Avis : Tu mérites un amour - Page 4

Ce portrait d'une jeune femme brisée en amour est d'un grand réalisme.
C'est extrêmement bien traité et émouvant.
En outre, le film est réalisé avec soins et l'interprétation générale est très bonne;
Pour moi, aucun reproche à faire à ce film très joli et si vrai.

"Tu mérites un amour" est un film humble, vrai et poétique. D'une douceur incroyable, il traite d'un sujet qui nous est cher : l'amour.
Comment une relation peut nous changer, nous bouleverser mais aussi comme une déception nous permets de devenir plus forte, d'oser.
Le casting est aussi vrai que le film.

Vraiment très nul.
C'est de l'imporovisation totale pour avoir rencontré l'équipe ils sont pareil dans la vraie vie. Les textes sont insipides et ils ont également très peu de vocabulaire dans la vraie vie.

Excellent, touchant, naturel, simple, authentique... Hafsia Herzy nous donne une belle version d'elle même... Merci de ta présence ce soir à l'écran...

Très beau film, fin, subtil, très juste. Les acteurs sont touchants et l'intrigue est délicatement amenée.

Le premier film de Hafsia Herzi ne raconte pas grand-chose, mais le fait bien.

Au programme, une rupture amoureuse qui se passe mal (Jérémie Laheurte, le jeune amoureux d'Adèle dans La vie d'Adèle), une tristesse qui perdure malgré de nombreuses expériences amoureuses et sexuelles (de la vénération platonique d'un amoureux timide au couple libertin pour un plan à trois, en passant par de nombreuses variations).

Hafsia Herzi s'avère une réalisatrice convaincante à l'évidence sous influence Kechichienne : caméra portée, attention extrême portée aux visages, exploration minutieuse des sentiments et émotions, interprétation qu'on jurerait parfois proche de l'improvisation (alors que les dialogues sont en réalité très écrits).

Elle est aussi parfaitement convaincante en tant qu'actrice, même si certains pourront peut-être trouver que la répétition des scènes de spleen avec larmes est un peu systématique.

Les seconds rôles sont parfaits. Djanis Bouzyani en particulier est une formidable découverte. Tu mérites un amour dessine enfin une carte du tendre dans le milieu des jeunes adultes parisiens ni riches ni pauvres.

Une vraie réussite qu'on demande à voir confirmée.

On ne peut nier l’inspiration kéchichienne d’Hafsia Herzi dans son film, et alors ? En effet, elle n’en retient que le meilleur : acteurs au jeu ultra-naturaliste, langage direct et instantané, images semblant être prises sur le vif. La réalisatrice a précisé que son film a été tourné dans l’urgence en 15 jours, sans maquillage, sans éclairage, sans décors et pour 1000€; comment ne pas s’incliner devant tant de maîtrise et de vérité dans ce film ? Même si on reste spectateur de l’émotion de ses personnages, on ne peut qu’être saisi par la générosité des acteurs et par l’humour de nombreuses situations portées par Djanis Bouzyani toujours présent pour sa meilleure amie et voulant enchanter chaque instant de sa vie plombée par le deuil d’amour qu’elle ne parvient pas à faire.
Ce film nous montre avec véracité l’inexplicabilité de envoûtement amoureux et passionnel tout en conservant un second degré tendre et chaleureux sur cette situation. Courez-y !

Ce film est un vrai bonheur très inspiré par Kechiche où la réalisatrice à fait ses débuts dans la graine et le mulet. J'ai lu que le film faisait des débuts difficiles alors je dit si vous voulez sortir heureux d'une projection de cinéma précipitez vous pour voir ce film, tout est merveilleusement maîtrisé pas un poil de graisse des acteurs tous géniaux
une merveille je vous dis.

Malgré une jolie sincérité filmique, le film patauge dans la semoule d'un chagrin d'amour quand même très actif en matière de nouvelles rencontres amoureuses! En effet, la demoiselle, pas farouche, n'est pas facile à comprendre et attire difficilement la sympathie et/ou l'empathie. Le film souffre également de ses interprétations très approximatives, de scènes inintéressantes, d'un certain manque de moyens et d'une écriture bancale... Bref, une sensation d'amateurisme qu'Hafsia Herzi, malgré son authenticité, n'arrive pas à totalement faire jouer en sa faveur. Dommage.

Un vrai vent de fraîcheur souffle sur ce film au spleen douloureux et entêtant.
L’héroïne est incandescente , tous les seconds rôles sont formidables de vérité, de drôlerie. Pas de moral(e) dans ce film sur la difficulté de faire le deuil de ses amours mortes.

Une grande belle découverte pour moi (merci Arte) Herzi son cinéma dans la filiation Truffaut, Rohmer, l'esprit Français au cinéma dans toute sa spontanéité, son éclat.
Pour moi qui suis d'une autre génération, c'est un voyage dans le monde de mes enfants. La magie de Herzi c'est de faire vivre la ville, les gens, le monde.
Déjà daté, faut avant la pandémie ça se ressent, il nous offre en prime le parfum déjà éventé du monde d'avant. Si proche encore et pourtant disparu à jamais.
Un film qui parle de son temps avec brio et simplicité, Bravo Mme Herzi, puissiez vous œuvrer encore longtemps pour notre plus grand bonheur. Ah j'oubliais il y a aussi, par le sens du burlesque, de la dérision quelque chose d'Allenien parfois, la vérité d'une ville peut être.

Film ennuyeux au possible
Aucun intérêt ni dans l'histoire ni dans le jeu des acteurs ne mérite pour moi aucune étoile
.

