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LapinoFurioso
1 abonné
157 critiques
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2,5
Publiée le 12 octobre 2022
Un film de genre qui tarde à démarrer réellement. Les scènes horrifiques n'arrivent que très tardivement, le personnage de la mère ne suscite guère de compassion, et le déroulement des morts s'enchaîne sans grandes surprises. Dommage, le sujet était original et le film a quelques scènes vraiment réussies mais l'ennui règne un peu durant son visionnage et la descente du personnage principal m'a peu à peu perdu car manquant cruellement de crédibilité.
Vraiment pas terrible avec beaucoup trop de longueurs, j'ai mis deux étoile pour les enfants qui sauvent le film, comme souvent ça démarre bien et ensuite ça prend l'eau.
L'un des meilleurs films d'horreur de 2021. Just Philippot signe son premier long métrage et mec en impose déjà. La réalisation est géniale la photographie aussi. L'histoire est simple mais est très sérieuse, les personnages sont donc attachants et bien développés. Un tour de force !
Suliane Brahim est la révélation de ce premier long métrage de Just Philippot. Et c'est plutôt réussi. Le réalisateur mise sur le thriller psychologique en dressant l'état des lieux de la condition agricole de nos jours. Obligé de littéralement se saigner pour réussir à maintenir le cap. Le film soulève la question suivante: Faut-il prendre tous les risques pour échapper à la précarité ?, et en montre les conséquences dans une conclusion, hélas bâclée. La bonne écriture et la belle mise en scène de Philippot conforte dans l'idée que nous fabriquons en France, un cinéma de haute volée.
"Epouvante-horreur", "fantastique", c'est une blague ? Qui a décidé de classer le genre du film dans ces catégories ? Un grand bravo au réalisateur de la bande-annonce et à ceux qui ont écrit les synopsis, c'est très réussi et on y croit vraiment. Mention spéciale aussi à la bienveillance des critiques cinéma qui n'ont pas voulu descendre un nouveau venu mais qui, du coup, trompe le spectateur.
Alors, on s'attend à un film tendu, et ça commence plutôt bien, on se met dans l'ambiance lourde de cette famille et puis... ça traîne, ça traîne... jusqu'à la fin en fait. C'est vrai qu'on a le schéma classique du film d'horreur qui fait monter petit à petit la pression, et c'est assez réussi. Sauf que, ça dure bien trop longtemps, on fini par se demander à quel moment "l'horreur" va entrer en scène. Et bien, ce que certains considèrent visiblement comme appartenant au genre, arrive à 10-15 minutes de la fin, et de façon ridicule, complètement illogique, digne des pires téléfilms d'insectes, de requins, de crocodiles, etc.
Tout n'est pas forcément à jeter, les acteurs transmettent leur malaise de façon plutôt convaincante mais sont victimes d'un scénario inabouti. Just Philippot n'en est qu'à ses débuts, on va donc espérer des améliorations sur les prochaines productions.
L'horreur française prouve encore qu'au delà des jumpscares et des structures convenues (qu'on se surprend par habitude à ne pas voir se mettre en place), c'est dans l'atmosphère que nous sommes extrêmement forts.
Le sang, la chair et la poisse porte "la nuée" sans jamais que ça devienne gratuit et sans oublier de développer ses enjeux et ses relations entre personnages. Le portrait réaliste de l'agriculture/ l'élevage français et le thème de la famille n'eclipse jamais L'horreur qu'offre les besoins sanguins des sauterelles.
Si "Titane" de Julia Ducorneau est aussi réussi, ce sera une belle année pour l'angoisse française.
Pour moi c'est une catastrophe, j'ai arrêté au bout d'une heure 10 et normalement je vais toujours à la fin des films. On perçoit plus les conditions de vie dans le milieu rural façon Émile Zola que d'horreur, les personnages sont insupportables... pour moi il n'y a rien de positif.
