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traversay1
3 142 abonnés
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3,0
Publiée le 13 novembre 2023
Le rôle de Stella, une vie allemande, que le réalisateur allemand Kilian Riedhof a offert à Paula Beer est l'un de ceux qui marquent une carrière, un véritable cadeau, à condition d'être à la hauteur, cet que l'actrice est, bien entendu, dans un registre assez proche de celui de Carice van Houten dans le Black Book de Paul Verhoeven. Stella, qui n'est pas un personnage imaginaire, chanteuse de jazz, a été aussi bien une victime qu'une coupable, même si l'Histoire a principalement retenu le deuxième aspect, de par la monstruosité des conséquences de ses actes, durant la seconde guerre mondiale à Berlin. Celle qui avait notamment le surnom de "poison blond", au sein de la communauté juive à laquelle elle appartenait, avait pour principal objectif de survivre et elle a accepté les pires vilenies pour y parvenir. Un personnage fascinant et ambigu, une fille comme les autres aussi bien qu'une femme fatale, dont le film évoque à grande vitesse la destinée, avec d'importantes ellipses à la clé. Le rythme trépidant et le côté spectaculaire parfois confus de l'entreprise desservent quelque peu l'intérêt pour le film même s'il donne envie d'en savoir bien plus sur cette anti-héroïne. Les admirateurs de Paula Beer, eux, ne doivent le rater sous aucun prétexte. Presque sans cesse à l'écran, elle y est prodigieuse.
Un très beau film sur la 2nde guerre mondiale sous un angle peu commun qui montre comment les gens ont pris des voies différentes pour survivre à cette époque terrible. Ce n’est pas à nous de juger -avec le recul, qu’ils n’avaientt pas à l’époque- . Qu’ aurions- nous fait à cette époque là , où l’essentiel était de survivre?
Tiré d'un fait réel, une Allemande de confession juive, chanteuse de jazz, après avoir été arrêtée et torturée par les nazis en 1943, dénonce d'autres juifs ( une centaine durant le reste de la guerre) pour sauver sa propre vie.
Après l'histoire de Sophie Scholl portée à l'écran en 2005, celle de Elser en 2014, ( eux exemplaires par leur héroïsme) le cinéma allemand revisite un autre portrait d'une individualité, mais cette fois au caractère pour le moins ambigu, qui s'est illustré pendant le nazisme.
Le film ne juge pas de manière frontale le personnage principal et laissera le spectateur à ses propres interrogations.
C'est d'ailleurs, un peu, une des limites du film qui conserve un part d'ambiguïté en décrivant trop rapidement un personnage qui est en aussi doté.
Au plan formel, le montage est plutôt déséquilibré : la première partie est sans doute trop longue, tandis que la seconde ( la plus captivante) aurait mérité un traitement plus précis.
Au travers de ce personnage, "Stella" ( et c'est peut-être son aspect le plus fort) souligne à quel point la perversité d'un système politique, l'injustice qu'il promeut ( ou à un degré moindre ne combat pas) favorisent l'émergence de comportements indignes.
Le spectateur intéressé par le sujet ne manquera pas ce film, malgré ( selon moi) les défauts évoqués plus haut.
Très belle histoire qui parle d'une juifs en Allemagne l'actrice principale que je connaissais pas très belle surprise on s'attache à l'actrice en même temps on envie de dire que c'est un vilain personnage surtout quand elle livre c'est semblable elle a un côté attachante par ce qu'elle a subit pas mal de choses,comme on dit que ferait vous à sa place ? en tout cas si j'étais à sa place j'aurais du mal à me regarder dans une glace dont la scène de fin je vous conseille ce biopic.
Rare sont les films sur la 2nde Guerre Mondiale, où le point de vue est du point de vue Allemand. Inspiré de faits réel, ce film est un film surprenant, par son histoire raconté. La tournure est très intéressante si on ne connait pas l'histoire de base. Pour un film de 2nde Guerre Mondiale, je l'ai trouvé réussi, et plutôt intéressant sur plusieurs aspects. Notamment sa mise en scène, ainsi que son scénario.
