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    Conte d'hiver
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    3,6
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    29 critiques spectateurs

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    Typi35
    Typi35

    46 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juillet 2014
    Je m'étais arrêté sur "Rayon Vert" et "le Genou de Claire" chez Rohmer et avait du mal à lancer un nouveau Rohmer, CONTE D'HIVER ne m'a pas fait regretter mon choix.
    Un genre de personnage comme on n'en voit pas dans le cinéma, qui à elle seule en vaut la peine.
    labellejardinière
    labellejardinière

    71 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juin 2015
    Ce 2e d'une série de 4 (évidemment), "Conte" saisonnier, est plus un conte de Noël fadasse qu'une méditation shakespearienne (en dépit de la filiation plaquée dans le récit avec l'oeuvre du grand auteur), ou un "conte moral" ! spoiler: Comment Félicie retrouvera son seul amour (d'été), dans un bus RATP, après les fêtes de fin d'année....
    Félicie est une coiffeuse inculte, mais pétillante d'intelligence. Qui philosophe, sans le vouloir (ni le savoir - mais Loïc, un soupirant d'attente, est là pour le souligner). Rohmer ne réalise pas là son opus le plus convaincant ! C'est très mal joué (le pire, c'est la gamine), mal construit, mal fini.... Ne restent que quelques instants de grâce intellectuelle (certains dialogues), mais que l'on s'étonne de devoir à de tels protagonistes....
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 décembre 2011
    Quand le génie créateur d'Eric Rohmer tombe en hibernation, on obtient ça. De très loin, le pire des quatre contes. Les recettes sont pourtant les mêmes : une qualité de l'image qui n'est pas sans rappeler les séries allemandes des années 70, une absence de musique, l'accent mis sur les dialogues, un entremêlement de relations amoureuses, un jeu d'acteur quelque peu hasardeux. Seulement, cette marque de fabrique rohmérienne trouve ses limites dans "Conte d'hiver". On se fait clairement chier. Au cours de ce long chemin de croix, l'extrait de la pièce éponyme de Shakespeare constitue le summum de l'ennui. Il s'agit certes de justifier le titre du film, mais ce trop long extrait met du coup en exergue la vacuité du film. En outre, jamais une histoire rohmérienne ne m'a semblé si peu crédible. Pas uniquement à cause de la piètre performance d'acteurs. Charlotte Véry, par exemple, semble réciter son texte sans réellement le comprendre et encore moins le vivre. L'invraisemblance du scénario contribue aussi pour beaucoup à cette impression de gros fake. En témoignent les dix dernières minutes, sorte de voyage au pays des bisounours, en tout cas véritable claque donnée au réalisme dont le film se drapait jusqu'ici. En somme, un échec, mais qui ne fait que mettre en valeur le reste de l'excellente production léguée par Eric Rohmer.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 juin 2019
    Attention, cette critique dévoile des éléments essentiels de l'intrigue. L'ouverture de "Conte d'hiver" fait croire à un film tragique, à l'histoire d'une jeune femme qui perd de vue un homme qu'elle a aimé durant un été – et qui lui a fait un enfant – et qui doit vivre avec ce souvenir durant toute sa vie. Mais Félicie, qui aime Loïc et Maxence, garde l'espoir de retrouver Charles qu'elle leur préfère; elle se dit même prête à vivre seule en se persuadant qu'elle le reverra un jour. Le problème du film n'est à la rigueur même pas de contredire ses premières scènes mais de constamment préparer et justifier sa fin optimiste à laquelle il est particulièrement difficile de croire. Rohmer ne semble intéressé que par les retrouvailles finales, une impression motivée par le caractère programmatique du scénario (Félicie quitte Loïc pour s'installer avec Maxence, elle quitte ensuite Maxence qu'elle dit ne pas assez aimer : la piste est donc libre pour Charles, lui aussi célibataire) et pourrait se défendre en faisant prévaloir l'idée du conte. Mais reste que la précision des dialogues, reflet d'affects complexes, qui va dans le sens d'une approche réaliste est pulvérisée dans un final qui aurait pu être crédible et bouleversant si Rohmer avait lui-même un peu plus cru en ses personnages et une abstraction plus homogénéisée. Après cinq ans de séparation, tout se finit bien, Félicie et Charles se rencontrant "par hasard" (rires) dans un bus à Paris (cette ville est si petite) et peuvent tout naturellement commencer une vie de couple dans la foulée : sans rien enlever à une direction d'acteurs inspirée et à certaines répliques savoureuses, la fin de "Conte d'hiver" et la façon dont elle est lourdement préparée reste en travers de la gorge.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 730 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2014
    Deuxième film de la série "Contes des quatre saisons". Etude hivernale pleine d’esprit sur les espoirs que l’on croit inutiles et les amours perdus. Brillant. C’est en visionnant Conte d’hiver de Shakespeare que Rhomer a eu l’idée de faire la série des contes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 juillet 2011
    D'une grande beauté et d'un charme incontestable, un Rhomer inspiré et touchant.
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2013
    La poésie Rohmérienne une fois de plus à son apogée...
    coperhead
    coperhead

