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    Au coeur du bois
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    17 critiques spectateurs

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    Audrey L
    Audrey L

    549 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2021
    Une panne d'électricité a annulé notre séance de House of Gucci au multiplexe, on s'est donc pointées comme des fleurs au cinéma d'Art et Essais, l'une disant "Oh super ils passent Au cœur du bois, je voulais le voir !" et l'autre (devinez qui) disant "Oh chouette !" en pensant à un joli documentaire sur les animaux de la forêt... En réalité, les cerfs et les écureuils attendront, Au cœur du bois s'intéresse à d'autres habitants du bois de Boulogne : les prostitué(e)s. Ce documentaire prend le parti d'interroger les travailleurs et travailleuses du sexe qui habitent dans des vans et ont vu leur profession évoluer en fonction des gouvernements, des lois, des changements d'habitudes des clients, de la police... On s'attache très vite à chaque personne interviewée, on écoute des parcours de vie très durs (regard de la famille, rejet, incompréhension, violence et jugement...), mais on découvre aussi des coulisses que l'on ignorait ("les proxénètes pour les travailleuses françaises, c'est obsolète !", "Bien sûr que l'on paye nos impôts, mais on n'a pas la Sécu !", ou encore toutes les pratiques humiliantes de la police pour empêcher les passes... Et nous de tomber des nues). On ne compte pas le nombre de fois où l'on a ouverts grand les oreilles, pour mieux écouter "le travesti au parapluie", "la dame à la fourrure", "la dame âgée au sac à main rouge", "le travesti qui a trouvé l'amour avec une autre travailleuse du bois",... Vie privée, vie avec "les filles", déroulement des passes, contraventions, contribution à la vie active sociétale, évolution du métier, tout est abordé, avec le plus grand respect et sans jamais être condescendant, ce que l'on a adoré. Le format court (1h25) permet au film d'être incisif, de distiller ses images paisibles du bois qui accompagnent les témoignages tout en finesse et vérité de ces misses, trans et messieurs. Au cœur des bois a été une très belle surprise, un coup du sort qui nous donnerait presque envie d'écrire des remerciements à EDF. On remerciera d'abord ces passionnantes travailleuses qui ont pris du temps pour nous faire partager leur expérience, avec un (très) fort capital sympathie.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2021
    Des témoignages intéressants de prostitué(e)s du bois de Boulogne dont on voit par ailleurs de belles images à toutes saisons. Quelques femmes, beaucoup de transsexuelles, beaucoup de personnes d’origine étrangère. Un metier dont on perçoit par bribes la difficulté mais aussi le profond esprit de liberté. Et un film qui évoque l’épineuse question de la pénalisation des clients.
    Traitdunion
    Traitdunion

    7 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2021
    Claus Drexel, réalisateur des marges (César du Meilleur Film Documentaire avec "America") pose un regard juste, sensible (porté par la photo enchantée de Sylvain Leser) sur les hôtes transgenres du Bois de Boulogne. Samantha, Isidro, Geneviève, Judith, Luciana... racontent avec malice et sincérité l'entraide, les dangers, le regard des autres (et nos petites lâchetés), leurs parcours, et leurs rêves d'avenir...
    "Au Coeur du Bois" est un bijou d'humanité
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    Le documentariste Claus Drexel avait réalisé en 2014 le formidable "Au bord du monde" en partant à la rencontre de quelques clochards parisiens particulièrement marginalisés. Après un détour par l'Amérique de Trump ("America"), il s'était frotté sans guère de succès à la fiction en faisant endosser à Catherine Frot les hardes d'une SDF ("Sous les étoiles de Paris"). Il revient à raison au documentaire en fouillant le bois de Boulogne et les prostitué.e.s qui y travaillent.

    Il en filme une douzaine en longs plans fixes, les unes après les autres, à l'intérieur de leurs combis ou en extérieur, assises sur un pliant, debout près d'un arbre. Son documentaire n'a pas vocation à s'ériger (si j'ose dire) en précis de sociologie ; mais il montre la diversité des parcours. On voit des Françaises et beaucoup d'étrangères (avec une prépondérance de Latino-Américaines, brésiliennes ou péruviennes), des jeunes et des moins jeunes voire des plus jeunes du tout qui évoquent les années Giscard (!), des travesties et des transsexuelles, des Bac +3 et des Bac -3.

    Les prostituées font toujours bonne figure même quand elles racontent des épisodes douloureux ; mais l'impression qui domine est la violence de leur métier et des conditions dans lesquelles elles l'exercent. "Au cœur du bois" prend volontiers un ton politique en pointant du doigt l'arsenal abolitionniste et notamment la pénalisation des clients qui, nous dit-il, loin de mettre un terme à la prostitution, a rendu plus précaire et plus périlleuse la situation des prostituées interviewées.