Quelle histoire sidérante. Je ne connaissais que très peu le point de vue des juifs berlinois, et encore moins l'existence de ces "donneuses". Et quelle prestation de P. Beer, tout en justesse. Un choc.
Victime et coupable (dans ce sens-là), tels sont les deux maîtres-mots de ce scénario. Un drame, le mot est faible. Un morceau d’histoire de l’Allemagne. Comme ce n’est pas chez nous, ça aide sans doute à ne rester que spectateur et garder une distance. A ranger parmi les films historiques à dessein moins lisses que ce que voudrait le combat du bien ou du juste et du mal. Ça pose des questions. Elles ne sont pas que pour l’Allemagne et pour ses années noires.
Déçu par ce film... mais je m'y attendais ! Le personnage de Stella est trop difficle à cerner... Le sujet est trop rebattu,difficile de rester original.
Stella est une jeune femme insouciante qui rêve de chanter à Broadway avec la bande d’amis qui l’entourent. Mais, le nazisme et la Seconde Guerre mondiale brisent la vie de cette jeune juive berlinoise. Arrêtée en 1943 par la Gestapo, elle est soumise à un terrible chantage : dénoncer ses amis ou bien être déportée avec ses parents à Auschwitz.
"Stella" s’inspire d’une histoire vraie et méconnue. Pourtant, à bien y réfléchir, il était logique que, pour traquer les derniers Juifs qui se terraient en Allemagne, la Gestapo utilisât des Juifs préalablement retournés en leur faisant miroiter, pour eux et pour les leurs, un sauf-conduit inaccessible à leurs coreligionnaires.
Stella Godschlag est à la fois victime et coupable : victime des Nazis qui la traquent, l’arrêtent, la torturent et lui soumettent ce marché diabolique et coupable d’avoir accepté ce pacte faustien et avoir troqué son salut et celui de ses parents contre la vie de plusieurs centaines sinon milliers de Juifs.
Un tel sujet aurait pu faire un film passionnant. Mais bizarrement, rien n’y fonctionne. Ce n’est pas la faute de Paula Beer ("Frantz", "Transit", Ours d’argent de la meilleure actrice en 2020 pour "Ondine", "Le Ciel rouge"….) qui paie vaillamment de sa personne et porte le film sur ses – charmantes – épaules. Elle réussit à la perfection à rendre crédible son personnage, mélange de frivolité juvénile, de courage et d’aveuglement. Elle aurait pu facilement verser dans deux défauts symétriques : en faire une victime pathétique ou un monstre répugnant. Elle lui conserve au contraire une ambiguïté qui en fait l’humanité et qui pose au spectateur une question sacrément dérangeante : qu’aurions-nous fait à sa place ?
Mais cette interprétation impressionnante est hélas la seule qualité d’un film qui n’en compte guère d’autres. Sa reconstitution du Berlin des années 40 est trop appliquée, sa caméra trop épileptique, son scénario trop haché, qui aurait mieux convenu au tempo d’une mini-série qu’à celui d’un film, durât-il près de deux heures.
que ne ferait-on pas pour vivre ? ce film nous montre l'horreur pour les victimes et la culpabilité à vivre et à supporter jusqu'au moment fatal. je regrette qu'il y a trop de transitions donc les scènes sont très souvent coupées et la caméra qui "remue" sans arrêt. dommage.
Une impression d'un certain manque même si le film est prenant grâce à son actrice principale. Sans doute parce que le film reste assez traditionnel dans sa conception, et un peu superficiel dans l'étude des caractères alors que le drame est infiniment absolu.
Jusqu'où peut on aller trop loin pour sauver sa vie ? Et peut on impunément jouir de la trahison la plus abjecte ? L'histoire vraie mise en images laisse un goût amer Le film reste un oeu long et certaines scènes sont trop appuyées mais les acteurs sont justes.