    19 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2013
    Deuxième film de la série "Contes des quatre saisons" Rohmer filme comme à son habitude à l'économie simplement sans suggestion visuelles . Félicie semble hésiter entre Loïc, l'intello chrétien, et Maxence, le coiffeur mais ne peut se résoudre à oublier Charles un amour de vacances perdu de vue mais avec qui elle a eu une fille qui a maintenant 5 ans . Tout semble hésitation au cours du film , elle attends le miracle qui arrivera puisque Félicie retrouve Charles par hasard . Tout çà est bien beau mais l'ensemble reste assez mal joué par les acteurs et ressemble plus à un téléfilm qu'à un grand Rohmer.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 830 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2019
    Le postulat du début n’est pas à la hauteur de la suite. C’est ma petite déception.
    On démarre sur du romantisme pur. Même du nu chez Rohmer!
    Puis on passe tout le film à intellectualiser les relations amoureuses.
    Les hommes sont plus émus que la femme
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2012
    La même continuité dans les contes des 4 saisons. Toujours aussi bien mis en scène avec simplicité et légèreté ne cachant en rien l'aspect tragique des grandes indécisions. Le tout arrive à toucher doucement le spectateur, la grande force de Rohmer.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2017
    Mwai encore un peu déçu par Rohmer, enfin le film dépeint assez bien le caractère vicieux et capricieux d’une femme dans sa frustration de l’idéal, de ses désirs éteints, j’ai aussi beaucoup aimé la séquence de dialogue dans la voiture lorsqu’elle revient bouleversée du théâtre, dont la phrase "vivre avec l’espoir c’est une vie qui en vaut bien d’autres", le fait de combler l’âme même dans l’échec, c’est très juste et ça permet en quelque sorte de synthétiser parfaitement la condition d’un amour déchu. Après le reste ne m’a pas autant convaincu, loin de là, en lisant le synopsis je pensais avoir affaire à une sorte de portrait initiatique et très dramatique, voire fataliste, de l’irrécupérable … mais alors cette fin … bref.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 800 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2012
    Cela fait fort longtemps que je n'avais pas été déçu par Rohmer, et pourtant là ce fut le cas. Si j'adore le début, cette romance passionnelle dont on voit quelques bribes, sans dialogue c'est franchement beau, et puis on comprend la bourde du personnage principal, pas foutu de savoir donner son adresse correctement. Si j'apprécie le film pour ses dialogues, les situations, les personnages, les idées développées, ça ne m'a pas forcément touché, bien que la fin soit assez belle, ça n'a pas la saveur de Conte d'été (par exemple pour rester dans les contes des quatre saisons). En fait le marivaudage m'a semblé moins beau, moins émouvant, moins intéressant que dans d'autres films du réalisateur et je le déplore fortement. Après le film possède aussi quelques lenteurs, par exemple la scène au théâtre, je trouve qu'elle casse trop le rythme du film, même si elle reste intéressante (et ça me donne envie de m'intéresser à cette pièce), ça fait trop césure dans le film.
    Après on a des thèmes Rohmériens classiques : la fille qui ne sait pas ce qu'elle veut, mais attention nouveauté cette fois : c'est en hiver.
    Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais un peu peur de ce film avant de le voir parce que justement je trouve que Rohmer excelle dans l'été, dans le thème des vacances frivoles qui ne finissent que trop vite, et je l'adore pour ça. Là je ne sais pas, il n'y a pas cette liberté liée à la saison chaude, et ça m'a manqué, aussi on sentait très peu que les personnages sont en pleines vacances de Noël, c'est dit plusieurs fois, mais ça me semble un peu artificiel comme "décor", enfin je n'y ai pas forcément cru.
    Bref c'est un film tout à fait correct, que j'apprécie, mais je n'ai pas été subjugué comme j'aurai aimé/adoré l'être. Mais cette déception ne m'empêchera pas de regarder les deux autres contes que je n'ai toujours pas vu, mais j'en attendais un peu plus sur ce thème de l'amour perdu, mais comme récemment en voyant Before Sunrise/Sunset, je n'ai pas senti le thème comme il aurait dû se faire sentir, voir comme Rohmer l'avait déjà fait sentir dans d'autres de ses films. Tant pis.
    Mais film très agréable tout de même.
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2016
    Le sentiment amoureux analysé à la perfection. Intelligence ultime et mise en abîme, Félicie aussi. Charlotte Véry vogue entre ses trois mats, remplis de bonne volonté, non discutable, et d'un appétit débordant d'amour. Mais ce qu'elle cherche, c'est autre chose. Femme très normée, ses sentiments convergent vers un seul apollon. Il lui a donné l'enfant et la vie, elle le retrouve subitement dans son bus quotidien. Cette rencontre finale aurait pu être absurde, mais tout le travail narratif de Rohmer en aval rend cet instant poétique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2008
    ce film est d'une richesse incomparable, rarement on aura filmé la fragilité du destin avec une telle force. Vive émotion à la fin de la projection.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2023
    Le second volume des Contes de saison commence par une romance au bord de l'eau, tout en musique, dont les paysages me semble d'emblée, très familier, mais peu importe si je les ai déjà vues de près, ce qui compte, c'est bien le délice de l'enivrement de cette parenthèse qui s'achemine, par une bourde lourde de sens et de conséquences ...