    Et c'est là qu'il faut dénoncer le hiatus qui rend le film bancal. À côté du tableau sociologique riche d'enseignements, à côté de la dénonciation politique, à laquelle on adhère ou pas, "Au cœur du bois" joue, dans son titre, dans son affiche, dans ses images sur un troisième registre qui ne colle pas : celui de la poésie élégiaque d'une forêt merveilleuse voire fantastique, illuminée de couleurs artificielles, le jour et la nuit. Cette poésie déplacée ne fait pas bon ménage avec le sujet du film.
    BenD
    BenD

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2021
    Un film a aller voir, qui en se concentrant sur le bois de Boulogne et quelques unes de ses travailleuses du sexe, raconte avec justesse les situations qui s'y retrouvent.
    Assez unique dans son traitement centré autour du lieu.
    Magnifique photographie de jour mais surtout des images de nuit exceptionnelles, tant dans la composition statique que dans le choix des situations dynamiques montrées.
    Ufuk K
    Ufuk K

    465 abonnés 1 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2021
    " Au coeur du bois" bien reçu par la critique est un documentaire attrayant. En effet à travers les portraits de ses prostituées (en majorité des transsexuels) le réalisateur Claus Drexel nous propose des anecdotes drôle, explicite, trash, sans détour et émouvante du parcours de ses travailleuses du sexe et ce qui les a amenées à travailler au cœur du Bois de Boulogne dans un documentaire réaliste et plein de bons sentiments.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    149 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2021
    Il y a trois ans Claus Drexel m'enchantait avec un documentaire magistral sur l'Amerique de Trump, America, cette fois il va moins loin, il emprunte les boulevards maréchaux pour nous emmener au Bois De Boulogne à la rencontre de ses habitantes, nocturnes ou diurnes, à pied ou en camionnette. Le procédé est simple, des interviews entrecoupées d'images superbes de ce haut lieu de la prostitution parisienne qui est avant tout une belle forêt, particulièrement quand elle revêt son habit automnal. Comme à son habitude le cinéaste pose un regard tendre sur ses protagonistes qui devant sa bienveillance n'hésite pas à révéler une partie de leurs âmes. Un joli film jamais scabreux sur un métier très dur que la grande majorité a choisi.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 178 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    Claus Drexel met en lumière des hommes et des femmes qui exercent celui que l’on surnomme « le plus vieux métier du monde », la prostitution. Le RDV est donné, il a planté sa caméra au beau milieu du Bois de Boulogne, dans le XVIème arrondissement de Paris. Oubliez tous les reportages racoleurs que vous avez déjà pu voir sur le sujet à la télévision, ici il n’en sera rien. Le réalisateur est un habitué, il avait déjà magnifié et sublimé ses rencontres avec des sans-abris à travers son documentaire Au bord du monde (2014).

    Au cœur du bois (2021) donne la parole à celles et ceux que l’on ne voit pas, que la société veut cacher à tout prix, obligé de se tapir dans les sous-bois, attendant leurs prochain client (employés, chômeurs, personnalités du showbiz, hommes politiques, stars de la télévision ou footballeurs). Il n’y a pas de profil type qui viendrait fréquenter une travailleuse du sexe, elles l’affirment toutes face caméra, leurs clients viennent de tous les milieux et de tous les horizons.

    Elles se livrent face caméra sans fausse pudeur, de façon anonyme ou pas, elles se livrent sur leurs parcours, parfois cabossés ou semés d’embuches. Des portraits passionnants et touchants pour certains, qui ont bien souvent plus de choses à dire qu’on ne le pense. Prostitués trans, hétérosexuelles ou homosexuels, il y en a pour tous les goûts, des jeunes ou des plus expérimentées (pour ne pas dire que certaines ont l’âge de votre grand-mère). Elles n’ont pas leur langue dans la poche (sans mauvais jeu de mot) et assume pleinement ce qu’elles sont devenues, ce qu’elles ont choisis d’être. Certaines d’entre-elles font ce métier depuis des années, d’autres plus récemment mais ne reviendraient pas en arrière si elles le pouvaient. Certaines le font pour l’appât du gain, d’autres pour le sexe (« j’aime la b!te » dixit un jeune homo).

    Julietta, Kimberley, Luciana, Mélina, Geneviève, Isidro, Judith, Lydia, Prya, Raquel, Yoanni, Samantha et bien d’autres se livrent sans fard sur leurs conditions de vie, parfois pas facile (entre la précarité et l’absence de protection sociale) et sur les rares mauvaises rencontres qu’elles ont pu faire. Ces hommes et ces femmes viennent de France et d’ailleurs et ne font plus qu’un avec leur environnement, fait de brics et de brocs (cabanes dans les bois ou camionnettes aux couleurs flashy pour l’une et spotlights pour l’autre).

