Avis : Countdown - Page 3

Heureuse surprise pour ce film qui joue son rôle, avec un scénario plutôt original et des scènes qui montent en puissance pour effrayer tant que peu.
C'est bien fait et prenant malgré une fin un peu sobre mais qui donne le ton pour la suite.
A voir pour les amateurs.

Ce qui constitue l’ADN des plus mauvais films n’est pas, comme on pourrait le penser, l’incapacité à incarner une ambition artistique, pas même l’échec d’un projet plus modeste. Non, l’ADN des pires films est composé par le plagiat, par la simple et gratuite appropriation illégitime d’une œuvre que l’on fait sienne en veillant à la recouvrir d’un vernis susceptible de duper les moins vigilants des spectateurs. Tel est le cas avec Countdown, immonde copie de Jusqu’en Enfer de Sam Rami revisité à la sauce teen movie du pauvre et qui n’a à proposer que l’appauvrissement généralisé de l’œuvre originale, parsemé de facilités quant à l’horreur montrée – les fameux jump scare, signature des productions horrifiques de qualité… – et d’enjeux dramatiques stéréotypés comme on n’aimerait plus en voir, à grands coups de mère disparue, de famille malade, de blessures intérieures qui donnent du courage à celles et ceux qui se battent contre la vie chronométrée sur téléphone. Car ce que le film apporte est d’une bêtise incroyable : loin de questionner l’usage que font les nouvelles générations du téléphone portable et de la place qu’elles lui accordent dans leur existence, il conforte l’application démoniaque dans ce qu’elle a d’avilissant et enferme aussitôt son récit dans une boucle narrative stérile condamnée à répéter ad vitam aeternam les mêmes mouvements mécaniques. Justin Dec se plaît à voir ses personnages tomber, il regarde tout ce beau monde s’agiter sans se rendre compte qu’il partage avec lui sa cécité critique, puisqu’il emprunte les mêmes couloirs scénaristiques déjà parcourus mille fois, puisqu’aveuglé par le chronomètre, il en oublie les enjeux, il en oublie la mise en scène, il en oublie le cinéma. S’il ancre son récit dans le milieu hospitalier, c’est pour rien n’en dire, ou alors pour débiter un discours populiste concernant le harcèlement sexuel au travail, ici d’une totale incongruité et qui paraît davantage prétexte à colorer sa surface d’un vernis à la mode qu’à engager une quelconque réflexion. Film bête comme ses pieds, Countdown atteste la fascination contemporaine pour les écrans et la propension d’hommes et de femmes à s’improviser réalisateurs et réalisatrices en dépit de leur talent, à cause de cette seule et même fascination pour les écrans. Faisons donc avec ce produit ce que l’héroïne aurait dû faire de son portable : le balancer au fond d’une poubelle et ne plus y penser.

Le film est clairement une version de "Destination Finale" des "temps modernes".
Il nous mets dans le bain très rapidement et j'ai accroché dès le début !
Moi qui suis difficile et qui suis attirée par les films d'horreur et les films thriller à suspens j'ai aimé le film du début jusqu'à la fin !
J'ai parfois sursauté de peur ... enfin j'ai plutôt planté mes griffes sur Le Bras de la personne qui m'accompagnait LOL

Une vraie pépite à voir

Mon dieu... franchement j'aime l'idée de s'amuser avec des gens qui savent leur date de mort proche... avoir la date de la mort sur une application, pourquoi pas... Il y a moyen de s'amuser avec ce postulat de départ... mais encore faut-il faire les choses correctement.

Disons que, ô surprise, le film ne se donne jamais la peine de faire un truc correctement. La scène d'introduction par exemple où les jeunes installent la fameuse application qui donne l'heure de la mort, c'est tellement forcé, on ne sait rien sur ces personnages et hop directement ils installent l'application...
Pire on ne les revoit pas après ça...
En fait on aurait pu couper tout le début et arriver directement au moment où l'infirmière voit l'ado parler de sa peur de mourir pendant l'opération à cause de ce compte à rebours...

Et puis franchement, c'est d'un plat, il y avait moyen au début de faire quelque chose de bien plus angoissant, tout en faisant monter la tension jusqu'au moment où le compteur tombe à zéro... Surtout que là dès l'intro on sait que c'est "surnaturel", ça aurait été bien plus intéressant d'avoir quelque chose où la personne meurt d'un accident, quoi qu'elle fasse, à cette heure là...

Mais non... faut que ça soit un film de démon comme on en a déjà vu plein... ça sort de nulle part... et c'est juste d'une banalité affligeante.
Par contre j'ai bien aimé le personnage du prêtre, tout content d'enfin trouver un démon, mais qui n'est absolument pas une figure rassurante vu qu'il n'en a jamais combattu.

Sinon, tout le reste c'est la catastrophe... Les personnages, que ça soit l'héroïne, le noir, la soeur... ils n'ont quasiment aucune personnalité... d'ailleurs je ne suis pas sûr de pouvoir leur prêter un seul trait de personnalité... C'est juste des fonctions "bonjour je suis l'héroïne", "bonjour je suis le type qui va mourir", c'est d'une tristesse...

Donc forcément leur histoire je m'en fous, je m'en fous s'ils meurent... et surtout ben c'est clairement mauvais...

J'ai vraiment cette sale impression d'un film fait par dessus la jambe. Alors que très clairement il y avait moyen de faire un truc correct, pas un grand film, mais une série B agréable... déjà tu donnes une personnalité à l'héroïne autre qu'être Madame parfaite, tu fais en sorte que le surnaturel soit cohérent, un peu comme dans Ring si tu veux jouer la carte du démon... mais en vrai un côté destination final aurait été plus sympathique...

