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Synopsis
1981, Nicholas a 16 ans, comme tous les jeunes blancs Sud-Africains de son âge, il doit accomplir son service militaire pendant deux ans. Durant cette période, le gouvernement sud-africain, blanc, raciste et ségrégationniste, mène une politique étrangère qui vise à combattre les communistes et die swart gevaar : "le danger noir". Nicholas est envoyé sur le front au sud de l’Angola pour défendre le régime de l'apartheid. Il tente alors de survivre tant aux horreurs de la guerre qu’à la brutalité de l'armée.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
(...) Nicholas fait partie de cette jeunesse blanche qui va elle aussi subir la perte de sens, l'absurdité de l'idéologie d'apartheid. Son rapport au père est lui aussi douloureux mais cette terrible expérience lui permettra de l'assumer : il a compris dans sa chair ce qu'était son pays et ce que ce pays l'obligeait à faire.
Rien de tout cela n'est asséné : malgré la violence des rapports, tout est subtil dans le film, tant le personnage ...
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velocio
1 033 abonnés
2 925 critiques
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3,5
Publiée le 24 juin 2021
En réalisant "Moffie", le sud-africain Oliver Hermanus était certainement conscient de la chance qu’il a eu de naître en 1983. Pensez donc : non seulement il est noir, mais en plus il est homosexuel, deux raisons pour être totalement rejeté de la « bonne » société sud-africaine au début des années 80. Aujourd’hui, l’apartheid n’existe plus en Afrique du Sud, la situation des homosexuels s’est améliorée dans de nombreux pays ...
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david cameron
3 critiques
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4,0
Publiée le 10 juillet 2021
Beaucoup de critiques ici mettent en avant l'horreur du régime de l'apartheid. Pour moi ce n'est pas le thème principal du film, ni même l'homosexualité. J'ai subi ou assisté à des brimades pas loin d'être équivalentes pendant mon service militaire et ce n'était pas sous le régime de l'Apartheid, c'était en France. Le sujet ici est plus universel : comment l'inhumanité, l'indifférence et le mépris des autres peuvent broyer des ...
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Guiciné
109 abonnés
1 176 critiques
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3,5
Publiée le 14 juillet 2021
Un beau film, qui nous octroie de jolies moment, faisant la part belle au non-dit, savamment mise en scène et avec une interprétation subtile et intériorisée. Une belle réussite à ne pas bouder.
Il s’agit d’un terme afrikaans insultant pour désigner les gays. Le réalisateur explique : « C’est l’arme de la honte sud-africaine, utilisée exclusivement pour opprimer les hommes homosexuels ou efféminés. Lorsqu’on vous appelle comme ça pour la première fois, vous commencez à cacher votre véritable identité pour devenir quelqu’un d’autre. La honte vous accable. Tout ce que vous savez sur ce mot, c’est que cela signifie que vous êtes quelqu’un d
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Note d’intention
Oliver Hermanus n’avait que peu de connaissance sur le conflit frontalier entre le sud-ouest africain (aujourd’hui, la Namibie) et l’Angola avant Moffie. Il admet : « je n’ai jamais accordé beaucoup d’importance aux difficultés que pouvaient rencontrer les blancs sud-africains. J’ai toujours pensé, par rapport à ce que me transmettait mes parents de couleurs ainsi que mes grands-parents, que les blancs en Afrique du Sud menaient une vie facile. P
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Adaptation
Moffie est tiré des mémoires d’André-Carl van der Merwe. Le réalisateur se souvient de leur découverte : « Quand j’ai lu le livre pour la première fois, j’ai été impressionné par la richesse et les détails qu’il contenait sur cette partie de notre histoire. Je ne connaissais pas le sort des conscrits homosexuels, le service psychiatrique 22 (psychiatric Ward 22) ou les dégâts que le système a causés à tant d’hommes. J’ai alors ressenti ce besoin
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La période de l'apartheid en Afrique du sud est déjà terrible et évoquer l'homosexualité au sein de l'armée ajoute forcément de la dureté. Pour autant, la ségrégation reste une toile de fond et finalement, c'est le quotidien militaire, ses absurdités et ses violences, qui est mis en avant. Le sujet sur le tabou sexuel est également relégué, mis en sommeil faute à un scénario qui n'arrive pas à se décider, à assumer l'essentiel de son propos comme ce final bâclé! Quel dommage, il y avait mieux à faire et proposer davantage d'intensité.