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QuelquesFilms.fr
239 abonnés
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2,5
Publiée le 6 décembre 2022
Il y a une audace et une inspiration louables dans ce traitement du thème du cannibalisme : une tentative d’aborder la violence par la douceur, de chercher la grâce à travers le gore. Les deux acteurs principaux, Taylor Russell et Timothée Chalamet, donnent leur meilleur dans ce registre inconfortable. Mais le scénario, souvent trop explicite, manque de mystère, de subtilité et de profondeur. Le mariage des genres – mélodrame et horreur –, sans être indigne, accouche d’une forme de romantisme cannibale assez légère et d’un message attendu sur la différence. Côté road-trip, même constat moyennement enthousiaste : le film offre une plongée honnête – quoique longuette – dans l’Amérique rurale, mais sans atteindre de sommet ni apporter de regard vraiment nouveau.
Un Road trip amoureux avec de jolies images , une romance "particulière" car SPOILER ......... une histoire de cannibalisme qui sort de nul part , et qui n'a aucune utilité au scénario car le personnage principale se retrouve dans la même situation au début du film et à la fin.. ce n'est pas un mauvais film mais je l'ai trouvé long et sans intérêt. Cependant ça plaira aux groupies de Chalamet car des plans en mode viril / bad boy y'en a à la pelle mais malheureusement ça ne fait pas tout.
J'ai été voir ce film car j'aime beaucoup Timothée chalamet je trouve que c'est un futur grand acteur il a beaucoup de charisme j'ai étais déçue par ce film les scènes de cannibalisme je trouve cela très mal sain personnellement je ne conseille pas ce film.
sous prétexte de cannibalisme, un road Movie amoureux de deux jeunes gens "vampire" du 20ieme siècle. c'est long ennuyeux. Seule les images sont belles.
cannibales qui sont jeunes et beaux mais de véritables écorchés vifs. pourquoi ce besoin cannibale? Le film n' y répondra pas. Ces deux jeunes en quête d' identité traversent les USA en quête d' identité. Tels les immortels d' Highlanders qui se reconnaissent à l' instinct ces cannibales peuvent se sentir et dons aussi attirer des gros méchants qui vont rajouter à leurs difficultés à vivre en paix en réussissant à s' affranchir de leur "vice" Bien sûr tout est caricatural mais c' est peut être volontaire à ce niveau. thimothé Chalamet devra encore s' aguerrir pour être crédible en rebelle torturé. Donc bref on peut s' éviter ce long road movie carnivore.
Chaque nouveau Guadagnino est un film à voir d’urgence au cinéma, spécialement quand celui est un film de cannibales ayant remporté le Lion d’Argent à Venise. Une sorte de préquel en écho à “Grave”, rythmé sous les cordes d’une guitare acoustique libératrice…
J'ai détesté ce film, nous sommes même partie au milieu, malgré avoir payé deux places plein tarifs. Les scènes sont insoutenable à regarder, je ne m'attendais pas à une telle violence
Si les débuts de Luca Guadagnino au cinéma furent plus modestes et moins célèbres (« Amore » et « Bigger Splash » nous avaient moins convaincus), il réussit une sacrée passe de trois avec ses trois derniers films. Et encore une fois il nous procure une sacrée expérience de cinéma qui ne ressemble véritablement à rien de connu. Son chef-d’œuvre magnifique « Call me by your name » nous avait retourné le cœur et aiguisé l’esprit par son romantisme teinté de mélancolie et cette passion incandescente entre deux êtres tandis que son remake ultra clivant de « Suspiria » nous avait également retourné le cœur, mais différemment, aussi bien que le bide par son atmosphère horrifique malaisante et ses effusions gore incroyables. Ici, « Bones and all », est tout aussi réussi et semble être la synthèse des deux œuvres citées précédemment. Une part d’horreur et de gore se bataillant sans cesse avec les sentiments et la romance dans un mélange osé, rare et original qui nous étreint le cœur mais nous approche parfois de la nausée par la condition de ses personnages principaux : des cannibales.
Avec un sujet pareil, on aurait pu tutoyer le grotesque. Le cinéaste aurait pu aussi virer dans le sentimentalisme niais ou la provocation gore et sanglante facile. Et bien ni l’un, ni l’autre, car tel un équilibriste, il marie ces deux genres et ces deux sensibilités à merveille, aucune ne prenant jamais le pas sur l’autre. « Bones and all » a en plus la bonne idée de dérouler son script dans le passé au sein de l’Amérique profonde. Et en plus d’inscrire sa romance cannibale dans le genre ultra balisé du road-movie au pays de l’Oncle Sam. Un sous-genre dans le genre donc, qu’il transcende sans cesse alors que c’est son premier tournage américain. Il a digéré comme personne cette vision des USA que le cinéma nous a tant offert. Les paysages des États les plus profonds (Kentucky, Missouri, Nebraska, ...) traversés durant les golden years (les années 80) sont ici sublimés. La photographie est magnifique et on ne compte plus les fulgurances visuelles dues à des paysages magnifiques et un aspect vintage du meilleur effet. Quant au fait de placer sa caméra parmi les laissés-pour compte de l’Amérique durant cette période dorée a quelque chose de frappant, encore aujourd’hui.
