Avis : The Prom - Page 3

Inspiré d'un musical de Broadway elle-même inspirée d'une histoire vraie, voici le nouveau film (Netflix) de Ryan Murphy. Nous sortant des séries à la chaine, il n’avait plus fait de long métrage depuis The normal heart (pour la télé en 2014) et Mange, prie, aime (pour le cinéma en 2010). Il s'est complètement lâché ici sur le kitsch, les couleurs, les paillettes, mais c'est totalement asumé. Sous couvert de comédie musicale pour teen-agers, il fait bien passer le message sur l'homophobie, le puritanisme et la bienpensance américaine. Certes, c'est plein de clichés, debons sentiments et ça dégouline dans tous les coins, mais ça fonctionne bien. Très beau casting où Meryl Streep cabotine à souhait, mais une de fois plus elle est géniale. C'est la première fois, sauf erreur, qu'elle joue avec Nicole Kidman (mais petit rôle ici). Dans The hours, elles n'avaient aucune scène en commun, les deux personnages ne vivant pas à la même époque. L'ensemble est fait avec une belle énergie, beaux numéros de chant et de danse (personne n'est doublé), mais il faut aimer la comédie musicale. Au final, une chronique haute en couleur pour la tolérance et la différence. Un joli et sympathique moment.

Certes un scénario plutôt limité, un sujet guère original et une tentation forte à (sur)jouer sur la corde sensible. Mais The prom est un vrai plaidoyer pour la tolérance et, l'homosexualité est ici défendue sous tous les angles : la nature même, rejet générationnel ou des parents, regard religieux... une comédie romantique et musicale fraîche portée par quelques paroles drôles, des chorégraphies plutôt réussies (notamment au centre commercial). M. Streep et J. Corden proposent des prestations particulièrement enthousiasmantes.

Un film gentil, sans doute une première comédie musicale pour Netflix qui a misé sur ses acteurs. C'est divertissant et bien gentil.

Dans l'esprit et dans la forme, The Prom est un spectacle musical de Broadway porté sur grand écran : des phases de mise en place alternent avec des passages chorégraphiés et chantés, plutot réussis, avec dans tous les cas une recherche visuelle certaine dans les décors, les couleurs, et les costumes, et une bonne humeur constante qui cherche à rabibocher l'Amérique profonde avec les combats sociaux plus actuels, notamment sur le sujet de l'homosexualité. Pour peu que vous ne soyez pas réfractaire aux comédies musicales, il s'agit d'un moment agréable à passer avec Meryl Streep, le savoureux James Corden, et leur petite troupe de fauteurs de trouble.

j'ai trouvé ce film très moyen, on ne s'attache à aucun personnages , c'est pas très dynamique, les passages musicaux sont biens mais le reste, rien d'extraordinaire, d'autant plus que le film est long.

Deux stars vieillissantes du music-hall, Dee Dee Allen (Meryl Streep) et Barry Glickman (James Corden), peinent à se blanchir du four de leur dernière pièce à Broadway. Pour redorer leur blason, elles décident de se rendre dans l'Amérique profonde, où une polémique agite la petite communauté d'Edgewater dans l'Indiana qui refuse à la jeune Emma Nolan le droit de participer au bal de fin d'année avec sa petite amie.

"The Prom" est d'abord une comédie musicale à succès qui joue à guichets fermés à Broadway depuis deux ans. Son adaptation à l'écran était inéluctable, comme l'est celle de toutes les comédies musicales à succès, qu'elles soient londoniennes ou new yorkaises : "Cats", "Chicago", "Mamma Mia", "Les Misérables", "Sweeney Todd", etc.

C'est aussi une œuvre terriblement américaine. Elle joue sur l'opposition entre New York et le Midwest et s'en moque gentiment. L'ironie est d'autant plus croustillante que la comédie musicale aura été vue à Broadway, en plein cœur de New York, par des hordes de touristes venus .... du Midwest ! C'est aussi une œuvre qui s'organise autour du "prom", le bal de promo, un événement authentiquement américain, un véritable rite de passage pour tous les lycéens US, qui n'a pas (encore ?) son pareil en France mais que des décennies de films américains depuis "Grease" et "Carrie" jusqu'à "American Pie" et "Sex Academy" nous ont rendu familier.

