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    Moffie
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    266 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2021
    (...) Nicholas fait partie de cette jeunesse blanche qui va elle aussi subir la perte de sens, l'absurdité de l'idéologie d'apartheid. Son rapport au père est lui aussi douloureux mais cette terrible expérience lui permettra de l'assumer : il a compris dans sa chair ce qu'était son pays et ce que ce pays l'obligeait à faire.
    Rien de tout cela n'est asséné : malgré la violence des rapports, tout est subtil dans le film, tant le personnage de Nicholas est comme une éponge qui absorbe sans se braquer, qui jauge les limites et trouve sa voie en fonction. Mais il est clair que les séquelles sont terribles et qu'il n'est plus l'enfant qu'il avait été. Nous comprenons combien ce régime a fait souffrir toute sa population, même les privilégiés.
    (...) Nicholas n'est pas un héros, mais il se révèle déterminé, lucide, étanche au conditionnement. Il survit. Il fallait cette forme dramatique et ces péripéties pour que le spectateur partage son ressenti et comprenne ses contradictions, mais aussi perçoive combien la haine de l'Autre et la séparation passent par un endoctrinement. (lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures)
    velocio
    velocio

    1 174 abonnés 3 034 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2021
    En réalisant "Moffie", le sud-africain Oliver Hermanus était certainement conscient de la chance qu’il a eu de naître en 1983. Pensez donc : non seulement il est noir, mais en plus il est homosexuel, deux raisons pour être totalement rejeté de la « bonne » société sud-africaine au début des années 80. Aujourd’hui, l’apartheid n’existe plus en Afrique du Sud, la situation des homosexuels s’est améliorée dans de nombreux pays et Oliver Hermanus est un réalisateur reconnu : "Shirley Adams", son premier long métrage, était en compétition à Locarno en 2009," Beauty", le deuxième, était à Un Certain Regard de Cannes 2011 et il y a remporté la Queer Palm, "La rivière sans fin", le troisième, était en compétition officielle à Venise en 2015 et "Moffie" était également à Venise, en 2019, dans la sélection Horizons. "Moffie" est un film sur la formation des recrues au sein d’une armée, un de plus diront les blasé.e.s. Sauf que celui-ci présente un certain nombre de particularités qui en font un film « tout neuf » qui nous en apprend beaucoup sur l’Afrique du Sud au temps de l’apartheid. Une de ses qualités réside dans la très grande retenue du réalisateur face à ce qui touche à la mort, à ce qui touche à l’amour entre deux hommes. Son seul défaut réside dans le fait que le réalisateur va même parfois un peu trop loin dans cette retenue.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 208 abonnés 7 236 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2021
    Une immersion effroyable au cœur des années 80 en Afrique du Sud, celle où l’apartheid était encore de rigueur. On suit le parcours du jeune Nicholas, 16ans, embrigadé de force par le gouvernement pour faire son service militaire de deux ans. Tous les jeunes blancs de son âge doivent l’accomplir et durant cette période, il y subira un lavage de cerveau. Raciste, ségrégationniste & homophobe, voilà l’humeur général qui y règne au sein du camps militaire où ils apprendront à combattre les communistes et à faire front au "danger noir". L’horreur de la guerre et le danger de l’armée, voilà ce à quoi va devoir faire face le jeune Nicholas.

    Après sa Queer Palm au Festival de Cannes en 2011 pour Beauty, le réalisateur sud-africain Oliver Hermanus réalise ici l’adaptation du roman homonyme d’André Carl van der Merwe et en restitue un drame poignant et révoltant sur l’homophobie au temps de l’apartheid. Une plongée au cœur de l’horreur, celle des recrues de l’armée qui seront annihilées, humiliées voir torturées. Un conditionnement qui va radicalement changer ces jeunes hommes, obligeant certains à refouler une part d’eux même.

    « Moffie » est une insulte en afrikaans pour désigner les gays. D’emblée le ton est donné, on devine que le film sera loin d’être de tout repos. Et c’est en cela que ce film est nécessaire, en levant le voile sur un système oppressif, inhumain et d’une rare lâcheté.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    elriad
    elriad

    383 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mars 2022
    Ce petit film venu d'Afrique du Sud manque clairement d'enjeu, malgré ses intentions louables. Apartheid, homophobie, autant de thèmes sur la papier mais qui hélas sont quasi inexistants et si mal développés dans ce "Moffie" qui semble davantage lorgner vers un " full Metal Jacket" sans budget. Le spectateur a bien du mal en dehors de ce dégoût à l'égard de l'instructeur sadique à éprouver de l'empathie, tant la dramaturgie est peu évolutive, le laissant témoin passif de cette histoire peu passionnante....
    david cameron
    david cameron