    On retrouve par la suite Félicie, son personnage titre, dans un autre décors, loin de la plage, des tenues légères ( lorsqu'il y'en a ). Ici, une écharpe entoure le cou de cette jeune femme qui aspire à revivre l'amour, qu'elle sait perdu, mais dont aucun barrage n'a de moyen d'entrave sur ses désirs, ses besoins, sur ses fuites, comme dans son repli !

    Comme toujours chez Rohmer, enfin dans ce que j'ai pu en voir, il est question de fulgurances, dans la conversation, au travers de l'échange, soit profond, ou à contrario plus léger, l'agitation est en tout cas une solide amie, un repère assez joyeux également. Ce Conte d'Hiver n'échappe pas à ses aventures, à ses péripéties entre rêve et réalité, dans l'idée, comme dans sa concrétisation, ou non ... D'ailleurs il y'a, une petite vacherie dans le rapport très personnel qui se niche dans les confessions de nos personnages, chez tous d'ailleurs. Il y'a, par ce biais, beaucoup d'humour et de dérision franchement bienvenue.

    La spiritualité et la foi succède à la philosophie dans ce second volet, une proximité entre les deux " croyances " coopte néanmoins. La tranche de vie mise en situation, en relief, en dit souvent long sur le moment présent comme sur la projection, j'avoue qu'a ce titre-ci, j'ai moins adhéré avec ce long métrage. A l'instar de Félicie, je ne suis pas fâché avec, juste moins porté sur le sujet. Quoique la philo et moi ( rires !! ).

    J'ai par contre été très intéressé par cette forme d'instabilité émotionnelle chez cette jeune femme qui tout en spontanéité se détourne des inconvénients, et gagne à tendre vers des pulsions qu'elle estime être ce qu'il lui faut. Ce qui passe pour des caprices est au contraire un lâché prise complet, sans hypocrisie elle abonde vers ses envies, pour fuir la raison et embrassé sa passion. " - J'ai des réactions de petites filles ! ", dit-elle. Elle conserve de cela une fougue et une jovialité qui contamine, son spectateur tout du moins.

    Un portrait sans emphase, au contraire, beau et proche d'un caractère, un jolie sourire qui par-dessus le marché achève de prendre fait et cause pour cette dernière.
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