    Le réalisateur nous offre un très beau documentaire, sublimé par de très beaux plans du Bois de Boulogne qu’il a filmé au long cours, au fil des 4 saisons. Un sujet très intéressant qui méritait ce regard bienveillant, loin des images racoleuses que peut renvoyer la télévision.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Yetcha
    Yetcha

    745 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 février 2024
    Encore un superbe documentaire de Drexel qui sait, à chaque fois, saisir le naturel et la véracité des conditions des gens qu'on ne voient pas ou qu'on ne veut pas voir. On est touché par ces témoignages sincères et les conditions de vie de plus en plus difficiles et dangeureuses de ces travailleuses du sexe. Un docu très intéressant qui ne présente qu'un ecueil selon moi, n'aborder que les transexuels.
    Philippe2312
    Philippe2312

    4 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Tres bon documentaire qui porte un regard sans fard, avec tendresse, sur la prostitution dans le bois de Boulogne.
    Je vous le conseille et otez tout à priori sur ce sujet !
    Vincent Tual
    Vincent Tual

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2021
    La beauté d'un conte contemporain, la finesse d'une image magnifiée, la sensibilité des personnes révélées pour nous par Claus Drexel, m'ont fait passer un moment merveilleux.
    Je vous conseille ce film.
    La réflexion sur les "femmes de gauche" qui ont mené à la pénalisation du client et, de fait, à la précarisation des travailleu.r.ses du sexe, apportent une perspective politique intéressante sur notre société.
    J'aurais, sans doute, aimé que le réalisateur nous guide plus sur son point de vue, mais les images de Sylvain Leser, nous invitent à la poésie d'un quotidien bouleversant.
    A voir, donc
    Brol le chat
    Brol le chat

    8 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 juin 2022
    Reportage amélioré, tous les protagonistes apparaissent assis face caméra, à bonne distance. Les récits de prostitution contrastent avec les images léchées de nature et la systématique de la mise en scène finit par lasser.
    Anna Lemée
    Anna Lemée

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 octobre 2021
    A voir si vous aimez les plans fixes vides de sens. Autant thématiquement que cinématographiquement, ce film fait d'un sujet passionnant sur les personnes les plus stigmatisées de notre société un zoo. Les travailleuses du sexe transgenre, leurs difficultés et les problèmes systémiques qu'elles subissent ne sont aucunement mis en valeur par le réalisateur.
    En résumé, ce film est une insulte à son sujet.
    LaVieLaVraie
    LaVieLaVraie

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2023
    Ce film est constitué d'une série d'interviews de prostituées du célèbre parc parisien. Les personnages sont chouettes et parlent de leur métier d'une façon inattendue. Leurs témoignages sont tour à tour touchants voire drôles, ce qui est assez inattendu. Si les plans sont esthétiquement soignés, souvent de face sur une chaise dans la nature, ils sont montés à intervalles réguliers avec plans larges eux aussi soignés sur les véhicule, le bois, le paysage, de façon récurrente. Ce style éculé dessert l'ensemble et alourdit le rythme d'un film qui brille pourtant par le choix de ses personnages.
    Varance Landuzière
    Varance Landuzière

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 décembre 2021
    Lundi 13 décembre, au cinéma #Lux à #Caen, projection du film #AuCœurduBois, suivie d'une rencontre-débat avec #ClausDrexel le réalisateur de ce superbe documentaire . Un film sur les dames du bois de Boulogne à Paris, mon Paris mon beau Paris où je suis née ou j'ai eu la chance de vivre. J'adore ce lieu le jour, mais je ne l'avais jamais vu aussi beau grâce aux yeux de Claus Drexel, les images des arbres, l'ambiance, les couleurs au fil des saisons ne peuvent que vous enchanter , un instant intense où l'on découvre les Dames du Bois , filmées avec poésie, tendresse , bienveillance, attention.Il a su rendre beau ce monde qui pourrait sembler être glauque, face caméra des fées parlent de leur vie dans ce lieu magique, des elfes, des femmes d'hier et d'aujourd'hui qui offrent leurs services sexuelles aux hommes de passage. Elles savent mettre les limites entre leur vie privée et leur métier , être une prostituée en 2021 n'est pas être une prostituée dans les années 70-80, leur route, leur chemin, leur don de ne pas parler mais de dire, dire est essentiel, elles nous livrent des tranches de vie de leur vie .Le réalisateur a traité le sujet avec untel respect, une écoute intense, des prénoms de femmes, des images, belles si belles, des femmes qui se métamorphosent dans un lieu où les gens sages n'oseraient pas aller.Je vous conseille vivement ce film, n'ayez pas peur de faire des kilomètres pour le voir, on pleure, on rit , on sourit , on est séduit par la beauté des images, des échanges. Le film est sorti le 5 décembre 2021 courez vite au cinéma pour le voir , merci de tout mon cœur à Claus Drexel, j'ai découvert un monde que je ne connaissais pas . Comme il est doux pendant cette période de pandémie qui dure de voir un beau film sur un sujet grave. Courage à toutes ces dames à qui j'envoie ma tendresse . ©VaranceLanduzière 2021
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