrets de tournage
Infos techniques
Nationalités Slovaquie,
Irlande,
République tchèque,
Roumanie