"The Prom" est enfin une œuvre terriblement bien pensante. C'est une ode à la tolérance à l'égard des personnes LGTB qui résonne avec notre époque. Certains y verront un message nécessaire et bouleversant contre l'homophobie sous toutes ses formes. D'autres trouveront que le plaidoyer est bien maladroit et l'émotion qu'il suscite un peu trop racoleuse. D'autres encore - et espérons qu'ils soient une minorité - seront franchement outragés par "Love Thy Neighbor", une chanson qui tourne en dérision les interdits religieux bannissant l'homosexualité.

À condition d'aimer les comédies musicales, à condition d'avoir été prévenu des lourdeurs de son scénario, on se laissera emporter par l'énergie communicative des chorégraphies de "The Prom" et par le talent de ses acteurs - avec une mention spéciale pour la jeune Jo Ellen Pellman qui réussit à tenir la dragée haute aux monstres sacrés que sont devenues Meryl Streep et Nicole Kidman.

Les Télétubbies sont de sortie. Vous connaissez peut-être Glee, la série musicale de Ryan Murphy sortie il y a quelques années ? Avec ses personnages volontairement caricaturaux, ses chansons qui déboulaient de nulle part (on n'attendait que ça) et sa bonne humeur niaise mais efficace, Glee était vite devenue un bonbon délicieux à savourer pour les amateurs de cet OVNI qui ne se prenait pas au sérieux. En 2020, Ryan Murphy remet le couvert, la surprise en moins, et le résultat n'est clairement pas le même qu'en 2009. Si l'estampille "Made in Murphy" vous assure d'une excellente qualité de chorégraphies, filmées avec du punch (de très beaux plans de chorégraphies, au montage dynamique, qui nous font danser dans notre siège), les personnages ultra-caricaturaux ne passent plus. Que l'on pense à Nicole Kidman qui n'a à offrir qu'une unique expression au bord de l'AVC (bouche et yeux grands ouverts et mains collées aux joues à la Maman j'ai raté l'avion), à Meryl Streep dont le personnage hypocrite à l'excès nous est détestable et affadit la sympathie que l'on pouvait porter à ses chansons (on n'arrête pas de nous jeter au visage des pancartes "attention, elle n'en pense pas un mot", ce qui est vite lassant), ou à James Corden qui hurle sur à peu près n'importe quel objet ou personne (on pense que le jeune garçon qui interprète sa version enfant est à présent sourd, après la scène où Corden s'époumone dans ses oreilles...). Dommage pour l'unique chanson appréciable Love Thy Neighbor (les paroles sont drôles, pleines de sens, l'air musical et la chorégraphie sont entraînants, une réussite) qui se sent seule parmi les autres titres oubliables. Le thème du film sur l'ouverture d'esprit est évidemment bon à prendre, on regrette juste les résolutions qui tombent du ciel ( spoiler: la maman méchante qui retourne sa veste en un tournemain, le "vous êtes embauché !" pour le barman recruté en prof en un temps record, la maman de Corden qui est juste là pour une cession-câlin prévisible et cucul
) et que les personnages qui incarnent le plus ce beau message (le couple de lesbiennes) soit totalement éclipsés par les vedettes bad-stars insupportables. On a du mal à ne pas avoir envie d'étouffer avec leur boa de fourrure ces personnages antipathiques, caricaturaux et niais à chaque seconde et aux couleurs flashy qui nous donnent l'impression de regarder les Télétubbies.

Une adaptation plutôt remarquable d'un fait avéré de discrimination. Ce bal de fin d'année à de l'allure grâce à un sacré casting, à la beauté de ses décors et cette folie qui ne cesse de déborder à chaque instant.