C’est au tour de Hafsia Herzi, actrice, entre autres, pour Abdellatif Kechiche (La Graine et le Mulet en 2007) et pour Bertrand Bonello (L’Apollonide en 2011), de s’essayer à la mise en scène. Et ce, dans un film où elle est à la fois réalisatrice et actrice. Elle n’est d’ailleurs pas la première des comédiennes, loin s’en faut, à oser franchir ce pas.
Malheureusement, je le dis d’emblée, le film m’a laissé de marbre. Le scénario est des plus conventionnels puisqu’il s’agit de l’histoire de Lila (jouée par Hafsia Herzi elle-même), une jeune femme qui supporte difficilement la séparation d’avec Rémi, son compagnon qui lui annonce bientôt qu’il lui faut prendre du recul et que, pour ce faire, il s’apprête à partir en voyage en Bolivie.
Lila multiplie les rencontres, partage son chagrin avec les uns et les autres, ne se fait pas prier pour coucher (sauf quand elle a affaire à un couple de libertins, mais pour mieux céder au bout du compte). Pendant ce temps, dans ses messages, Rémi fait comprendre à Lila que non, décidément, il n’en a pas fini avec elle. Reste à savoir si Lila est désireuse de reprendre une vie commune avec lui. Pas sûr du tout, d’autant plus qu’elle se plaît bien avec un jeune photographe qui lui trouve une ressemblance avec Frida Kahlo.
Rien de très attrayant, à mon avis, dans tout ça. Hormis à l’occasion d’une ou deux scènes, je me suis surtout copieusement ennuyé !

Vu et avis le 20190923

Pas mal mais un peu maladroit

L idée est très bonne, j ai été agréablement surpris que la relation toxique soit si bien rendue. Je l ai trouvée plutôt crédible et intéressante.

Le film a beaucoup de scènes filmées de très près à la caméra a l épaule. Par exemple la première fois qu on voit Ali danser en boite de nuit, pour moi la scène est filmée de trop près. Même si Ali ne sort quasiment pas du cadre, le cadreur essaie de le suivre inutilement, provoquant un mouvement inutile, une mise au point hasardeuse. Je comprend bien que l objectif est de finir sur le visage de Lila, je pense qu il aurait été possible de la dire bien mieux avec une caméra sur pied. Pour de la caméra à l épaule, il n y a pas trop d exagération de mouvements par rapport à ce qu on peut voir habituellement. Toutefois, il y a beaucoup de soucis de mise au point, de soucis de netteté pas très agréables à voir.

Il y a plusieurs scènes, où les acteurs bafouillent (j en ai repéré trois différents : Lila surtout dans les premières scènes, Myriam ? l ex chez qui Remi loge un temps bafouille aussi dans la scène où elle vient voir Lila à son travail, Charly après avoir pris ses photos ou lorsqu il lui montre le résultat il change de mot en parlant de son ex). Peut être est un effet volontaire dans une recherche de réalisme. Cela donne plutôt l effet de scènes plus ou moins improvisées, pas très réussies.

Lorsque Remi s en va et que Lila pleure, j ai trouvé la musique trop fort.

C est dommage car le film a de bonnes choses. L explication sur le titre est un peu classique et naïve mais elle est bien, donne de la profondeur au film et est plutôt réussie. J ai trouvé particulièrement réussie la colère de Lila lorsque Remi entre de force chez elle et qu elle le chasse. J ai apprécié que la femme qui danse le (mapouka ?), Mouna ?, la femme au haut rouge juste avant le sauna ; j ai bien apprécié donc qu elle ait du vitiligo sur tout le corps, c est rare de voir des acteurs ayant des "défauts" corporels. J ai même apprécié les diverses rencontres masculines de Lila, lorsqu elle a la tentation de nouer une nouvelle relation. Je n ai pas trop apprécié le montage mêlant le spécialiste de l Asie et celui de la photographie, mais les deux rencontres sont intéressantes et bien faites (juste mal montées à mon avis). J ai aussi apprécié la légèreté de Ali qui reproche à son ami de lui avoir dit la même chose que ce que Sergio a dit à Lila : cela fait un moment gai et lumineux.

Globalement, je trouve le sujet du film très bien, mais le traitement, la façon de le représenter un peu trop naïve et pas assez exigeante.

Hafsia Herzi qui a eu son premier grand rôle dans "La graine et le mulet" de Abdellatif Kechiche, réalise son premier long-métrage en reprenant les codes de celui qui l'a révélée aux yeux du grand public. Ce n'est pas une critique, c'est même plutôt une sorte d'hommage que fait l'actrice. La seule différence est que son film est beaucoup moins sulfureux que ceux de son mentor. Pour le reste, on retrouve la façon de filmer les acteurs en étant proche d'eux et en leur laissant beaucoup liberté (même si tout est très écrit) pour qu'ils soient le plus naturels possible. La réalisatrice parle de rupture, du deuil d'une relation à travers la vie de Lila, une jeune femme qui a du mal à aller de l'avant après une rupture difficile. Un après rupture fait de rencontres en tout genre. C'est tout le sujet du film. Il n'y a pas vraiment d'enjeux, uniquement des rencontres qui vont avoir un impact ou non sur Lila. Si l'histoire est un peu répétitive, "Tu mérites un amour" est quand même un bon petit film plein de tendresse. Au final, c'est plutôt une réussite pour Hafsia Herzi qui parvient à convaincre devant et derrière la caméra.