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2021
    Beaucoup de critiques ici mettent en avant l'horreur du régime de l'apartheid. Pour moi ce n'est pas le thème principal du film, ni même l'homosexualité. J'ai subi ou assisté à des brimades pas loin d'être équivalentes pendant mon service militaire et ce n'était pas sous le régime de l'Apartheid, c'était en France. Le sujet ici est plus universel : comment l'inhumanité, l'indifférence et le mépris des autres peuvent broyer des individus. La relativité de toute chose que la vie nous enseigne (voir la scène finale). L'emploi de la musique est assez magistral, surtout dans la première partie. Hermanus nous montre des paysages de son pays rudes, décolorés, inhospitaliers, bien en phase avec le propos développé. Sauf la finale filmée dans un cadre beaucoup plus doux et coloré, bien que porteur de sa propre désillusion.
    traversay1
    traversay1

    3 114 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2021
    En 1981, à peine sorti de l'adolescence, Nicholas est contraint de rejoindre l'armée sud-africaine, en guerre contre le régime communiste d'Angola. 8 ans après le superbe Beauty, le nouveau film d'Oliver Hermanus traite à nouveau du thème de l'homosexualité au temps de l'apartheid. spoiler: Le film se concentre principalement sur l'entraînement des jeunes recrues, où l'humiliation est la règle dans un climat qui n'a rien à envier à Full Metal Jacket.
    Moffie spoiler: (qui signifie homo, en plus vulgaire, en afrikaans)
    frustre beaucoup par son peu d'explications données sur le contexte historique mais aussi dans le portrait lacunaire d'un garçon dont on ne voit presque jamais l'environnement familial (à l'exception d'un flashback saisissant). A trop insister sur les brimades militaires, conçues pour renforcer la virilité de ses conscrits, le film en oublie de construire un véritable récit d'apprentissage et d'aliénation mêlés, si tels étaient ses objectifs initiaux.
    Yves G.
    Yves G.

    1 294 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 août 2021
    L’action de "Moffie" se déroule en Afrique du sud en 1981, pendant l’apartheid. Le jeune Nicholas Van Der Swart doit y faire, comme tous les garçons de son âge, son service militaire. Après des classes particulièrement éprouvantes sous la férule d’un instructeur sadique, il est envoyé avec son peloton sur le front angolais où les forces sud-africaines combattent la guérilla de l’ANC.

    « Moffie » est une insulte afrikaans pour désigner les homosexuels. Une fois cette précision faite, le double sujet du film s’éclaire : il s’agira de dénoncer à la fois le militarisme du régime de l’apartheid et son homophobie dans une sorte de « Full Metal Jacket queer » (l’expression, hélas, n’est pas de moi et j’en suis très jaloux).

    "Moffie" est inspiré de l’autobiographie d’André Carl van der Merwe. Ses mémoires ont été publiées en 2006 – et n’ont pas, à ce jour, été traduites en France. On peut s’interroger un instant sur l’intérêt de les porter à l’écran en 2019. Sans doute l’histoire qu’elles racontent est-elle poignante. Mais quelle est son actualité aujourd’hui ?

    Le second défaut de "Moffie" est de dérouler une histoire sans surprise. On sait d’avance les difficultés que le jeune Nicholas rencontrera, les brimades auxquelles il sera exposé, la charge d’homo-érotisme que ces corps jeunes et nus charrieront et les efforts surhumains qu’il devra déployer pour cacher son orientation.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    267 abonnés 2 803 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 janvier 2021
    La période de l'apartheid en Afrique du sud est déjà terrible et évoquer l'homosexualité au sein de l'armée ajoute forcément de la dureté. Pour autant, la ségrégation reste une toile de fond et finalement, c'est le quotidien militaire, ses absurdités et ses violences, qui est mis en avant. Le sujet sur le tabou sexuel est également relégué, mis en sommeil faute à un scénario qui n'arrive pas à se décider, à assumer l'essentiel de son propos comme ce final bâclé! Quel dommage, il y avait mieux à faire et proposer davantage d'intensité.
    Guiciné
    Guiciné

    130 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2021
    Un beau film, qui nous octroie de jolies moment, faisant la part belle au non-dit, savamment mise en scène et avec une interprétation subtile et intériorisée.
    Une belle réussite à ne pas bouder.
    Liam.lbc
    Liam.lbc

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2022
    Malheureusement, on nous a vanté un film qui parlé de l'apartheid ET de l'homosexualité mais les thèmes ne sont pas assez aboutis à mon goût

    PARTIE SANS SPOILERS

    Le film se déroule en Afrique du Sud, pendant l'apartheid où l'on y suit le service militaire obligatoire de Luke mais le problème, c'est que l'apartheid c'est censé être un thème fort et principal du film mais. malheureusement il est arrière-plan sauf dans quelques scènes, vers la fin du film quand ils vont défendre à la frontière. L'apartheid c'est un thème fort et principal du film mais on y suit plus l'entraînement militaire des jeunes garçons

    Autre sujet abordé dans ce film, l'homosexualité. Un sujet qui pour lui est plus mis en avant avec la semi-romance entre Nick et un autre personnage mais elle est vraiment brève. Cependant, on voit vraiment toutes les choses que peuvent mettre l'armée dans la tête que l'homosexualité est puni par une balle est tête, c'est très fort et ils leurs faisaient parfois écouter des choses contre leurs volontés!