C’est une histoire vraie qui a d’abord inspiré une comédie musicale couronnée d’un joli succès à Broadway avant d'être porté à l’écran par notre pote Ryan Murphy. Emmené par un joli casting avec en tête Meryl Streep, The Prom nous plonge dans le traditionnel bal de promo cher aux yeux de nos cousins américains. Le maître-mot du scénario c’est la tolérance et si on adhère à ce message, tout cela est arrosé d’une candeur qui risque d’en insupporter certains. Les personnages sont assez lisses et notamment l’histoire entre Dee Dee Allen et le Principal Hawkins ne m’a pas du tout intéressé. Petite déception aussi dans la mise en scène des séquences durant les bals ; je m’attendais à quelque chose de plus éclatant. Rien d’autre qu’une petite parenthèse musicale et haute en couleurs.

The Prom suit les stars de Broadway qui se rassemblent dans une école autour d’une adolescente qui veut aller au bal de promo avec sa petite amie. Ce n’est pas une possibilité parce qu’ils vivent dans une petite ville conservatrice de l’Indiana avec un environnement social réduit en miettes. Il y a des connotations démodées, indésirables et religieuses en jeu dans ce film de Netflix : c’est un message d’inclusivité, c’est la marque de l’histoire, tout en glaçant les téléspectateurs avec des passages musicaux pour faire bonne mesure.

Critique disponible dans son intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-the-prom-la-comedie-musi-bancale-lgbtq-de-netflix/

C’était vraiment pas évident de terminer ce film tellement il est mauvais. Le scénario n’a rien d'original si ce n’est le propos enfoncé dans notre crâne au maillet avec une mise en scène qui prend trop le spectateur pour un idiot.

Il y a quelque chose qui est indéniable dans ce film : c’est bien logiquement la photographie qui est bien travaillée, d’autant plus que les parties musicales contiennent de belles couleurs ainsi que des lumières intéressantes. Par contre, je trouve que certains plans prennent trop le public pour quelqu’un de stupide tellement l’ensemble manque de subitilité. D’ailleurs, pour une comédie musicale, c’est un comble que les musiques ne soient absolument pas marquantes. En clair, une mise en scène qui n’est que belle et qui est trop explicite.

Tout d’abord, le scénario n'est qu’un tas de clichés qui s’empile et qui ressemble à tout ce qu’on a pu voir précédemment. A aucun moment, j’ai été surpris par l’histoire. Ensuite, les protagonistes n’ont aucun caractère et ne vivent que par leur sexualité ou leur poste (prof, étudiant…), ce qui ne les rend pas attachants. Petite parenthèse sur les chorégraphies qui sont très cools. Pour finir, les thèmes abordés sont importants ; par contre, j’ai la sensation qu’on me le martèle pour qu’il rentre dans ma tête ; la façon dont il le traite le rend imbuvable. Comme quoi, les sujets ne sauvent pas une mauvaise narration.

Malheureusement, je ne recommande pas ce film qui se vend uniquement sur ses combats identitaires et non sur un bon film.

Les comédies musicales se font rares au cinéma car le risque de se fracasser contre le mur du ridicule est grand. Ryan Murphy évite brillamment le mur grâce à une mise-en-scène habille. L'histoire est pourtant simple, tout public, mais les chansons sont plaisantes et les performances de James Corden et Meryl Streep inattendues et détonantes. Un petit moment de plaisir.

Des longueurs mais un ensemble réjouissant et positif, sublimation du réel, et un propos clair, simple mais important, nous emportent totalement.

Je suis désolé mais c est vraiment nul. Très mauvais. Déjà je n aime pas Ryan Murphy. Trop propre et kitch à mon goût. Pauvre Meryl et Kidman. Besoin d argent ? Sans doute. À fuir.

Un super teen movie ! Ce film n'a pas pour but de convaincre les personnes intolérantes mais bien de légitimer l'existence de la communauté LGBTQ au travers de l'humour, et c'est apparemment pas évident à accepter pour tout le monde !