Parabole sur le SIDA peut-être, comme certains le pensent pour de nombreux films de vampires, métaphore sur la notion de différence ou simple échappée belle sanglante et romantique à la « Thelma et Louise », la pellicule imprime son ambiance singulière sur notre rétine et on suit durant plus de deux heures cette bluette pas comme les autres au rythme de rencontres et de péripéties toujours passionnantes. On a un peu peur au début, le premier quart d’heure en fait, car c’est lent et on se demande ce que cela va nous raconter mais c’est vite oublié. Seul vrai petit bémol, Mark Rylance dans un rôle où il excelle encore une fois fait partie d’une sous-intrigue intéressante mais auquel le final donne trop d’importance, et une importance pas forcément nécessaire. Cela aurait même pu s’arrêter dix minutes avant. Sinon le couple formé par un Chalamet encore une fois pleinement investi et la jeune Taylor Russell (aussi charmante que dans le chef-d’œuvre méconnu « Waves ») est pour beaucoup dans la réussite de cette œuvre entre horreur malaisante et amour intense. Une passion dévorante en somme qui nous enchante et confirme Guadagnino comme un immense cinéaste. Et petite anecdote : il est étrange de voir l’italien réaliser un film avec des cannibales quand l’autre star de « Call me by your name », Armie Hammer, dont il devait faire la suite a été arrêtée pour soupçon de... cannibalisme!
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Comme à l'accoutumée, je m'étais laissé séduire par la bande annonce de ce film promettant quelque chose d'un peu plus original que les récentes productions en la matière. Or, comme à l'accoutumée, seule la déception l'a emporté chez ce Bones and All qui s'avère n'être rien de plus qu'un film de genre Arty pseudo intello et faussement subversif à la Jim Jarmush n'ayant rien à dire, rien à montrer.
Bon bon bon...vu en VO...je ne pensais pas à voir ce genre de film déjà mais en quoi de mettre une histoire d'amour chez les "cannibales" (oui appelons un chat un chat!) fait que le film mérite autant d'éloge??? On veut tellement tenter de sortir du lot qu'on en arrive à faire ce genre de film ou soit tu adhères soit tu rejettes et moi j'avoue être plus dans la seconde moitié. Alors les acteurs/actrices jouent très bien leur rôle de ces deux âmes esseulés et qui vont affronter la vie malgré ce qu'ils sont. L'histoire est classique justement sur cette base et après on rajoute ce côté cannibale et mouais juste pour faire parler je trouve. C'est bizarre et malgré leur histoire triste à chacun, le fait de faire ce qu'il font pour assouvir leur besoin, sachant qu'ils peuvent très bien vivre sans...enfin apparemment non. Après il a pas de réel surprise et on sait qu'il va se passer etc etc... En tous cas, pas trouvé top et plus de 2h piou... NOTE : 4/10 (pour le jeu d'acteur)
Un road movie prenant sur un couple de jeunes cannibales dans les grands espaces américains magnifiquement filmé par Luca Guadagnino et bien joué par Taylor Russell et Timothée Chalamet dans une ambiance de romantisme noir.
L'histoire aborde plusieurs sujets comme la recherche de ses origines, l'acceptation de soi et les rapports ambigus au sein d'une communauté. Mark Rylance apporte un trouble et une angoisse marquants dans ses apparitions en cannibale solitaire. La bande originale de Trent Reznor et Atticus Ross accompagne les images avec beaucoup de douceur et de beauté. Exigeant et très âpre dans ses scènes gores, Bones and All est aussi un drame sensible sur des personnages humains et horribles voués à une existence dure et terrifiante.
Romance en eaux troubles entre deux jeunes adultes malades de pulsions cannibales. On navigue sans trop savoir pourquoi entre bleuette très gentillette et scènes un peu plus gore, mais pas trop, histoire de ne pas effrayer un public pré-pubère à qui le film semble destiné. Chalamet déroule gentiment, Trent Reznor aussi, et c'est plus étonnant. Luca Guadagnino m'avait marqué avec son remake magistral de Suspiria, ici il m'a juste ennuyé.
Pas convaincu par ce film qui est une romance en road trip sous fond de cannibalisme... A vrai dire je me suis ennuyé tout le long malgré le fait que le thème m'intéressait... Pas grand chose à se mettre sous la dent... Les 10 dernières minutes sont pas mal mais ça arrivent bien trop tard... J étais déjà dans un état de somnolence avancé après 2h... Je savais aussi où le film allait m emmener et je n'ai pas été surpris par la fin... D ailleurs l'histoire d amour entre les 2 tourtereaux ne m a pas du tout emballé... Les 2 tombent amoureux trop rapidement... De plus on dirait qu'ils croisent sur leur route des cannibales comme eux à chaque coin de rue... A croire que dans le film la moitié de la population raffolent de la chair humaine alors que c'est censé être une maladie très rare... Les scènes romantico pathétiques en mode landscape sont à rallonge... C'est lent, c'est mou, c'est indigeste, c'est 80% du film... Si vous voulez mater un film sur le thème du cannibalisme il y a "We are what we are" qui m'a largement plus séduit...
Mélange improbable entre romance et film d’horreur, «Bones and All» est une proposition originale et revigorante que nous fait le réalisateur Lucas Guadagnigno, presque à mi-chemin entre son inoubliable «Call me by your name» et son raté «Suspira». D’ailleurs, le cinéaste italien s’attache à nouveau les services de Timothée Chalamet dans un rôle à contre emploi. Beaucoup plus noire, plus tourmenter que n’importe quelles autres de ces personnages. Plus mystérieux. Dans «Bones and All» : le petit prodige franco-américain affine son jeu. Pour le moment un de ces personnages les plus creuser. A ses côtés, une jeune débutante, Taylor Russel. Récompenser à juste titre à Venise, elle complète bien le duo qu’elle forme avec Chalamet. Le film est réussi dans sa photographie, et on notera à nouveau l’immense talent de Trent Reznor et Atticus Ross à la BO.