    Je ne savais pas mais ce film est une adaptation d'un roman qui s'appelle aussi "Moffie" (pédale en afrikaans).

    Côté technique, j'ai bien aimé le fait que ce soit un film tourné en 1,37 comme un film dramatique alors que c'est un film de guerre, c'était innovant!

    La photographie du film est vraiment incroyable, j'ai adoré certains plans notamment ceux quand ils doivent creuser des tranchées ou encore les plans de fin du film, à la plage mais ce n'est que quelques exemples mais vraiment il y a une puissance d'image qui pèse!

    On voit que c'est un film a petit budget parce que les décors ne sont pas très sophistiqués, ils se passent surtout en extérieur parce que cela coûte moins cher.

    Le film a vraiment été mal distribué dans le monde entier, il est vraiment passé inaperçu en France malheureusement!

    PARTIE SPOILERS

    Je vais commencer par la fin mais justement cette fin est vraiment inintéressante, pourquoi nous faire revoir Stassen si la romance s'arrête ici?

    J'ai vraiment détesté le sergent mais comme tout le monde je pense! C'est difficile d'éprouver un soupçon de regret à son égard. Il représente parfaitement la masculinité toxique.

    Dernier point, il y a un très bon mixage son notamment pendant LA scène de guerre.

    Certains plans sont très choquant avec les suicides par balle explicites des gays mais cela témoigne parfaitement bien des conditions des gays à l'époque et de ce côté le film est bon.

    Dans l'ensemble, c'est un bon film que j'ai bien aimé regarder mais malheureusement sur les deux thèmes principaux forts, il y en a un qui est oublié!
    Jeff M.
    Jeff M.

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Un film qui en dit peu et qui montre beaucoup de l'horreur de l'homophobie, du racisme, de l'apartheid... Monstrueux ! Les silences, nombreux, sont douloureux...
    Klaiman
    Klaiman

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2022
    Le film est une adaptation d'une autobiographique. Il se passe dans une Afrique du Sud en pleine apartheid, on y suit Nicholas un Sud-Africain de 16 ans qui entame son service militaire obligatoire (pour les blancs).
    L'œuvre constitue une capsule historique qui nous donne à voir un pays vivant une phase profondément raciste et intolérante dont on ne nous parle presque jamais.

    "Moffie" nous fait vivre des moments forts et se présente comme la vie dans toute sa discontinuité et ses périodes escamotées. Le récit se termine comme il s'est commencé, sans nous accueillir ni nous guider mais plutôt en nous autorisant simplement à être témoin du temps qui passe.

    Ce film n'est pas un thriller, ni un film d'aventure et encore moins d'action. Si cet avis ne vous donne pas forcément envie de le voir c'est sûrement que ce n'est pas votre style.
    Il est pour celles et ceux enclin-e-s à se laisser porter par une ambiance. Tant que les scènes avec de l'actions sont généralement confuses, les personnages sont difficiles à décrypter et même les émotions du protagoniste sont parfois floues, tout cela pour offrir des séquences de la vie dans toute leur authenticité.

    La romance qui rythme le film, sans pour autant en être l'axe monopolistique !, est une romance homosexuelle.
    Cela est cependant amené avec une pureté et une sincérité émouvante, il n'y a pas de scènes de coït ni rien d'explicit, juste des sentiments et des rêves.
    Thibault D.
    Thibault D.

    1 abonné 94 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2021
    Un film qui peine à marquer les esprits bien qu'il soit intéressant de par sa réalisation et son propos sur l'homosexualité, on sent de l'envie et de la volonté.
    Clément C.
    Clément C.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2023
    Le film est une adaptation d'une autobiographique. Il se pose dans une Afrique du Sud en pleine apartheid, on y suit Nicholas un anglo-sud-africain de 16 ans qui entame son service militaire obligatoire (pour les blancs).
    L'œuvre constitue une capsule historique qui nous donne à voir un pays vivant une phase profondément raciste et intolérante dont on ne nous parle jamais.

    Moffie nous fait vivre des moments forts de la vie du jeune homme et se présente comme la vraie vie : dans toute sa discontinuité et ses périodes escamotées. Le récit se termine comme il s'est commencé, sans nous accueillir mais plutôt en nous autorisant simplement à être témoin du temps qui passe.

    Il est important de comprendre que ce film n'est pas un thriller, ni un film d'aventure et encore moins d'action. Si cet avis ne vous donne pas forcément envie de le voir c'est sûrement que ce n'est pas votre style.
    C'est pour celles et ceux enclin-e-s à se laisser porter par une ambiance.
    Les prises de vues et mises en scène vont dans ce sens.
    Quand bien même que les scènes avec de l'actions sont parfois confuses, les personnages sont difficiles à décrypter et même les émotions du protagoniste sont parfois floues, tout cela pour encore et toujours offrir des séquences de la vie dans toute son authenticité.

    La romance qui rythme le film, sans pour autant en être l'axe monopolistique, est une romance homosexuelle.
    Cela est cependant amené avec une pureté et une sincérité émouvante, il n'y a pas de scènes de coït ni rien d'explicit, juste des sentiments et des rêves.
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