Pas terrible - j'ai pas accroché surtout qu'on ne s'attache pas trop aux personnages et pourtant le film démarre rapidement! Il ne fait pas très peur. Pas grand monde dans la salle pour une avant première. On verra au box office.

La mort ne prévient pas... Bah pour le coup si. Countdown est le nom d'une application qui lance un compte à rebours jusqu'au moment de la mort de l'utilisateur. Cela peut être dans 50 ans ou dans quelques heures. Ce qui est d'abord pris comme une application innocente s'avère finalement quelque chose de mortel. Le début du film fait penser à une version moderne de "Destination Final" avec la mort qui vient frapper sauf qu'ici c'est annoncé alors que dans la célèbre franchise, les personnages savaient qu'ils allaient y passer, mais pas à quel moment précis. Si au départ, le réalisateur fait tout tourner autour de l'application, il fait par la suite intervenir une menace visible, ce qui change la nature du film. On assiste alors davantage à un film avec un esprit qu'il faut chasser. Si le concept est original, le déroulement de l'histoire est très classique avec les personnages qui cherchent les origines du mal pour pouvoir l'éliminer et rester en vie. Une intrigue plutôt prenante qui est soutenue par un rythme élevé et ponctuée par pas mal d'action. Ce qui manque vraiment au film, c'est des morts qui ont plus d'impact quand on les voit. Là, tout est hors champ et n'apporte pas grand-chose. Au final, Justin Dec propose un film faussement original, mais qui est sympathique et divertissant.

Une BA assez trompeuse dans le sens où malgré le côté destination finale mais génération 2019 dira t on. Le film est en fin de compte assez soft et des jumpscares pas convainquant ni de qualité. Quant à la mort, sa représentation nous fera penser peut-être un peu trop à une représentation que l on a déjà vu... On s attends la ou la BA et une promo laissant penser que l on sera effrayé et surpris. Meme si c est souvent le cas, on espère... Une fois de plus, ce n est pas le cas et le remake de the grudge en fait également office meme si on y trouve une touche un peu plus gore. On se retrouve donc un peu déçu et on ne retiendra pas le film comme le film de la fin de l année même si une suite est déjà prévu. Une grosse dose d originalité, un peu plus d innovation et un peu moins de suggestion ou alors faut elle soit bien placé. Pourra peut-être fonctionner. Mais la on reste vaguement sur notre faim si on attendais un peu de renouvellement ou d innovation dans le genre. Ou du moins de surprise. Un peu déçu mais a défaut, sa peut se laisser regarder mais ne rien attendre par la suite.

Un film d'horreur à l'idée de départ contemporaine puisqu'il utilise la technologie actuelle des applis. Mais le traitement finalement mal exploité, reprend des codes du genre éculés et se banalise. Si les frissons sont rares, le twist final est affligeant!

Qui a envie de se faire peur version Destination Finale smartphone ? Alors allez voir Count down flip assuré. Bon Rythme et quelques scènes légères

Rien de bien surprenant, nouvelle saga horrifique sans intérêt. Boulevardducinema.com...............

Une sorte de Destination fiable revisité. Plutôt pas mal fait, on sursaute un peu. La fin laisse présager une suite ?

Série B très dispensable qui mise tout sur les jump scare et la jolie frimousse de l'actrice principale. Du déjà vu, sans beaucoup d'originalité (un mix entre The Ring et Destination finale), qui sans être foncièrement mauvais sera très vite oublié. Par contre, l'idée de l’héroïne spoiler: de tuer le médecin qui avait tenter de l'agresser sexuellement pour briser la malédiction
et sauver sa peau et celle de sa soeur, on en parle ou on vomit maintenant?

Évidemment Countdown est un film d'horreur pour ados ou potes, donc vous sursauterez toutes les vingt minutes pour peu que vous soyez sensibles à l'éternel : "Quelqu'un s'isole tout seul dans le noir, la musique se coupe, gros silence pesant, et BOUH !". Voilà pour l'originalité inexistante de Countdown. Les acteurs sont de la chair à canon, et on sait tous comment ce genre de films finit donc aucune surprise (du vu et revu cette pseudo-chute). En revanche, les cris du téléphone provoqués par les décomptes de l'application sont réellement efficaces pour faire monter l'angoisse, quelques scènes sont assez "cracra" et on en rigole nerveusement entre potes (la scène des pieds qui se tournent, les yeux du cadavre à la morgue...), et le but de ce film est clairement là : s'amuser à se faire peur entre bons copains. Mais malheureusement on voit les sursauts venir à cent mètres (le coup de l'ordinateur refermé...), les "silences-bouh" sonores sont redondants (la recette qui marche apparemment, quand on voit la flopée des films d'horreur actuels qui n'utilisent que ça pour effrayer...) et les critiques sociétales semblent en hors-sujet complet (le féminisme à la #MeToo avec le gros vilain pervers de médecin, et les "il faut toujours lire les conditions d'utilisation" répétés comme pour faire la morale). Encore un film à sursauts pas très fin, quoi. La vraie question est plutôt : combien de temps encore vivront ces films sans se renouveler ?

Juste une énième variante sur un sujet abordé tant de fois, comme dans la série à multiples rallonges "destination finale". Prévisible, sans surprise, paresseux, bref un film sans intérêt et totalement dispensable...

Un Destination Finale 2.0 plutôt réussi dans l'ensemble. On connait le procédé, seule l'arme change ici pour un résultat identique. C'est clairement sympa mais les mises à mort ne sont pas particulièrement inspirées, d'ailleurs les explications sont relativement floues, on a un peu d'humour, pas forcément à sa place, et des acteurs qui font le job. C'est vraiment pas mal mais ça ne révolutionne véritablement pas le genre malgré une idée de base très sympa à exploiter. A voir une fois.