Nommé aux Césars mais sans récompenses, j'ai eu envie de voir ce film mis en avant par une partie de la presse. Si le film est bien réalisé, avec de bon effets spéciaux, l'histoire est un peu trop abracadabresque pour être crédible. Le choix des sauterelles étant franchement alambiqué. L'actrice principale fait grandement penser à Charlotte Gainsbourg (physique, voix). Les acteurs bien que bon techniquement, manquent cruellement de charme.
Virginie tente de concilier vie professionnelle et vie privée, mais son rôle de mère s’estompe peu à peu face à son travail qui finit littéralement par la bouffer. Elle est entomocultrice et tente tant bien que mal de faire prospérer son affaire. Un business pas comme les autres, puisqu’il s’agit d’un élevage de sauterelles comestibles qu’elle a bien du mal à maintenir à flot et qui l’entraîne malgré-elle dans un engrenage.
Premier long-métrage pour Just Philippot qui vient soutenir le cinéma de genre français en réalisant La Nuée (2020), un superbe drame fantastique teinté d’horreur, mettant en scène une veuve qui se bat corps et âme pour, d’un côté, élever sa famille et de l’autre, faire perdurer coûte que coûte un élevage qui détonne.
Imaginez le parfait alliage entre du David Cronenberg (La Mouche - 1986) et du Saul Bass (Phase IV - 1974), ajoutez-y une ambiance quasi mystique et dérangeante, façon Take Shelter (2011) et vous obtenez là une étonnante et oppressante chronique sociale du monde rurale & agricole.
Bien évidemment, le film ne serait pas ce qu’il est sans l’apport de l’actrice Suliane Brahim, avec ses faux airs de Charlotte Gainsbourg. Elle porte littéralement le film sur ses (frêles) épaules et n’augure que du bon pour la suite de sa carrière, tout comme celle du réalisateur qui, pour un premier film, ne laisse clairement pas indifférent, à tel point que l’on a hâte de voir ce qu’il nous réserve par la suite.
Le film de genre en France se fait toujours malheureusement rare. "Grave" a marqué les esprits et on attendait un nouveau choc. "La Nuée" n'est pas un choc mais montre la venue d'un réalisateur qui a son univers et qui nous surprendra par la suite. L'idée de départ est vraiment bonne : une éleveuse de sauterelles veut augmenter sa production car l'avenir prouvera qu'elles sont la solution pour vaincre la famine. Mais les sauterelles se retournent contre ceux qu'elles doivent nourrir... Au fil du film on sent la tension monter mais on sent également des hésitations, des modifications de montage qui nous décrochent du film. Parfois on en voit trop alors que le hors-champ aurait été parfait. Le casting est excellent et permet de stabiliser le film. Bref, nous suivrons le réalisateur.
Première interrogation : il s'agit officiellement de sauterelles dans le film mais ce sont des criquets que l'on voit à l'écran. C'est tout de même une drôle d'idée ?! Même si on comprend la nécessité (peut-être) vis à vis de l'histoire de la sauterelle, qui est omnivore alors que le criquet est phytophage. Pour une simple question de cohérence voir de vraisemblance pourquoi ne pas avoir écrit pour le criquet ou simplement ne pas avoir pris des sauterelles ?! La première demi-heure est pourtant un peu longue et répétitive, mais surtout elle ouvre des portes bêtement sans que cela ne servent à quelque chose. Par exemple la disparition du père, on ne croit pas bien fort à cet harcèlement scolaire, le pire reste cette crise de l'éleveuse de sauterelles pour une histoire de sous complètement illogique (car comme elle dit elle a "une famille à nourrir")... Heureusement, le premier contact de la "sauterelle" avec la chair bascule le film dans une dimension plus intéressante et pousse irrémédiablement vers une angoisse plus pregnante. Certains passages restent marquants comme l'héroïne qui s'immerge dans la serre, le brasier ou l'acte final. Un film envoûtant et efficace malgré ses choix hasardeux dans la première moitié. A voir. Site : Selenie
La Nuée est un film tout à fait correct, reposant sur le cross-over entre Petit paysan, Y aura-t-il de la neige à Noël ?, The Birds et Les Gremlins. C'est bien réalisé, bien joué, globalement bien conçu. La bande-annonce laisse penser que les monstres de l'histoire sont les sauterelles alors qu'en fait, c'est... la mère. Et c'est là que les soucis commencent, car le film pose trois gros soucis quasiment d'ordre moral... En premier lieu, après un tel film, n'espérez pas que je mange de la sauterelle un jour ; j'en suis définitivement dégoûté. Tous ces gros plans d'insectes montrés comme des êtres sanguinaires et pervers ne peuvent qu'aboutir à cet effet. Or, quel est le sens d'éloigner le public d'une solution alimentaire qui peut aider à résoudre pour partie la crise environnementale actuelle ? Ensuite, il y eut un temps où le cinéma hollywoodien rétablissait la morale dans tous ses films. Les bons étaient récompensés, les méchants punis. C'était sans doute trop manichéen mais cela ne nous imposait pas le spectacle antipathique de l'injustice. La Nuée est malheureusement fondé sur un principe inverse. L'être toxique dans ce récit est clairement la mère, un monstre d'égoïsme qui prétend se soucier de ses enfants, mais ne fait que nourrir sa propre obsession de réussite, couplée à une étrange érotisation masochiste du rapport à ses sauterelles. Elle ne tient pas les promesses qu'elle fait à sa fille, enfonce son fils dans l'illusion et est prête à détruire un arbre auquel il tient pour le bien de... ses sauterelles... Cette égoïsme sans limite entraîne tout le monde vers le chaos, la peur, voire même la mort ; et elle s'en fiche complètement... Deux innocents meurent sans que le cinéaste ne montre la moindre compassion. Dans ces conditions, on n'a qu'une envie : que la mère se fasse elle aussi punir de son hybris... Mais non, elle s'en sort sans souci, comme si scénariste et réalisateur adhéraient à son délire. C'est effrayant. Enfin, au début du film, je me réjouissais de voir un personnage féminin au premier plan, dans un univers cinématographique en mutation sur les questions d'égalité Hommes/Femmes. Mais je ne crois pas que ce soit rendre service à la gente féminine que de générer des premiers rôles de femmes aussi contestables et dérangées... Portrait de la jeune fille en feu et plus récemment Nomadland s'avèrent bien plus utile et constructif dans ce salutaire combat sociétal en cours.
Super note globale pour un film qui ne décolle jamais, les images ne sont pas claires, on a pas d'horrible, on a pas la peur, on a pas ce qu'on recherche dans ce genre de film. C'est bien joué pourtant, les personnages sont sympas et crédibles mais l'histoire est longue et rien ne se passe vraiment. J'ai regardé jusqu'au bout mais le générique m'a soulagé.
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12 212 critiques
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2,5
Publiée le 29 août 2023
Un film qui s'inscrit totalement dans le monde d'aujourd'hui, celui d'un système qui nous dèvore tout entier! Une oeuvre dans la lignèe de celles de David Cronenberg voire William Friedkin, mais là ce sont des sauterelles qui vont devenir une menace et non une galerie de monstres ou une invasion de parasites invisibles à l'oeil nu! Une atmosphère plutôt anxiogène sauve une intrigue vaguement ennuyeuse! Ne vaut plus que pour un ètonnant numèro d'actrice de Suliane Brahim en jeune agricultrice ècoresponsable à la dèrive! Pas un grand film horrifique français, mais quelques images chocs malgrè tout, en particulier la dernière partie! Une nouvelle façon de se nourrir (plus ècologique) avec les insectes! Un parcours de femme qui fait mouche spoiler: (toutefois les personnages qui entourent Virginie tels que sa fille rebelle ou son voisin viticulteur manquent cruellement d'èpaisseur). Un film de genre vivement dèconseillè aux entomophobes...